Chapitre 15 (raconté d'après John Carter)
Je
me trouve toujours devant ce bâtiment délabré, en
attendant comme beaucoup de gens autour de moi, des nouvelles des
gens prisonniers. Nous entendons des coups de feux, suivis de cris
stridents, qui nous font tous sursauter. Chaque tir que j'entends,
chaque cri qui me traverse les oreilles, chaque signal négatif,
je pense que ça pourrait être Abby, et j'y ai encore
pensé il y a 20 secondes.
Le sergent reviens vers moi, et
me fait signe de venir avec lui, pour aller dans un endroit plus
calme.
- Vous avez des nouvelles ?
- Oui et des bonnes !
D'après ce que disent mes collègues, votre amie ne
serait pas touchée personnellement, justement elle s'occupe
des victimes blessées.
- Ouf, me voila rassuré !
-
Oui, et les types à l'intérieur acceptent de libérer
un otage, un ! Ecoutez, je sais que vous êtes inquiet pour
votre amie et que vous souhaitez que ce soit elle qu'ils libèrent,
mais c'est eux qui choisiront ; il ne faut pas leur forcer trop la
main.
- D'accord, mais alors faites vite ! Est-ce qu'on peut
entrer en contact avec eux ?
- On a un contact téléphone
oui, mais je doute que ce soit une bonne idée que vous vous
mêliez de ça, laissez nous faite notre boulot !
-
Mais c'est mon amie qui est la dedans, vous ne comprenez donc pas
?
- Je comprends Monsieur, mais regardez toutes ces familles …
elle attendent toutes qu'ils libèrent ne serais-ce qu'un
otage, et ils espèrent tous que ça tombera sur leur
amie, leur famille ! Ils sont comme vous, Docteur ! Soyez
patients, nous attendons de leurs nouvelles, je vous tiendrais au
courant !
- Merci …
Il s'en va à nouveau pour
négocier, me laissant à nouveau seul, perdu dans mes
pensées.
J'espère tellement que je ne pense plus
à rienà rien … je n'espère rien au monde
qu'ils la laissent partir, ELLE !
