J'ai eu l'idée, suite à certains reviews enthousiasmes de continuer cette merveilleuse aventure…Donc on oublie le OS…du premier chapitre…
Notez que ces histoires sont indépendantes l'une de l'autre.
À la prochaine peut-être !
Merci à Alllba Ambre, Lalouve, Lunenoire, Corail Zaarea, Thealie, SNAPESLOVE, kyer, Timi Turner, Sara Lupin et vif d'or pour leurs reviews !
Disclaimer : D'accord, j'avoue, rien n'est à moi, je sais, je sais, j'ai bien caché mon jeu. Comme la dernière fois, je m'appartiens et Snapeslove s'appartient…je lui ai redonné sa liberté…mais elle ne le sait pas encore.
Note de l'auteur : Snapeslove m'a si gentiment demandé de la mettre avec un autre personnage…(voyez ce qu'elle m'a demandé : Je sais pas ce qui t'as pris de me foutre avec Hagrid lol j'aurais préféré cent fois mieux Dumby ou même McGo... Ou même Voldemort... Mais là Hagrid... Franchement!), alors je n'ai pas pu lui résister…non, mais comment pourrais-je ne pas tenter de la rendre heureuse après tout ce qu'elle fait pour moi, pour nous. Donc, je vais exaucer son souhait…
Ne me remercie pas Caro, ça me gêne tellement…et c'est tout naturel, voyons…
Seconde note : Caro n'est pas cette personne que je décris ici…je veux dire, mon perso est stupide, épaisse, insignifiante et tout le reste, Caro est tout le contraire…ce n'est qu'une histoire, alors je beurre épais.
Caro, je t'avais juré un chien de ma chienne, et bien voici tous les chiots ! J'attends toujours les sucres !
Alors…Dans la sérieLes aventures de Snapeslove et de Jwulee voici le tome deux de cette édition…
Suffit le blabla je me lance….oui…mais je la fou avec qui ? rire sadique…. j'ai tellement peur du rire que je viens de faire que je pars en courant.
Je m'évertuais à raisonner Caro en ce merveilleux jour de juillet.
« Non, lui disais-je, cela ne fonctionnera pas. Tu ne peux pas arriver et lui sauter dessus seulement parce que c'est ton fantasme depuis 2 ans. »
« Pourquoi, me demanda-t-elle confuse ? »
« Parce que ça ne se fait pas des choses de même ! »
« Pourquoi ? »
« Parce qu'il ne te connaît pas…tu as beau le connaître, mais pour lui, tu es une étrangère, purement…eum…étrangère… »
« Mais…pourquoi ? »
« CARO, c'est de la pure décence, voyons, comprends dont ce que je te dis ! »
« Pou… »
« Je te jure que si tu finis cette phrase, je vais certainement t'en coller une au visage ! »
« …rquoi »
PAF.
« Heille, fit-elle insultée ! »
« Ce n'est pas comme si je ne te l'avais pas dis ! »
Oh, oui, elle me bouda, mais honnêtement, j'aimais cent fois mieux me faire bouder que de tenter de penser à la réponse que je devrais lui donner. Je ne savais parfaitement pas quoi lui répondre. Je comprenais le principe tout de même élémentaire selon lequel nous ne sautions pas sur une personne inconnue dans le but de lui retirer subitement ses vêtements et ainsi parfaire notre éducation…eum…eum…culturelle ? Mais tout cela n'était que de la théorie, qu'un vague principe que je comprenais, mais que je ne parvenais pas à expliquer. C'était comme si une partie de mon cerveau possédait encore quelques neurones chargés de l'inhibition…peut-être que je devrais lui en parler…ha non…je ne devrais pas …
Je tenais à ma vie, si j'abordais ce sujet avec elle, elle ne me le pardonnerait jamais. Caro était vraiment la personne la plus intelligente que j'avais vu, après moi bien entendu, mais lorsqu'elle en venait à ses passions, c'était comme si son cerveau déconnectait pour ne laisser que ce feu bouillant de désirs…Croyez-moi, ce feu-là avait le pouvoir de vous brûlez…eum…d'envie, si vous étiez l'objet admiré. C'était la personne la plus sympathique, toujours derrière moi, bien entendu, que j'aie jamais rencontrée, je ne voulais pas la blesser, non plus, avec les théories qui s'émoussaient dans ma tête, la pauvre, je voulais fêter son prochain anniversaire et en plus elle me devait encore vingt-cinq dollars.
Mais bon pour le moment, j'étais prise avec un sérieux problème. Je devais mettre sur pied un plan Séduction, afin de ne laisser à la victime, nul autre choix que de tomber follement éprise de Caroline.
Mais pour faire dans le compliqué, il fallait compter sur elle. Elle s'était éprise de la personne la plus froide de l'univers, celle que nous devions approcher avec un poêle à bois collé aux fesses, celle qui semblait avoir le cœur gelé par le temps, par de trop nombreuses guerres, par de trop nombreux échecs.
Et puis je sortis de ma léthargie, de mes pensées trop philosophiques pour me rendre compte de ce que faisais ma grande...ins…amie…
« Caro, merde, c'est du papier, épargne-le ! Non, mais avez-vous déjà vu ça ! On se bat pour sauver des forêts et toi tout ce que tu trouves à faire, c'est d'inonder la première victime de nos coupes à blanc. »
« Non, Jwulee, tu ne comprends pas, regarde comme il est… »
« Beau, parfait, merveilleux, génial, exceptionnel, merveilleux, je sais, merci, Caro, tu me répète cette histoire depuis deux ans maintenant ! »
« Tu es jalouse, voilà tout. Tu es jalouse, parce que je fus la première à trouver ce bel ange que toi tu ne l'auras jamais ! »
Je secouai la tête de désespoir. Non, je n'étais pas jalouse, comment pouvais-je l'être ? Jalouse de cette…chose…nah ! Jamais de la vie. L'amour était vraiment en train de lui monter à la tête. Je me devais agir.
« Caro, on va monter un plan, fis-je, fière de ma trouvaille. »
« Pourquoi ? »
« Pour attraper le Père Noël et lui voler tous ses cadeaux, lui répondis-je épuisée de ses pourquoi ! »
« Non, on peut pas faire ça, voyons, tous les petits enfants vont être tristes ! »
« CARO ! Franchement, tu n'as jamais appris à discerner l'ironie de la vérité ? »
Et voilà, elle me regardait comme si je venais de sortir de Mars, comme si j'avais dit l'énormité la plus…eum…énorme du siècle. Je me devais d'intervenir avant que son cerveau ne bouque occuper pour le restant de la journée.
« Nous ferons un plan pour le séduire, m'efforçais-je de lui expliquer. Un plan pour qu'il s'éprenne de toi et qu'il ne jure que par toi. »
« Oui, dit-elle intéressée. Mais il faudrait peut-être l'avertir de ce que nous faisons, je veux dire, pour que ce soit juste. »
Là voilà repartit ! Je déposai ma tête entre mes deux mains et la secouai d'incrédulité.
« Je sais, fis-je au bout de quelques minutes de réflexions ! Nous allons t'enrôler ! »
« M'enrouler ? »
« Le fais-tu exprès ? Nous allons T'ENRÔLER, se faire rejoindre ses rangs et avec un peu de chance, tu ne devras pas trop te soumettre et il s'éprendra de toi !»
« Pas sûre que j'aime ton plan, Jwulee…tu vois, je ne fais pas trop confiance aux mots un peu de chance, soumettre et ENRÔLER ! »
« Inquiète-toi pas, mon plan est infaillible, il ne pourra pas faire autrement que de tomber follement amoureux de toi. Dans le pire des cas, tu deviendras une esclave, rien de moins. »
Oh oui, elle aurait pu me tuer sur le champ si de simples yeux pouvaient Avada Kedavriser.
Nous avons pris les deux semaines qui passèrent à préparer Le Plan. En fait, je m'échinais à le préparer et Caro bavait toujours sur les vestiges d'une forêt tropicale.
J'avais besoin d'aide toutefois, car n'entre pas dans le cercle des privilégiés qui veut. Je devais trouver quelqu'un de parfaitement bien placé au centre de ce cercle, par contre quelqu'un dont les intentions ne seraient pas de profiter de moi ou de ma toute petite Caro, qui aveuglée par l'amour, serait une proie bien facile. Je n'avais nul autre choix que de me tourner vers la seule personne encore capable de m'aider, mais la seule personne que je n'avais nullement envie de voir aujourd'hui. Je me dirigeai en maugréant et en tenant Caro par la manche de son chandail (bah quoi ? j'avais perdu sa laisse ! lol…eum…eum…m'excuse, Caro ?...je sens que je vais en baver plus tard, mais, là, trêve de réflexion…c'est moi qui profite de la situation…niark …niark…niark.).
Nous nous dirigions vers des profondeurs abyssales, là où tout être sensé ne se rendrait jamais, là où pourtant quelqu'un résidait.
Je pris tout mon courage à deux mains et …je demandai à Caro de frapper à la porte…bah quoi ? je n'avais plus de main de libre, je tenais mon courage à deux mains…je viens tout juste de le dire…et puis j'étais le cerveau de la mission…si quelqu'une devait se ramasser une claque au visage ou un Avada entre les deux yeux, fallait pas que ce soit moi, non mais vous imaginez le chagrin de ma pauvre Caro, lorsqu'elle se serait rendue compte que je n'aurais pas eu le temps de mener son rêve à terme…Donc Caro frappa à la porte. Et telle une lionne courageuse, je me cachai derrière elle pour être certaine de demeurer sauve.
La porte s'ouvrit avec fracas, Caroline sursauta, me marcha sur un orteil, je criai autant que si on m'avait estropiée et je tombai sur le sol lorsque voulant retirer mon pied de dessous le sien, je la fis tomber par-dessus moi.
On s'entends-tu pour dire que notre position était pour le moins…eum…désavantageuse….au plus bas mot ? Étendue sur le sol glacé des cachots, j'usais mon précieux postérieur alors que Caro s'était remise en mode bavage.
Je me suis levée, laissant la pauvre âme se vider de tous ses liquides corporels et je me suis dirigée vers l'homme que nous étions venu déranger….non…je veux dire rencontrer…
Je le regardai, il me regarda, nous nous regardions…vous voyez l'idée…
« Severus, fis-je doucement… »
« Qui vous a donné le droit de m'appeler par mon prénom, il y a un niveau de politesse que la décence vous demanderait de respecter, jeune fille ! »
« Premièrement, mon cher, vous m'avez donné ce droit, hier soir, alors que saoul, vous m'avez déshabillée et non seulement du regard. Alors, je crois, que nous avons dépassé les limites de la décence et de la politesse. »
C'était un mensonge, bien entendu, mais je n'allais certainement pas m'excuser, paraître imbécile et lui laisser du terrain ! Non merci !
« Alors, Severus, disais-je, je suis venue vous demandez un service de la plus haute importance. Avant de vous faire part de ma requête, sachez que je serais prête à faire AB-SO-LU-MENT tout ce que vous me demanderez, lui dis-je d'une voix fortement explicite. »
C'était fortement clair, ma proposition était claire, il aurait fallu que la personne à qui je parle soit complètement idiote pour ne pas comprendre, ou…complètement Serpentard pour feindre de comprendre quelque chose d'autre…C'est à ce moment que mon cerveau cria devant l'horreur, devant ce que je venais de dire…Je n'aurais jamais dû bâcler mes cours de Propositions 101 à l'école, je me retrouvais particulièrement mal prise, à la merci d'un homme sans pitié et tout cela pour quoi ? Pour cette…cette…ce robinet ambulant qui me suivait continuellement et qui s'entêtait à rêver d'un homme inaccessible.
C'est ainsi qu'après maintes explications, requêtes et supplications, je me suis retrouvée, à genoux dans les cahots, à récurer un sol vaseux alors que ma jeune amie sirotait un café
Je grommelais des propos illogiques, alors que ma copine, pour qui je m'étais tuée pour la rendre heureuse, m'abandonnait pour ce …ce…ce stupide…ce merveilleux bel homme que j'aimais plus que tout…eum….j'ai pas dit ça…hein ? Bref, le fait était que j'étais agenouillée sur le sol, les mains glacées par l'eau.
C'est ainsi que Caro et moi avons obtenu le privilège d'entrer dans le cercle privé. J'avais pris, la journée de la fameuse rencontre, cinq heures pour préparer mon amie et c'est avec des papillons dans l'estomac et une trace de bave derrière nous que nous avons suivi Severus vers l'antre du promis. Il avança le premier, d'un pas habitué, mais non rassuré. Nous le regardions braver l'hom…l'êtr…la chose et c'est à ce moment que je compris que mon idée n'était peut-être pas la meilleure des idées. Si la Chose refusait, je ne donnais plus chère de ma merveilleuse peau. Severus s'inclina finalement. 'À son âge, le pauvre, il ne devrait plus faire autant de pirouettes', pensais-je en souriant comme une belle tarte.
« Maître, fit Severus en embrassant le bas de la robe de la Chose. »
Et je crois que c'est à ce moment où j'ai voulu vomir. Je regardai ma copine et elle, elle ne voyait pas la laideur dans la Chose, j'aurais pu jurer du contraire.
« Maître, répéta Severus comme s'il aimait entendre le son de ce mot à ses oreilles. Je vous ai amené deux jeunes femmes qui voulaient vous parler. »
Le maître en question nous regarda attentivement, intrigué par tant de courage ou par tant de stupidité, il nous regardait, donc, intrigué, amusé, indigné…c'était difficile à dire, une face de serpent ça n'exprime pas grand-chose.
Je m'approchai dès que j'eus le signal en tenant Caro par sa manche. Je m'accroupis galamment en envoyant Caro, qui ne regardait pas où elle mettait ses pieds, se fracasser les fesses sur le sol. 'Oups', pensais-je, 'j'avais oublié que je la tenais…'
Et c'est à ce moment que commença le Plan Séduction, plan rendu particulièrement difficile par l'impossibilité pour Caro de m'aider, Je regrettais incroyablement de ne pas savoir m'immiscer dans le cerveau des gens, car il aurait été parfaitement à l'avantage de Caro que je lui mentionne ce qu'elle devait dire.
« Heille, c'est vraiment laid vos yeux, hein, dit-elle ? »
Je me demandais de quelle planète elle venait pour croire que c'était ça, une technique de Séduction. Et évidemment, qui croyez-vous qui dû arranger cela
« Désolée pour sa grande effronterie, votre horreur, mais l'endroit d'où nous venons, dire de quelqu'un que ses yeux sont laids, c'est vraiment le plus beau compliment. »
Son regard n'avait rien de bien et c'est de cette manière que nous aurions pu nous ramasser un cruciatus en pleine poire, n'eut été de la grande gueule de Caro qui pour une fois su nous sauver au lieu de nous compromettre.
« Monsieur, fit-elle comme une surexcitée… »
Et je vous épargne son blabla…L'homme y a pourtant cru. Pour toute personne saine d'esprit ce petit discours était non seulement catastrophique, mais aussi de mauvais goût, j'imagine qu'il faut être déséquilibré pour écouter ces paroles passionnées.
Aujourd'hui, Caro matte toujours son homme serpent, alors que lui, il continue son éternel massacre. Voldemort n'était pas un homme que je considérais apte à combler mon amie et pourtant, depuis cinq ans leur amour triomphe.
Pour ce qui est de m'a part, je suis toujours au service de Severus, comme elfe attitré. Sans mon consentement, Caro m'avait mis en pari. Si elle séduisait Voldemort, elle me donnait en esclave à Severus pour une période de temps indéterminée.
Et depuis cinq ans, l'homme imaginait mille et une besognes pour m'avilir un peu plus.
