La mystérieuse protectrice

Chapitre 5 : Un départ assez éloigné de la communauté …

L'aube se levait , Elendë sentit un rayon de soleil effleurer doucement sa joue . Une douce chaleur emplissait sa chambre ... L'odeur d'encens de forêt se diffusait lentement . Elle se réveille en entendant " Toc Toc " et mit sa robe de chambre pour aller ouvrir .C'était Legolas ... Il venait pour lui dire Adieu et ne s'attendait pas à ce qu'Elendë le suive de loin afin de le protéger .Elendë s'était rendue compte qu'elle comptait beaucoup pour Legolas ... Il arrêtait pas de la prendre dans ses bras , de passer sa main dans ses cheveux etc ...Legolas la prit dans ses bras pour lui faire un pitit calin avant de partir . Il voulait avoir son odeur durant le voyage .Elendë adorait être dans les bras de son elfe. Ele voulait à tout prix le protéger , qu'il soit en vie. Elle le regarda intensément dans les yeux et mit sa tête dans son cou . Legolas fermait les yeux en sentant la peau de Elendë se frotta contre son cou. Il l'embrassa sur le front et sortit. Elle alla se laver et mit sa tenue , son armure fine en mithril , prit son sac et ses armes . Elle rejoignit Elrond pour regarder partir la troupe . Legolas partit en croupe avec Gimli et se retourna pour regarder longuement Elendë . Celle-ci lui sourit et il lui rendit son sourire. Elle essayait de lui envoyer des mots dans son esprit du genre : dommage que le départ soit déjà là !

Elle lui fit de grands signes d'adieu , enfin , pour lui faire croire qu'elle allait rester et suivit Elrond qui voulait lui parler de son objectif :

- Voila , le départ est arrivé , dans vingt minutes , tu les suivras . Encore heureux que vous avez maintenant acquis la vue d'un elfe ! Faites moi cette promesse de les protéger où qu'ils soient et jusqu'au bout !

- Oui , je vous le promet , je jure sur Eru et sur mon âme que je protegerai la communauté , je garderai toujours un oeil sur eux ! jura Elendë

- Très bien , maintenant va admirer une dernière fois la Lorien avant ton départ !

- Attendez,- Que les Valars vous protègent ! dit-il

- Merci Maître ! Je vous en serai reconnaissante tout au long de ma vie ! Adieu …

- Attendez encore un peu !

- Oui ?

- Appelez moi Elrond et pas maître SVP

- D'accord ….Elrond, adieu

- Adieu, Elendë

Elle remit sa vue du côté de son cheval et remonta sur ce dernier et fit frôler légèrement son talon près de son flanc pour lui demander d'avancer doucement. Pendant qu'elle avançait, Elrond la regardait, et regardait aussi ses cheveux se balancer d'un côté à l'autre de ses côtes .Il la regardait longuement. Elendë sentait bien qu'il la regardait, elle était mal à l'aise …Elle se retourna et fut captivée par ses yeux …Ils reflétaient la sagesse et l'affection. Elle lui fit un sourire rassurant qu'il lui rendit aussitôt. Elle se remit à talonner son cheval et continua à avancer sans plus le regarder .Elrond s'était habitué à cette jeune fille fraîche toujours gaie. Et la voir triste lui déchirait le cœur comme si c'était sa fille qui s'en allait loin de lui. Elle avançait jusqu'à la plaine avant de s'arrêter pour enfermer l'odeur si douce du bois d'or dans un flacon. Quitter cet endroit si paisible et si sécurisant la rendait attristée.

Elle remit son cheval en marche sans s'arrêter pour contempler une dernière fois la Lorien avec de la mélancolie dans le regard comme beaucoup l'auraient fait. Elle avait peur que son mauvais rêve ne devienne réalité … Mais lorsqu'elle avait invoqué Elbereth, cette dernière lui avait annoncer que c'était une vision et qui allait à coups sûrs se réaliser. Juste après cette annonce effrayante, Elbereth s'était mise à lui fredonner une chanson qu'elle avait apprise lors de son séjour en Lorien :

Il était jadis une vierge elfique,

Etoile brillant de jour :

Son blanc manteau était d'or brodé,

Ses chaussures gris d'argent.

Une étoile était posée sur son front,

Une lumière sur ses cheveux,

Comme le soleil sur les rameaux d'or

En Lorien la belle.

Ses cheveux étaient longs et ses bras blancs ;

Belle et libre était-elle ;

Et dans le vent allait aussi légère

Que la feuille du tilleul.

Au bord des cascades de la Nimrodel,

Près de l'eau claire et fraîche,

Sa voix tombait comme une chute d'argent

Dans la mare brillante.

Où maintenant elle erre, nul ne le sait,

A la lumière du soleil ou dans l'ombre ;

Car perdue fut jadis Nimrodel

Et dans les montagnes isolées.

La nef elfique dans le havre gris

Sous le vent de la montagne

Bien des jours l'attendirent

Au bord de la mer rugissante.

Un vent nocturne dans les mers du Nord

Se leva, et haut il cria,

Et mena le navire des rives elfiques

Au travers des flots mouvants.

Quant vint la terne aurore, la terre était perdue,

Les montagnes plongaient grises

Au-delà des vagues gonflées qui lançaient

Leurs panaches d'écumes aveuglantes.

Amroth vit la rive évanescente

A présent basse derrière la houle,

Et il maudit le perfide navire qu'il emportait

Loin de Nimrodel.

Jadis il était un Roi-Elfe,

Un seigneur de l'arbre et des vallons,

Quand d'or étaient les rameaux printaniers

Dans Lothlorien la Belle.

Du mât à la mer, on le vit s'élancer

Comme la flèche de la corde,

Et plonger dans l'eau profonde

Comme la mouette en vol.

Le vent était dans ses cheveux flottants,

Sur lui brillait l'écume ;

De loin, ils le virent fort en beau

S'en aller, tel un cygne.

Mais de l'Ouest n'est venu aucun message

Et sur la Rive Citérieure

Nulle nouvelle n'ont plus jamais entendu

Les elfes d'Amroth…

Telle était la douce complainte .Elle l'entendait, elle résonnait encore dans son esprit .Rien qu'a entendre cette musique, Elendë sentait le courage remonter en elle. Elle prit son courage à deux mains et scruta de loin la communauté …Elle lui semblait assez calme et elle remarqua à quelques lieues d'eux, une petite armée d'orcs qui sillonnaient la vallée et se dirigeaient vers la communauté d'un pas menaçant…

A suivre dans le prochain chapitre nommé : Première attaque, et première intervention.

Merci d'avoir lu ce chapitre, et de suivre mon histoire !!

Bigzouilles,

Am. (Cheyna via samanq)