Merci beaucoup à tout ceux qui m'ont envoyé une gentille review : ça me fait toujours un plaisir immense ! En plus je n'en ai jamais reçu autant en une journée !
LoonyMione : Effectivement, ce premier chapitre n'est pas des plus joyeux… Mais ça va changer, crois-moi ! Il suffit de lire la suite pour savoir comment. En espérant te revoir par la suite… Gros bisous !
ElavielTini : Du harcèlement ? Ouhlà, il va falloir que je fasse attention, moi ! Pour le nom du marié, je n'ai pas dit de qui il s'agissait, donc tu auras du mal à le trouver. Mais tu as ta réponse dans ce chapitre, alors pas d'impatience (lire des fics en cours d'informatique ! Quel manque de sérieux déplorable dis-moi… Lol)! Au fait (aucun rapport), à quand la suite de Chronos ? Gros bisous !
Bloodymelou : Oui, oui, tu as bien tout compris… Mais les choses risquent fort de ne pas se passer comme prévu. A bientôt alors et gros bisous !
Pretty Hoe : Merci beaucoup ! Ca me fait vraiment très plaisir, ce que tu me dis là… Justement, voilà la suite… Gros bisous et à bientôt, j'espère : j'attends ta review avec autant d'impatience que tu attends la suite de ma fic (en tout cas j'aimerai bien…) !
Zillah666 : Et la voilà, la suite, d'ailleurs ! J'espère qu'elle te plaira tout autant que le début. Si c'est le cas, dis le moi avec une review. Et si non…euh… c'est pareil ! Gros bisous !
Jorajho : Mais non, ce n'est pas si long…Regarde, la voilà ! Gros bisous !
Leeloo : Wouha ! Quelle review, dis-moi ! Ca me fait vraiment plaisir que ma fic te plaise autant, et j'espère que la suite ne te décevra pas. Moi aussi je trouve qu'Hermione est celle sans qui rien ne pourrait tenir, elle est toujours là quand il faut mais on a tendance à ne pas forcément le remarquer… Peut-être parce que dans les livres J.K. Rowling n'adopte jamais son point de vue ? Pour ta décision cornélienne, je devrais te conseiller d'aller réviser ton contrôle, mais en grande égoïste, je te dirais d'aller lire mes autres fics et de me laisser d'autres reviews comme celle-là à la place… Gros bisous !
Jane Scrout : Coucou ! Contente que ce début te plaise, surtout que ton opinion m'importe beaucoup. C'est vrai que ce n'est pas bien joyeux pour le moment, mais ça ira mieux bientôt… Gros bisous !
Et voilà pour la deuxième partie…
« Malefoy ! »
« Malefoy, et oui, c'est mon nom… Heureux de voir que tu t'en souviens. Es-tu surprise de me voir ici ? Après tout, tous les Aurors sont invités, si je ne m'abuse ? »
La jeune femme tortura d'une main fébrile le tissu fragile de sa robe, fascinée soudain par le plancher de pin lustré.
« Oui, en effet. Je n'aurai jamais cru que tu viennes. Ton revirement n'a pas fait de toi pour autant un grand ami de Harry, si ? »
« Non, non, Saint Potty m'est toujours aussi insupportable, mais tu as une mémoire un peu trop sélective, ma toute belle. Mon inimité consommée avec ce grand crétin qui t'attend de l'autre côté de la porte en faisant les cent pas n'arien à voir avec ce que je voulais te dire. Et tu le sais… Souviens-toi… Ce n'est pourtant pas si éloigné, n'est-ce pas ? »
Fascinée malgré elle, l'ancienne Griffondor leva les yeux vers l'homme dont l'aura de puissance avait envahi la pièce. Et se perdit dans l'immensité glacée de ses yeux d'orage. Il n'avait pas changé… Toujours, ses mèches claires s'obstinaient à tomber sur son front, et toujours, elle mourrait d'envie de les remettre en place en caressant au passage la peau nacrée. Toujours, la bouche aux lèvres pulpeuses s'entrouvrait délicatement pour un sourire aussi sarcastique qu'infiniment séduisant, et toujours, elle se sentait prête à tout pour pouvoir les effleurer des siennes fusse un seul instant. Et, toujours, elle sentait ses pommettes s'empourprer à savoir qu'il lisait en elle comme un livre ouvert. Malheureusement oui, elle se souvenait de tout. Moins d'un an auparavant, pendant les vacances de Noël…
Flash-back :
« Oh, faites-la taire, par le nom de Merlin ! » murmura Fred en se bouchant les oreilles, tentant d'étouffer les hurlements de Mme Black.
« J'ai beau chercher dans tous les livres de la bibliothèque, je ne trouve aucun contre sort qui permettrait de détacher le portrait, j'en suis désolée. Si tu voulais bien m'aider plutôt que de te plaindre, peut-être qu'on avancerait plus vite… », répliqua la brunette en lui tapant sur les doigts.
« Fouiner dans de vieux grimoires de magie noire ? Beurk ! Très peu pour moi… »
La jeune fille lui tira la langue alors qu'il sortait pour échapper à ses récriminations qui s'ajoutaient à celles du portrait magique. C'est vrai qu'il n'avait pas non plus tout à fait tort : elle fouinait bien dans les vieux manuels de magie noire qui avaient échappé à l'œil de Sirius deux ans auparavant. C'est fou les recoins poussiéreux qui pouvaient abriter un volume plein de mystères et de formules aussi terrifiantes que fascinantes ! Mais connaissant un peu mieux ces livres, elle n'aurait guère été étonnée si on lui avait dit qu'ils ne se trouvaient pas là par hasard. Elle en avait parlé à Dumbledore, et celui-ci, confiant, avait accepté qu'elle les regarde du moment qu'elle ne faisait usage d'aucun des sorts qu'elle rencontrait sans son autorisation. En parlant de fouines et de magie noire, justement…
« Tiens, Malefoy, que viens-tu chercher ici ? »
Le grand blond l'observa un instant entre ses cils, comme s'il ne se décidait pas à entrer. Après tout, sans doute sa présence le gênait elle. Cela faisait des années qu'il la haïssait, et leur cohabitation forcée en tant que préfets-en-chef n'arrangeait pas les choses. A vrai dire, ils s'efforçaient plutôt de ne jamais se trouver tous les deux dans la même pièce plus de quelques secondes, et surtout, jamais seuls. D'un autre côté, son adhésion surprise à l'ordre du phénix la rendait curieuse au plus haut point. Il avait même accepté de signer le parchemin ensorcelé par Dumbledore qui lui interdisait de révéler quoi que ce soit à un étranger sous peine de mort, sans protester, sans que la moindre lueur d'inquiétude n'apparaisse dans ses yeux de glace. Elle ne protesta donc pas lorsqu'il referma la porte sur eux deux et vint s'assoire face à elle.
« Il faut que je te parle, Granger. Tu me détesteras sans doute encore plus après ça, mais il me semble important que tu le saches. »
« Assieds-toi. Je ne peux pas te détester plus que je ne le fais déjà, tu ne risques donc rien, et de toute façon je suis curieuse de savoir ce qui peut détourner un futur Mangemort de la voie », répondit-elle en déposant l'imposant in-octavo qu'elle lisait, assise sur un vieux coussin à même le plancher d'une pièce vide.
Leur ton était remarquablement calme en dépit des insanités qu'ils échangeaient. L'héritier Malefoy vint s'assoire à côté d'elle, sans soucis de salir son beau pantalon sombre. Elle avait toujours été frappée de cette façon trop mûre pour ses dix-huit ans qu'il avait de s'habiller, mais le fait est que cela lui allait parfaitement bien. Ni les chemises de soie sortant des meilleurs tailleurs, ni les robes de sorciers faites sur mesure, ni les pantalons de costumes n'avaient l'air déplacés ou trop habillés sur ce superbe spécimen de l'espèce masculine. C'était justement ça le problème : à côté de lui, Hermione se sentait atrocement dépareillée, mal à l'aise, laide et empotée.
« Merci bien de ton accueil chaleureux et sans réserves…Je voulais t'expliquer mes raisons. Je ne dirai rien à qui que ce soit d'autre, et je suis sûr que tu n'iras pas tout dire à Potty et sa belette de compagnie. »
« Et comment peux-tu en être si convaincu ? »
« Tu vas voir… Je suis là pour toi, Granger. Aussi étrange que cela puisse paraître, je crois bien que je ne supporterais pas de te voir souffrir. Or, le meilleur moyen de prévenir ce genre d'incident, c'est d'espionner mon adorable père pour le compte de l'Ordre. »
« Mais…Pourquoi ? »
« Je te croyais plus intelligente… Parce que je t'aime, bien sûr ! C'est la raison pour laquelle je ne vous trahirais jamais. Pas de raison de t'inquiéter pour rien, tu vois…Mais si ça peut te rassurer, cette situation est également très désagréable pour moi. »
Elle en était restée bouche bée, cherchant à comprendre le vrai sens de ses paroles. Elle ne parut même pas se rendre compte que le grand blond avait pris son visage entre ses mains en coupe et murmurait d'une voix qui oscillait entre la douceur, la rage et la douleur : « Avoir l'air aussi pur et aussi innocent que toi devrait être interdit. En temps de guerre, tu devrais pleurer toutes les larmes de ton corps, avoir les yeux rouges et le nez gonflé, et surtout, ne pas ressembler à un ange tombé du paradis pour me montrer le chemin. »
Il posa ses lèvres sur les siennes et les mordit légèrement. Incapable de se débattre, pas même sûre de le vouloir vraiment, elle se laissa faire. Mais il n'alla pas plus loin… Furieux contre lui-même, il s'était levé et était sortit de la pièce à grandes enjambées en claquant la porte avec violence. Hermione se dressa sur ses jambes et courut à sa suite. Elle le retrouva adossé contre un mur dans un des innombrables couloirs obscurs que les membres préféraient éviter, l'air sombre, les bras croisés. Draco ne sembla pas s'apercevoir de sa présence, même lorsqu'elle se planta devant lui. Et maintenant ? Elle n'y avait pas vraiment réfléchi, en fait…Son instinct la poussa à se mettre sur la pointe des pieds en tirant le col de la chemise blanche du garçon vers elle, maudissant le ciel d'être aussi petite. Leurs visages étaient tout proches à présent. Sans le quitter des yeux, elle l'embrassa sur la bouche puis s'éloigna vivement jusqu'à buter sur le mur opposé : « Je ne t'aime pas, Draco Malefoy, et je ne t'aimerai jamais, mais je te remercie quand même de ce que tu fais. » Puis elle s'enfuit, aussi vive qu'une ombre.
« Je sais à quoi tu penses », dit-il d'un ton calme, « je le sais parce que je pense à la même chose. »
Il ne se trompait pas, elle le savait rien qu'en le regardant dans ses yeux clairs, plus clairs encore du fait qu'un rayon de soleil était venu se poser sur lui au travers d'un des vitraux à petits carreaux qui offrait une ouverture dans la sacristie. Il l'avait comparée à un ange, jadis, mais en cet instant, tout auréolé de la lumière qui se reflétait dans ses cheveux d'or, c'était lui qui ressemblait à s'y méprendre à l'une de ces figures mystiques.
« Tu as été heureuse avec moi, Hermione, plus heureuse que tu ne le seras jamais avec cette âme en peine que tu vas épouser d'ici un quart d'heure. Tu le sais n'est-ce pas ? », continua t'il, inconscient du tableau magnifique qu'il formait.
« Je ne serais pas malheureuse non plus, tu sais… », répondit la jeune femme d'une toute petite voix.
« C'est faux ! » Il criait presque. La saisissant par les bras, il la secoua comme un prunier, faisant tomber au passage quelques mèches de l'échafaudage fragile que formait son chignon. Voyant cela, le jeune homme la lâcha, observant, hagard, les marques rouges qu'avaient fait ses mains sur la peau pâle. « Désolé, Hermione. »
« Ce n'est rien, Draco, ça va disparaître… », dit-elle en massant ses avant-bras douloureux.
« Disparaître… Comme moi, je suppose», répliqua t-il sombrement du tac au tac.
« Comme Hermione Granger. Je vais devenir Hermione Potter. Madame Hermione Potter… C'est trop tard, beaucoup trop tard… »
Le grand blond commença à faire les cent pas, se passant furieusement la main dans les cheveux, dérangeant encore plus sa coiffure déjà bien mal en point. L'espace d'un instant, Hermione revit en esprit le visage lisse d'un petit garçon aux cheveux presque blanc, bien tirés en arrière par une épaisse couche de gel. Qu'ils étaient jeunes, alors, elle avait l'impression qu'il s'agissait d'une autre personne… Il s'arrêta face à elle, et son cœur se serra quand elle vit des larmes remplissant les yeux du garçon, devenus soudain d'un bleu vif.
« Tu vas épouser Potter, est-ce que tu sais seulement ce que ça signifie ? Tu vas devoir l'embrasser, vivre avec lui en permanence, supporter tous ces crétins des journaux, coucher avec lui… Oh, Hermione, je ne pourrais pas le supporter ! »
Il avait pris sa tête dans ses mains, comme si cela pouvait le protéger de la vision de la femme qui lui faisait face dans le lit d'un autre.
« Toi aussi, tu vas en épouser une autre, tu te souviens ? Et moi, je ne devrais rien dire ? »
C'est bien court, tout ça, à peine un tiers de la longueur de mes chapitres habituels… Mais la suite bientôt ! Vous savez ce qui vous reste à faire ?Non ? Reviews !
