Un joyeux anniversaire à ma soeur rodeuse. Et une pensée à tous les mal-aimés du Lord, à qui s'adresse ce poème, guerriers et animaux du coté de Sauron, mais dont le courage, bien souvent oublié et dénigré, n'est plus approuvé.

Aux Wargs...

A Es...


Oh oui Maman, j'aurais du t'écouter.

Oui, Maman, je ne fais que regretter !

Mais tu sais, ils sautaient les criquets,

Et les roseaux près du ruisseau chuchottaient,

Tu sais Maman, que je les aime tous ces secrets !

Et puis, le vent dans l'herbe se sauvait,

Dans ces grandes plaines, il galopait.

Oui, Maman je l'ai suivi,

Mais tu étais partie.

Et Maman, tu n'es pas revenue

Et moi, j'étais tout seul perdu.

Je croyais Maman, que tu allais venir,

Maman j'avais faim, je croyais mourir.

Et quand le vent et le ruisseau m'ont murmuré

Qu'avec les Deux-Pattes tu étais allée,

Je me suis couché, et j'ai attendu

Mais personne n'est venu.

Ni oiseau, ni roseau,

Ni ruisseau, ni chevaux.

Pendant la nuit, il faisait froid Maman,

Et je tremblais tellement, tellement.

Je ne les ai pas entendus venir,

J'aurais pu t'obéir,

Mais ils couraient, ils galopaient,

Comme si tu les pourchassais,

Mais c'est vers moi qu'ils venaient Maman,

Et c'était le début de mes tourments.

Oh Maman, si tu savais,

Oh Maman, tu m'en voudrais,

On m'habille, on babille,

On les appele anges,

Mes petites dents me démangent

Ces chiots à deux pattes se croient tout permis

Dis, Maman, dis,

Pourquoi, pourquoi, ces enfants,

Mes moustaches attirent tant ?

Et ils les tirent en rigolant, pas méchamment,

Oh Maman, ton pauvre petit Rohan !