Disclaimer: Je déclare ne pas posséder les droits d'auteurs d'Harry Potter, et donc n'avoir techniquement aucun droit d'utiliser les noms et l'histoire de ces livre à des fins personnels. Je déclare aussi ne pas avoir touché d'argent pour avoir écrit les lignes qui vont suivre. J'ai conscience de violer le droit de la propriété intellectuelle et j'ai aussi conscience que si J.K ROWLING vient faire un tour sur ce site, je peux en prendre plein la gueule pour pas un rond, mais j'suis un rebelle et t'façon, pour m'attraper, faudra que ses avocats cours plus vite que moi... NA!

L'histoire: Cette histoire ne correspond pas à l'architecture des romans de Rowling, et les personnages peuvent agir et parler différemment, mais je promet de faire de mon mieux pour respecter l'esprit de ces romans.
Basée sur un polar que j'avais partiellement écrit qui n'avait pas du tout pour trame de fond l'histoire d'Harry Potter, cette histoire est pour l'instant au niveau T (pour troll je suppose... non, c'est pas ça? Ah, donc pour les 13ans et +... et pourquoi T alors?) et est susceptible de changer de niveau si je trouve qu'elle est trop noire pour un américain moyen...


Chapitre 8

Allongé dans son lit, nauséeux, le crâne dans un étau, sentant son coeur battre a tout rompre, comme cherchant bondir hors de sa poitrine, Harry tentait difficilement de reprendre sa respiration.

Son esprit était comme anesthésié, son corps lourd et chaque muscle de son corps commençait lentement à le brûler.

Il tenta lentement de se redresser, ce qui provoqua une violente quinte de toux qui bloqua de nouveau sa respiration. Suffoquant à moitié, Harry porta sa main à sa poitrine et, voyant des étoiles, manqua de nouveau de s'évanouir.

Lentement, tout en se stabilisant contre le mur, il parvint a reprendre un respiration normale et à calmer son coeur affolé. Mais ces muscles ne semblait pas prêts à le laisser en paix.

Des chuchotements, provenant de derrière le porte de sa chambre, attirèrent son attention. En se concentrant, et malgré le soin qu'elle prenait à la baisser, il reconnu la voix agitée de sa tante. Elle semblait inquiète.

L'autre voix lui paraissait familière, mais il ne parvenait pas à déterminer à qui elle appartenait.

« Pas à l'oncle Vernon », pensa-t-il.

Et explosa dans son crâne la subite réalisation des évènements qui semblaient l'avoir amener à cette état.

« Vernon! » se rappela-t-il avec horreur.

Il tenta brusquement de descendre de son lit, mais se ravisa à la dernière seconde. Son corps ne supporterait certainement pas de mouvements aussi brusques.

« S'il vous plaît! » cria-t-il alors.

Les chuchotements s'interrompirent.

« Ohé! Vous m'entendez? » Cria-t-il de nouveau.

Il entendit des bruits de pas sur le pallier, puis la porte de sa chambre s'ouvrit, laissant place au visage blafard et étrangement concerné de sa tante. Elle l'observa quelques instants, puis se retourna, et dit à une personne qui devait se trouver derrière elle

« Il est réveillé... »

« Évidement que je suis réveillé, sinon je ne crierait pas comme ça! Qu'est ce qui... » Harry s'interrompit immédiatement, choqué par l'apparition soudaine de l'interlocuteur de sa tante.

« Vous! » s'étrangla Harry.

« Moi. Mais si ma présence vous importune, Potter, je serais plus que ravi de tourner les talons. » assena Severus Rogue d'une voix glaciale, tout en entament un mouvement de demi tour.

« Non, attendez! » lança Harry en se redressant.

Une douleur fulgurante remonta immédiatement sa colonne vertébral, lui transperça la nuque et alla se perdre dans son crâne.

Il lâcha un hurlement de douleur. En une seconde, Rogue était à ses cotés, et aggrippant ferment ses épaules, le força à s'allonger contre le mur.

« Quand aurez vous donc conscience des limites de ce que vous pouvez endurer? » grogna Rogue.

Ignorant soigneusement le regard meurtrier que lui lança Harry, il attrapa un verre sur la table de chevet et le lui tendit.

Harry n'esquissa pas le moindre mouvement pour le prendre et lança à Rogue un regard de scepticisme mêlé de mépris, que ce dernier traduisit immédiatement et à raison, comme voulant dire « Aucune chance».

Rogue leva les yeux au ciel.

« Il n'y a pas de poison dans ce verre Potter, et quand bien même, je vous ai déjà fait fait boire de cette potion un peu plus tôt, alors quitte à mourir, autant s'assurer que ce soit rapide. »

« Et elle est censée servir à quoi cette potion? » répliqua Harry, toujours immobile.

« C'est une potion regénerante, conçu spécifiquement pour faciliter la restructuration des sources d'énergie magique. » commenta Rogue avec expertise.

« Je vous demande pardon? »

« MAIS VOUS NE REVISEZ JAMAIS VOS COURS ? » s'emporta Rogue.

« Jamais ceux de Potion » lâcha Harry, pensant qu'un tel aveux dans ces circonstances ne porterait pas à conséquence mais contribuerait largement à le soulager.

Rogue ferma les yeux quelques instants, comme pour tenter de conserver son calme.

« En utilisant... Merlin sait quel sort, il semble que vous ayez épuisée vos sources de magie. Cette Potion facilitera leur reconstruction. »

Harry afficha un regard d'incompréhension.

Rogue jura.

« Vos batteries sont à plat, Potter, et ça c'est la recharge! » aboya Rogue.

« Ah! fit Harry, tendant finalement la main pour saisir le verre. Là, c'est clair. »

« Votre humour est aussi creux que la cavité qui sépare vos deux oreilles, Potter! »

Ignorant la remarque, Harry but d'une traite la potion, et grimaça au goût infecte qu'elle laissa dans sa bouche, mélange de sueur et de pomme pourrit.

Le silence s'installa.

« Que s'est-il passé? » demanda finalement Harry.

« Votre tante et moi avions espéré que vous nous le diriez. Vous êtes une éternelle déception... »

« Et mon oncle? »

« Il se repose dans sa chambre. » annonça Pétunia Dursley, sans poser le regard sur Harry.

« Sa blessure, si elle n'était pas grave en soi, s'était gravement infectée du fait d'un venin, que je n'ai pas réussi à identifier, mais qu'un sérum de ma fabrication a réussi à éliminer. » expliqua Rogue, non sans une certaine fierté transparaissant dans sa voix.

Harry se souvint tout à coup de la vision qu'il avait eu en rêve un peu plus tôt. Voldemort avait parler d'une créature...

« Une lyche... » annonça Harry.

« Pardon? » fit Rogue

« Une lyche, c'est une lyche qui nous a attaqué. »

« Vous en êtes sur? Comment le savez vous? » demanda Rogue, sceptique.

« Je vous dis que c'était une lyche. J'ai eu une vision dans laquelle j'ai vu Voldemort parler à un autre type. Il lui a dit que Quedever... Pettigrew, avait envoyé une lyche pour me tuer. »

« Tu a eu une vision? » demanda sa tante, interloquée.

« Potter, reprit Rogue, malgré les quelques dons que vous semblez posséder, vous n'auriez pas pu vous débarrasser d'une lyche aussi simplement. »

« Mais c'est quoi, une lyche? » demanda la voix de Dudley Dursley.

Harry tourna la tête en direction de la voix. Son cousin se tenait sur le pas de la porte. Livide, il semblait avoir du mal à faire la part des chose aussi bien que sa mère, étrangement, le faisait, et regardait Harry avec un mélange d'effroi et d'affolement.

Harry tourna la tête vers Rogue, qui le surveillait. Ils se regardèrent dans les yeux l'un de l'autre, avec leur habituel mépris, attendant chacun que l'autre prennent la parole.

Puis Rogue haussa un sourcil.

« Laissez moi deviner, Potter. Vous ne savez pas non plus ce qu'est une lyche? »

Harry fit un signe de la tête.

« Rien ne m'étonne plus venant de vous. Apprenez, Potter, que les lyche sont une branche voisine des vampires. Elles ont la même soif de sang, et sont tout aussi damnées qu'eux. Cependant, les lyche sont des être bien plus viles, et bien plus puissantes. Elles sont la caste la plus immonde des vampires, ayant définitivement rejeter toute forme d'humanité, quand leurs cousins en conservent une part malgré tout. Elles tuent d'avantage pour le plaisir de faire souffrir que pour se nourrir, et ont évolués dans une voie qui les distingue des vampires en ceci qu'elles ne peuvent être éliminées par des moyens que l'on qualifie de « classiques », pieux, argent ou même, fit-il avec une moue dégoûtée, la décapitation. En réalité, elles tiennent d'avantage du démon que du vampire, et à ce titre, j'ignore sincèrement comment vous êtes parvenu à vous en débarrasser. » énonça Rogue de son ton le plus professoral.

Harry l'ignorait aussi. Il avait simplement sentit une puissance incommensurable se déverser en lui et l'avait laissée le guider. Le sort qu'il avait lancé lui était complètement inconnu.

« Je ne connais pas le sort que j'ai lancé. » avoua Harry.

« Je retire ce que j'ai dit, vous parvenez quand même à m'étonner. Votre ignorance est telle que vous ne savez même pas quels sorts vous lancez. Le professeur Dumbledore a raison quand il dit de vous que vous êtes unique Potter. Dieu merci, vous êtes unique. Vous souvenez vous au moins des paroles que vous avez prononcé?»

Harry regarda Rogue avec haine. Il ne se souvenait pas non plus des paroles de l'incantation.

« Averno purificatum... Ou quelque chose comme ça, je crois. » déclara Pétunia Dursley.

« Vous êtes certaines? » lui demanda Rogue.

« Tout à fait certaine, merci. » répondit Pétunia d'un ton agacé qui fit sourire Harry. Décidément, Rogue avait le don d'énerver tout le monde.

« Cela n'a strictement aucun sens. » déclara Rogue.

« Comment ça? » demanda Harry.

« Ces mots sont latins, Potter. Du latin dont on use pour prononcer habituellement la plus part des formules, j'en convient. Mais mis cotes à cotes, ils n'ont pas de sens. Cette formule voudrait dire « Enfer purificateur » ou « Purification infernale » ... Or l'enfer ne purifie rien du tout... Ce ne peut être un sort. »

« Donc j'ai prononcé une phrase qui n'a aucun sens, mais qui a brûlée une lyche intégralement, a défoncé les murs de la maison et a consommé ce que j'avais en moi de magie... Vous avez sans doute une explication plus pertinente... » s'emporta Harry.

« Ne me parlez pas sur ce ton, Potter! menaça Rogue, une lueur malveillante dans le regard. Je ne suis pas votre laquez et je ne suis pas venu ici pour me faire insulter! »

« Mais vous êtes venu ici pour quoi, au juste, Professeur? » demanda Harry avec défi.

Rogue observa Harry pendant un long moment, comme évaluant avec précaution les informations qu'il pouvait dispenser en ces lieux, et celles qu'il était préférable qu'il garde pour lui. Puis il annonça

« Du fait de ma position, j'ai eu vent d'une opération visant à tuer un personnage important. J'ai, au départ crut qu'il s'agissait d'une autre personne, encore, mais à la dernière seconde, un de mes contactes a fait un lapsus qui m'a conduit à penser que votre vie pouvait être en danger. Le temps n'étant compté, je n'ai pu prévenir personnes et je me suis précipité ici. Vous connaissez la suite. »

« Vous avez volé à son secours Severus? » demanda ironiquement Dumbledore. « Je n'en attendais pas moins de vous! »

Harry se tourna rapidement la tête. Le directeur de Poudelard se tenait sur le pas de la porte.

« J'en déduis que vous avez eu mon message, M. le Directeur, lança Rogue. »

« Tout à fait. Alors, Harry, que t'es-t-il encore arrivé? » demanda Dumbledore.

Le visage de Harry s'empourpra.

« Comment ça « encore »? Vous savez, aussi incroyable que cela puisse paraître à certain, commença-t-il, en décochant un regard de travers à son professeur de potion, je ne cherche pas à me faire broyer quotidiennement! »

« Vous êtes fixé un quota d'action se voulant héroïques à respecter Potter, c'est évident. Aucun garçon de votre age, ne peut se mettre involontairement dans autant de situations d'inextricables! » lança Rogue, d'une voix de psychologue.

« Vous commencez sérieusement à me faire... » entama Harry, à l'intention de Rogue.

« Je regrette que tu ai pris ma remarque comme une critique, Harry. Je sais bien que tu ne cherche pas à te faire tuer. Raconte moi se qui s'est passé. »

Harry respira lentement,et, ignorant volontairement le regard amusé de Rogue, raconta se dont il se souvenait.

« Une lyche? » demanda Dumbledore en regardant Rogue.

« C'est... possible, M. le directeur. Les lyches ont dans leur griffe un poison violent qui pourrait correspondre à celui qui a infecté la blessure de M. Dursley. Cependant, je reste sceptique quant à la façon dont M. Potter se serait débarrassé de la créature. Cette histoire de sort inconnu me parrait pour le moins... improbable. »

« Quel sort? » demanda Dumbledore en regardant Harry cette fois.

« Je l'ignore, professeur. Un énorme jet de feu. Et... euh... j'ai dit quoi déjà? »

« Averno purificatum » répéta sa tante d'un air absent. A son regard, Harry compris que Pétunia Dursley avait renoncé à lutter contre cette invasion de son monde par celui d'un autre qu'elle haïssait. Elle semblait épuisée.

« Je suppose, qu'en un sens, l'utilisation de ce sort est assez logique. » dit Dumbledore d'un aire pensif.

« Monsieur, ce sort n'existe pas! Et je ne vois pas en quoi une purification venant des enfers serait sensée. » s'exclama Rogue.

« Elle est sensée, Severus, en ceci que les lyches ont une certaine parenté avec les démons, une certaine forme de démons. De ceux qui quittent les enfers pour semer le chaos dans le monde matériel. Tous les démons n'en font pas de même. L'image moldu du démon est erronée. La plus par d'entre eux ne sont que les habitants d'une autre réalité. Mais d'autres sont plus agressifs, néfastes Invoquer les puissances infernales pour renvoyer un démon d'où il vient peut s'avérer judicieux, quoique dangereux et éprouvant. » énonça Dumbledore

« Donc ce sort existe? » Demanda Harry.

« Il existe, puisque tu t'en es servi. » proposa Dumbledore avec flegme.

Harry et Rogue levèrent les yeux au ciel de concert. Le directeur de Poudelard ne sembla pas le remarquer.

« En tout état de cause, cet endroit ne semble plus être assez sur pour que tu y demeure, Harry. Je ne m'attendait pas à ce que Voldemort s'aventure à faire appel aux puissances infernales pour t'atteindre. Du moins, pas aussi tôt. J'ai fait une erreur, et il me faut maintenant trouver une endroit ou te loger. »

« Au QG de l'ordre? » demanda Harry avec espoir.

« Hélas, Harry, je crains que nous n'ayons pas d'autres choix. »

Harry ne comprenait pas en quoi cela était une mauvaise nouvelle en soi.

« Pourquoi hélas? » demanda-t-il

« Harry, la mort de Sirius, en plus de la peine, nous a laisser avec un problème pour le moins préoccupant. Trop jeune pour penser à ce genre de chose, Sirius n'a pas penser à faire un testament, ni à nommer un exécuteur testamentaire. Or le problème se pose de savoir à qui revient l'héritage de Sirius. Et tu n'es, malheureusement pas le seul héritier possible, Harry, n'étant pas le seul membre de sa famille encore en vie. »

« Béatrix Léstrange... » murmura Harry en serrant les poings.

Ainsi, la meurtrière de Sirius aurait des droits sur les biens de son parrain.

« Je reste sceptique quant à ce point, M. le Directeur, déclara Rogue. Je doute sincèrement qu'un meurtrier puisse hériter de sa victime. »

« Malheureusement, rien ne semble s'y opposer. Béatrix n'a pas été accusé du meurtre de Sirius, et les liens du sang, dans notre pays, reste, en magie comme en droit, les plus puissants. Je ne peut cependant pas prendre le risque de placer Harry hors de ma protection directe plus longtemps. Voldemort, s'il a échoué encore une fois dans sa tentative de tuer Harry, est néanmoins parvenu à briser les puissantes défenses que j'avais placé sur cette maison. Je dois pouvoir atteindre Harry à tout moment, à présent, et le placer sous la protection de l'ordre. »

« Et Poudelard? » Proposa Rogue.

« L'école est vide. Les défenses du château sont presque impénétrables, mais presque seulement. Sans protection supplémentaire, Harry serait livré à lui même. Il n'y a, je le crains, pas d'autres solution. »

Dumbledore plongea ses yeux dans ceux de Harry.

« Harry, je ne veux pas que tu t'inquiète. Les membres de l'ordre seront à ton coté jour et nuit au square Grimmaude. Je vais, de plus, proposer à Molly de venir avec ses enfants. Peut-être pourra tu suggérer à Hermione de vous rejoindre un peu plus tard? »

« Bien sur, je crois qu'elle est en Grèce avec ses parents en ce moment, mais elle ne devrait pas tarder à rentrer. » dit Harry, repensant à la carte postal qu'il avait reçu, deux semaines auparavant.

« Bien. Severus, je vous remercie de votre rapidité. Compte tenu de la situation, je n'aurais pu faire le déplacement assez tôt... » déclara mystérieusement Dumbledore.

Rogue répondit par un hochement de tête. Il fit un salut rapide à la tante de Harry, puis, jeta un regard de biais à Harry.

« Ménagez vous, Potter. Vous n'avez, pour l'instant, plus assez de magie en vous pour jouer les héros. Faites une pause... » lança-t-il, narquois, mais avec une soupçons de quelque chose que Harry ne put tout à fait identifier, et qui semblait comme adoucir son ton cassant.

Il fit alors volte-face et se dirigea vers la porte. Avant qu'il ne l'ai atteint, Harry lança, comme malgré lui, d'une voix à peine audible,

« Merci, Professeur Rogue. »

Le professeur s'immobilisa quelques instants, puis franchie le seuil de la porte et disparu.

Le silence retomba dans la chambre.

« Bien, Harry, il va falloir préparer tes affaires et faire tes adieux. déclara Dumbledore. Je vais t'attendre en bas. »

Et suivant les pas de Rogue, il sortit de la chambre.

Harry se retrouva seul avec sa tante et son cousin. Un silence gênant s'installa. Puis, Pétunia Dursley pris la parole,

« Je tacherais d'expliquer tout à ton oncle. Tache de ne rien oublier ».

Elle fit signe à Dudley de quitter la chambre, ce qu'il fit sans tarder. Elle entama un mouvement vers la porte. Puis elle s'arrêta. Elle se retourna et contempla Harry avec un regard que celui-ci ne put déchiffrer. Puis elle s'approcha de lui et, sans qu'il put faire le moindre mouvement, elle le pris dans ses bras et lui dit

« Reste en vie, et garde à l'esprit que ta mère était ma soeur malgré tout. Tu es tout ce qui reste d'elle. Ne te gâche pas. »

Puis, tout aussi soudainement, elle le lâcha et sortit de la chambre sans un regard ni un mot de plus.

Paralysé, Harry resta là, sans bougé, à regarder l'encadrure de la porte d'où sa tante venait de disparaître.

Un sentiment de solitude l'envahis tout à coup. C'était le premier contacte affectueux qu'il avait eu avec sa tante. Il sentait que ce serait aussi le dernier. Il allait quitter la dernière parcelle de famille qui lui restait, sans doute pour toujours. Le dernier semblant de maternité de son existence. La dernière des Evans. Le dernier être à le rattacher un tant soit peu à sa mère.

Il serait seul à présent. Personne ne l'attendrait plus. Personne. Et ce qu'il avait répugné pendant tant d'année à appeler « chez lui » allait, comme tant d'autre choses, disparaître de sa vie. Il quittait un monde, ce monde, son monde, en un sens. Pour de bon.

Un goût amer lui envahit alors la bouche.

Comme un goût de cendres...


Reviews:

Bon, voilà le chapitre 8. J'espère ne pas avoir trop fait attendre. Pour la suite, je suis désolé, mais je vais devoir vous faire patienter un peu parce que mes partiels blancs (dites « galops d'essai »... pfff...) viennent de commencer et... bah c'est franchement la merde quoi! Je crois que je me suis panné au pénal d'ailleurs et ... quoi on s'en fout? Mais je peux parler un peu de moi quand même, non? Non? Bon, je vois. Vous êtes sans coeur. Fi!

Théalie: C'est vrai, je ne parle pas beaucoup des amis de Harry, mais c'est parce qu'ils n'ont pas encore leur place à ce moment de l'histoire. Mais comme tu pourra le voire avec ce chapitre, la chose ne saurait tarder! Patience. Je t'embrasse!

Ambre: Ambre qui a assez de patience et d'enthousiasme pour poster une review par chapitre. Je ne pense pas que ce chapitre t'apporte vraiment de lumière, mais j'espère qu'il te plaira autant que les autres. Bisous!

Thamril: Je suis désolé mais je pense que je vais prendre de plus en plus de temps à écrire les chapitre qui vont devenir, en règle générale, pas à chaque fois, de plus en plus long. Et puis y'a cette histoire de partiels blancs... oui je sais on s'en fout mais je le dis quand même. Le travail, toujours le travail! GNIARK! Mais continue quand même à me faire des petits coucou de temps en temps, même sans raison! Bisous!

Daniet: Merci pour ton enthousiasme. Je suis aller faire un tour sur ta page fanfiction et je dois dire que je suis jaloux de la façon dont tu réussis à restituer le caractère des personnages! Le style est très bon! J'attends la suite! (et hop, un peu de pub, ni vu, ni connu! Faut se serrer les coudes!). A plus!

Laya: Oui, il n'arrête pas de se gerber dessus et je viens de me rendre compte que personne n'a nettoyé! Disons que la tante pétunia fera ça au petit déjeuner (eurk!)... Sinon, J'espère bien que tu ne comprends pas tout, c'est fait pour. Je veux entretenir le mystère un maximum! Tout vient à point à qui sait attendre (et gna gna gna préchi précha). Pour ce qui est de le réconforter, je peux déjà te dire que quelqu'un va le faire à ta place (« you can keep your hat on! » tsouin tsouin tsouin... hé hé ;-)) mais Chut! Bisous.

oTruche: J'adore quand on me parle comme ça! Grrr... Pour les chapitres plus long, ça va venir petit à petit, mais il y a des passages court que je dois séparer et je suis obligé d'en faire des chapitres, même si c'est parfois vraiment court! Mais bon, dans l'ensemble, ça va se rallonger! A plus!

Syrma: Ah, on reconnaît les potes de biture! Attention,L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTE, Syrma! (si, si, il parait, il l'on dit aux infos! Mais non, c'est pas des conneries! C'est les infos de TF1, sur la 2... euh...). Pis de toute façon, je l'ai finis cette bouteille! Sinon, c'est vrai, c'est pas super clair, j'avoue, et tu a raison d'espérer, ça va s'arranger (m'enfin pas tout de suite tout de suite non plus!). La preuve, on sait déjà ce qu'est le sort lancé par Harry... Bon, on ne sait pas d'où il vient, ni comment il l'a lancé, ni pourquoi... Mais ça ce précise non? Hum... Bon, d'accord... je crois qu'il me reste une bouteille de TEQUILLA! quelque part... Je t'invite?