Un coup du sort : de Griffes et de Sang
Auteur : Chris (chrisanimefanyahoo.fr)
Titre : Un coup du sort de Griffes et de Sang
Série : Harry Potter (livres 1-4)
Déclaration : Je n'ai pas les droits sinon je vous jure le tome 5 ne serait pas ce qu'il est !!
Chris un rien en rogne contre l'auteur,, et surtout toute triste
Genre : longue fic sentimentale mais pas sûre
Couple : Sirius Black X Severus Rogue (enfin Snape, je préfère Snape d'ailleurs) mon couple fétiche
Neville X Hermione. Harry X Ginny. Draco X Ron. Seamus X Kôji.
Dédicace: Pour mes lecteurs !! Merci à vous toutes et à tous Vous êtes adorables !!
Chapitre 32 : Quiétude ou Inquiétude ?Pouldard – Bureau d'Albus Dumbledore
Albus réunit le reste des professeurs valides afin de mener une enquête sur cette explosion étrange. Il ne faisait aucun doute que le cognard avait été piégé car il n'aurait jamais dû exploser…
« Mes amis, l'heure est grave. » commença en une sorte de sombre préambule le magicien.
La mine triste et inquiète des professeurs confirmait ce qu'il venait de dire.
Julius, le chef des cerbères, se tenait en retrait.
« J'envisage de fermer l'école quelques temps »
Aussitôt un brouhaha se fit entendre, les professeurs protestaient.
C'était bien entendu normal puisqu'on les mettait en quelque sorte au chômage forcé.
« Mes amis, du calme !! Qu'en pensez-vous Julius ? » demanda le vieux magicien en se tournant vers le chef des cerbères dont la peau bleutée luisait.
Il s'avança, les cornes au dessus de ses yeux semblaient grossis par l'inquiétude.
« Messieurs » commença t-il d'une voix rauque et grave comme si le son venait du fond de la gorge de cet être bien plus petit qu'un humain normal et râblé aussi. « L'heure est grave. Je ne vous le cacherai pas et vous le savez aussi bien que moi. »
Il laissa ses paroles faire effet.
Plusieurs professeurs blanchirent.
Sirius crispa ses mains et agrippa ses robes.
Il se sentait si impuissant.
Oui, tellement insignifiant !
Il n'avait même pas pu protéger Severus comme il se l'était promis !!
Pourquoi ?
Pourquoi ne pouvait-il rien faire ?
« Nous ignorons tout de cette créature qui circule ici. Mais nous savons qu'elle est dangereuse, très. Elle est aussi très discrète et ne diffuse pas d'odeurs sinon les cerbères l'auraient repérés. A vrai dire, je pense que c'est inutile de chercher à l'extérieur. »
Sirius comprenait ce qu'il voulait dire.
Severus avait eu le même raisonnement et cela se tenait.
Mais qu'est-ce que c'était et comment cette chose avait pu s'introduire à Pouldard ?
Il posa la question tout haut.
« Nous aimerions bien le savoir nous aussi » dit Dumbledore.
« Concernant votre proposition de fermer temporairement l'école, je trouve cela plutôt judicieux. Cela recommencera tant et tant que nous n'aurons pas trouvé cette chose… et que nous ne l'aurons pas extermin » conclu Julius.
« N'y a t-il pas d'autres solutions que la mort ? » demanda le proviseur qui n'aimait pas tuer même des monstres.
Celui-ci avait peut être ses raisons, les humains pouvaient être de la nourriture pour lui, après tout.
Il n'avait donc pas forcément à le juger mal sans connaître ni le pourquoi ni le comment.
Julius darda son regard vert un rien reptilien sur le vieux magicien.
« C'est cela ou approuver d'autres morts inutiles » fit il d'un ton sec.
« Albus, je suis d'accord. Cette chose a tué un élève et nous ignorons s'il y a un remède pour les blessés. Nous l'espérons mais rien n'est sûr. Peut-être que vaincre cette chose permettra à ses enfants de guérir » proposa Sirius qui avait peur pour ses élèves qu'il avait appris à aimer.
De plus, il refusait que son filleul et Severus souffrent encore.
L'apparition du monstre avait des effets sur eux et rien que pour cela, il fallait faire quelque chose.
Bien sûr, il ne pouvait rien dire à Albus, il avait promis à Severus.
Mais ce n'était pas une raison pour les laisser souffrir.
Il tenait à eux et refusait qu'ils soient touchés de prêts ou de loin.
Dumbledore le regarda gravement.
Il semblait réfléchir, peser le pour et le contre.
« C'est certain, il faut agir. Je suis entièrement d'accord. Que conseillez-vous ? »
« Il faut avant tout protéger les élèves » fit Mac Gonagall.
« Je suis d'accord avec vous Minerva » intervint Cécilia.
Tous les professeurs étaient d'accord.
« Nous protégerons les élèves, bien entendu. C'est la priorité. Que suggérez-vous ? » demanda le vieux magicien en s'asseyant et en frottant ses yeux, le front barré d'une ride supplémentaire de soucis.
« C'est bientôt les vacances de printemps. Renvoyons-en le maximum dans leurs familles sous prétexte de travaux. Une fois l'école vidée ou presque, nous inspecterons pièce par pièce et en particulier les sous-sols » proposa Julius.
« Cette idée est tout bonnement géniale. Nous sommes tous d'accord, n'est-ce pas ? » demanda Albus à ses professeurs qui approuvèrent en cœur. « Bien, en attendant, renforçons le couvre-feu et protégeons nos élèves au maximum. A ce moment là, nous nous organiserons en équipe. ».
Les professeurs se levèrent de concert, chacun retournant dans ses appartements.
Sirius n'avait même pas fait quelques pas qu'il fut rattrapé par Cécilia.
« Sirius, que dirais-tu de passer le reste de la soirée dans mes appartements ? Cela fait longtemps… » proposa Cécilia en souriant et ne rejetant quelques mèches blondes en arrière.
L'homme la regarda.
Elle était incroyablement belle, c'était indéniable mais il ne ressentait rien pour elle si ce n'est qu'une vague amitié.
Il se pinça les lèvres, il fallait qu'il lui dise.
C'était la moindre des corrections !
Mais il savait que cela lui causerait de la peine.
Néanmoins ne rien dire était encore la pire des solutions.
Comme l'homme aux longs cheveux ne répondait pas et semblait quelque peu perdu et hésitant, Cécilia se décida à prendre l'initiative.
Elle caressa la joue de l'homme en s'approchant presque à le toucher.
Sirius la regarda surpris.
Doucement, il enleva la main.
« Cécilia… Il faut que je te dise quelque chose… » commença Sirius mal à l'aise.
La jeune femme fronça les sourcils, le ton était triste et quelque peu ennuyé.
Elle ignorait ce que cela signifiait mais elle ne pensait pas que cela augurait quelque chose de bon pour elle.
« Mais avant, j'aimerais vraiment savoir et que tu me dises la vérit »
« La vérité à quelle sujet Sirius ? » demanda t-elle d'une voix douce en se collant à lui. « Si tu veux savoir ce que j'éprouve pour toi, c'est très simple : tu m'attires énormément. »
Elle jouait avec les boutons de son col d'une main négligente.
Avec gentillesse, Sirius s'éloigna de quelques pas d'elle, afin de ne plus être côte à côte.
« C'est à propos de cette fameuse nuit. Je ne sais pas ce qui s'est passé et j'ai besoin de le savoir ! » dit il d'une voie quasi implorante.
« Savoir ce qui s'est pass ? C'est extrêmement simple, c'est d'ailleurs d'autant plus clair, que j'ai du mal à comprendre ton attitude. On dirait qu'aujourd'hui tu me repousses. »
« …. »
Sirius avait pâli.
Tout dans son attitude laissait à entendre qu'il s'était passé quelque chose cette nuit là.
Il ne comprenait pas.
Il ne se souvenait pas d'avoir bu plus que de raison.
Et même si Cécilia était charmante, ce n'était certainement pas une raison pour qu'il aille si vite avec elle.
Il comprenait maintenant qu'il n'y aurait jamais que de l'amitié entre eux.
Il avait quelqu'un qu'il avait envie de protéger même s'il ne savait pas s'il aimait à nouveau.
« Nous avons couché ensemble et c'était fort agréable… » avoua t-elle franchement en s'approchant de lui. « Je recommencerais bien.. »
Elle joua à nouveau avec les boutons de son col.
Sirius était tellement sidéré par la nouvelle qu'il ne réagit pas tout de suite.
Ce fut seulement quand Cécilia ouvrit son col qu'il se rebiffa.
« Cécilia !! » gronda t-il à la limite de la colère.
« Quoi ? » s'énerva t-elle aussi. « Tu ne vas pas monter sur tes grands chevaux ! »
« Ce qui s'est passé n'aurait jamais dû avoir lieu, c'était un tragique et malheureux incident, j'en conviens… »
« Incident ? Tu appelles cela un incident ? » s'exclama la jeune femme furieuse. « Tu étais pourtant particulièrement d'accord cette nuit l »
« J'ignore ce qui m'a pris !! » dit en guise d'excuse Sirius. « Tu es certes très belle et désirable... »
« Tu essayes de me dire que je ne te plais pas ? » fit elle abruptement passablement énervée.
Elle posa ses mains sur ses hanches et le fusilla du regard.
« Tu as raison d'être furieuse et je le comprends. Mais je ne sais pas ce qui m'a pris jamais ceci n'aurait dû arriver entre nous » expliqua Sirius qui ne voulait pas vexer la belle jeune femme.
« Tu es un imbécile Sirius Black ! »
« Je fais souvent des erreurs, j'admets. C'est un malentendu. Je suis vraiment désol » Il se passa la main dans les cheveux gêné. C'était le moment d'être honnête. « Tu es vraiment très belle et charmante… C'est vrai. Cependant, il ne pourra jamais rien y avoir entre nous. »
La jeune femme le fusilla du regard.
Elle l'aurait certainement giflé si un gémissement n'avait pas brisé le silence de plomb.
Ils se tournèrent de concert.
Enveloppé dans une grande cape noire, Severus se tenait contre le mur le visage très pâle.
Il s'appuyait contre le mur et avait visiblement du mal à marcher.
Sa tête était couverte d'un bandage à moitié défait.
Sirius se précipita vers lui pour le soutenir.
« Severus ! » gronda Sirius en le rattrapant. « Que fais-tu debout ? »
Cécilia s'approcha aussi.
Severus ne tenait debout que parce que Sirius le maintenait.
Sa pâleur était extrême et du sang coulait se sa tempe.
« Il a raison » fit froidement la jeune femme en croisant les bras et en observant l'intrus. « Vous devriez être dans votre lit. »
Il était visible qu'elle n'appréciait pas outre mesure le dérangement.
De plus, elle s'interrogeait : de quel droit ce professeur qu'elle n'aimait pas plus que ça, pouvait se trouver contre son Sirius ?
Elle avait envie de hurler, d'arracher l'homme qui se trouvait dans les bras de celui qu'elle aimait tant et de s'y blottir.
Rogue la jaugea du regard très froidement aussi Sirius ne savait que faire.
Quelques instants passèrent comme ceci sans que personne ne vienne rompre le silence.
« Vous devriez être à l'infirmerie, professeur Rogue. » proposa Cécilia en s'approchant.
Severus aurait reculé s'il l'avait pu mais Sirius était là, il sentait sa chaleur.
« Tu n'es pas raisonnable » lui fit avec une grande douceur Black.
Raisonnable ?
Il n'était pas sûr de l'avoir été un jour.
Pourquoi le serait-il maintenant ?
Il se souvenait du match très palpitant auquel il assistait.
Puis l'un des cognards avait semblé devenir fou car il faisait des mouvements sur lui-même.
Il avait essayé de le stopper mais rien à y faire, la chose semblait ignorer purement et simplement ses sorts.
Puis l'objet avait semblé obéir à une force connue de lui seul et il s'était précipité vers l'estrade où il se trouvait ainsi que les invités.
Cela avait tellement été vite qu'il n'avait rien pu faire.
L'objet avait semblé se diriger droit vers lui puis avait atteint la base de la tour.
Alors comme dans un château de cartes, Severus avait senti les fondations de bois craquer et trembler pour finalement s'affaisser. Une poutrelle de bois lui était tombée dessus et il avait ensuite perdu connaissance.
Il s'était réveillé en sueur sur l'un des lits de l'infirmerie.
Sa tête était douloureuse ainsi que son bras gauche qu'il avait du mal à plier.
Il tenta d'enlever une partie du pansement qui lui entourait la tête mais peine perdue.
Le professeur des potions n'avait aucune envie de rester dans le lit de l'infirmerie, il avait bien mieux à faire comme par exemple savoir ce qu'était devenu ce cogneur et l'examiner.
Il s'était donc aussitôt levé mais ses forces le trahirent bien vite.
Il dû se cramponner à la barre de fer de son lit pour se lever ce qu'il finit par réussir non sans peine.
Il entreprit donc de mener son enquête malgré tout…
En longeant les couloirs de l'école déserte pour cause de couvre-feu, il entendit comme un bruit de dispute à l'endroit vers lequel il se dirigeait.
En se rapprochant, il reconnut aisément la voix de Black, tant mieux !
Il espérait que ce dernier pourrait l'aider, après tout, il lui était redevable !!
Il tourna à gauche et aperçu son collègue en compagnie de Cécilia Grant qu'il ne portait pas particulièrement dans son cœur.
Il se retrouva ainsi au cœur d'une dispute.
« Je refuse de rester à l'infirmerie » répliqua d'un ton sec et dur le terrible professeur des potions. « Je vous remercie de votre sollicitude professeur Grant. »
Le ton était légèrement moins hostile mais à peine.
« Ne t'inquiètes pas Cécilia » rassura Sirius qui sentait la tension monter. « Je vais ramener Severus dans ses appartements. Nous poursuivrons cette discussion un autre jour plus calmement si tu le souhaites… »
Le ton de l'ex prisonnier était ferme même s'il était plein de sollicitude.
La jeune femme l'observa et le détailla.
« Bien comme tu veux, reposez-vous bien professeur Rogue. A demain Sirius ! » finit elle par dire en observant les deux hommes et leur proximité.
Son regard était brûlant de haine et de dépit alors qu'elle se retournait.
Sirius soupira, Severus posa sa main sur son bras.
Il s'apprêtait à s'écrouler à terre, la fatigue s'abattant à nouveau sur lui comme la foudre, quand l'animagus le rattrapa.
Ce dernier le prit dans ses bras et commença à le porter.
Le professeur des potions le laissa faire, il n'avait pas le choix, il se sentait trop faible pour faire quoi que ce soit et notamment un pas de plus.
« Tu devrais faire attention Sirius » conseilla Rogue alors que son collègue commençait à marcher.
« A quoi ? » demanda Sirius. « Je me demande surtout ce que tu fais debout alors que tu devrais être à l'infirmerie !! »
« Cela ne te regarde pas Black !! » répliqua durement Rogue. « Pose-moi, je peux marcher ! »
« Mais bien sûr !! » répliqua Sirius d'un ton très calme et aussi froid que celui de Severus. « Tu veux que j'appelle Poppy pour voir ? Je suis sûr qu'elle sera ravie de te voir debout ! »
« Black ! » se crispa Severus.
« Oui, oui… » concéda Sirius. « Je ne l'appellerai pas, ça te va ? »
« Je préférai. » concéda le professeur des potions.
« Mais en attendant, tu ne devrais pas être debout. Et il faudra refaire ton pansement à la tête » conseilla l'ancien prisonnier. « Comment te sens-tu à part ça ? »
« Juste un peu de fatigue mais rien de bien grave » concéda l'homme en noir.
« Menteur ! »
« Où m'emmènes-tu ? » demanda Severus en esquivant la question.
En effet, ils ne prenaient pas le chemin de l'infirmerie comme Severus l'avait imaginé mais celui des appartements des professeurs.
« Chez toi, je sais d'avance que tu refuseras d'aller à l'infirmerie. Si tu l'as quitté une fois, tu le referas, je me trompe ? »
Rogue esquissa un sourire.
« Non et je t'en remercie. » dit il en murmurant les derniers mots. « En attendant, tu devrais te méfier de cette femme, de cette Grant ! »
Le ton de l'homme était froid alors qu'il parlait d'elle, d'une froideur implacable.
« Sevy… » le gronda doucement Sirius alors qu'il franchissait la porte de son voisin. « Qu'est-ce qu'elle t'a fait ? »
« Rien… Mais je ne l'apprécie pas, c'est tout »
Sirius venait d'asseoir Rogue sur son canapé.
« Dis-moi, tu ne serais pas jaloux ? » demanda l'homme aux longs cheveux.
Son vis-à-vis le regarda interloqué puis il prit une teinte rouge pivoine.
Sirius sourit en voyant qu'il pouvait encore faire rougir un tel homme.
Il s'agenouilla à ses côtés pour lui prendre la main et poser sa tête sur ses genoux.
« Sevy, j'étais justement en train d'éclaircir la situation entre nous deux quand tu es intervenu. » le rassura t-il avant d'embrasser les longues mains blanches de son ami.
Severus frémit à ce contact.
Sirius se méprit sur la cause du tremblement et releva la tête. « Tu as froid ? » demanda t-il inquiet. « Ne bouge pas, je reviens, je vais d'ailleurs en profiter pour refaire ton pansement. »
L'homme partit comme une vrille laissant Severus perplexe et bouleversé.
Oui, il n'aimait pas Cécilia !
Comment le pouvait-il ?
Il l'avait vu elle avec son Sirius, de quel droit avait-elle fait ça ?
Tout ceci parce qu'elle était jolie !
Lui qui avait toujours été considéré comme laid et repoussant, surtout avec ses cheveux gras et son nez proéminent.
On le lui avait toujours dit, surtout son père.
Il se rendit compte qu'une larme coulait sur sa joue que quand Sirius inquiet lui passa une main sur sa joue pour le consoler.
Il agrippa ses robes furieusement.
L'animagus lui fit un doux sourire et l'enveloppa dans une couverture.
« Ca va mieux ? Tu as mal ? » demanda t-il inquiet.
« Je vais bien, ne t'inquiètes pas. Ce sont juste les soucis. » le rassura Rogue avec un petit sourire.
Sirius enleva doucement le pansement qui était à moitié défait.
«Je ne te fais pas mal ? »
« Cesse de t'inquiéter à tout bout de champ, Sirius ! » préconisa Severus qui pourtant appréciait le geste.
L'ancien prisonnier le regarda un instant dans les yeux.
« C'est de ta faute ! » reprocha l'animagus en commençant à panser la tête de son collègue. « Tu devrais être à l'infirmerie. »
Rogue se mit à rire pendant quelques secondes devant l'incongruité de cette proposition.
Lui, à l'infirmerie ?
On aurait tout vu !
« Tu as besoin de te reposer » conclut Sirius qui avait fini son pansement.
Severus devait admettre qu'il avait raison, il se sentait très fatigué.
« Comme tu voudras… » concéda t-il.
Sirius le prit à nouveau dans ses bras pour le porter dans son lit.
Là, il commença à le déshabiller.
« Je peux le faire… » protesta le maître des potions sans réelle conviction.
« Chut… » dit Sirius avant de l'embrasser pour faire taire toutes protestations.
Severus le laissa faire, il enroula ses bras autour de cet homme pour qui il éprouvait tellement de choses pour accentuer le baiser.
Sirius continua à le déshabiller et à l'embrasser en même temps.
« Sevy… » murmura t-il d'une voie rauque d'envie. « Par Merlin, si on n'arrête pas tout de suite, je ne vais plus pouvoir me contrôler !! »
Rogue se mit à rire.
« Je te fais donc tant d'effets ? » demanda t-il en jouant avec l'un des mèches de Sirius.
« D'après toi ? »
Quelle délicieuse revanche !
A moitié nu, Severus commença à jouer avec le haut de la robe de Sirius déjà entrouverte.
« Sevy… » protesta ce dernier à moitié essoufflé. « Je suis sérieux tu sais ? »
« Caresse-moi toute la nuit » murmura Severus à l'oreille de son collègue « Mais sans aller plus loin... S'il te plaît. »
L'animagus s'exécuta avec plaisir et passa la nuit à cajoler cet homme pour qui, il le savait, il était prêt à beaucoup, voire à tout....
Pendant ce temps, Draco avait rejoint Ron. Harry était avec Ginny, Hermione avec Neville les deux hommes se mirent sur un canapé qu'ils avaient trouvé dans une salle désertée.
« Draco, j'ai quelque chose à te dire. » commença Ron en éveillant la curiosité du blond.
« Ca tombe bien, moi aussi » répliqua ce dernier en jouant avec une mèche du roux.
Draco s'était rapproché de son compagnon et avait posé sa main sur la sienne.
Le jeune Serpentard n'en pouvait plus d'attendre.
« Tu veux commencer ? » demanda Ron en rougissant, Draco était si proche, trop proche pour sa propre santé.
« Tu as pris la parole en premier, je t'écoute »
Le blond se mit à jouer avec les cheveux de son voisin qui devenait de plus en plus rouge.
« Je pense que ton parrain a une relation amoureuse avec Sirius… » annonça t-il franchement à brûle pour point.
Draco resta un moment interdit.
« Tu es sérieux ? » demanda t-il en clignant des yeux tellement il était éberlué par la nouvelle.
Il avait d'ailleurs du mal à y croire.
« J'en suis quasiment certain ».
« Et qu'est-ce qui te fait dire ça ? » redemanda Draco, curieux.
Il appréciait énormément son parrain, il voulait tant qu'il soit heureux.
Cette relation l'intriguait.
A vrai dire, il n'avait jamais eu vent que Severus ait la moindre relation amoureuse.
Et voilà que Ron affirmait qu'il était avec quelqu'un !!
Il se trouvait que cette personne était un Gryffondor !
Voilà une nouvelle des plus curieuse !
Surtout qu'il savait que son parrain haïssait Sirius, c'était notoire !
Alors que faisait-il ensemble ?
« Plusieurs choses dont nous avons déjà parlé que nous avons trouvé tous les deux forts troublantes, tu te souviens ? » questionna le dernier Weasley.
« Nous avons tous les deux des soupons, certes mais là, tu es catégorique !! »
« Je sais mais tu aurais dû voir Sirius ! » commença Ron. « Tu sais quand ce cogneur est allé s'écraser contre la tour. J'étais auprès de Sirius quand nous avons déblayé les planches. Tu aurais dû le voir : il était affolé. »
« Cela peut se comprendre. Tu oublies que son meilleur ami Remus était dans les gradins avec sa petite famille. »
« C'est ce que j'ai pensé aussi. Remus est sorti assez rapidement mais notre cher professeur ne semblait pas pour autant soulagé. Il était paniqué. Soudain, nous sommes tombés sur Rogue, évanoui. Bien sûr, il saignait. Ce pauvre Sirius fut vraiment soulagé de trouver ton cher parrain même s'il paraissait inquiet pour sa santé. »
« Tout ceci est très troublant. Dis moi, Ron, qu'est-ce qui te gêne dans cette relation ? » s'enquit franchement le blond.
« Je ne sais pas, ce n'est pas que cela me gêne mais je trouve cela étrange… »
« Parce que ce sont deux hommes ? Cela te gêne ? » s'irrita quelque peu Draco.
« Au début j'avoue que je n'étais pas habitué à cette idée » avoua Ron. « Je trouvais ça étrange mais tu sais depuis que Seamus et Kôji sont ensemble, je me suis fait peu à peu à l'idée. Ils semblent heureux… C'est ce qui compte après tout. »
Draco respirait à nouveau, Ron n'était pas opposé à cette idée.
« C'est parce que c'est un Serpentard et un Gryffondor ? » voulut savoir le blond.
« Plus maintenant, avant oui mais depuis que je te connais, je trouve cette rivalité entre maisons de plus en plus stupide… »
« Alors qu'est-ce qui te gêne ? »
« Je ne sais pas. Rien sûrement… C'est juste… »
« Fini tes phrases Ron ! » l'encouragea le Serpentard.
« J'ai du mal à imaginer Rogue avec quelqu'un ! »
Malefoy éclata de rire alors que Ron disait cette phrase.
« C'est vrai qu'il a toujours été du genre solitaire mais je suis bien content pour lui, il mérite d'être heureux. Par contre Harry risque de faire la moue quand il va voir que son cher parrain a une liaison avec le professeur qu'il déteste le plus sur cette terre !! »
« Ron… » commença Draco en le prenant dans ses bras. « Il faut que je t'avoue quelque chose… »
« Draco… » murmura le roux indécis.
Le Serpentard embrassa Ron très doucement.
Ce dernier lui répondit en approfondissant le baiser.
Il se doutait des sentiments du blond à son égard depuis quelque temps.
De plus, Harry avait fait des allusions vaseuses à ce sujet.
Il s'était donc bien sûr posé des questions et était arrivé à la conclusion qu'il éprouvait plus que de l'amitié pour le fils Malefoy.
Il voulait voir ce que cela donnerait.
Peut être que cette relation là le rendrait heureux.
C'est du moins ce qu'il espérait.
Pouldard – Appartements de Severus Rogue
Severus faisait un cauchemar, il avait l'impression d'étouffer. Il était trempé de sueur car il se débattait dans son sommeil.
Sirius dormait paisiblement à ses côtés.
Soudain, le terrible professeur sentit une douleur fulgurante au niveau de son bras.
Il se réveilla en hurlant.
A SUIVRE…