ndS: note de Sucub

ndZ: note de Zoo.

(( Noirceur d'âme et âme d'ange ))

Auteuses : Nous ! C'est à dire Sucubei et Zoomalfoy ! (ndS: ça existe auteuses...? ndZ : Tu t'en fout !)

Base : Ryry Potter, tous les tomes parus.

Disclaimer : Tous appartient à Sucubei... Zoo : ­­ Vraiment ? Sucubei : Ok j'avoue, c à JkR !

Couple : Harry/Draco ! (Vous vous attendiez à quoi?)

Rating : R (Là encore pas de surprise ! ')

Résumé : Alors que Draco fait des rêves macabres le monde d'Harry d'écroule.

Note de nous :

Enfin surtout de moi, Zoo ! Vilà donc notre petit bébé n'à nous ! L'es trop beau !

Ah aussi on c'est inspiré d'un manga ! Vous allez pas deviner tout de suite mais cherchez quand même ! ;D ! Et plus j'ai contaminé Sucub avec :)

ndS: Oui c'est vrai qu'il est beau notre bébé, regarde Zoo attendri dire que nous l'avons porté dans notre petite tête, fait naître sur papier puis taper sur l'ordi. Et le voilà lancé dans la dure vie des fanfictions avec les autres. regard angoissé et si les autres fic n'étaient pas gentilles avec lui! ...

Regard horrifié de Zoo.

Bonne lecture !


Il errait dans le vide. C'était comme s'il flottait dans un épais brouillard. Il ne serait dire s'il tombait, où s'il faisait un quelconque mouvement. Son corps lui semblait aussi léger que de l'air et il n'avait aucun repère.

Tout était noir autour de lui. Il n'y avait ni sol, ni ciel.

Rien sinon le vide.

Soudain, il se sentit tirer vers l'avant.

Il ne contrôlait plus rien.

Ses pieds nus se posèrent tout d'un coup, lourdement, sur quelque chose de doux et soyeux.

Son regard se posa là où aurait dû de trouver le sol, des plumes étaient apparus. Des plumes de grande taille d'une blancheur pure.

Il continua ça marche, la douceur des plumes l'accompagnant.

Au bout d'un moment, une odeur âcre et métallique lui donna la nausée. Il baissa alors les yeux se rendant compte que les plumes jadis d'une blancheur étincelante étaient à présent ensanglantées.

Son cœur se mit à battre plus vite. La panique rendit sa respiration saccadée et bruyante.

Il aurait voulu s'arrêter, rebroussé chemin mais ses jambes le portaient toujours vers l'avant.

Son corps ne lui obéissait plus et il avançait comme une marionnette, les plumes collant sur ses jambes, imbibant de sang son pantalon de pyjama.

La peur avait pris possession de tout son être. Une peur dirigée non pas pour lui-même mais pour cette personne qui avait perdu tant de sang.

Sa tête tournait.

Une boule d'angoisse lui obstruait la gorge.

Bientôt au bout du chemin il aperçut un corps dont la peau était si blanche qu'elle luisait comme la nacre d'une perle parfaite

Deux ailes posées sur le sol, d'une triste grâce, semblaient lui avoir été arrachées. Elles étaient repliées et leur pureté était tachée du sang de leur propriétaire.

Il voulut se précipiter pour aider cet être merveilleux, la plus belle créature qu'il n'avait jamais vu. Mais il était comme paralysé. Son impuissance le frustrait et il voulut crier pour appeler à l'aide. Cependant même sa voix refusait de lui obéir.

Son corps lui faisait toujours défaut. Il avançait avec une lenteur torturante.

Il devait savoir qui c'était. Il ne savait pas pourquoi, mais c'était très important. Il devait connaître l'identité de cet ange tombé.

Il vit avec horreur la marre de sang entourant l'ange s'élargir.

Arrivé à quelques mètres du gisant il put voir ses cheveux noirs, imbibés de son propre sang. Sa peau pâlissait à vue d'œil, devenant translucide. Elle avait pris une teinte mortelle.

Il admira les lèvres camaïeux, le nez droit et les longs cils de ce visage parfait aux traits fin. Le sang qui le tâchait ne faisant qu'augmenter son charme d'une façon glauque mais envoûtante. Il entendit son cœur cogner contre sa cage thoracique. Il était attiré malgré lui de façon malsaine vers cet être trop beau pour être vrai.

Ses jambes le portèrent vers l'ange. Il se baissa et sa main se leva pour soulever les mèches ébène trempées de sang, collé sur son front, quand l'ange se transforma en cendre sous ses doigts.

Ses cordes vocales qui quelques minutes plutôt lui faisait encore défaut retrouvèrent leurs fonctions. Il se mit à hurler avec toute la force de ses poumons. Hurler à s'en déchirer la gorge.

Les larmes coulaient en continus sur ses joues. Il avait l'impression qu'un morceau de son âme avait disparut avec l'ange.

Il se retrouva à nouveau seul dans le noir, recroquevillé sur lui-même, sentant le vide dans le plus profond de son être.

Un vent violent se leva tel un poignard qui frappe. On aurait dit qu'il pleuvait du sang et du duvet. Il emporta toutes les plumes et les cendres de l'ange jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, à part le noir et le vide.

Alors un rire dément s'éleva. Un rire horrible, inhumain qui résonnait dans sa tête.


C'est à ce moment là que Draco se réveilla.

Il regarda affolé autour de lui.

Il se trouvait bien dans sa chambre du manoir Malfoy. Il était en sueur. Son pyjama lui collait à la peau. Il avait du mal à respirer.

Il regarda son réveil qui indiquait 4h30 du matin.

Draco ne pouvant plus se rendormir, se leva.

Pour la troisième fois depuis les grandes vacances il refaisait le même rêve.

En allant à la salle de bain, Draco se dirigea directement vers le lavabo. Il s'aspergea le visage d'eau froide en se demandant ce que son songe pouvait signifier.

Qui était cet ange? Et que lui était-il arriver? Son rêve était-il un mauvais présage? Pourquoi il avait le sentiment que des choses importantes aller se passer cette année?

Pourquoi avait-il l'impression de le connaître ?


L'aube commençait à poindre. Le soleil perçait à l'horizon éclairant de ses rayons littel whimming.

Dans la plus petite chambre du 4 Privet Drive, Harry qui n'avait pas pratiquement pas dormi de la nuit, regardais de son lit, la fenêtre. Il scrutait le ciel, guettant l'arrivée de sa chouette.

Pas une lettre. Il n'avait reçu aucunes lettres depuis le début des vacances. Alors que lui n'avait pas arrêté d'écrire. Mais il était resté sans nouvelles.

Il ne comprenait pas, et une angoisse grandissante au fils de jour lui rongeait l'esprit.

Ses amis avaient pourtant promis de lui écrire souvent.

Il en avait besoin, surtout depuis la mort de son parrain.

En pensant à lui, Harry sentit les larmes embuées sa vision.

De plus les Dursley étaient horribles. Ils le traitaient comme un esclave.

Mais le pire était sans doute son oncle.

Il frotta d'un air absent un large hématome qui s'étendait, de son beau violet pigmenté de rouge, sur son bras.

Chaque jour il recevait quantité de coups, toujours plus fort, toujours plus durs. Son corps tuméfié étaient méconnaissable.

Il avait maigrit, puisque les Dursley l'affamait. Respirer lui était douloureux, il en déduit qu'il devait avoir plusieurs côtés cassées.

Enfin il y avait pire. Les regards lourds que lui lançait l'homme. Des regards qui traînaient sur lui tel une limace.

Seul les avertissements des membres de l'ordre empêchaient Vernon de faire quelque chose qui semblait l'obséder depuis qu'Harry était revenue.

Il frissonna et songea à regret à sa baguette enfermée à clé dans le placard sous l'escalier avec le reste de ses affaires.

Pourquoi ses amis n'étaient-ils pas là ?

Resserrant ses bras autour des ses jambes, en faisant attention à ne pas se blesser d'avantage, Harry plongea la tête entre ses genoux et se mit à sangloter, se maudissant d'être aussi faible. Mais il avait tellement mal. Aussi bien psychologiquement que physiquement.

Il se sentait abandonné.

Même par l'ordre à qui il envoyait machinalement, tous les 3 jours, une lettre qui disait "Tout va bien, les Dursley me traitent bien".

Il ricana amèrement à travers ses sanglots. Comme ci quelque chose dans sa vie pouvait aller bien !

Rien n'allait jamais normalement. Même Remus ne lui avait pas donné de nouvelles.

Seul, il était seul. Sirius était mort, et les personnes qui comptaient pour lui semblaient avoir oublier son existence.

Son cœur se serra et ses sanglots redoublèrent. Il n'était qu'une arme. Rien qu'une arme. Il ne servirait à rien d'autre.

Harry se dit, cherchant une excuse pour ses amis que peut être, il y avait eu une attaque grave de Voldemort dont il ignorait tout. Il se demanda avec crainte si Ron et Hermione allaient bien.

Étant donné que Dumbledore l'avait isolé du monde magique, il n'avait aucune idée de ce qui s'y passait.

Pourtant, au fond de lui, il savait qu'il n'y avait pas eu d'attaque et que ce n'était pas ça qui empêchait ses amis de lui écrire.

Le lien avec Voldemort qu'il possédait, même s'il faisait de son mieux pour vider son esprit était toujours aussi fort. Et pour le moment il savait que le Lord noir était calme, mais d'un calme dangereux. Il préparait et attendait quelque chose. Et Harry ignorait quoi.

Alors qu'il se plongeait dans la réflexion un bruissement d'aille se fit entendre.

Hedwige était de retour. Une lettre attachée à la patte.

Son cœur se mit à battre plus rapidement. Et l'espoir mêlé à une joie enfantine le fit sourire naïvement.

Il se leva avec difficulté et boita jusqu'à son bureau. Après avoir caressé Hedwige, il s'empressa de récupérer le parchemin et une fois délié le lut.

Mais ce qu'il y lut lui brisa le cœur. C'était une lettre de Ginny écrit à la hâte mais il reconnaissait son écriture appliquée.

"Harry,

Je ne sais pas par où commencer. Maman et les autres se sont réconcilié avec Percy. Je ne t'assure que ce n'est pas une bonne chose. Je n'étais pas là quand Percy est revenu à la maison, j'étais chez Luna. Et quand je suis rentrée chez moi, maman, papa, Ron et Percy m'ont dit que je ne devais plus jamais te fréquenter. Ils ont déclaré que tu serais devenu un mangemort. J'ai voulu te défendre, mais maman m'a giflé et a dit que je devais obéir et qu'elle saurait si je ne le fais pas.

J'ai vu la haine dans leur regard, et Hermione est avec eux. Ne compte plus sur Ron ou Hermione ainsi que sur le reste de la famille Weasley. J'ignore ce qui se passe et ça ne me plait pas. Je suis inquiète pour toi, et par le comportement soudain de mes frères. Je souhaite que Bill fut là. Lui, il aurait été avec moi.

Je n'ai pas pu t'écrire avant et je suis désolé. Sache que toutes tes lettres ne sont même pas lues et brûler au soin de Ron et maman.

Harry ils ne sont pas les seul à penser cela. Ron et Hermione ont contacté la plupart des Griffondors ainsi que l'AD. Je sais déjà que Luna est d'accord avec moi et que ce qu'on raconte sur toi est ridicule. Mais tout le monde semble être devenu fou.

Écoute, j'entends maman dans l'escalier. Je ne peux pas t'en dire plus, j'essaierai de te parler à la rentrée.

Ton amie fidèle, Ginny"

Harry s'effondra. Les larmes coulaient librement sur ses joues. Il refusait d'y croire. Comment ses amis de toujours, qui avaient toujours été là, pouvaient se fourvoyer à ce point sur son compte. Ce devait être une mauvaise farce.

Ce n'était pas possible.

Et pourtant cela expliquait tout.

à suirvre...


ndZ : Snif ! Je suis émue ! On a publié notre prologue ! Snif !

Un petit commentaire ?

ndS : oaui une review! svp ! bombe le torse fièrement notre première publication! c chouette ! en tt cas, merci de nous avoir lu.

Zoo et Sucub !