Liberté Chapitre 17 (raconté d'après Abby Lockhart) PARTIE 2

Ils reviennent. La petite prend peur, sort de mon entreinte et cours de réfugier sous une table. J'ignore ce qu'ils ont dit mais j'ai une espèce de mauvais pré sentiment. Ils s'approchent de moi, et le chef de leur bande m'aggripe aux bras pour me lever.

- Aie ! Faite gaffe, je ne suis pas une poupée !
- LA FERME !

Son cri retentit dans toute la pièce, les murs étant sûrement insonorisés. Elle redevint à nouveau calme et sans bruit.

- On t'avait dit de ne pas bouger !
- Cette fillette avait peur, je l'aie réconfortée c'est tout.
- Enfin bref… On va libérer un otage. Toi, tu y vas !
- Moi ?
- Non la porte d'à côté ! A ton avis ?
- Je… heu…
- Ecoute, tu n'as pas sauver notre frère, mis tu as essayé longtemps … On t'es redevables d'une faveur non ?
- Je… la petite ?
- Faut pas se fouttre de la charité ! James, conduit là dehors !

Je regarde Tracy tristement, pauvre petite.

- Sers ta poupée bien fort ma puce !

Elle le fait, et ça me rend confiante son sujet seulement. Un gros gaillard me fait me lever et me dirige vers la sortie.
Je regarde Tracy, et elle me regarde jusqu'à ce qu'on ne puisse plus du tout de voir.
J'avais maintenant l'arme pointée sur mon coccyx, et James marchait derrière moi, me tenant fermement avec ses grosses mains.

- Tu sais, je sais pas ce qui m'empêcherait de te tuer, après tout notre frère et quand même mort !
- Ouais c'est vrai, mais qui aurait essayé de le sauver si je n'avais pas été là ?

Il se tait aussitôt, j'aime cette « prise de pouvoir «

On descend par les escaliers, les ascenseurs sont toujours en panne dans ce genre d'immeubles !

- Tu travailles au County, non ?
- Oui. Je sauve chaque jour les vies de tous les gens, tous les gens !
- Tu ne connais pas Greg, Greg Pratt ?
- Si, c'est un de mes collègues. Vous le connaissez ?
- On était au bahut ensemble, je l'ai vu il y a 1 an et il m'a dit qu'il était médecin là-bas !
- J'lui passerais le bonjour…

Puis que quelques mètres me séparent du dehors, de l'air libre, de la liberté…

- Voila, on y est ! Je vous conseille de passer vers la gauche, c'est un quartier tranquille. A moins que vous préférez vous faire enmerder par les flics et la presse… à vous de choisir !
- Je me débrouillerais.

Je m'éloigne, regardant droit devant moi. Ca me fait plaisir qu'il me respecte à nouveau. Il m'interpelle.

- Hé, j'me souviendrais de toi !
- Et moi alors !
- Merci quand même, on vous oublieras pas !

Un sourire par simple politesse puis je m'éloigne. Ce n'est qu'arrivée dans un endroit « sûr « que je m'arrête pour pleurer. Je pleurs autant que je le peux, des larmes de terreur, de peurs, d'horreur…

Je reprends mon chemin après avoir inondé mon pantalon de larmes, et me dirige avec le County.
Qui sait, peutêtre quelqu'un me cherche t-il …