Décharge: Je ne possède pas les personnages de Dark angel qui sont la propriété de James Cameron. Je ne possède pas non plus Dark Angel, qui appartient à FOX.
Un merci tout spécial, à Reiya ma beta reader qui fait de l'excellent boulot.
Pourquoi nous ?
Chapitre 17 partie 2--
Rappel:
Krit lâcha la tête du familier, puis se releva. Il jeta un coup d'œil derrière lui, pour voir comment Alec s'en tirait. C'est alors qu'il vit White sortir un couteau de son parka et l'enfoncer dans la chair de son ami, qui n'avait même pas tenté d'éviter le coup.
Krit s'élança pour aller aider son ami. Il avait toujours le tuyau de cuivre en main, il s'en servit donc pour frapper White à la tête dès qu'il fut à proximité. Le familier lâcha le poignard qu'il avait planté dans la chair d'Alec et s'écroula au sol. Sa tête heurta violemment le sol en béton, ce qui lui fit perdre connaissance.
Dès que White fut hors de son champ de vision, Alec sortit de son espèce de transe. Il porta une main, là où Ames avait planté la lame. Il tira dessus en un coup sec, son visage se transforma en une grimace de douleur à mesure que la lame était extirpée.
- Tu peux me dire pourquoi tu n'as pas tenté d'éviter le coup ? demanda Krit, en se rapprochant d'Alec.
- Ça va sans doute te surprendre, mais je n'en sais rien, dit Alec tout en tentant d'effacer toute trace de souffrance dans sa voix. On va s'occuper de White et des deux autres. Il faudrait les attacher ou un truc du genre. Je sais qu'il y a des chaînes tout près...ensuite...
- Je m'en occupe. Toi, tu restes là. Je ne tiens pas à ce que tu meures dans mes bras.
- Je vais survivre.
- Avant que tu ne commences à vraiment t'activer, il faudrait arrêter l'hémorragie.
- La plaie ne saigne pas à ce point-là.
Krit se dirigea près du corps de White et lui enleva sa parka, ainsi que sa chemise, pour une seconde fois depuis la nuit dernière.
- Pauvre Ames, un autre beau costume gâché ! s'exclama Krit, d'un air faussement compatissant.
Krit se releva, la chemise en main, puis retourna près du X5 blessé.
- Tu vas devoir enlever ton blouson et ton t-shirt.
- Ça peut attendre, je ne mourrai pas. Je suis persuadé que la coupure n'est pas si profonde. Laisse tomber et débarrassons-nous d'eux pour de bon !
- Alec, soit raisonnable.
- Bon, d'accord, se résigna Alec à contrecœur.
Alec retira son blouson avec quelques difficultés. Il tenta de soulever son t-shirt afin de le retirer, mais la tâche s'avérait très ardue, sans doute parce que des fibres du vêtement étaient dans la plaie.
- Si ça ne te dérange pas, je ne l'enlèverai pas au complet, dit-il à Krit.
- C'est d'accord, ça ne devrait pas trop poser de problèmes.
Krit s'approcha d'Alec et se pencha de façon à ce que son regard soit à la hauteur de la coupure, et commença à regarder la blessure.
Une voix amusée, derrière eux, dit : "Wow! Je ne savais pas que vous étiez si proche, tous les deux ! Comment réagirais Max si elle le savait ?"
- La ferme, Mole ! dit Alec, ayant reconnu la voix du Lézard.
L'homme lézard éclata de rire, puis se remit en mode sérieux.
- Qu'est-ce qui t'es encore arrivé ?
- Ames White, m'est arrivé.
- Alec, mauvaise nouvelle... il va falloir cautériser, dit Krit qui examinait toujours la coupure.
- merde!
Krit sorti son couteau suisse de sa poche et demanda : " Mole, t'as pas un briquet ?"
- Je sors jamais sans lui, dit le lézard tout en le lançant en direction de l'autre transgénique.
Krit passa la flamme du briquet sous la lame jusqu'à ce qu'elle devienne rougeoyante.
- Je t'avertis, ça va faire mal !
- Sans blague ! rétorqua Alec.
Le jeune transgénique sentit la lame se poser sur son flanc droit, il se raidit aussitôt. Il serra les poings ainsi que sa mâchoire. La sensation de brûlure était insupportable et l'odeur de chair brûlée lui donnait des hauts le cœur. Ce fut un grand soulagement lorsque Krit écarta la lame de sa peau. Krit banda la blessure avec la chemise, il laissa retomber la base du t-shirt d'Alec et lui tendit son blouson, qu'il enfila immédiatement.
- Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse, Alec ? lui demanda Mole.
- Il faut attacher White et ses deux comparses ensemble, puis il faut se débarrasser des corps des familiers qui sont morts.
- Pour White, t'es sûr que je ne peux pas lui mettre une balle dans la tête...
- Sûr et certain, répondit Alec.
- ...De cette manière, on ne l'aura plus sur le dos et j'ai déjà tout l'attirail nécessaire pour le faire, dit Mole en montrant son arme, qui ne le quittait jamais.
- Mole...l'avertit le X5.
- Bon d'accord. On s'occupe de tout ça, dit Mole faisant allusion aux deux transhumains qui l'accompagnaient. Toi, tu retournes chez toi et tu te fais donner les soins appropriés.
- C'est inutile, je peux encore vous aider, je ne suis pas infirme !
- Non, tu ne l'es pas, mais tu n'es pas au meilleur de ta forme. Krit, ramène-le à votre appartement.
- C'est ce que j'avais l'intention de faire!
- Ça y est, tous mes amis me trahissent ! s'exclama Alec d'un air dramatique.
- C'est justement parce que nous sommes tes amis que nous ne voulons pas que tu nous aides et que nous préférons que tu rentres chez toi.
- Je suis assez grand pour décider seul de ce que je veux et dois faire.
- Je n'en suis pas si sûr, si c'était le cas, tu te serais rendu compte par toi-même que tu vas nous nuire plus qu'autre chose.
- Arg...Vous avez gagné, je rentre, mais je n'ai pas besoin de Krit comme baby-sitter.
- Alec, c'est seulement au cas où tu perdrais connaissance en chemin, la marche est longue, tu as perdu du sang et tu n'as pas toutes tes forces, expliqua Krit.
- Je me résigne parce que je n'ai pas l'impression que je vais avoir le dernier mot.
Alec partit en direction de la bouche d'égout. Il sentait que Krit le suivait et ça l'agaçait. Il n'était tout de même pas un bébé. Il arrêta sa marche et se retourna vers Mole qui avait son arme pointée sur White. Alec savait qu'il ferait une telle chose, au moment même où il aurait le dos tourné.
- Mole, baisse ton arme ! Lui ordonna Alec.
- Bon sang, Alec ! C'est un fumier, une épine dans notre pied, autant s'en débarrasser pour de bon !
- Laisse tomber, Mole !
- C'est bon, il aura la vie sauve, ronchonna le transhumain.
Alec se retourna de nouveau et reprit son chemin, Krit sur les talons.
Alec ouvrit la porte de son appartement en coup de vent. Il en avait vraiment marre de sentir Krit derrière lui. Il l'appréciait en temps normal, mais là s'en était trop, il lui bouffait son espace vital et ne pouvait plus le supporter.
- T'as fait ton boulot, Krit, tu peux me laisser !
- Pas tout à fait...
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Écoute, je sais que tu en as marre de m'avoir sur le dos et je te comprends, mais je dois encore te faire un bandage et désinfecter, ensuite je te laisserai toute la liberté que tu désires.
- Tu m'as déjà fait un bandage, nul besoin d'en faire un autre.
- Parce que tu considères une chemise presser contre une blessure comme un bandage.
- Ouais.
- Laisse-moi refaire ton bandage et m'assurer qu'il n'y a pas d'infection et je te laisse tranquille, c'est juré !
- Ok...
- On a une trousse de premier soin, ici ?
- Regarde dans l'armoire de la salle de bain.
Krit s'y rendit et revint quelques minutes plus tard, la trousse en main.
- Bon enlève ton veston et ton t-shirt.
- Si je ne te connaissais pas si bien et que je ne savais pas que tu es un vrai Casanova, je croirais que tu veux me mater. C'est la deuxième fois aujourd'hui.
- Crois-moi, il n'y a rien d'excitant à te voir torse nu.
Alec s'exécuta avec difficulté. Krit s'approcha de lui et enleva la chemise qui lui servait de bandage.
- Ça c'est un peu infecté, je vais devoir utiliser de l'antiseptique, ça pourrait être un tout petit peu douloureux.
- Jamais penser à devenir infirmière ? C'est des vrais doigts de fée que tu as !
- La ferme ! Sinon je ne me gênerai pas pour vider toute la bouteille sur cette si belle blessure.
- À vos ordres, j'ai eu mon lot de souffrances pour la journée.
- Dis-moi que je me trompe, tu as bien dit... infirmière ?
- Moi... non ! Si je l'ai dit, c'est sûrement la douleur qui me fait délirer.
- C'est ça... non, mais est-ce que j'ai vraiment l'air d'une femme ? Je devrais te laisser te débrouiller tout seul ! Quand tu ne me traites pas de gai, tu me prends pour une fille !
- Disons que tes manières efféminées, ce besoin incessant de vouloir me toucher et de me voir nu, me font sérieusement douter.
- T'es vraiment lourd, Alec ! Maintenant je comprends mieux pourquoi Max ne peut plus te supporter, blagua Krit sans vraiment se rendre compte de ce qu'il venait de dire.
Les yeux d'Alec s'assombrirent, la plaisanterie de l'autre X5 ne le laissait pas indifférent.
- Fait ce que tu as à faire et fous-moi la paix !
- Désolé, je ne voulais pas vraiment dire ça.
- J'en ai rien à faire.
Krit désinfecta et banda la plaie en silence. Certains auraient put croire qu'il avait peur d'Alec, mais la vérité était qu'il se rendait compte que son ami avait impérativement besoin d'être seul. C'est pourquoi il se dépêchait, plus vite il ne serait plus dans le décor, mieux se serait pour Alec.
- J'ai fini.
Alec ramassa son t-shirt ainsi que son blouson, puis se retira dans sa chambre. Il sortit son portable qui se trouvait dans son blouson pour téléphoner à Mole afin de savoir où il en était avec l'élimination des corps. Il composa le numéro de Terminal City.
- Terminal City ?
- Luke, est-ce que Mole est rentré ?
- Ouais, il est en train de bichonné son arme. Tu veux lui parler ?
- Oui.
Alec entendit Luke dire à Mole qu'on voulait lui parler, puis il l'entendit grogner: " Quoi encore ?" Quelques secondes plus tard, il était à l'autre bout de la ligne.
- Ouais ?
- Mole, c'est Alec. Je voulais seulement savoir ce que vous avez fait de White et ses sbires...et des corps.
- T'inquiète, notre bon vieux Ames est toujours vivant. J'ai suivis tes ordres à la lettre, même si je ne comprends pas pourquoi tu voulais qu'on le garde en vie. On l'a attaché, lui et les autres avec des chaînes autour d'une caisse. Pour ce qui est des corps: il y a un vieil incinérateur à TC, on les a faits brûler et les cendres enrichissent maintenant le peu d'herbe qu'on a.
- Parfait !
- Et ta blessure ?
- J'ai un bandage tous neuf et un mal de chien mais comme tu peux le constater je n'en suis pas mort. C'était inutile d'obliger Krit à me garder.
- Ce n'était qu'une précaution.
- Je sais, bye.
- Bye.
Alec allait déposer son cellulaire sur la commode lorsqu'il se rappela qu'on lui avait laissé un message quelques heures plus tôt. Il appuya sur une touche et porta l'appareil à son oreille.
"...Alec, c'est moi... Max... il faut qu'on se parle. Je réalise que j'ai probablement fait la pire bourde de ma vie. Je dois te parler... tu n'as qu'à me rappeler... Bye."
Alec éteignit son téléphone et le déposa sur sa commode. La voix de Max semblait si désespérée. Il ne savait pas comment y réagir. Au fond de lui, il n'avait qu'une envie se dépêcher pour la rejoindre, mais il appréhendait ce qu'elle avait à lui dire. Comment savoir si elle regrettait vraiment de l'avoir repoussé ?
Max n'avait pas quitté le sofa depuis qu'elle avait téléphoné à Alec, quelques heures auparavant. Il ne l'avait toujours pas rappelé et ça l'inquiétait. Il lui était peut-être arrivé quelque chose, Alec était connu pour se mettre dans les pires situations. Non, que disait-elle, il ne lui était sans doute rien arrivé parce qu'il réussissait toujours à s'en sortir vivant.
- Chou ? Lança Cindy.
- Hmm ?
- Ne me dis pas que tu attends encore son appel ?
- Il lui ait peut-être arrivé quelque chose.
- Aucun homme ne mérite qu'on se morfonde à côté d'un téléphone à attendre qu'il appelle.
- Je suis sérieuse, Cindy.
- Chou, tu connais notre homme, il se sort de n'importe quelle situation.
- Je sais... mais...
- ...mais je suis bel et bien vivant.
À suivre...
Note d'auteur: le prochain chapitre pourrait être bien long à venir et je m'en excuse, mais je suis surchargé de travaux scolaires depuis quelques temps. Je n'ai pas la moindre idée du moment où je pourrai poster le prochain chapitre, mais soyez persuadé qu'il vie3ndra tôt ou tard. Merci de votre compréhension.
