Me voilà de retour ! Ouf… Je n'ai jamais écrit à une telle vitesse ! Entre cette fic et Bas les Masques ! (ma grande fic à moi avec ses chapitres de 12 pages…), j'ai l'impression qu je ne fais que ça !

Slydawn : Hum… D'une façon ou d'une autre, oui, ça finira par s'arranger. C'est vrai que ce pauvre Harry n'a rien fait, mais je suis une horrible sadique qui adore faire souffrir mes personnages, alors… En tout cas, ta review m'a fait très plaisir ! Gros bisous !

Bloodymelou : Coucou ! Je réponds toujours à mes reviews, en partie par ce que je trouve que c'est la moindre des choses et en partie parce que j'adore ça, répondre et voire qu'on m'a répondu… Je suis accro aux reviews moi :-p ! Et j'ai aussi la mauvaise habitude de faire des histoires compliquées… Je dois avoir un esprit très tordu sans doute ! Quand à mettre Draco avec Parkinson…Je ne peux quand même pas lui faire ça à ce pauvre chéri ! Gros bisous et à la prochaine !

Elaviel : Ah, les reviews, l'éternel problème de tout écrivain de fanfics… Mais ne t'inquiète pas : l'important, c'est que tu prennes plaisir à l'écrire. En fait, sur Bas les masques !, je reçois en moyenne 5 reviews par chapitre, ce qui, il faut bien l'avouer, ne fait pas beaucoup. Mais une bonne partie de ceux qui m'envoient un petit mot le font à chaque fois, donc je ne m'en fais pas trop… Enfin bon, bref, j'arrête de raconter ma vie. Je suis bien contente que Chronos ne soit pas resté en plan, ça aurait été dommage, et j'attends la suite avec impatience. Et Draco ne va pas laisser Hermione finir dans les bras d'Harry sans rien dire, ne t'inquiète pas. Gros bisous !

Pretty Hoe : Ravie de te revoir ! Si ça pouvait continuer comme ça, ce serait parfait… En tout cas, ce que tu me dis là me fait vraiment très plaisir. J'espère donc te retrouver pour la suite :-) ! Gros bisous !

Jane Scrout : Abandonner Bas les masques !? Jamais ! Cette fic, c'est mon bébé, même si elle n'a pas forcément beaucoup de succès, et je crains que tu ne doives encore la supporter un moment. Pour l'explication, oui, il y en aura une, un peu plus tard. En attendant, j'espère que tu aimeras quand même ce chapitre. Gros bisous !

Arwenajane : Vite, vite, la voilà ! J'espère que ça te plaira autant que le début, mais pour que je le sache il va falloir que tu m'envoies une autre review… Et oui, c'est un horrible engrenage… Gros bisous, et à bientôt, alors, hein ?

Et voilà le 3ème chapitre. Enjoy !

« Toi aussi, tu dois épouser une autre femme, tu te souviens ? Et moi, je ne devrais rien dire ? »

Draco Malefoy détourna les yeux, une légère rougeur envahissant ses joues pâlies par la rage. Immédiatement, Hermione sentit le serpent de la honte lui mordre le cœur, mais réprima sans pitié l'élan qui la portait vers lui. Non, elle ne dirait pas qu'elle était désolée. Non, elle ne s'excuserait pas. Non, elle ne se serrerait pas contre lui pour mendier son pardon dans ses yeux argentés. Et pourtant, elle mourrait d'envie de le faire, au fond d'elle, cette partie d'elle qui était restée dans les bras du blond Serpentard.

« Je sais. Inutile de me le rappeler. Et je l'ai fais pour toi… »

Flash-back :

Hermione ne ressentit aucune surprise en sentant une main ferme l'attirer sans douceur derrière une armure commodément placée dans l'angle d'un couloir, diffusant ainsi une ombre des plus appréciables. De toute façon, elle savait bien qui se cachait là. A qui appartenaient les bras impatients qui l'oppressaient, la bouche avide qui se collait contre la sienne en réclamant son dû.

« Tu es fou », protesta t-elle tout en ayant parfaitement conscience de l'inutilité de ses paroles, « n'importe qui pourrait nous voir ! »

« Ce qui rend la situation d'autant plus intéressante… », susurra son partenaire à son oreille en guise de toute réponse avant d'embrasser chacune des parcelles de son cou auxquelles il pouvait avoir accès en dépit de son col bien boutonné.

« Arrête, s'il te plaît ! » Elle se débattait sans beaucoup de conviction pour tenter de lui échapper.

« Tu n'en as pas plus envie que moi. Tu le sais très bien, ça finit toujours comme ça… »

Elle soupira avant de s'abandonner contre lui. Il n'avait que trop raison, il savait pertinemment qu'elle était incapable de lui résister. Elle n'aurait jamais du lui rendre son baiser, quelques deux mois auparavant : cela avait à coup sûr été une erreur, mais elle ne s'en était jamais repentie. D'autant plus qu'elle voyait son rouquin adresser ses plus beaux sourires à une des ces poules aussi gloussantes que (faussement) blonde, embrasser sans vergogne à pleine bouche les lèvres trop roses pour être naturelles et s'esclaffer à une autre de ces plaisanteries débiles. Qu'elle avait été bête de croire qu'elle pourrait combattre avec l'une de ces jolies poupées peintes et interchangeables. Au moins, dans le bras de son ennemi, elle avait l'impression d'exister, l'espace d'un instant.

La bouche de Draco revint vers la sienne, insatiable, meurtrissant sans vergogne les lèvres fragiles, et elle se laissa aller dans ce tourbillon de sensation où tout sentiment était absent. Derrière ses paupières closes, elle se plaisait à croire qu'elle ne voyait qu'un seul et même homme, et cet homme là n'avait pas les yeux d'acier de celui qui l'embrassait en ce moment. Quand à son partenaire, elle savait bien que dans quelques minutes à peine il serait dans les bras d'une autre, et une autre encore le soir. Il menait sans s'en inquiéter jusqu'à quatre aventures de front, et ses conquêtes d'un soir ne s'en offusquaient pas. Mais elle, elle était la seule vers qui il revenait à chaque fois. Le point fixe dans les ellipses erratiques de sa vie « amoureuse ». Elle le savait et c'était la seule et unique raison pour laquelle elle le laissait ainsi poser les mains sur son corps, la caressant d'une manière qui la rendait folle.

Soudain, il s'arrêta, et elle ne pu s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure sous le coup de la déception. Pourtant, pour rien au monde, même sous la torture, elle n'en aurait réclamé plus : ce n'était pas à elle de le faire, elle n'était pas dépendante de lui, et de toute façon ce n'était pas comme si elle était amoureuse de lui, n'est-ce pas ? Néanmoins, elle baissa les yeux pour dissimuler l'éclat dangereux qui y était apparu.

« Ce n'est pas pour ça que je t'ai faite venir. Enfin, pas seulement. Mais avant que je te le dise, je veux que tu m'embrasses. »

« C'est ce que je viens de faire ! », répondit la jeune fille un peu boudeuse.

« Non, là, c'est moi qui t'embrassait. S'il te plaît, Granger… Comme à Londres. »

Elle poussa un soupir exaspéré, mais finit par obtempérer. Délicatement, elle posa ses lèvres sur celles du Serpentard, et en faisant ce geste, deux mois de souvenirs remontèrent à la surface. En lui assénant à la figure qu'elle ne l'aimerait jamais, ils avaient en quelque sorte conclue un pacte leur permettant de jouir l'un de l'autre sans jamais s'inquiéter des conséquences. Si Hermione continuait à protester, plus pour la forme que pour autre chose, ils ne s'en rencontraient pas moins dans chaque placard à balais, derrière chaque tenture, chaque statue, qui avait le malheur de croiser leur chemin. Et au fond, elle aimait cela. Ce souffle de folie, de danger et d'interdit qui la traversait quand elle se retrouvait dans ses bras. Et lui était le seul à connaître cette part d'elle-même, et il ne lui en demandait pas plus. Pour la jeune Griffondor, l'idée même qu'il ait pu un jour lui avouer qu'il avait des sentiments à son égard était une sorte de rêve auquel il ne faut pas trop penser de peur de le voir disparaître totalement.

Au bout d'un moment, le contact entre leurs lèvres se rompit et Hermione rouvrit ses pupilles ambrées, les posant sur le visage dissimulé par l'ombre de son amant.

« Que se passe t'il, Malefoy ? »

Il prit le joli visage au teint de porcelaine entre ses mains, l'empêchant ainsi de faire un quelconque mouvement.

« Mon père a arrangé une alliance pour moi. Et je l'ai acceptée. »

« Une… Alliance ? Que veux-tu dire ? » Hermione n'était pas sûre de comprendre. Ou plutôt, elle n'était pas sûre de vouloir comprendre. Sa voix, d'habitude si ferme, tentait de dissimuler un tremblement.

« Un mariage, Hermione. Je vais me marier. »

La rouge et or ferma les yeux comme si le jeune homme venait de lui asséner une gifle. Pourquoi était-elle si surprise ? Après tout, il avait, comme on dit, le Sang Pur, les mariages arrangés étaient donc courants sinon la norme. Et puis, pourquoi cela la troublait-il au point de faire monter les larmes dans ses yeux, au point qu'elle sente son cœur se serrer dans sa poitrine comme s'il cherchait à disparaître ?

« Avec qui ? »

Sa voix était froide et atone, comme si elle ne lui prêtait qu'une attention polie plutôt qu'un réel intérêt. Et le prince des Serpentards se sentit cruellement atteint. Qu'attendait-elle donc pour réagir ? Il aurait tant voulu qu'elle crie, qu'elle fonde en larme, qu'elle l'injurie, tout, plutôt que cette indifférence.

« Sandy Donatello. Mais… Ca ne te fait rien ? »

« Ca devrait ? » Toujours cette voix métallique qui s'enfonçait en lui comme une lame de glace.

« J'en sais rien. Oui, je suppose. Nous avons passé de bons moments ensemble, non ? »Il ne s'était jamais posé la question, jusqu'à maintenant. Et soudain, il avait une peur bleue de sa réponse… Il voulait qu'elle souffre à l'idée qu'il puisse la quitter, et en même temps il voulait la protéger de toute forme de mal.

« Ca n'a aucun rapport. Ca ne me fait rien. Tu pourrais épouser Parkinson que ça ne m'intéresserait absolument pas. »

Il ouvrit la bouche sous le choc. Comment pouvait-elle dire ça ? Comment ?

« Mais qui es-tu ? Qui est ce monstre froid et sans cœur qui a pris ton corps ? »

Elle leva les yeux vers lui, et il remarqua les perles d'eau qui coulaient sur ses joues. Curieusement il s'en sentit quelque peu soulagé.

« Un monstre froid et sans cœur ? Moi ? Tu oses dire ça ? Tout le monde n'est pas comme toi, Malefoy ! Je sais que ça te fait plaisir de me voir souffrir, hein ? Avoue que tu t'en délectes, que tu attendais ce moment depuis longtemps, depuis le début… Et maintenant tu es content ! »siffla t-elle d'une voix venimeuse.

La fureur alors monta en lui comme un volcan prêt à exploser. Et il explosa. Il commença à la secouer durement, sans prendre garde de lui faire mal, lui répondant sur le même ton :

« Ah, ouais ? Tu crois que ça me fait plaisir ? J'aimerai bien, figure toi, être un monstre froid et sans cœur ! Ca m'éviterait d'avoir à souffrir le martyre chaque fois que je t'embrasse, que je te touche, parce que je sais qu'au fond de toi tu penses à un autre. A ce salop de rouquin qui n'est même pas foutu de voir comme tu le regardes, comme tu ferais n'importe quoi pour lui… Tout ce que moi je n'aurai jamais. Je le hais, encore plus que je ne hais notre Bienheureux Potter, sauveur de l'humanité…Et toi, tu ne vois rien, tu ne dis rien, tu n'as un jamais un geste pour moi ! Juste pour moi ! Figure toi que si je l'épouse, cette fille, c'est pour que mon père n'ait pas de soupçons. Pour que je puisse continuer de l'espionner pour TON compte. »

Elle tenta de se protéger le visage de ses mains, comme pour échapper à la colère du Serpentard, à la vue de sa mâchoire durcie comme pour contenir la douleur, de ses yeux blessés qui cherchaient les siens… Mais il l'en empêcha, bloquant son corps entre le sien et le mur, de sorte qu'elle ne puisse rien faire qu'attendre que la crise passe et que Draco veuille bien l'écouter. Mais celui-ci sentit son cœur se briser sous le regard terrifié de sa compagne.

« C'est bon, vas-y, je ne te retiens pas. » dit-il simplement en la lâchant. Il attendit qu'elle parte en courant, faisant appel à tout son courage pour ne pas pleurer. Il avait failli, il avait joué et il avait perdu. Même Draco Malefoy n'était pas au dessus des lois de l'amour. Il n'était pas, il ne serait sans doute jamais le prince charmant dont rêvent toutes les jeunes filles même s'il en avait l'apparence, il n'était ni doux, ni attentionné, ni prévenant…Il avait beau l'aimer, il était incapable de le lui montrer autrement que par cette attitude possessive, cette violence dont il venait de faire preuve. Mais il l'aimait.

« Je suis désolée, Draco. », murmura Hermione à voix basse. Si basse qu'elle crut qu'il ne l'entendrait pas.

Il n'eut aucune réaction, adoptant la même carapace qu'elle précédemment. Son regard glacé s'était fixé au-dessus de sa tête, comme s'il ne la voyait pas. Elle sentait qu'elle n'était plus qu'un fantôme du passé, une ombre errante que l'on pense avoir entraperçu du coin de l'œil mais qui disparaît si on cherche à en discerner plus précisément les traits.

« Draco ? » Elle l'appela, encore, quêtant son pardon. Mais rien ne vint, pas un seul regard… Elle s'éloigna à pas lents, attendant sans se l'avouer qu'il la rappelle, qu'il l'embrasse de nouveau à sa manière fougueuse et envoûtante. Et un froid qui ne devait rien à la température extérieure l'envahit, engourdissant tous ses membres.

« C'est la dernière fois où tu m'as parlé, cette année-là… », ajouta Draco en jouant d'un doigt négligeant avec le ruban de satin blanc qui retenait le bouquet de roses d'Hermione, posé à côté de lui sur le banc où il s'était assis. Pour rien au monde il n'aurait levé les yeux vers elle.

« Je… Je n'osais pas. Tu avais l'air si froid ! Tout ce que nous avions vécu ensemble, j'avais l'impression que c'était un rêve, tu comprends ? » Elle se sentait atrocement mal à revivre ces moments. Les torts avaient été partagés, et à se mentir ainsi, ils avaient peut-être gâché une des meilleures occasions de leur courte existence.

« J'essaye, Hermione. » Il avait l'air horriblement las. « Je te jure que j'essaye, mais je t'avoue que je n'y arrive pas. Il aurait suffit d'un mot de toi pour que j'abandonne tout. Mais tu n'as pas voulu le voir… Tout était tellement plus simple dans ton joli monde en noir et blanc où les gentils sont avec les gentils et les méchants avec les méchants… »

« Tu avais tout bouleversé. Ce n'est pas si simple ! J'aimais sincèrement Ron, mais je n'ai compris que trop tard que je t'aimais aussi. »

Et je m'arrête là pour ce soir… Niark niark niark (ça c'était un rire sadique...)! Reviews please !