Disclaimer: Je déclare ne pas posséder les droits d'auteurs d'Harry Potter, et donc n'avoir techniquement aucun droit d'utiliser les noms et l'histoire de ces livre à des fins personnels. Je déclare aussi ne pas avoir touché d'argent pour avoir écrit les lignes qui vont suivre. J'ai conscience de violer le droit de la propriété intellectuelle et j'ai aussi conscience que si J.K ROWLING vient faire un tour sur ce site, je peux en prendre plein la gueule pour pas un rond, mais j'suis un rebel et t'façon, pour m'attraper, faudra que ses avocats cours plus vite que moi... NA!
L'histoire:
Cette histoire ne correspond pas à l'architecture des
romans de Rowling, et les personnages peuvent agir et parler
différemment, mais je promet de faire de mon mieux pour
respecter l'ésprit de ces romans.
Basée sur un polar
que j'avais partiellement écrit qui n'avait pas du tout pour
trame de fond l'histoire d'Harry Potter, cette histoire est pour
l'instant au niveau T (pour troll je suppose... non, c'est pas ça?
Ah, donc pour les 13ans et +... et pourquoi T alors?) et est
susceptible de changer de niveau si je trouve qu'elle est trop noire
pour un américain moyen...
Chapitre 7
Paris, 6e arrondissement.
Un café près des jardins du Luxembourg.
La chaleur harassante de ce début de matinée avait contribué à épuisé Magus qui, tout en sirotant distraitement un thé glacé sur la terrasse d'un café, s'efforçait de se concentrer sur les passants, le paysage, les modèles de voitures qui défilaient devant lui. Tout, plutôt que de laisser son esprit s'attarder sur les discussion qui avaient pris place un peu plus tôt. En vain. Comment ne pas y penser.
Fixant son regard sur les remous de son thé que provoquaient les mouvement circulaires qu'il effectuaient avec sa paille, il repensa aux ordres donnés par le conseil, à la proposition de Dumbledore... et ne saisissait pas pourquoi on l'avait appelé, lui, d'entre tous, et aussi vite.
« A quoi tu pense? » demanda Corentin, dont Magus avait complètement oublié la présence.
« A rien. » répondit Magus, l'air absent.
« Hum... ça c'est pas possible, on pense forcément toujours à quelque chose » insita Corentin.
« Il y a des gens qui arrive parfaitement à vider leur esprit de toute pensée... » proposa Magus.
« Me la joue pas à l'envers, Desforges, ça se voit que tu es préoccupé. »
« Tu pense pas que j'ai des raisons des raisons à ça, je vois pas ce que ça peut te foutre de... »
« Oh! Du calme, gars! Moi, je dis ça, c'est pour me tenir au courant, je m'inquiète. Bien sûr que tu as des raisons d'être préoccupé, on en a tous, c'était juste un manière d'entamer la conversation. On peut en parler non. Dis moi ce que tu a en tête. »
Magus soupira,
« C'est rien, mais je me demandait simplement qui avait eu l'idée de me mettre sur le coup, après tout je suis pas le meilleur élément de cette foutu organisation! »
« Non, ça c'est sûr, puisque c'est moi! Mais lors des discussions sur la personne à envoyer, c'est à dire, quand tout le monde a donner son avis en même temps dans un bordel infernal, ton nom à été prononcé et Dumbledore, après avoir fait une mimique indescriptible paraît-il, a proposé que se soit toi. En tout cas, c'est ce que m'a dit Anthropomicen quand je suis arrivé, bien que selon lui, tout se soit passé dans la cohésion la plus complète... »
« Et toi? »
« Moi, je suis ton coéquipier, alors on m'a fait venir pour la forme, et puis surtout parcequ'ils n'arrivaient pas à te joindre. »
« Suffisait d'appeler... » marmonna Magus.
« Ce n'est pas la procédure et tu le sais. Normalement, tu n'a pas a te séparer de ton messager. »
« Mais elle est cheum cette bague! Et puis elle me gène... et puis on s'en fout, c'est pas le sujet là! »
« Si tu le dis. Par contre, les raisons pour lesquelles Dumbledore a insisté pour que ce soit toi, je ne les connais pas. »
Magus, lui, les connaissait, ou du moins, il avait une petite idée, qu'il avait, par ailleurs décidé de garder pour lui.
« Et le conseil a cédé, sans même discuter. » s'étouffa Magus
« Discuté comment? » répondit Corentin sans comprendre
« J'en sais rien, en lui disant d'aller se faire foutre, par exemple! Le conseil sait régler ses affaires tout seul d'ordinaire! » s'emporta Magus
« D'abord, on ne dit pas simplement à Albus Dumbledore d'aller se faire foutre, répondit Corentin, conciliant. Ensuite, ce jour n'a rien d'ordinaire et non, visiblement, le conseil ne sait plus régler ses affaires seules. Tu a déjà vu le gouvernement de la sorcellerie prendre part aux discussions du conseil sans y être invité? Moi pas, et pourtant... »
« La mort de Chandernier ne remet pas tout en cause. La Guilde a vécu bien avant qu'il n'en prenne la tête .»
« La mort de Chandernier est un symptôme, Magus, énonça Corentin, le symptôme d'une guerre imminente. C'est classique! On tranche la tête et le corps s'écroule. Après on passe derrière pour balayer les morceau. C'est une technique qui a prouvé son efficacité, et qui la prouve encore. Regarde avec quelle espore terrorisé ils ont regardé Dumbledore leur dicter une conduite... »
« Mais comment Chandernier a t-il put se faire tuer. On n'assassine pas le président du Conseil de la Guilde comme on écrase une blatte! »
« Personne ne sait comment Chandernier s'est fait avoir. Tout ce qu'on sait c'est que vers 7h00 ce matin, un de nos agents à la PJ, un type assez haut placé chargé de vérifier les rapports pour s'assurer que la police moldu n'arrête pas de sorciers, ou ne commence pas enquêter sur eux ou sur leur décès, bref, ce type nous a fait parvenir un message qui disait qu'il venait de tomber sur un rapport qui concernait le meurtre d'un SDF dans une station de métro désaffectée, agrémenté d'une photo du SDF en question qui n'était autre que Chandernier. J'ai eu le dossier en main avant d'aller à la réunion et j'ai vu la photo. Apparemment, il a du être tabassé parce que son visage, gars... un massacre. Et vu l'Etat de son coeur quand on l'a autopsié, il a du recevoir quelque Cruciatus aussi. »
« Il est mort de quoi? »
« Pas de blessures mortelle, à part un poumon salement amoché, pas de trace d'empoisonement... »
« Avada Kaedavra... »
« C'est ce que pense le médico-mage légiste. Mais le type a du s'amuser un peu à le torturer avant de le finir. En tout cas, il n'a pas laisser une trace sur place. La caste d'enquête et d'expertise est passé un peu après les moldu, qui eux non plus n'avaient rien trouvé. Ou n'avait pas chercher. En tout cas le résultat est le même, il est mort et tout ce qu'on sait c'est que c'est un mangemort qui l'a tué. »
« Attends! Comment on le sait ça, que c'est un mangemort. Vous êtes tous partie en live en me disant que ce n'était pas Apocalypse, mais on en sait rien, puisqu'on a rien trouvé sur place! »
« Effectivement, on a rien trouvé, c'est Dumbledore qui nous a prévenu. »
« Ah, bah si Dumbledore le dit... et il le sait d'où, Dumbledore? Ou bien ça fait partie de ces choses qu'il ne peut pas nous dire pour notre propre bien. »
« Mais qu'est ce que tu raconte? »
Magus pesta violement en lui même.
« Rien, laisse tomber... alors?»
« Un agent de son Ordre de... je sais plus quoi, là, un piaf quelconque...
« Phoenix, l'Ordre du Phoenix. » rectifia Magus, agacé.
« Ouais voilà, bah un de ses agents infiltrés chez les mangemorts l'a prévenu à la dernière seconde que Chandernier était la cible d'un mangemort, mais il était déjà trop tard. »
« Comme par hasard... »
« Qu'est-ce que tu veux dire? »
« Rien, laisse tomber, j'te dis, fait pas attention. Continue. »
« Ben c'est tout. Dumbledore est venu en France pour prévenir le conseil et proposer son aide. Il paraît que lui et Chandernier étaient unis comme les doigts de la main... »
Le silence s'installa entre eux.
Devant ses yeux, le spectacle quotidien d'un monde qu'il savait devoir quitter pour un autre se déroulait tranquillement, insensible au malaise qui s'était installé en lui, ne voyant pas l'imminence d'un conflit dont l'issue n'était pas garantie.
Cette occasion, Magus l'attendait depuis des années. Elle était là. Elle s'offrait à lui. Il aurrait du sauter sur l'occasion, baguette à la main, mais étrangement, quelque chose le retenait. Comme le sentiment que quand deux vies viennent à se chevaucher, à se rencontrer, l'une d'elle finit forcément par disparaître. Et cette vie, cette petite vie tranquille d'avocat, rangée, sobre, il y tenait, malgré tout.
Mais il était trop tard pour reculer. Il avait endosser la responsabilité de retrouver l'assassin d'une des plus grande figure du monde sorcier de ce siècle. Il croiserait sa route. Il le savait. Il le fallait. Il faudrait bien qu'un jour ou l'autre, cette histoire s'achève, d'une manière ou d'une autre. Et malgé ses angoisse, malgré la peur de perdre cette vie tranquille, il était prêt.
« Je part demain. »
« QUOI! Comment ça tu part demain? Comme ça, ça t'es venu comme une envie de pisser? »
« Le plus tôt sera le mieux »
« Et le cabinet, tu y pense au cabinet? Tes confrères... »
« Mes confrères n'ont qu'a s'empoisonner avec leur affaire à la con. »
« Hein? Comment ça s'empoisonner? »
« MAIS RIEN! LAISSE TOMBER J'TE DIS! »
« Ah, ok, ok, ça va... t'es cintré toi, vous êtes tous cintrés! Je suis cernés par les cintrés!»
Il le fallait, il était prêt. Il rejoindrait Dumbledore dès demain. Il rejoindrait l'homme qui lui avait sauvé la vie... pour mieux la gaché.
« Quelle belle journée quand même! » commenta Corentin en souriant.
« Quelle journée de merde! » corrigea Magus en remuant sa paille de plus belle.
