Bon... Petite anecdote: Lywen décida, vu les nombreuses reviews et surtout le harcèlement de sa chère collègue Tamsyn, de reprendre "Harry Potter et la légende de l'Unisus" mais, comme elle l'avait déjà fait ca, et que l'histoire était trop incohérente pour pouvoir être reprise, elle décida, pour changer, de reprendre le thème principal, les persos... et d'en faire une autre presque pareille en certains points mais bon... Il y aura beacouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuup de choses changées, croyez moi !

Par contre, je ne vous promet pas d'être hyper rapide au niveau des posts... surtout si mon père me supprime internet mais, pas d'inquiètude, j'trouverais un moyen de vous envoyez tout ça

Auteur : Lywen

"Correctrice" : Tamsyn (si si Tam' -p)

Résumé : A venir

Monde : HP !

Romances : LE/JP , HP/XX , NT/XX , ...

Disclaimer : Je suis vraiment, vraiment, désolée de l'annoncer... Ca me rend toute triste rien que d'y penser, mais les personnages de HP ne m'appartiennent pas, hé non... Enfin, comme pour beaucoup de fan qui en rêve en sommes...

Là où l'histoire elle commence!

Chapitre 1 : Le Symbole de la Licorne

Midi. La journée la plus chaude de l'été atteignait son paroxysme et rester au soleil devenait insupportable. Harry Potter, pourtant, préférait de loin rester dans l'ambiance tranquille dehors, couché dans l'herbe que de rentrer au 4, Privet Drive. Cette maison, toujours magnifiquement entretenue, appartenait à la dernière famille de Harry, les Dursley. Mais, ceux-ci étant les personnes qu'Harry détestait le plus, il ne supportait pas de rester en leur présence plus de dix minutes.

La sueur perlait son front, il sentait son tee-shirt devenir humide au niveau du dos et son jeans commençait à chauffer lorsqu'il décida de rentrer à cause de la chaleur étouffante. Il alla directement dans sa chambre sans rencontrer la moindre présence, ni dans la cuisine, ni dans le couloir et encore moins à l'étage. Les Dursley étaient en fait partis dîner chez des amis et Dudley devait être en ville à faire la bringue avec sa bande. Il avait donc la maison à lui tout seul et, malgré son étonnement face à cette situation très rare, il décida de n'en profiter que pour le nécessaire.

Il alla donc prendre une bonne douche froide puis, tout en essuyant ses cheveux rebelles, il regarda dans le miroir le corps de jeune homme de 17 ans qui le constituait. Ses cheveux en batailles continuaient de pousser à leur guise et ses yeux émeraude étaient ternis par le masque de marbre qu'il s'était forgé durant les deux dernières années. La cicatrice en forme d'éclair était toujours présente et bien nette sur son front… celle d'où il tenait sa célébrité, une célébrité qu'il n'aurait jamais voulu avoir, dans ces conditions en tout cas.

Ces conditions étaient en fait le meurtre de ses parents, un soir d'Halloween, 16 ans auparavant. Ce soir là, un mage noir du nom de Voldemort qui ralliait nombre de sorciers dans les ténèbres, à ses ordres, arriva à Godric's Hollow, la maison des parents de Harry et les tua avant de se tourner vers le nourrisson d'un an. Il lui lança alors le sortilège de mort, impossible à contrer. Mais malheureusement pour lui, Lily Evans, la mère de Harry, mourut en lui léguant une protection qui fit ricocher le sortilège et l'envoya droit sur Voldemort qui fut alors réduit à… presque rien, un simple esprit maléfique.

Après avoir contemplé son corps musclé de joueur de quidditch, il enfila un propre tee-shirt bleu marine et un jeans noir et mit précautionneusement ses lentilles de contact légèrement ensorcelées par lui-même. En effet, de simples lentilles moldues n'étaient pas très efficaces contre la myopie qui touchait ses yeux. De plus, les lentilles avaient un net avantage sur les lunettes lors des combats.

Il alla ensuite s'enfermer dans sa chambre et prit le dernier exemplaire de la gazette du sorcier paru ce matin que lui avait apporté un hibou. Il paya le volatile qui partit, indigné d'avoir dû attendre.

" Et toujours les habituels regrets de Fudge concernant les attaques!" Soupira Harry en jetant d'un geste dédaigneux la gazette en bas du lit. "Il ne sait dire que ça!"

Le ministre avait fini par croire au retour de Voldemort mais pour cela, il fallut une attaque au beau milieu du ministère! Cette attaque, fut le départ d'une série de meurtres et de disparitions.

A noter d'important, c'était une chose qui s'était passée lors de cette attaque : la mort de Sirius Black, le parrain du jeune Potter. Harry s'en était longtemps voulu, terriblement voulu, il en avait voulu à tout le monde mais surtout à Dumbledore en qui il n'avait toujours pas retrouvé une entière confiance d'ailleurs.

Des mois et des mois de déprime, de repli sur lui-même. Des mois interrompus par une nouvelle attaque, de nouveaux morts et de nouveau de la culpabilité mais également l'arrivée d'une raison de vivre, de continuer…

Il devait tuer Voldemort, même au risque de passer pour un assassin à son tour. A bas les préjugés, il DEVAIT le tuer. Il devait venger tous ces gens, toutes les victimes de cet infamie. Trop de gens pleuraient leurs disparus, leurs blessés et leurs morts… Beaucoup trop de gens et cela devait cesser.

Il s'allongea, les mains sur la nuque, fixant le plafond, le regard plus déterminé que jamais.

Deux ans qu'il avait entendu cette prophétie, deux ans qu'il avait passé en compagnie de Ron et d'Hermione, entre cours 'normaux' et cours 'spéciaux', c'est-à-dire des cours donnés par des membres de l'ordre du Phœnix, en cachette, afin d'augmenter leur niveau.

Ils avaient ainsi appris – entre autres – la technique pour passer animagus, bien que leur métamorphose ait été longue à venir mais plus rapide que les Maraudeurs. En effet, les trois jeunes sorciers étaient puissants, plus puissants que la moyenne de leur âge mais chacun dans son domaine.

( NDA : Je sais c'est classique : Dans toutes les fics, ils apprennent à devenir animagus et Harry est souvent un félin mais j'ai BESOIN du fait qu'il soit animagus pour la suite, c'est obligatoire alors ne pensez pas que je copie sur les autres ou quoi… Merci )

Hermione était l'intelligence, l'astuce, la force de réflexion qui trouvait toujours tout, en temps et en heure, plus vite que n'importe qui. Elle aimait énormément ses amis et leur vouait une fidélité inaltérable tout autant que Ron.

Ron, lui, était le soutien, la force aussi. Il soutenait Harry, il l'aidait en tout et n'importe quoi. Il était là à chaque fois que le jeune sorcier surnommé le Survivant en avait besoin. Il avait finalement compris que les héros n'avaient pas besoin d'être célèbres pour exister. Ron était un héros pour ses amis et sa famille. Sans lui, ses amis ne survivraient pas. C'était Potter qui le lui avait fait comprendre… alors qu'il venait de lui sauver la vie lors d'un match de quiddicth plus que spectaculaire.

Enfin, dans le trio, Harry était celui qui les avait non seulement unis (dans tout les sens du terme, Ron sortant avec Hermione depuis le milieu de leur 6e année) mais qui avait réussi à taire la mini guerre qui couvait toujours entre eux. Il avait beau être le plus puissant des trois et aussi le plus célèbre, il ne s'en vantait aucunement, il rejetait d'ailleurs sa célébrité et avait la réplique facile avec ceux qui tentaient de lui faire changer d'avis.

D'ailleurs, il avait aussi la réplique facile pour d'autres personnes comme les Serpentards… Peut être pas tous mais du moins ceux qu'il détestait… La 'Bande à Malefoy'.

Harry Potter finit par soupirer. Il regarda sa montre et vit que quatorze heure était passée depuis longtemps. Il sortit de sa chambre, descendit les escaliers et alla dans la rue. Il parcourut Privet Drive jusque Magnolia Crescent les mains dans les poches et la tête basse sans trop se demander où il allait. Il ne remarqua pas qu'il venait d'entrer dans le parc qui se trouvait non loin de Wisteria Walk. Mais, dès qu'il s'en rendit compte, il rebroussa chemin sans remarquer qu'il était suivi.

Ses pensées vagabondaient. Il se rappela alors la fin de sa cinquième année… Un passant l'avait retrouvé de justesse dans ce parc, à une heure assez avancée, alors que l'adolescent avait déjà commencé à se tailler les veines. L'homme en question n'avait pas attendu qu'il se soit vidé de son sang pour appeler une ambulance et Harry Potter fut interné à l'hôpital de Londres pour tentative de suicide.

Mais il avait passé ce cap, cette situation désespérée était maintenant terminée. Il s'était juré de ne plus se laisser déprimer, de ne quitter ce monde que lorsque ce qu'il avait à protéger serait en lieux sûrs et sans mage noir fou et démoniaque capable de venir les en déloger.

Il empruntait la petite ruelle qui reliait Wisteria et Magnolia quand il entendit une voix dans son dos.

"Pardon… euh… vous êtes Harry Potter, Monsieur ?"

La voix était aiguë, polie et timide. Harry se retourna et, au début, il ne crut qu'il y avait personne mais il remarqua avec une certaine stupéfaction l'elfe de maison qui sautillait à ses pieds. La créature était différente de celles qu'il avait déjà vues. Généralement, les elfes de maison étaient sales et habillés de torchons encore plus sales qu'eux, signe de leur servilité. Ici, par contre, elle ne l'était pas. Elle portait des torchons, oui, mais ils n'étaient pas aussi sales qu'ils ne devaient l'être, ils paraissaient même… propres et cousus rien que pour elle.

"C'est moi", répondit Harry. "Qui êtes-vous?"

"Niml, Harry Potter, je m'appelle Niml ! C'est m… je viens vous remettre ceci!"

Elle tendit un petit paquet enveloppé de papier kraft et une enveloppe. Harry les prit, le regard incrédule. Un piège de Voldemort ? Non, invraisemblable qu'il utilise une elfe de maison aussi bien habillée… et, de plus, aucune douleur ne venait titiller le front du jeune homme.

"C'est un peu en avance, je suis vraiment désolée."

"En avance? En avance pour quoi?"

"Votre anniversaire, monsieur! Ma maî… On tenait à vous remettre ceci à temps ! Au revoir, Harry Potter!"

L'Elfe disparut aussitôt, laissant un Harry Potter de 17 ans planté au milieu d'une ruelle qui, de plus, n'avait pas la tête de quelqu'un qui comprenait ne serait-ce qu'une bribe de ce qui venait de se passer. Il inspecta le paquet tandis qu'il rentrait au 4, Privet Drive.

Un Elfe de maison lui offrait un cadeau pour son anniversaire. Il n'en connaissait qu'un qui ait jamais fait une chose pareille: Dobby. Mais cet elfe n'était pas Dobby. Niml, lui semblait-il, avait une maîtresse… Cho ? Non, Cho ne devait même plus penser à lui, ne serait-ce sinon que pour raconter à ses amis qu'elle était momentanément sortie avec le grand, le célèbre Harry Potter.

Lui qui avait cru l'aimer…

Mais alors, si ce n'était pas Cho, qui cela pouvait-il bien être ? Une admiratrice ? Il en frissonna d'avance. Avoir des admiratrices n'était pas un point de sa célébrité qu'il aimait et, le pire de tout, c'était qu'il n'en manquait pas !

Arrivé dans sa chambre, il ne vit pas Hedwige. Il s'assit sur le lit et décida, par curiosité, d'ouvrir la lettre…

Harry Potter,

Te contacter est une tâche ardue mais j'ai finalement trouvé le moyen. Rassure-toi, ceci n'est pas un piège et cette lettre n'est pas ensorcelée, si ce n'est pour que toi seul puisse la lire.

Je ne te dis pas qui je suis pour le moment, tu le sauras en temps utile. Tu dois te poser plein de questions, n'est-ce pas? Ouvre le paquet.

Harry déchira le papier kraft qui entourait une petite boite, plus grande que son poing fermé, en forme d'écrin. Il ouvrit cette boite et y découvrit un pendentif en argent sur lequel était dessinée une grande licorne. Il retourna le bijou dans tous les sens et, derrière, y découvrit une écriture parfaitement lisible.

Elle est appelée "monokeros" en grec, "unicornus" en latin et "Re'em" en hébreux. C'est le plus bel animal, le plus fier, le plus terrible et le plus doux qui orne la terre, c'est la licorne.

Harry trouva le pendentif très beau mais ne comprenait pas pourquoi une inconnue le lui envoyait. Il continua à lire la suite.

Je te le confie ce pendentif, symbole de la licorne, pur et protecteur. Tu me le rendras, à moi ou à Dumbledore, qui sait ce qui peut arriver… Garde le toujours sur toi. Il te protègera de la plupart des sortilèges maléfiques mais fait attention quand même ! Et n'en parle à personne, je t'en prie !

Au revoir, Harry Potter.