Un coup du sort : de Griffes et de Sang

Auteur : Chris (chrisanimefan@yahoo.fr)

Titre : Un coup du sort de Griffes et de Sang

Série : Harry Potter (livres 1-4)

Déclaration : Je n'ai pas les droits sinon je vous jure le tome 5 ne serait pas ce qu'il est !!

Chris un rien en rogne contre l'auteur,, et surtout toute triste

Genre : longue fic sentimentale mais pas sûre

Couple : Sirius Black X Severus Rogue (enfin Snape, je préfère Snape d'ailleurs) mon couple fétiche ^^

Neville X Hermione. Harry X Ginny. Draco X Ron.

Dédicace: Pour mes lecteurs !! Merci à vous ^^ Vous êtes adorables !!

Chapitre 30

Pouldard – Chambre des Gryffondors

Harry s'apprêtait à se coucher quand il ressentit une terrible douleur à la tête.

Il devint aussitôt pâle.

Sa tête…

La douleur était horrible.

C'était comme s'il entendait mille battements de tambour sans cesse.

Il avait aussi l'impression qu'on lui enfonçait des clous brûlants dans les yeux.

Le mal de tête partait de la base du cou, qu'il sentait endolori – pour sûr, demain, il aurait un torticolis – jusqu'au front qu'il sentait brûlant.

Il ne put réprimer un cri de douleur.

Ron accourut aussitôt.

Il devina en un coup d'œil l'état de son meilleur ami.

Il fallait le voir se tordre sur le lit.

Sa respiration était devenue haletante.

Ce n'était pas la première fois mais c'était toujours aussi impressionnant.

Il sortit la potion préparée par madame Pomfresh avec l'aide de Rogue qui seule semblait agir sur la douleur.

Le rouquin en fit boire une large rasade à Harry qui se tordait dans son lit.

Après avoir avalé la mixture, le jeune garçon retomba comme une masse.

De la sueur coulait sur son front.

Ron commença à la nettoyer avec un gant.

Puis, il posa une lingette fraîche sur le front de son ami.

Harry ouvrit à nouveau ses yeux et prit la main de Ron.

« Merci Ron… » murmura le jeune Potter avant de refermer les yeux à cause de la souffrance.

Le jeune Weasley espérait qu'il trouverai rapidement le sommeil, ainsi, il ne souffrirait pas trop.

Il ramena les couvertures sur son ami pour le border avec gentillesse.

Ces crises violentes étaient récentes.

Harry lui avait confié que ces dernières lui donnaient l'impression d'avoir froid.

Ron se mordit la lèvre.

Il espérait que l'infirmière pourrait trouver les causes de ces crises.

Ce n'était pas la fatigue.

Il savait fort bien que c'était sa cicatrice qui le démangeait et se manifestait à nouveau.

Harry avait refusé d'en parler à son parrain car il estimait que son professeur avait lui aussi son lot de problèmes.

Cette crise fit réfléchir Ron.

Il essaya de se mettre à la place de son enseignant.

Que ressentait-il ?

Il aimait Harry, cela ne faisait aucun doute.

Ils volaient de longues heures sur des balais ensemble.

Ron comprenait qu'il ne voulait pas inquiéter celui qu'il considérait comme sa propre famille…

Mais…

Il ne pensait pas que c'était la bonne solution.

S'il avait été parent, il aurait aimé savoir… quitte à souffrir.

Au moins, ils pourraient partager la douleur.

Parler ne pourrait qu'aider Harry…

C'était certain.

Sirius l'aiderait peut être.

Ron se jura de lui dire toute la vérité demain.

Il y avait trop de non dits pour ne pas en rajouter en plus.

Il se glissa dans le lit d'Harry au cas où il aurait besoin de lui.

La respiration de ce dernier était calme.

La crise passée, le jeune garçon semblait étonnamment en paix avec lui-même.

Il savait par les confidences d'Harry que ces maux de tête l'affaiblissaient et le fatiguaient.

Depuis combien de temps dureraient-elles ?

Le rouquin se mit à réfléchir à la question.

Il fallait qu'il dise tout à Sirius, autant se préparer aux éventuelles questions que le professeur ne manquerait pas de poser.

Quand ?

C'était récent.

Oui, à peine quelques mois.

Est-ce que cela voulait dire que…. IL préparait quelque chose ?

Cette éventualité le fit frissonner de tous ses membres.

Il espérait que non.

Cependant ces maux de tête, la cicatrice brûlante…

Tout ceci n'était pas bon signe.

Aujourd'hui, avec Harry, ils s'étaient inscrits pour la coupe du meilleur joueur de Quiddish.

Draco aussi y participerait.

Il espérait sincèrement qu'ils pourraient faire équipe tous les trois puisqu'ils parlaient de mélanger les maisons grâce au tirage au sort.

Le rouquin au visage parsemé de taches de rousseur espérait qu'Harry serait en état.

Il s'égarait…

Où en était-il ?

Ah oui !

Il devait dire à Sirius que son filleul souffrait de maux de tête.

A bien y réfléchir, il ne savait pas le jour exact mais il se souvint que la première fois où Harry s'était plaint de maux de tête, c'était le jour où Russard était venu affolé.

Ce fameux jour où il s'était passé quelque chose à la tour de l'astronomie.

Malgré leurs enquêtes avec Hermione, ils n'avaient rien trouvé.

Aucune trace.

Toutes les preuves avait disparues.

C'était comme si rien ne s'était passé.

Les élèves ignoraient ce qui était arrivé.

Hermione, Harry et lui avaient vite compris que les professeurs essayaient d'étouffer l'affaire avant qu'elle n'éclate.

Ils avaient commencé par les assommer de devoir prétextant divers motifs.

Pour justifier ce travail supplémentaire, ils avaient même instauré un couvre-feu très rigide que nul ne transgressait.

Ensuite, il y avait eu l'arrivée des cerbères et de leurs étranges gardiens qui répondaient à toutes leurs questions par le même silence de plomb.

Cette venue là les avait vraiment intrigué.

Dumbledore avait justifié par des mesures de sécurités supplémentaires expliquant que la situation demandait une vigilance de tous les instants.

Les journaux avec l'extérieur étaient interdits.

Les communications étaient étroitement surveillées car il fallait l'accord d'un professeur pour envoyer un hibou. Ce dernier ne manquait jamais d'examiner le courrier.

Il apparaissait aussi que les professeurs étaient sous tension.

Les élèves les devinaient inquiets et tendus.

Leurs angoisses se répercutaient même sur celles des élèves.

Enfin, la dernière chose, celle la plus effrayante et la plus angoissante…

La plus inexpliquée….

Celle qui lui donnait des frissons dans le dos…

L'infirmerie.

Tout un pan de ce lieu était désormais interdit aux élèves.

Mis en quarantaine.

Le professeur Albus Dumbledore, avait convoqué un jour tous les élèves et les professeurs de Pouldard.

Il avait annoncé que certains élèves avaient contractés une maladie nouvelle et que c'était pour cela que désormais un pan de l'infirmerie serait interdit.

La nouvelle avait choqué tous les élèves.

Une maladie ?

Quel genre d'épidémie ?

Quels étaient ses effets ?

Est-ce que c'était grave ?

Le proviseur de l'école de sorcellerie s'était empressé de les rassurer : la maladie n'était pas grave mais elle se manifestait par d'horribles boutons qui duraient longtemps.

Afin d'épargner la dignité des élèves touchés, on les avaient mis à l'écart des autres.

Kôji avait lui aussi succombé.

Pourquoi ?

Aucun signe précurseur : pas de fièvre, pas de fatigue.

Le jeune homme allait bien et puis du jour au lendemain, il s'était retrouvé à l'infirmerie sans qu'aucun de ses amies aient le droit de lui rendre visite.

Tout ceci était bien étrange.

Ils menaient l'enquête : Hermione, Harry et lui. Ginny les avait vite rejoints, suivie par Draco puis par Neville.

Ils n'avaient rien trouvé.

Ils avaient fait jusqu'alors chou blanc.

Ron essayerait d'aborder le sujet avec Sirius, les professeurs devaient savoir.

Peut-être que sous le coup de l'inquiétude, il pourrait dévoiler une information qui leur serrait utile lors de leur enquête.

Il le cuisinerait, avec Draco.

Le Serpentard ferait certainement honneur à sa maison et obtiendrait des réponses très certainement.

Ron étouffa un nouveau bâillement.

Il se faisait tard.

Il devait dormir.

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Pouldard – Appartement de Severus Rogue

Severus bougea dans son lit.

Il sentait que le matin approchait, il était à demi éveillé.

Il avait l'habitude de cette phase à moitié éveillée et encore à moitié endormie.

Il n'avait jamais dormi beaucoup mais au moins ainsi, son corps se reposait.

Il se retourna.

Chose étonnante, il toucha quelque chose de chaud, tout contre lui.

D'ailleurs il percevait une présence à ses côtés.

Il ouvrit les yeux.

Le professeur des potions vit son collègue Sirius Black dans le même lit que lui.

Profondément endormi, l'homme souriait légèrement.

Severus se rappela les évènements de la veille.

Il se maudit.

Pourquoi cela lui était-il arrivé en sa présence ? ?

Sirius était resté pour l'aider.

Sa présence, chaude, rassurante, l'avait tranquillisé.

Cela l'avait étrangement calmé.

Même la douleur s'était atténuée.

Il se demandait bien pourquoi.

Rogue soupira.

Il était toujours faible face à cet homme.

Là, il dormait.

Personne ne le verrait, nul n'en serrait rien.

Le maître des potions se serra contre le corps de son collègue.

Deux bras l'emprisonnèrent avec douceur alors qu'il observait celui qui avait occupé une place si importante dans sa jeunesse.

Il constatait qu'il ne le haïssait plus, sa haine n'avait pas tenue face à Sirius.

C'était pourtant son seul rempart.

Que ferait-il sans elle ?

Il prononçait le prénom tant honni et chéri dans sa tête avec douceur.

L'ancien prisonnier bougea puis murmura son nom.

Il était tellement beau, autant qu'avant.

Rogue vit briller quelque chose au cou de Black.

Intrigué, il s'approcha de la lueur.

Il vit une chaîne, son cœur s'arrêta un instant de battre.

Et si c'était ? ?

Il voulait savoir.

Il sortit le collier du pyjama pour l'examiner.

C'était une étoile argentée.

Elle était usée par le temps.

L'objet rappelait tant de souvenirs à Severus.

Il sortit sa chaîne, une lune.

Ainsi, lui aussi l'avait gardé malgré le temps.

Pourquoi ?

Dans quel but ?

Severus se colla davantage à Sirius qui dormait toujours.

Il voulait encore profiter un peu de sa douceur.

Son odeur lui rappelait tant de choses.

Et cette chaleur, cela faisait tellement longtemps qu'il ne l'avait pas goût !

Depuis qu'ils s'étaient séparés, les choses s'étaient détériorées.

Ses relations amoureuses étaient toujours très brèves.

Le professeur avait mis du temps avant d'oublier le corps de Sirius et ses caresses.

Il pensait avoir effacé tout traces de sentiments à son égard mais il s'apercevait bien que cela était faux.

Par Merlin !

Que faisait-il contre lui ? ?

Le maître des potions se leva abandonnant Sirius endormit.

Il se dirigea vers la douche qu'il prit.

Il laissa l'eau couler longtemps.

Ainsi, son corps finirait par oublier le contact de Black.

Il enfila son peignoir puis sortit.

Sirius était là debout en pyjama les yeux encore un peu gonflés de sommeil.

Il se grattait la tête.

Severus resta interdit quelques instants.

Que devait-il faire ?

Comment agir face à Sirius ?

Surtout après ce qui s'était pass ?

Il l'ignorait.

Black ne lui laissa pas le temps de s'interroger plus longuement sur son sort.

Il s'approcha du professeur des potions.

Ce dernier restait sur ses gardes méfiant.

Soudain, l'animagus l'attira contre lui.

« Tu vas mieux Sevy ?? » demanda t-il faisant rougir son collègue.

Quelle situation embarrassante !

Il ne savait que faire mais c'était si doux et si confortable qu'il avait du mal à reprendre ses esprits.

« Je vais mieux… » avoua t-il dans un souffle. « Merci… »

« Je suis content, Sevy, tu m'as fait peur tu sais ?? »

« J'ai eu peur aussi. Pourquoi es-tu rest ? »

« Pour toi ! » répondit immédiatement Sirius alors que Severus se dégageait doucement de ses bras pour se diriger vers la cuisine.

« Tu n'aurais pas dû. Je ne le voulais pas »

« Tu regrettes vraiment que je sois rest ? » demanda Black en colère.

Le maître des potions baissa les yeux.

Il ne savait que dire, ni que faire.

Il se sentait si impuissant, tellement d'émotions, parfois contradictoires le submergeaient.

Il était en colère contre lui même car il n'avait pas pu résister, il était si faible !!

Il l'avait toujours été.

Une autre partie de sa colère était dirigé contre Black qui ne lui avait pas obéi.

Il avait peur, il ne savait ce qui se passait et il craignait pour l'avenir.

Ce n'était pas tellement pour lui qu'il avait peur mais plutôt pour les sorciers, pour ses élèves, pour les Serpentard… Et il fallait bien l'avouer aussi pour Sirius.

Sa haine était détruite et pour cela il lui en voulait.

Si on lui avait enlevé sa haine, que lui resterait-il ?

Sirius observait Severus, il pouvait voir son indécision, sa peur, ses doutes…

Ainsi, il était comme lui.

L'animagus serra la main de son collègue qui leva les yeux vers lui.

« Severus… Je crois… que… nous avons beaucoup de choses à nous dire ».

« Je suis prêt à t'écouter Sirius »

« Vraiment ?? Je ne pensais pas que tu accepterais si facilement. Je… »

« Pas maintenant. Et je n'ai pas dit que c'était sans condition »

« Serait-ce du chantage, monsieur le professeur des potions ? » demanda Sirius en fronçant les sourcils.

« Peut être mais certaines choses se méritent, tu ne crois pas ?? »

« J'ai beaucoup à me faire pardonner, n'est-ce pas ? »

« Oui ! » répondit franchement et vivement Severus.

L'animagus se mit à rire.

« J'adore ta franchise Sevy. Que veux-tu donc que je fasse ? Je t'écoute »

« C'est très simple. J'accepte de t'écouter, et ce jusqu'au bout si tu gagnes le match de Quiddisch » proposa l'homme aux yeux noirs.

« Pourquoi ? » l'interrogea Sirius.

« Pourquoi quoi ? » répliqua immédiatement Severus secrètement amusé.

« Ne joue pas à ce jeux avec moi, Severus ! » reprit Sirius qui n'avait aucune envie d'entamer un dialogue de sourds alors qu'il venait enfin d'arracher une concession à Severus. « Quel est ton intérêt ? Je pensais que tu voudrais que je fasse quelque chose pour toi… Je ne sais pas quoi, moi… Enfin, tu vois quoi ?! »

« Non je ne vois pas ! » trancha froidement Severus en s'asseyant alors que Sirius servait le café.

« Cela m'amuse, j'ai envie de savoir à quel point tu as envie de parler avec moi, Black. Cela te satisfait-il ? »

« Sirius, je m'appelle Sirius »

« Peut être que je t'appellerais comme ça après le match. Qui sait ? » reprit Severus en se servant une large tasse de café.

« Tu es impossible et désespérant Sevy !! »

« Toi aussi !! »

Les deux hommes éclatèrent de rire au même moment.

« J'accepte ta condition Sevy ! » finit par dire Sirius après avoir mis du sucre dans son café.

Severus ne dit rien mais approuva de la tête.

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Pouldard – salle de lecture

Severus était en train de lire perché sur une échelle dans la salle des livres interdits quand on l'interrompit dans ses recherches.

Il ne fut pas surpris outre mesure de trouver Sirius qui avait déclaré le matin qu'il tenait à l'aider dans ses recherches sur la créature.

Mais la présence du professeur Minerva Mac Gonagall, professeur responsable des Gryffondors qui enseignait la Transformation, était quant à elle bien plus inhabituelle.

Le maître des potions fronça les sourcils.

Il regarda Sirius qui le rassura d'un sourire et d'un hochement de tête.

Ce court échange n'échappa pas à l'œil acéré de la vieille femme qui se demandait depuis quand les deux hommes partageaient une telle complicité.

Il faudrait qu'elle aille voir Dumbledore à l'occasion.

« Que puis-je pour vous Minerva ? » demanda froidement Rogue.

Quelle froideur chez cet homme pensa t-elle alors que Sirius prenait les livres de Severus pour l'aider à descendre.

Cette attention très étrange chez deux hommes qui se haïssaient ne manqua pas de laisser Minerva pantoise.

Que se passait-il donc entre ces deux l ?

Elle l'ignorait mais cela l'intriguait.

Elle remit ses lunettes pour s'asseoir sur une chaise.

« Si je suis venue vous voir Severus, c'est parce que Sirius m'a dit qu'une partie de ce que je lui demande relève de vos fonctions » commença la vieille femme d'un air courtois.

Severus regarda Sirius puis Minerva, il lui fit signe de continuer d'un hochement de tête.

« Si je suis venue vous voir, c'est que j'ai pensé que les talents de Sirius pourraient être très utile pour mes cours. La Transformation est un art difficile qui peut être appréhendé de manière différente. C'est le cas pour Sirius et moi-même qui avons des affinités avec cette matière mais que nous ne maîtrisons pas de la même façon. C'est pour ça que j'ai pensé que Sirius, qui est un animagus, pourrait donner des cours de soutien pour des élèves en difficultés quelque soit leur maison. »

« C'est une bonne idée Minerva mais je ne vois pas en quoi elle me concerne » finit par dire Severus au bout de quelques instants.

« C'est très simple, d'après ce que m'a dit Sirius, il faut votre accord et celui de Dumbledore pour toute mission que pourrait faire notre collègue ici présent. Il est toujours sous surveillance »

« Je vois… Cela ne me pose aucun problème si Sirius et Albus Dumbledore sont d'accord » répondit Rogue en reprenant ses livres et en se levant.

« Je vous remercie Severus » fit avec joie Minerva. « Je suis très contente que vous soyez d'accord »

« Merci, Severus !! » s'exclama avec joie Sirius en prenant la main de son collègue qui le regarda froidement.

Surtout pas de démonstration devant des témoins.

A sa grande surprise, Sirius sembla comprendre son regard et lui lâcha aussitôt la main.

« Sirius, vous venez ? » demanda Mac Gonagall.

« J'arrive ! Je vous rejoint dans quelques instants » répondit Sirius.

La vieille femme s'avança mais en constatant qu'elle avait oublié son sac sur la table, elle fit demi-tour.

Elle fut très surprise de voir Sirius enlacer avec force son collègue sans que ce dernier ne dise rien.

Que se passait-il donc entre eux ?

« Merci Severus ! Si tu savais… »

Sirius était au bord des larmes et sa voix était brisée par les sanglots qu'il ne retenait que difficilement.

Il cachait ses quelques larmes en posant sa tête contre le torse de Rogue.

Ce dernier le laissa faire.

« Sirius, je t'en prie, ne pleure pas. Ce n'est rien, tu aurais préféré ne pas enseigner ? Je pensais pourtant que tu le voulais. Je peux aller voir Minerva si tu as peur de lui faire affront »

« Par Merlin Severus ! Tu es quelqu'un de formidable !! » s'écria Sirius en souriant. « En fait, je suis fou de joie, à un tel point que j'en pleure… Tu te rends compte… Tu me fais confiance ?? »

« Oui, Sirius… Je te fais confiance. »

Minerva s'en retourna encore sous le choc de la scène qu'elle venait de voir.

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Pouldard – salle de cours de Défense contre les Forces du Mal

Harry était resté couché, il se sentait encore faible.

Ron était allé lui chercher ses médicaments à la première heure.

Il avait cours avec Sirius aujourd'hui, il irait lui parler après avec Draco.

Il fallait que le parrain d'Harry sache que son filleul n'allait pas bien.

Rogue n'était pas là pour une fois, Sirius assumait les cours seul.

Le rouquin estima que ce cours fut le plus long de sa vie.

Sirius posait de temps à autre le regard sur lui et surtout sur le siège vide à ses côtés.

A la fin des cours, il se leva, Draco le rejoignit.

« Professeur, Sirius, j'ai à vous parler » commença le jeune Weasley.

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A SUIVRE…