Chapitre 8 : Cauchemar pour une dernière fois

« Salut »

Sakura sursauta en entendant la voix qui l'interpellait, elle se retourna au combien lentement pour voir Kamui, la source de tous ses problèmes et de ceux de son monde. Il se pencha pour l'embrasser et Sakura s'écarta.

« Qu'est-ce qui t'arrive mon ange ?

- Je me sens pas très bien, répondit Sakura en se tenant la tête.

- Je vois, dit-il un peu tristement. On se voit toujours ce week end ?

- Non, j'ai un parent qui m'appel en Chine et il faut que j'y aille au plus vite.

- Mais tu m'avais promis, se plaignit-il.

- Je sais Kaze-kun, mais c'est vraiment important.

- Si tu le dis, bon ben à lundi prochain. »

Elle avait évité le pire, mais n'avait pu s'empêcher de le trouver attendrissant lorsqu'il avait cette moue de petit garçon déçu. Enfin maintenant elle n'avait pu qu'à convaincre son grand-père de l'aider à aller en Chine pour le week end, elle se rendit donc chez le vieux monsieur chez qui avait l'habitude d'aller maintenant tous les samedis.

« Grand-père ?

- Sakura-chan, comment vas-tu ? Lui demanda le vieil homme.

- Toujours aussi bien, répondit cette dernière.

- Tant mieux.

- Dis grand-père, est-ce que je peux te demander quelque chose ? Lui demanda en hésitant Sakura.

- Bien sur, mon enfant.

- Il faudrait que j'aille en Chine ce week end, c'est très important.

- Qu'est-ce qui se passe ? Lui demanda le vieux monsieur.

- J'ai un ami qui ne va pas très bien, et…

- Le jeune Li, est malade ? Demanda soudain inquiet son grand-père.

- Je ne sais pas, répondit Sakura.

Écoute Sakura-chan je dois me rendre en Chine la semaine, si tu veux, tu pourras m'accompagner, il suffit juste qu'on en parle avec ton père.

- Mais…

- On trouvera bien une raison ne t'en fait pas pour ça.

- Mershi grand-père, lui répondit la jeune fille en se jetant dans ses bras. »

La semaine passa et Sakura accompagnée de son grand-père, partit pour Hong Kong. Ils se rendirent au manoir Li, Weï vint leur ouvrir.

« Mademoiselle Kinomoto !

- Weï, comment allez-vous ? Lui demanda la jeune japonaise.

- Bien, bien, enfin l'âge mais vous devez comprendre.

- Oui, monsieur Shaolan est là ?

- Oui, il vient de rentrer, répondit Weï en les conduisant vers le bâtiment principal. »

Ils traversèrent le jardin et entrèrent dans le hall de la bâtisse, Weï les débarrassa de leur affaire avant de partir chercher Shaolan. Une femme arriva au bout d'un moment, c'était une grande dame brune, dont il émanait une profonde sagesse et un grand calme.

« Kinomoto-san, quel plaisir de vous revoir, lui dit en guise de salut Yelan.

- Madame Li, je suis ravie de vous revoir, répondit Sakura. Je vous présente mon grand-père.

- Enchanté Yelan, comme à chaque fois, lui dit le vieux monsieur en souriant.

- Amamiya-san comment allez-vous ?

- Très bien pour un homme de mon âge, répondit-il

- Sakura !

- Shaolan !

- Tu aurais pu me prévenir que tu venais avec ton grand-père, lui reprocha le jeune homme en souriant.

- En faite je ne savais pas qu'il devait voir ta mère, Shaolan.

- Donc ta venue est le fruit d'un pur hasard ?

- Non, répondit-elle.

- Tu es donc venu me voir, s'enquit tout joyeux le jeune homme.

- Comme je te l'avais annoncé dans ma dernière lettre.

- Je ne l'ai pas encore reçut, lui dit le jeune homme. Tu viens, Meilin est dans ma chambre avec un ami.

- Vas-y ma puce, on se retrouve pour le thé, lui dit son Grand-père en partant avec Yelan.

- Je te suis.

- J'y compte bien, répondit le jeune homme en lui souriant. »

Ils arrivèrent dans la chambre du jeune homme, où Meilin discutait avec un jeune homme. Lorsqu'elle la vit la Chinoise se jeta sur elle.

« Sakura-chan Ça fait trop longtemps ! S'exclama-t-elle.

- Chuis contente de te revoir Meilin.

- Sakura je te présente Ikari, un bon ami à moi, li dit Shaolan.

- Alors c'est vous sa japonaise aux yeux verts ?

- Je ne sais pas, j'espère en tout cas, lui répondit Sakura en lui faisant la bise.

- C'est pas comme si j'en connaissais des tas non plus, répliqua le jeune Chinois.

- Chuis pas toujours sur tes talons moi, ajouta taquine Sakura avec un clin d'œil pour Ikari, qui souriait jusqu'aux oreilles.

- La confiance règne !

- Tu sais, je serais Sakura je pourrais me poser pas mal de question, renchérie Ikari.

- Quel ami tu fais, faux frère, s'indigna Shaolan.

- Ils n'ont pas ord tu sais, rajouta Meilin.

- C'est une mutinerie !

- A n'en pas douter, répliqua Sakura.

- Vous l'avouez vil traître.

- Sans aucune peur, dit Ikari.

- C'est pas juste.

- T'en fait pas mon petit loup, je te soutiendrais, dit Sakura.

- Ouais la bataille sera plus équitable. »

Cela dit il lança un oreiller sur Ikari, ce fut le débout d'une mémorable bataille de polochon, qui se termina par la victoire des filles, les équipe ayant changé un nombre incalculable de fois au cours de la partie. Meilin récupéra Ikari en l'entraîna chez elle sous le regard amusé des deux autres.

« Elle pense tromper qui ave ce stratagème ? Lui demanda Sakura.

- Sans doute, tout le mondeça fait un an qu'ils font ça, et qu'ils ne disent rien à personne.

- Pourquoi ? Ils sont mignons ensemble.

- Z'ont peur que je pète un câble.

- Je comprends mieux.

- Alors c'est vrai que tu vas venir finir tes études ici ? Lui demanda Shaolan soudain plus sérieux.

- A moins que ça ne te pose un problème, oui.

- Tu rigole non ?

- Bien sur.

- Je vais pouvoir te voir tous les jours, c'est super, tu crois quand même pas que serais contre.

- Qui sait ? Murmura Sakura.

- On va aller voir ma mère, lui Shaolan en l'entraînant. »


Petite note de l'auteur: Pour tous ce qui ont eut la patience de lire cette fic jusqu'ici je tiens à préciser que nous sommes retourner à l'époque de l'adolescence de nos héros, ils ont donc 15-16 ans.

Je tiens à m'excuser de ce long silence et je promet que je publirais un peu plus régulièrement à l'avenir. je pense que cette histoire touche maintenant à sa fin, il devrait y avoir encore un ou deux, voir trois, mais pas plus, chapitres.

Mershi à Akeri la malicieuse, biz aux autres

à Pluche Berry

PS: pour tous ce qui me comprendront, vive la fin des partiels et les vacances, pour ce qui n'ont pas encore fin, bon courage ;-)