Merci beaucoup à tous pour vos reviews ! Je vous adore !

Bloodymelou : Merci beaucoup, c'est beau d'avoir un grand cœur comme ça lol ! En tout cas, ça me fait vraiment très, mais alors très plaisir que tu me dises qu'elle te plaît de plus en plus. Et pour ce qui est des sentiments qui subsistent entre Dray et Mione… Et bien, qu'en penses-tu ? Gros bisous !

Slydawn : Ca, tu vas bien voir… Gros bisous !

Arwenajane : Mais oui, ne t'inquiète pas ! Je ne les laisserai pas se morfondre chacun de leur côté, je ne suis pas horrible à ce point ! Je veux juste qu'ils souffrent un peu avant… Bisous !

Nora : Promis mam'zelle !

Titedidoune : Tu veux la suite ? Et bien la voilà… Il suffit juste d'attendre un tout petit peu :-) ! Gros bisous !

Marion-moune : Court et parlant…

Jane Scrout : Wouh ! Je suis toute contente, là ! J'espère que tes boyaux supporteront quand même le choc… Au fait, c'était le plus long des chapitres de cette fic jusqu'à maintenant, juste pour indication, lol! Bon, je me dépêche d'écrire la suite alors. Gros bisous !

Lolaboop : Tu me détestes ou je suis la meilleure ? Lol ! En tout cas, voilà la suite… J'espère que tu me détesteras un peu moins, maintenant… Et que tu trouveras encore que je suis la meilleure ! Gros bisous !

Pretty Hoe : Voilà donc de quoi satisfaire ton impatience pour un moment… Et continue de me faire plaisir, hein ? Gros bisous !

Et maintenant place à la seule, l'unique, l'histoire !

« Tu avais tout bouleversé ! Ce n'est pas si simple. J'aimais sincèrement Ron, mais je n'ai compris que trop tard que je t'aimais aussi. »

Le grand jeune homme blond se retourna d'un bloc, retenant son souffle. Elle se tenait face à lui, si frêle dans sa robe immaculée, ses mains serrées sur ses joues rougies par l'aveu qui lui avait échappé. Jamais elle ne lui avait paru aussi adorable qu'en cet instant.

Mais qu'est ce qui lui avait prit de lui dire ça ? Maintenant ? D'autant plus qu'il s'était rapproché d'elle, tellement rapproché qu'elle sentait la chaleur de son corps contre le sien… Et ses mains si fortes qu'il venait de poser sur ses épaules nues, l'empêchant de bouger… Il fallait qu'elle détourne la tête, il ne devait pas lire dans ses yeux cette tension qui la brûlait.

« Que dis-tu ? Hermione, regarde moi ! »

C'est qu'il pouvait être convainquant ce fou ! Pourquoi avait-il fallu qu'il choisisse précisément ce jour pour revenir ? Doucement, comme tirée par un fil invisible, les yeux dorés revinrent se plonger dans les yeux d'argent.

« Je dis que je t'aimais, Draco, je t'aimais… Mais que j'ai été trop stupide pour m'en rendre compte avant que tu ne m'ais quittée. »


Flash-back :

Le cœur battant, elle regarda le dos droit et musclé du jeune homme s'éloigner. Elle connaissait par cœur les épaules larges sur lesquelles elle avait fait glissé ses mains si souvent, la nuque fragile qu'on apercevait à peine entre le col noir de sa robe de sorcier et les cheveux dorés qu'elle savait soyeux. Elle ne voyait pas mais elle devinait la taille étroite, les fesses rondes et musclées, les longues jambes…Par Merlin ! Elle fantasmait sur son corps comme la dernière des midinettes ! Stupide attirance physique, stupide carcasse qui ne lui obéissait pas ! Les jambes qui tremblent, les pommettes qui s'enflamment, le cœur qui s'emballe, tout ce qu'elle n'avait jamais pu supporter chez les autres, voilà qu'elle en devenait la première victime. Ginny la secoua par la manche, et c'est à ce moment là seulement qu'elle réalisa qu'elle s'était arrêtée en plein milieu du couloir, serrant ses livres de cours contre elle comme un enfant qu'un Mangemort essayait de lui arracher.

« Mione ? Hé ho, Mione, tu m'écoutes ? »

« Hein quoi ? » Son cerveau avait un peu de mal à redémarrer tandis qu'elle suivait des yeux la tête dorée de l'objet de son attention.

« Mioooooooone ! Ici la terre ! Tu es vraiment bizarre depuis quelques temps… »

« Mais pas du tout ! » s'exclama la préfète-en-chef, offensée dans son orgueil.

La plus jeune des Weasley émit un petit reniflement suspicieux avant d'ouvrir tout grands ses yeux saphir. Elle venait d'apercevoir celui pour qui la plus sérieuse des filles perdait tous ses moyens s'il se retrouvait dans un rayon de moins de cent mètres…

« Euh… Mione, ne me dis pas que tu as pris ta carte au fan-club de la fouine la plus blonde de Poudlard, s'il te plaît, tout mais pas ça… »

« Mais qu'est ce que tu racontes ! », soupira son amie en voyant disparaître totalement le plus sexy des Serpentards.

« Ouais… Je sais pas pourquoi, mais je ne me sens pas vraiment convaincue. Tout ce que je te demande, c'est de faire attention à lui. » Elle se tue quelques secondes avant de reprendre sur un ton si bas qu'Hermione eut du mal à entendre ce qu'elle disait. « Il fait peut-être parti de l'Ordre du Phoenix, maintenant, mais il ne m'inspire toujours pas confiance sur d'autres points. Et la santé du cœur de ma meilleure amie en est un…Promet moi juste de… De rester toujours sur tes gardes. Quoi qu'il arrive ! C'est tout à fait le genre de type à venir te chercher au moment où tu t'y attends le moins, et après à te laisser tomber comme une coquille vide, alors, s'il te… »

Hermione l'interrompit d'un geste fatigué : « Gin, s'il te plaît, ce que moi je te demande, c'est de ne pas te mettre d'idées stupides telles que celle-là en tête, et surtout, de ne pas tirer de plan sur la comète. Je connais Malefoy aussi bien que toi, et je sais ce dont il est capable. »

Trop épuisée psychologiquement pour se fâcher avec son amie, elle se contenta de marmonner une vague excuse inintelligible sans donner plus d'explication. La jolie rousse haussa les épaules, perplexe et en même temps inquiète : jamais elle n'aurait cru qu'un jour La raisonnable Hermione puisse regarder un homme ainsi. Même s'agissant de son frère, qui, c'était de notoriété publique (du moins dans les dortoirs des filles de Griffondor), était le grand amour désespéré de la jeune fille aux yeux d'or.

Les pas de la rouge et or l'avaient menée directement au bord du lac, dans un de ces nombreux endroits romantique à souhait que chaque génération d'amoureux de Poudlard se figurait être les tous premiers à découvrir : les arbres qui semblait caresser l'onde claire de leurs branches en se penchant comme des danseurs d'un autre temps procuraient une ombre bienfaisante en ce début de mai, où déjà, la chaleur commençait à se faire sentir, tandis que les rochers s'étalaient comme pour s'asseoir le plus confortablement possible. Hermione était toute prête à en faire usage quand elle entendit craquer une branche dans son dos.

Curieuse, elle se retourna. Et se retrouva face à l'objet de ses pensées, en fort galante compagnie. Il avait même déjà une main glissée dans le soutien gorge de sa gloussante partenaire qui ne paraissait pas le moins du monde s'en offusquer…La préfète sentit le sang quitter ses joues et refluer vers son cœur qui se serrait d'une façon aussi inquiétante que désagréable. Draco retira précipitamment sa main avant de s'immobiliser comme une statue. Les trois jeunes gens se regardèrent quelques secondes sans que l'un ou l'autre ose faire un geste qui aurait pu troubler le silence de plus en plus pesant.

Ce fut la gamine à demi dévêtue, une petite blonde de Serdaigle que l'on voyait parfois avec Ginny, qui parla la première et son rire gloussant écorcha les oreilles d'une Hermione qui commençait à manquer de souffle. « Désolée », gazouilla t'elle d'une façon irritante, « on ne savait pas qu'il y avait quelqu'un ».

Elle fouilla des yeux les environs, comme pour chercher avec qui la préfète pouvait ainsi s'isoler dans cet endroit adorable, par une belle après-midi de mai. Mais la brunette, incapable d'articuler un son, n'en avait cure. Elle se tenait bien droite, incapable d'articuler une syllabe, sans quitter des yeux le garçon. Celui-ci observait fixement le sol, sans savoir quelle attitude adopter.

« Ce n'est pas grave. Ca ne me regarde pas, ce que vous faites. », finit-elle par émettre tout en retenant les larmes qui venaient lui piquer les yeux.

« Ben alors, salut ! Allez, viens, Drake ! », répondit la blondinette en entraînant le Serpentard qui n'avait rien dit.

Hermione regarda le jeune couple s'éloigner entre les arbres. Jamais elle ne pourrait oublier le regard de défi que lui avait lancé le jeune homme avant de disparaître. Elle se laissa tomber à même le sol comme une poupée de cire qu'on aurait exposé trop longtemps au soleil, sans prendre vraiment garde aux larmes brûlantes qui coulaient sur ses joues. Que lui arrivait il donc ? Elle avait toujours su qu'elle était une parmi d'autre, mais de le voir ainsi avait brisé son cœur en miettes si fines qu'il lui semblait que personne ne pourrait jamais le réparer. Quand ses yeux furent si brûlants qu'elle n'eut même plus la force de pleurer, elle lança un sort d'insonorisation sur un bon périmètre et se redressa.

Alors elle se lança dans une expérience telle qu'elle n'aurait jamais pensé en vivre…Elle cria, elle hurla, elle se lamenta, énumérant tous les jurons, toutes les insultes qu'elle connaissait. Des insultes qu'elle n'avait même jamais osé prononcer à voix haute tant elles étaient grossières. Elle se sentait prise d'une rage froide, et ce paisible paysage avec sa beauté indifférente, elle le ressentait comme une gifle.

Enfin, à bout de souffle, elle se laissa glisser à genoux au pied d'un arbre qu'elle enlaça de toutes ses forces. Un seul nom revenait sas cesse dans son esprit, un nom qu'elle n'aurait jamais cru prononcer ainsi.

« Draco, Draco, Draco… »

Elle frotta sa joue contre l'écorce rugueuse, blottie contre ce tronc qui la meurtrissait autant qu'il la rassurait.

« Draco, Draco, Draco… »

Sa voix cassée par les cris qu'elle venait de pousser n'émettait plus qu'un filet rauque, presque incompréhensible.

« Draco, Draco, Draco… »

Elle ne voyait plus le ciel assombrit. Elle ne voyait plus que deux yeux gris bleus pleins de mystère et de passion. Ce n'était plus le vent qui commençait à se rafraîchir qui caressait sa peau, mais milles baisers brûlants comme lui seul savait les donner. Ce n'était plus l'odeur de l'humus et des feuilles piétinées qui envahissait ses narines, c'était ce parfum d'eau de Cologne ambrée qu'il était sans doute le seul de sa génération à utiliser se mêlant à sa propre odeur masculin. Ce n'était plus l'écorce dure et rêche contre sa joue, mais sa robe de sorcier de cachemire, sa chemise de soie, sa peau plus douce encore…

« Draco, Draco, Draco… »

Elle était folle. Il l'avait rendue folle, et elle le savait. Mais si sa folie pouvait calmer sa douleur, alors elle l'acceptait sans combattre. Elle se soumettait à elle comme à un amant exigeant, poupée malléable et brisée.

« Draco, Draco, Draco… »

Elle colla ses lèvres contre le tronc et l'embrassa de toutes ses forces. L'écorce étouffa ses derniers mots comme elle sombrait dans l'inconscience : « Je t'aime… »


Elle n'eut pas le temps de faire un mouvement avant qu'il ne la serre contre lui à l'écraser. Ses côtes lui faisaient mal, elle avait peine à respirer, et pourtant, elle ne s'était jamais sentie aussi bien, blottie dans sa chaleur. Oui, elle était folle…

L'ancien Serpentard sentait toutes ses pensées tournoyer dans sa tête comme un manège pris de folie. Elle l'aimait. Les cloches sonnaient comme elles n'avaient jamais sonné, sans étouffer le brouhaha des bancs que l'on déplace, des talons aiguilles et des rires trop aigus.

« Tu m'aimais, Hermione ? Tu m'as vraiment aimé ?», réussit-il à articuler.

Elle leva son nez de son torse pour tenter de capturer ses yeux aux reflets d'acier.

« Non. Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai. C'est ce que je viens de comprendre, Draco Malefoy », répondit la jeune femme d'une voix grave et tremblante qu'elle tentait de contenir.

Elle n'eut pas le temps d'en dire plus. Déjà, la bouche du jeune homme se collait à la sienne comme pour étancher une soif ancienne, la fouillant de sa langue, la caressant, la torturant, la menant à l'agonie. Leurs dents s'entrechoquèrent tandis qu'ils se cherchaient comme deux adolescents maladroits échangeant leur premier baiser, se meurtrissant sans le vouloir. Hésitant, il passa sa langue sur le contour de ses lèvres, goûtant ainsi le goût âcre du sang qu'il avait fait couler avec son ardeur désespérée. Elle réussit à se raccrocher tant bien que mal à un banc pour tenter de compenser ses jambes qui semblaient s'être transformées en coton. Jamais, jamais ce baiser n'aurait dû s'arrêter !

Ce ne fut que lorsque plus un filet d'air ne subsista que leurs bouches se séparèrent. Rougissants, hors d'haleine, ils se tinrent face à face comme deux enfants pris en faute. Mais leurs corps étaient autrement plus forts que leurs esprits passablement mis à mal par leur étreinte dévastatrice… A peine avaient-ils reprit leurs souffles qu'ils se lançaient de nouveau à l'assaut l'un de l'autre, chacun priant intérieurement pour que l'autre ne retrouvent pas ses esprits, ne prenne pas conscience de la situation.

Doucement, Draco se dégagea de l'étreinte de la jeune femme et s'écarta un peu. Avait-elle jamais été aussi excitante qu'en cet instant précis, son regard brillant fixé sur lui comme si elle cherchait à graver son visage dans sa mémoire, si féroce en même temps, les lèvres gonflées, abîmées, rougies par ces baisers désespérés qu'ils venaient d'échanger ? Il du faire appel à toute sa force intérieure et à ses années d'entraînement pour s'obliger à ne pas se jeter sur elle de nouveau.

« Hermione Granger, épouse-moi ! Je t'aime aussi, plus que je n'aurai jamais cru qu'il soit possible d'aimer quelqu'un, alors sois mienne, toujours et à jamais ! »

On touche bientôt à la fin, j'en ai peur… Alors profitez-en pour laisser les dernières reviews si cette histoire vous plaît encore ! Bisous !