Un coup du sort : de Griffes et de Sang
Auteur : Chris (chrisanimefan@yahoo.fr)
Titre : Un coup du sort de Griffes et de Sang
Série : Harry Potter (livres 1-4)
Déclaration : Je n'ai pas les droits sinon je vous jure le tome 5 ne serait pas ce qu'il est !!
Chris un rien en rogne contre l'auteur,, et surtout toute triste
Genre : longue fic sentimentale mais pas sûre
Couple : Sirius Black X Severus Rogue (enfin Snape, je préfère Snape d'ailleurs) mon couple fétiche ^^
Dédicace: Pour mes lecteurs !!
Chapitre 27 Pouldard – Salle à mangerLes rumeurs les plus folles circulaient dans toute l'école à propos de l'irruption du concierge dans la salle à manger.
Tous les élèves savaient bien à quel point Russard, le concierge aux cheveux filasses de l'école, abhorrait les élèves. Il préférait de loin les emprisonner et les torturer. Il n'était pas spécialement sadique mais il aimait le calme et la discipline.
De plus, on leur avait imposé à tous un couvre-feu.
Tout ceci n'avait pas manqué d'éveiller la curiosité des étudiants qui avaient essayé en vain de tenter des escapades. Au petit matin, tout le monde s'était précipité au pied de la salle d'astronomie en pure perte : l'endroit était normal.
Ou tout du moins anormalement propre, comme si on avait dû effacer les traces.
La sensibilité des étudiants fut de nouveau mise en éveil par l'atmosphère étrange qui régnait à la table des professeurs. Ceux-ci paraissaient étrangement inquiets.
Le redouté maître des potions brillait par son absence ce qui ne manquait certainement pas aux Gryffondors qui le redoutaient. Mais les Serpentards trouvait cette absence étrange : ce pouvait-il que le maître de leur maison soit mêlé à toute cette affaire ??
Draco fronça les sourcils, il tenait à son parrain et son absence inexpliquée ne pouvait que l'inquiéter. Que s'était-il donc passé hier ??
Harry regarda à la table des professeurs espérant inconsciemment que son parrain lui répondrait.
Ce dernier lui parut très sombre et préoccupé.
Le jeune garçon trouvait les évènements étranges, il aurait aimé lui parler de sa cicatrice qui le brûlait. Alors qu'il pensait à ceci, il sentit encore une fois un élancement dans sa tête puis aperçu des images dans sa tête dont il ne comprit pas vraiment la signification.
Il vit une créature étrange, il ne savait pas pourquoi mais il savait que la créature était bizarre… Qu'il n'en avait jamais vu de la sorte… Elle semblait tenir un paquet dans ses bras et regardait avec attention ce qu'il se passait. Il reconnut pour y avoir été la tour d'astronomie de Pouldard.
Qui était donc cet être ? Que venait-il faire ici ? Pourquoi ??
Il avait l'impression de voir par les yeux de cette créature et sentait son inquiétude. Harry l'entendit tendre les oreilles. A un moment, il entendit un bruit dans un feuillage, la créature se tourna brusquement pour voir une chouette blanche prendre son envol.
L'être continuait sa progression en marchant sur la plante de ses pieds très silencieusement.
Harry sentait son angoisse, il serrait fort son paquet contre lui.
Alors que le calme semblait régner, il entendit un cri et Harry vit le paquet s'agiter.
Harry sentit un grand amour et une grande résignation émaner de cet être étrange.
Il vit la créature écarter doucement le linge entourant son paquet alors qu'elle se trouvait au pied de la fameuse tour qui avait été le théâtre d'évènements étranges.
Harry fut très attendri par la scène qu'il vit, il avait l'impression que cela aurait pu être ses parents qui faisaient ce geste empli de tendresse… La créature se mit à caresser de sa main gantée le visage de l'enfant qui se tenait dans dans les linges.
Harry ne fut pas plus étonné que ça de voir un enfant
Il s'y était attendu.
Il avait deviné, il le savait en son fort intérieur. D'ailleurs, il pensait qu'il y avait un lien entre eux deux…
Il cria quand il vit que l'être laissait le bébé au pied de la tour pour fuir.
Ron fut très surpris quand Harry poussa un petit cri. Heureusement le brouhaha ambiant fit qu'on ne le remarqua pas trop.
Seules quelques têtes se tournèrent vers lui.
Ron se pencha vers son ami qui battait des cils et qui semblait se réveiller d'un cauchemar.
« Harry ?? Ca va ?? » demanda Ron avec une voix remplie d'inquiétude.
Le rouquin posa sa main sur l'épaule de son ami.
Ce dernier papillonna encore une fois des yeux puis son regard vert rencontra le bleu inquiet de son ami.
« Désolé Ron, je viens d'avoir une sorte de vision » avoua Harry dans un murmure.
Le rouquin fronça les sourcils, Hermione se tourna vers lui aussi inquiète que son compagnon.
« Tu sais qui est encore à l'œuvre ? » demanda t-elle espérant que la réponse serait non.
« Je ne pense pas que ce soit Vol… lui » se reprit Harry. Ce n'était pas la peine d'attirer plus que nécessaire l'attention de ses camarades sur lui. « Je vous en parlerai plus tard en privé ».
Les deux jeunes gens hochèrent la tête.
Harry tourna la tête vers la table des professeurs.
Il rencontra le regard vert de son parrain qui fronçait les sourcils. Le jeune garçon lui fit un signe de tête pour le rassurer, il expliquerait tout à son parrain ce soir.
L'attention de ce dernier fut détournée par la charmante Cécilia, assise à ses côtés qui lui parlait.
Le jeune Potter trouvait qu'ils étaient très mignons tous les deux. Il espérait que ces deux là finiraient par former un couple.
Sirius méritait d'être enfin heureux après toutes ses années.
Il constata que ce dernier paraissait quelque peu contrarié et hébété comme si… comme s'il s'était passé quelque chose de totalement imprévu dans sa vie…
Minerva Mac Gonagall tapotait nerveusement sur la table.
Les évènements d'hier la troublait.
De plus elle se sentait responsable. En tant que chef de la maison Gryffondor, elle aurait dû protéger ses élèves. C'est elle qui devrait être à l'infirmerie, pas ce pauvre John.
Elle se mordit le pouce. Madame Bibine, le professeur de vol, lui tapota gentiment sur l'épaule.
La femme ridée habillée d'une robe de sorcière discrète et traditionnelle se retourna vers elle.
« Ne vous mettez pas dans cet état là Minerva » commença la femme énergique.
« Mais… » protesta la vieille femme de façon suffisamment vigoureuse pour faire balancer son chapeau sur sa tête.
« Je sais ce que vous ressentez, Minerva… Mais il faut vous ôter cette idée de la tête. Vous n'êtes pas coupable… Je sais bien que vous pensez actuellement que vous n'êtes plus digne de votre poste mais cela est faux. Albus dirait la même chose s'il n'avait pas autant de soucis en tête. Nous sommes tous très inquiets mais c'est dans ces moments là qu'il faut s'entraider. »
La femme aux cheveux courts conclut son discours en tartinant sa brioche de confiture.
Minerva se sentit touchée par ses paroles censées, elle se rendait bien compte que sa collègue avait raison.
Il ne servait à rien de se morfondre sur son sort ou celui de son élève. Il fallait aller de l'avant, tout faire pour que ceci ne se reproduise plus.
Ils devaient soutenir Dumbledore, il fallait que Pouldard agisse d'un seul bloc.
Elle, comme tous les autres professeurs, même plus qu'eux – en tant que doyenne, elle devait montrer l'exemple !! – devait mettre ses rancoeurs et ses méfiances de côté.
Elle regarda le long de la rangée des professeurs, Rogue était absent… Il y avait beaucoup à faire pour se rapprocher de lui… En tant que Gryffondor, elle se méfiait naturellement des Serpentard. Le chef des Serpentard ne lui inspirait que méfiance pourtant il avait prouvé à maintes reprises sa loyauté à Dumbledore. Elle irait lui parler, peut-être qu'ils pourraient établir une relation, pas forcément amicale mais au moins neutre.
Ils étaient collègues.
Elle mettrait sa méfiance et son côté Gryffondor de côté et irait parler à Severus.
Elle se mordit les lèvres car elle imaginait bien que ce ne serait pas si facile que ça à faire.
Elle entendit un petit rire cristallin ce qui lui fit froncer les sourcils. Qui pouvait rire alors que de tels évènements se passaient ??
Elle vit Cécilia qui venait visiblement de faire une blague à Sirius bien que ce dernier paraissait très sombre.
Elle enviait la jeune femme. On aurait dit que tout lui réussissait, elle était belle et aussi intelligente.
Il était clair comme de l'eau de roche que la jeune professeur était très attirée par son collègue.
Minerva se mit donc à observer Sirius, elle l'avait eu autrefois comme étudiant mais l'adolescent avait bien changé…
Elle ne pouvait dire si c'était en bien ou en mal mais le fougueux adolescent avait fait place à une homme sombre avec un regard parfois mélancolique.
Cependant malgré cet air sombre, il restait charismatique. Il avait été un splendide adolescent que toutes les filles voulaient comme petit amie. Maintenant, il était devenu un homme mûr au charme indéniable.
Si elle n'avait pas été si vieille, mariée avec des enfants, elle aurait elle-même tentée sa chance.
Elle comprenait fort bien que Cécilia ait envie d'être avec lui…
Sirius se sentait observé, il tourna la tête pour rencontrer le regard acérée de celle qui avait été son professeur de transformation, il la salua puis se leva.
Il n'avait plus rien à faire ici et il avait besoin d'être seul…
Il devait réfléchir et il fallait qu'il sache la vérité.
Minerva regarda son collègue partir. Il faudrait qu'elle s'excuse auprès de lui aussi.
Elle ne lui avait pas accordée sa confiance non plus et il en avait souffert.
Elle pouvait comprendre que l'animagus se sente seul.
Elle même n'avait rien fait pour l'intégrer à l'équipe des professeurs, elle se sentait responsable, les choses devaient changer.
La vieille sorcière se promit de faire aussi un effort vis à vis de l'ancien prisonnier qu'elle n'avait pas bien accueilli persuadée de sa culpabilité.
Elle vit qu'Albus Dumbledore n'était pas là. Elle était sûre qu'il aurait trouvé une plaisanterie d'un goût douteux mais qui aurait su la faire sortir de ses soucis.
Il fallait qu'elle l'aide du mieux qu'elle pouvait. La vieille dame finit en soupirant son thé et se leva, elle avait des cours à donner.
***** ***** ***** *****
Pouldard – Appartement d'Albus Dumbledore
Albus rédigeait un parchemin alors que Severus Rogue se tenait en face de lui, la mine sombre.
« Mon ami, vous ne devriez pas être ici !! Allez donc plutôt déjeuner !! » conseilla le vieil homme empli de sollicitude.
« Albus, vu les évènements, vous comprendrez fort bien que je n'ai aucune envie de déjeuner » répondit froidement le maître des potions.
« Severus, est-ce que je me trompe ou quelque chose vous chagrine ?? » fit Albus en fronçant les sourcils. Il se leva et posa sa main sur l'épaule de l'ancien Mangemort. « Est-ce que par hasard la charge que je vous ai confié vous pèserai sur les épaules ? »
Severus leva la tête, son regard noir rencontra les yeux bleus pétillants d'Albus.
Pour une fois, le front du vieux magicien indiquait bien son âge et que cette histoire le tourmentait.
Le maître des potions savait qu'il faisait allusion à… Sirius.
La scène qu'il avait découverte ce matin alors qu'il n'avait pas dormi revint alors le hanter.
Sirius était nu dans son lit. Mais le pire était qu'il y avait quelqu'un à ses côtés : Cécilia !!
Il avait encore du mal à analyser ses émotions face à cet événement mais il sentait que la haine qu'il avait éprouvée envers l'animagus refaisait à nouveau surface.
Il ne pensait d'ailleurs même plus travailler avec lui.
« Je le hais toujours Albus » répondit calmement et froidement l'homme au visage sévère.
Albus remonta ses lunettes sur son nez pour observer plus attentivement l'homme assis en face de lui.
« Dois-je en conclure qu'il s'est passé quelque chose entre vous ? ? » finit par dire le vieil homme en mettant de côté les parchemins qu'il lisait.
Le maître des potions tressaillit…
« Il ne s'est rien passé ! ! Strictement rien ! ! » répliqua immédiatement le professeur en tapotant sur la table. « Il s'avère juste que je suis las de jouer les nounous ! ! »
«Je vois… » répondit mystérieusement le proviseur de l'école de sorcellerie. « Je vais vous rassurer, vu le comportement irréprochable de Sirius, le ministère de la magie va réexaminer sa situation sous peu… »
Rogue ne répondit rien, il se contenta de lisser machinalement le bord de sa robe.
« Bien, je vous ai convoqué à propos de votre parchemin. Je vais le transmettre aux personnes intéressées. Je compte sur vous, Severus pour trouver d'autres éléments afin de nous aider dans cette affaire. Tout ce que vous trouverez sera utile… Bien sûr, aucune information ne doit filtrer auprès des élèves. Il ne faudra pas oublier de déclarer la semaine des examens blancs dont nous avions parlé. Cela fera un bon dérivatif à l'anxiété générale. »
« Si vous le dites. Il faut que je vous dise autre chose, Albus… »
« Je vous écoute mon ami ».
Le maître des potions entrevit de révéler une autre partie de ses expérimentations.
A la fin de son récit, Albus Dumbledore lissa sa barbe.
« Je vois… Je ne serais que vous recommander que la plus grande discrétion à ce sujet… même vis à vis des autres professeurs… Ils ne doivent pas savoir… » déclara le proviseur.
« Je comprends Albus »
« Est-ce que Sirius est au courant ? ? » insista le magicien à la longue barbe blanche.
« J'avais en effet prévu de lui annoncer la nouvelle… » répondit Severus en se remémorant une nouvelle fois la scène du matin.
Il ne voulait plus voir Sirius… Plus jamais…
Quant à Cécilia, il n'aimait pas avant la jeune femme qu'il trouvait trop lumineuse ce qu'un homme de l'ombre comme lui ne pouvait que détester… Mais maintenant, les choses avaient changées...
Il la haïssait aussi sans comprendre pourquoi mais cette femme lui faisait hérisser tous ses poils.
« … Nous faisons comme nous avons dit, n'est-ce pas Severus ? ? » acheva Albus.
Le maître des potions releva la tête, surpris, encore une fois, il s'était laissé aller dans ses pensées ! ! Et ce dans le bureau du directeur ! !
« Vous disiez ? ? » redemanda l'homme en noir qui était encore plus froid qu'à l'accoutumée.
« Je m'inquiètes pour vous mon jeune ami… » commença Albus plein de sollicitude. « Vous semblez fatigué… Je parie que vous n'avez pas dormi de la nuit ! ! »
« Je vais bien » répondit Severus en repoussant la main secourable du directeur.
« Si vous le dites… Je m'occupe de tout ceci, retournez donc en cours, Severus et prenez un peu plus soin de vous. » recommanda Albus.
Severus hocha la tête ignorant totalement l'avertissement.
***** ***** ***** *****
Plusieurs jours s'écoulèrent.
Severus évitait tout contact avec Sirius et n'échangeait avec lui que le strict minimum concernant les cours malgré les efforts désespérés de l'animagus pour essayer de lui parler.
Sirius avait même fini par accuser Rogue de bouder. Ce dernier n'avait rien répliqué et avait continué à l'ignorer ce qui peinait l'animagus qui s'était empressé de se confier à Remus.
Ce dernier lui avait suggéré de tout faire pour clarifier la situation.
Il lui avait même dit « Pourquoi poursuis-tu Severus ? ? Si tu ne sais pas ce que tu veux de lui alors jamais tu ne pourras le convaincre de ton ignorance ! ! Tu ne sais pas ce que tu veux mon pauvre Sirius ! ! C'est ton hésitation qui cause parfois de la peine aux gens qui t'entourent ! ! Quand à ce qui s'est passé avec cette femme, toi seul le sait ! ! » avait dit le loup-garou.
Ces mots raisonnait sans fin dans la tête de l'ancien prisonnier qui avait du mal à comprendre ses propres motivations.
Il ne voulait pas vraiment voir la vérité en face.
Quant à Cécilie, elle continuait à le poursuivre de ses assiduités.
Le parrain d'Harry était ravi de plaire à une telle femme.
Cependant même si elle lui plaisait, c'était indéniable, il savait que cela ne voulait pas autant dire qu'ils avaient couchés ensemble.
Cette situation gênante avait justement mis une barrière entre les deux professeurs.
Sirius pensait plus à la peine de Severus qu'à autre chose.
Il était parfaitement conscient que la scène l'avait choqué, cela bien plus profondément que l'on puisse le dire.
Son mutisme accompagné d'un manque d'appétit certain en était la preuve évidente.
Severus repoussait toute compassion ou conseil de sa part.
Il l'ignorait purement et simplement.
Sirius ne pouvait que ronger son frein en espérant que Severus veuille bien finir par l'entendre…
Mais si la situation se pérennisait, il ne savait pas ce qu'il ferait mais il agirait…
Madame Bibine s'occupait de l'enfant que personne n'avait réclamé dans le monde des moldus comme dans le monde des sorciers.
Poppy s'était penchée sur le cas de John qui était dans le coma sans qu'aucun traitement ne puisse le faire réagir. Ses parents et les sorciers médecins étaient désespérés, ils ne parvenaient pas à comprendre…
Ils avaient tout essayé.
La plaie s'était arrêtée au bout d'une semaine.
Cependant la fièvre et le délire de l'enfant continuaient sans que rien ne puisse les arrêter.
Albus Dumbledore avait décrété une période d'examens exceptionnels et avaient instauré un couvre-feu studieux.
Les préfets étaient responsables de tous les étudiants de leur maison.
Cependant tous les étudiants croulaient sous les devoirs, ils n'avaient même pas le temps de penser à essayer de résoudre le «fameux mystère de la tour d'astronomie ».
La cicatrice d'Harry ne s'était plus manifesté, ce dernier s'était empressé d'annoncer la nouvelle à son parrain et à ses amis.
Le jeune Potter avait fini par rompre avec Cho, il n'y avait rien entre eux.
Elle ne se préoccupait pas de lui et n'aimait pas Sirius…
Ils n'avaient rien à faire ensemble.
Il était plus heureux ainsi.
C'est dans cette ambiance qu'un deuxième événement se produisit.
Severus revenait de la bibliothèque où il avait emprunté des manuscrits interdits quand il entendit le cri d'une jeune fille.
« Au secourus ! ! Au meurtre ! ! » hurlait la voix qui résonnait dans les couloirs.
Plusieurs étudiants et professeurs se précipitèrent pour voir ce qui avait effrayé la jeune fille qui appartenait à Poutsouffle.
Plusieurs hurlements firent échos au sien.
Mac Gonagall arriva en courant avec ses jupes relevées suivie de Sirius et de plusieurs élèves alors que Severus arrivait par un autre coin du couloir.
« Préfets ! ! Ramenez tout de suite les élèves dans les appartements ! ! N'en sortez sous aucun prétexte avant le lendemain ! ! » ordonna Dumbledore qui venait d'arriver sur les lieux. « Minerva, occupez-vous de Jennifer ! ! »
Minerva entreprit d'emmener la jeune fille à l'infirmerie tandis que ses collègues examinaient les lieux couverts de sang comme lors du dernier événement.
Cécilia poussa un cri d'effroi en montrant une forme sur le côté.
Sirius s'avança et reconnut Amanda, l'une de ses élèves de dernière année à Poutsouffle.
« Elle est blessée, tout comme John ! ! » déclara l'animagus ce que confirma l'infirmière en se dépêchant de la ramener pour la soigner aidée par Cécilia.
« Regardez ! ! » fit madame Bibine en désignant le plafond.
En effet, au plafond, il y avait l'un des nombreux esprits de Pouldard qui avait été visiblement lacéré par les mêmes griffes dont avait été victime Amanda et John.
Le mort-vivant qui hantait, comme tant d'autres, Pouldard semblait avoir perdu conscience.
« Est-ce que vous pensez que cette créature mange les morts-vivants ? ? » demanda Sirius en voyant le corps déchiqueté du fantôme qui avait été mordu à diverses reprises.
« Vous pensez sérieusement que c'est possible Black ? ? » demanda Flicth, le nain affecté au cours de baguette.
« Ne dites pas de bêtises ! ! » les coupa Rogue. « Si c'était le cas, tout ce sang n'aurait rien à faire ici ! ! ! Quelque soit cette créature, elle ne peut pas se nourrir de chair humaine et des esprits ! ! »
« Severus, vous pensez que cette créature se sert de Pouldard comme un garde-manger ? ? » s'enquit Albus en observant les environs.
« Je l'ignore Albus. Ce qui est étonnant est que si c'était le cas, elle a laissé ses victimes. Normalement, elle aurait dû emporter les corps et nous ne les aurions plus jamais revus. »
L'assemblée se mit à frissonner.
« Mon ami, essayez d'en apprendre le plus possible sur cette créature » recommanda Albus.
***** ***** ***** *****
L'inquiétude régnait maintenant dans l'école, les élèves avaient été témoins de l'incident.
Le bruit avait donc gagné en une soirée toutes les personnes présentes dans l'école.
Afin de ne pas alerter les parents, Albus Dumbledore avait fait appel au ministère de la défense qui avait envoyé des cerbères monter la garde autour du château.
Chaque cerbère avait un gardien semi-humain au regard aveugle qui commandait l'étrange chien à trois têtes.
Les élèves avaient tout d'abord eu peur de ces étranges créatures, si ce n'est Hagrid qui adorait les monstres étranges et hors du commun. Mais ils avaient finis par s'habituer à leur présence.
Ron était assis sur un banc en train d'étudier pour le cours de potions, leur interrogation avec le professeur Rogue allait bientôt avoir lieu. Il devait réviser sinon le maître des potions trouveraient bien un moyen de lui enlever des points, ce qu'il faisait déjà avec une délectation visible.
Harry arriva peu après, suivi de près par Draco.
« Salut Ron, tu vas bien ? ? » demanda le blond emmitouflé dans ses chauds vêtements.
« Hey salut Draco ! ! Pourquoi Rogues est encore plus en rogne contre les Gryffondors que d'habitude ? ? » demanda le rouquin.
Le Serpentard s'assit aux côtés du dernier fils Weasley pour lui répondre « Je ne sais pas Ron. Au fait, Harry a quelque chose à te demander… »
Le jeune Potter se mit à rougir violemment alors que son meilleur ami levait les yeux sur lui.
« Oui, Harry ? ? Tu as besoin de Draco pour me demander des trucs maintenant ? ? » fit curieux le jeune garçon.
« Mais non ! ! » protesta en bafouillant le jeune garçon. « Pourquoi tu as mis le sujet sur le tapis Draco ? ? » finit Harry gêné.
« Parce que sinon tu ne te jetteras jamais à l'eau Harry. Cela semblait te soulager de te confier à Ron donc j'ai voulu te donner un coup de pouce » avoua le blond.
« Mais Draco ! ! » protesta le jeune garçon aux yeux verts.
« Hey tous les deux ! ! Arrêtez vos messes basses et de faire comme si j'étais pas là ! ! » les interrompit Ron dévoré par une vive curiosité.
« Il ne te reste plus qu'à te jeter à l'eau Harry ! ! » plaisanta le Serpentard.
« Je te revaudrai ça Draco ! ! » grogna le jeune garçon le plus célèbre de Pouldard.
« Mais j'y compte bien Potter ! ! » ironisa Malefoy.
« Alors Harry ? ? ? Tu voulais me dire quelque chose ? » questionna Ron.
« C'est à dire que… » commença Harry en tortillant des mains.
Le jeune garçon fut pris d'une bouffée de chaleur.
Comment dire cela à Ron ? ?
Surtout qu'il n'y a pas si longtemps il était avec Cho.
Il ne pensait pas comme Draco que son ami comprendrait parce qu'il avait vécu la même chose.
Il ne voulait pas perdre son amitié surtout pour quelque chose d'aussi hypothétique que celle-là.
Simplement, il lui semblait plus honnête d'en parler avec Ron avant d'entreprendre quoique ce soit.
Il se savait en train de tomber à nouveau amoureux.
Il avait connu ça pour Cho même si cette fois-ci était beaucoup plus calme que précédemment.
Un amour plus calme moins passionné mais plus doux…
En se souvenant de la chevelure de feu de sa dulcinée, Harry rougit à nouveau.
Ron observait son meilleur ami passer du rouge tomate au rouge cramoisi.
Il voyait bien qu'Harry était gêné : il ne tenait pas en place, il sautait d'un pied sur l'autre, son regard était fuyant et ses mains tremblaient.
« Harry, qu'est-ce qu'il y a de si terrible que tu ne puisses rien me dire ? ? Et qui visiblement me concerne ? ? » demanda le rouquin pris d'une soudaine inquiétude.
«Ce n'est rien de grave Ron, je te rassure ! ! » répondit Draco. « Allez Harry ! ! Si tu ne lui dis pas, c'est moi qui le ferait ! ! »
« Draco ! ! » gémit presque Harry.
« Bon ! ! Je vais t'aider puisque tu te décides pas et que Ron s'inquiète pour rien. Harry veut te parler de ta sœur Ginny. » déclara le blond en souriant car il avait remarqué l'inclinaison de son ami envers la sœur de Ron à qui il n'avait toujours rien avoué.
« Ginny ? ! Il lui est arrivé quelque chose ? ? Elle s'est fait mordre par cette sale bête ? ? » s'inquiéta Ron qui se leva brusquement.
Il allait partir quand Draco l'en empêcha en le retenant par le bras.
« Assieds-toi et calme-toi Ron ! ! » déclara avec calme le Serpentard.
« Mais non ! ! Il n'est rien arrivée, rassure-toi Ron ! ! » protesta Harry. « C'est juste que… Ginny… »
« Oui ? ? Ginny quoi ? ? Il est arrivé quoi à ma sœur ? ? » demanda Ron protecteur.
« Mais rien Ron ! ! » se défendit Harry. « Je t'avais dit qu'il le prendrait comme ça Draco ! ! » se lamenta le jeune garçon. « Tu n'as pas voulu m'écouter ! ! »
« Mais Harry ! ! Tu n'as rien fait de mal ! ! » répliqua le Serpentard. « Je trouve même ça très bien de te part de vouloir en parler avec Ron d'abord… Bon, je vais le dire à Ron puisque tu n'oses pas. C'est simple, Harry flashes sur ta sœur, Ron ! ! »
Le teint, pourtant bien rouge du jeune Gryffondor, vira au rouge cramoisi.
Ron ne dit rien, il ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt après.
« Toi et Ginny ? ? » demanda t-il encore une fois.
Harry hocha la tête puis précisa : « Il ne s'est rien passé entre nous… Mais je me suis rendue compte que je n'allais pas bien, elle était toujours à mes côtés, elle était là pour me soutenir… De plus, elle est très mignonne… Mais comme c'est ta sœur, je voulais t'en parler avant de tenter quoique ce soit… J'avais peur de briser notre amitié… »
« Ne t'en fais pas Harry ! ! » le rassura Ron en lui tapotant l'épaule. « Tu es et tu resteras quoiqu'il arrive mon meilleur ami… Je compte sur toi pour prendre soin de Ginny ! ! » termina t-il avec un clin d'œil amical.
« Merci Ron ! ! Toi aussi tu es mon meilleur ami ! ! » déclara le jeune Potter en se jetant au cou du jeune Wealsey.
Draco aurait bien voulu faire de même avec Ron.
On ne pouvait pas dire que sa relation amoureuse avec le rouquin avait progressé d'un iota depuis qu'il l'avait admise.
Ils étaient devenus amis mais rien ne s'était passé depuis…
Draco désespérait et se mit donc à pousser un soupir de frustration que ne manqua pas de remarquer Harry.
***** ***** ***** *****
Pouldard – tour d'astronomieL'interrogation surprise des dernières années en cours de potions avait été cauchemardesque ! !
Non seulement Rogue avait posé aux Serpentard comme aux Gryffondors des questions très techniques mais il n'avait pas arrêté de retirer des points pour un oui ou pour un non.
Il semblait passablement énervé et de mauvaise humeur comme cela arrivait fréquemment depuis un petit moment.
Ce fut donc avec un plaisir non fin que Ron et Harry posèrent leur plume à la fin de cette interrogation –dont ils imaginaient déjà avec terreur les désastreux résultats- et rendirent leurs copies. Rogue leur jeta un énième œil noir.
Après l'interrogation, le professeur Rogue s'assit à son bureau. Plutôt que d'aller manger dans la salle commune, ce qui ne lui faisait aucune envie ces derniers temps – il avait d'ailleurs les joues encore plus creuses et pâles que d'habitude- il commença à corriger avec fureur les copies remises.
Il s'attaquait au torchon d'un Serpentard quand il sentit une terrible douleur lui vriller le bras.
Il releva sa manche pour voir un spectacle qu'il jugeait de mauvaise augure : sa marque pulsait.
On avait l'impression que le tatouage – qu'il avait à maintes reprises essayé d'effacer- venait d'être réalisée. La marque était rouge.
Il sentait la douleur l'envahir et irradier tout le long de son bras.
Cela faisait déjà quelque temps que sa marque se manifestait à nouveau et le faisait souffrir.
C'était aussi l'une des raisons de son manque d'appétit et de sa terrible humeur de ses derniers temps.
Il sentit sa tête tourner.
Puis pour la première fois de sa vie, il entendit comme un murmure dans sa tête.
Murmure qui n'avait rien à voir avec les terribles appels d'on sait qui, appels qui ressemblaient plus à des ordres qu'autre chose.
Il avait beau tendre l'oreille, le chuchotement restait incompréhensible.
Une nouvelle douleur à son bras le mit à genoux, il haletait et tremblait.
Son corps était à la fois parcouru de picotements et de frissons.
Il sentit que la température de son corps augmentait comme s'il faisait une poussée de fièvre.
Tout tournait autour de lui.
Il sentit une douleur lui traverser le crâne puis tout devint noir, il s'évanouit.
Pouldard – couloirsHarry et Ron s'apprêtaient à regagner la salle à manger quand Harry s'arrêta brusquement très pâle.
Ron le regarda alerté.
« Harry, tu ne vas pas bien ? ? » s'inquiéta son ami.
Hermione s'immobilisa aussi inquiète, tout comme Neville, Ginny et Kôji qui suivaient les deux garçons car ils avaient eux aussi finis les cours.
« Harry ? » demanda la jeune Granger anxieuse.
« Ca va aller… » finit par dire Harry très pâle.
« Tu es sûr Harry ? » demanda Ginny d'une petite voix. « Si on allait à l'infirmerie ? ? »
« Ginny a raison » approuva l'asiatique. « Tu es très pâle ! ! »
« Je te promets, je mettrai des gâteaux dans ma poche et je te les apporterai ! ! » dit Neville.
« Allons-y Harry ! ! » déclara fermement la jeune Weasly en conduisant celui dont elle était amoureuse à l'infirmerie.
Alors qu'ils se déplaçaient lentement, Ron portait à moitié Harry qui avait de nouveau été pris d'une violent douleur à l'emplacement de sa cicatrice, ils virent le professeur Mac Gonagall qui courraient dans les couleurs.
C'était un étrange spectacle que celui de voir la vieille sorcière qui tenait ses jupes à la main pour ne pas s'empêtrer dedans.
Elle fut bientôt rejoint par Sirius, aucun des deux professeurs ne firent attention aux trois jeunes gens alors qu'Harry allait de mal en pis.
L'animagus la dépassa bientôt pour disparaître au coin du couloir.
Quelques secondes plus tard, madame Bibine et Pomfresh coururent pour les rejoindre aussi.
Tous les professeurs semblaient alertés et paniqués.
Harry poussa un cri car il entendait un murmure gronder dans sa tête mais il n'arrivait pas à comprendre ce qui se passait ni les sens de ces paroles étranges.
Puis soudain tout devint flou et se fut le noir.
Harry s'évanouit dans les bras de Ron.
« Ginny ! Vas chercher Draco ! ! Je vais avoir besoin de lui pour porter Harry à l'infirmerie ! » ordonna le rouquin.
La jeune Weasley s'empressa d'obéir.
Elle revint quelques minutes plus tard accompagnée du jeune Serpentard aussi alarmés que ses amis par l'état d'Harry.
Ron saisit Harry par les épaules tandis que Draco portaient les pieds.
Ils emmenèrent inconscient leur ami à l'infirmerie.
Ron et Ginny ne furent pas étonnés de trouver la pièce inoccupée si ce n'est par deux élèves très malades.
Ginny se chargea donc d'aller quérir le plus rapidement Poppy afin qu'elle examine Harry.
Elle fut stoppée par Russard alors qu'elle courait dans les couloirs.
« Ola ! ! Arrête-toi ! ! » ordonna le concierge à la jeune fille.
« Je n'ai pas le temps ! ! Je chercher madame Pomfresh ! ! C'est urgent ! ! » protesta Ginny.
« Peut-être mais les professeurs sont occupés ! ! Retourne te coucher ! ! C'est l'heure sinon je serais obligé de te punir. » répliqua l'homme aux cheveux fillasses en rigolant.
Ginny ne perdit pas de temps à discuter avec cet homme ragoûtant, elle se chargea donc de l'esquiver pour poursuivre sa route.
Soudain, elle rentra en plein dans le professeur des arts divinatoires : Cécilia ! !
« Où vas-tu comme ça Ginny ? ? On croirait que tu as vu quelque chose de terrifiant ! ! » demanda la jeune femme en souriant.
« Professeur ! ! Tenez-la bien ! ! J'arrive ! ! » fit Russard qui la suivait en haletant.
« Professeur ! ! Il faut absolument que je vois madame Pomfresh ! ! C'est urgent ! ! » débita la rousse à toute vitesse.
« Je comprends bien Ginny mais tu ne peux pas aller vers là pour l'instant. Je vais lui transmettre ton message tout de suite, je te le promets. » déclara Cécilia en lui faisant un clin d'œil.
« Dites lui qu'Harry ne va pas bien du tout ! ! Il faut qu'elle vienne vite ! ! » répondit vivement Ginny.
Russard se chargea de la chasser alors que Cécilia continuait sa route.
Elle se retrouva donc bientôt pas très loin des cachots qui servaient de lieu de cours pour les potions.
Severus se tenait debout contre la porte très pâle. Il la vit arriver en retard alors que tous ici se trouvaient sur les lieux de l'incident.
Rogue se mit à l'observer avec attention.
Poppy effectuait du bouche à bouche sur une élève tandis que Sirius faisait un massage cardiaque.
La scène était remplie de sang. Cette fois-ci, la créature avait attaqué avec plus de force, elle s'était attaqué à des jeunes élèves, des Serdaigle et à Kôji.
L'asiatique était évanoui mais en vie, Mac Gonagall le tenait dans ses bras, il avait une griffure impressionnante au niveau de la cheville. Le professeur de transformation tentait d'arrêter le sang comme elle le pouvait.
Une garçon gisait à terre, la tête arrachée d'un coup de patte tandis que Sirius et Poppy essayait de sauver la troisième victime qui avait fait un arrêt cardiaque.
Poppy finit par pousser un cri de victoire et Sirius émit un soupir de soulagement, il s'en était fallu de peu que l'adolescente ne meure.
Elle leur devait une fière chandelle ! !
Seuls la rapidité et les réflexes innés de ses professeurs avaient permis qu'ils agissent avec sang froid et efficacité.
« Elle est sauve » déclara l'infirmière tirant un hourra généralisé de l'assemblée déjà bien mis à mal par cette terrible mort.
« Regardez ! ! » fit Cécilia en montrant le couloir.
Tout le monde tourna vers la direction que montrait le professeur des arts divinatoires.
Severus s'avança et sortit des flacons de ses poches.
En effet, le couloir était rempli sur le sol de la substance corrosive que semblait dégager la créature terrifiante qui faisait de tels ravages.
Le chef de l'équipe de cerbères arriva peu de temps après convoqué par Albus Dumbledore.
Ce dernier expliqua que rien n'avait été détecté de l'extérieur.
Cette révélation causa un choc inattendu à l'assemblée des professeurs qui s'étaient réunis pour parler des derniers évènements survenus à Pouldard.
« Vous êtes sûr que vous n'avez rien vu ? ? Il n'y avait rien dehors ? ? » s'enquit une dernière fois Albus.
« Je vous assure, pour nous tous et nos cerbères tout est normal ! ! » déclara Julius, le chef de l'équipe des gardiens des cerbères.
« Est-ce que vos animaux pourraient sentir ceci ? ? » demanda Severus en sortant de sa manche une potion.
L'homme se sentait abattu et impuissant face aux derniers évènements mais il devait tout faire pour éclaircir cette situation et apprendre le maximum de chose sur leur adversaire.
Julius, qui avait le teint violacé comme tous ses compagnons, se saisit de la bouteille. Il l'examina attentivement.
Il la tourna dans tous les sens puis la déboucha pour la sentir.
Il fit aussi respirer l'odeur à sa terrible bête à trois têtes pour finir déclarer : « Cela sent la mort… Je ne sais pas d'où cela provient ni quel genre de créature peut émettre de telles substances mais je devine, tout comme cerbère, que ce flacon est mortel. Cette chose produit du poison en grande quantité. Je vais avertir mes hommes et en poster quelques uns à l'intérieur. Je ferais mon rapport demain au ministre de la justice. Si vous voulez bien m'excuser »
Julius partit en claquant ses bottes entre elles et en les gratifiant d'un salut militaire.
« Il faut avertir les parents. Nous n'avons plus le choix… Messieurs Dames, la situation est grave, très grave. Je ne peux que vous recommander la plus grande prudence. Je compte sur votre vigilance et votre coopération. L'heure n'est plus à la dissension ! ! Je vous demanderai de mettre vos différends de côtés » déclara Albus en regardant avec insistance Sirius et Severus.
« Il faut que nous fassions face de concert, nous devons coopérer. Je dois vous annoncer que nos recherches concernant les parents de ce mystérieux bébé que nous avons trouvé n'ont pas aboutis. Il n'appartient à aucun parent moldu ni même sorcier. Nous avions envisagé de le remettre à des parents moldus mais il s'est avéré quelque chose d'extraordinaire. Severus, si vous voulez bien exposer votre découverte, je vous cède la parole. »
Severus resserra ses robes autour de lui puis se leva et commença à expliquer la situation.
« Lors de la première apparition de la créature, j'ai prélevé différents échantillons de sang et de la substance émise par la créature. J'ai commencé donc mes recherches. A ma grande surprise, l'un des flacons de sang se caractérisait par de la lycanthropie. »
La surprise se lit sur tous les visages notamment celui de Sirius qui se leva d'un bond renversant au passage sa chaise. « Un loup-garou ? ? Cette créature serait un loup-garou ? ? Impossible ! ! Ce n'est pas le genre de dégâts qu'ils font ! ! » protesta avec véhémence l'animagus cherchant à protéger son ami Remus.
« J'ai aussitôt écarté l'hypothèse d'un loup-garou classique. Lors de la deuxième attaque, j'ai donc fait des analyses dans ce sens, analyses qui se sont révélées négatives. J'ai donc exposé mes résultats à Albus. Nous avons décidé d'un commun accord de prélever du sang sur Rose, le bébé, John et Amanda, tous les deux victimes de la créature. Je dois dire que les résultats sont très surprenants mais il s'avère que le bébé déposé ici n'est autre qu'un loup-garou ! ! » finit Severus.
La surprise se peint alors sur tous les visages.
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A SUIVRE…