Chapitre 15 : Comment l'on se venge d'un Malfoy…
Harry était resté longtemps prostré dans la chambre vide, une fois Drago partît.
IL s'était à un moment transformé et sous sa forme animagus il s'était lové dans les draps défait du lit.
Il respirait ainsi l'odeur enivrante de cette pièce qui allait devenir peu à peu insipide.
Sans s'en rendre compte, il s'endormît la tête entre ses pattes, comme s'il retenait ses larmes.
Pourtant un chat, ça ne pleure pas…
Quelques temps plus tard, il ne su dire exactement s'il s'était écouler des heures ou simplement quelques minutes, mais il se sentit une main bourru qui le prenait pas la peaux du coup en le secouant doucement.
« Hé! Harry ! Réveille toi, le chat ! »
La main n'était certainement pas celle qu'il autorisait habituellement à fourrager dans sa fourrure, il levât les yeux sur le Serpentard et ses poils se hérissèrent quelques peu.
Harry reprit son aspect normal et aussitôt les larmes qu'ils avaient retenues sous sa forme féline coulèrent, seule d'une façon indépendante qui était assez surréaliste.
Harry lui même en était étonné, il retirât ses lunettes et essuyât rapidement sa faiblesse, se cachant derrière ses mèches ébouriffé.
Gregory, du coup ne savait vraiment plus ou se mettre, il se balançait sur ses énorme pieds comme un ours en cage en joignant les mains dans le dos, se raclant la gorge pour meubler le silence pesant.
Harry, tout en se frottant les yeux embrumés de sommeil et de larmes, devait bien s'avouer que son observation personnel des Serpentards les lui rendait sympathique.
Personne ne voudrait jamais le croire, on le prendrait pour un fou, s'il disait un jours que Crabe et Goyle étaient des amis sincères et loyaux, que Parkinson était une fille attachante, qu'elle donnait même envie d'être protégé et choyé…
Oui, entre eux les Serpentards n'étaient pas du tout conforme à l'image qu'ils véhiculaient.
Greg, par exemple, avec ses manière enjoué qui cherchait toujours à calmer les humeurs des autres, restait son préféré, il devait sûrement avoir dit au autre de le laisser s'occuper de son cas. Maintenant, il voyait bien que le grand Serpentard ne savait plus comment se comporter.
Une saleté de Griffondor avait pénétré cette intimité, donc ça ne servait plus à rien de rouler des muscles et de faire son gros bourrin, Harry vit qu'il allait parler, hésitant.
« Goyle, tu es loin d'être la brute stupide que tu voulais faire croire à Poudlard, mais s'il te plait, ne pose plus tes grosses mains pleines de doigts sur moi et surtout quand je suis un chat. » Le brun réprimât un frisson en disant cela.
Greg arrêtât d'être timide et saisît une chaise, qui avant servait à poser les vêtements bien plié de Drago.
Il s'assît dessus à cheval, en posant ses coudes sur le dossier devant lui.
« Je ne t'ai pas tripoté, Potter. Je ne suis pas un pervers pour profiter du sommeil des autres. »
« Tu sais ou il est partît ? » demandât Harry en essayant de cacher son espoir.
Greg secouât la tête négativement.
« Il a juste dît qu'il reviendrait, mais quand ? Je suppose qu'il est retourné en Angleterre… »
Harry reniflât discrètement en serrant les dents.
Greg passât sa main dans ses cheveux rasé court.
« Je te l'avais dit, tu devais partir et le laisser se calmer. Tant, il ne serait pas partît complètement, il aurait juste fait un petit tour dans Paris, il se serait perdu, puis il serait rentré en transplanant. Mais bien sur , il a fallut que, tel le bon vieux Griffondor que tu es, tu n'écoutes personne sauf ton merveilleux courage, et que tu fonce tête baissé. Sauf qu'avec un Serpentard, le rentre dedans ça ne marche pas. »
« C'est vrai, je n'ai écouté personne, et c'est sûrement loin d'être correcte d'avoir squatter chez vous sous ma forme animagus comme un voyeur. Mais tu sais pourquoi j'ai fait cela, et je ne ferais pas de mal à Drago. Alors pourquoi me fuit il ? Je sais qu'il m'aime aussi ! Il me l'a dit et je le sent !»
« T'es con ou quoi, Potter ! Tu comprend rien à rien ! » soufflât Greg en hochant de la tête négativement en fermant les yeux de façon accablé.
« Mais tu ne sais pas ce qu'il s'est passé! Je te dis qu'il m'aime ! »
Le Serpentard soupirât un bon coup se préparant à expliquer quelques choses dont, normalement, le sujet était classé tacitement « Grand Tabou de l'Humanité ».
« Mais je le sais… qu'il t'aime. » soufflât il comme s'il avait peur des mots.
« Quoi ! Comment ça tu le sais ! Qu'est ce que ça veut dire ? Il vous en aurait parlé? J'arrive pas à y… »
« La ferme Potter ! Il ne nous en a pas parlé… C'est juste que… hum… heu… juste que… depuis la première année… il te détestait tellement… il ne cessait de parler de toi… imaginer les pires coups bas pour te faire chier… comme les badges, le Quiditch, ou insulter sans cesse tes amis, le pauvre et la sang de bourbe, ou encore se mettre à la botte d'Ombrage… tout ça, quoi. Et puis il y avait aussi les nuits, il parlait parfois… en rêve… de… hum… et puis aussi après les match contre Griffondor ou…enfin... il… hum. Enfin, bon ! Il fallait vraiment être aveugle et sourd pour que nous, qui vivions avec lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ne remarquions pas que… qu'il était à fond sur… toi. »
Harry restât interloqué par tant de révélations, il ne savait même pas que ça durait depuis la première année, il rougit de fierté à l'idée de toute ces années ou il était aimé en secret d'une tel manière.
« Mais ! Mais pourquoi si, toi et les autres gars de Serpentards, vous le saviez ! Pourquoi vous ne nous avez pas arrangé le coup ! Pourquoi vous ne lui avez pas ouvert les yeux ! »
« Mais tout simplement par ce que ça n'aurait servît qu'à le mettre en panique, et personnellement le voir se casser comme maintenant ça ne me botte pas tellement. Lui, il ne peut pas accepter cela. Tu étais plutôt du genre à fabuler sur Cho Chang. Alors comment pouvions nous savoir si tu étais gai, hein ?»
Harry dissimulât vivement sa gène en remettant vivement ses lunettes.
« Bein quoi ? Ba oui, c'est quand même une option non négligeable et carrément indispensable dans une relation entre mecs. T'étais pas au courant ?»
« Je… je suis… amoureux de lui… Je ne vais pas m'arrêter à des vieux préceptes macho…qui…enfin… de toute façon… je ne l'ai fait ni avec une fille ni avec… »
Harry rougit encore plus de ce qu'il avait pratiquement dit, un tel aveux devant un Serpentard !
- Mais je suis taré! On ne dit pas à un Serpentard qu'on est puceau ! Bon sang !
Greg avait du mal à retenir un fou rire, mais il se reteint tout de même, avec difficulté.
« Oui, bon… Si ça peut te rassurer, Dray non plus l'a jamais fait…avec un homme. Mais je ne crois pas que ça puisse t'aider en quoi que ce soit, en fait le problème ne vient pas tellement que tu sois un homme ou pas, mais du fait qu'il y a des sentiments en jeux. C'est cela qu'il ne peut pas accepter. Je ne suis pas sur que tu ai une chance. Drago attrape ses proies dans ses maillets, il séduit, il consomme, il jette à plus ou moins long terme, point. Si il est amoureux, il ne maîtrise rien, alors il rejette ce sentiment, car on lui a mit en tête depuis toujours qu'il fallait se maîtriser, que l'amour n'existait pas. La baise, oui, les mariages arrangés entre sang pure, oui, mais les passions incontrôlable, ça ne fait pas partie de son univers. Te détester, te mépriser, il n'y a que ça qu'il contrôle avec toi… »
Au fur et à mesure que Greg parlait, les yeux de Harry se remplissaient peu à peu de larmes.
C'était pourtant vrai. Tout ce qu'il avait dit, il l'avait deviné, pressentit.
Greg ne savait quel sentiment il devait éprouver face au désespoir et à la vulnérabilité de son ancien ennemi.
Harry était si triste, si abattue, il allait laissé tombé certainement.
N'etait ce pas ce en quoi il l'exhortait ?
Mais il pensait aussi à son ami en fuite, lui aussi devait être tout aussi perdu et malheureux.
Drago ne devait plus savoir que penser.
Il devait avoir honte.
« Tu sais… en même temps, maintenant qu'il a perdu toute ses illusions depuis la fin de la guerre, il peut, peut être en perdre encore quelques une… je ne peux que te conseiller de le défier sur les terrains qu'il connaît et de le laisser venir à toi, sans le brusquer… »
Harry acquiesçât, en s'essuyant encore une fois les yeux sous ses lunettes.
Pleurer les rendaient encore plus vert.
« Merci… »soufflât le Griffondor, qui reprenait un peu espoir.
Comme Gregory fronçait les sourcils, il se reprit.
« Ho, ne t'inquiète pas. Je dirais à tout le monde que tu n'es qu'une brute dénuée de cerveau. Peut être qu'on se révérât, Greg… A plus… »
Harry disparut bruyamment, un voisins se mit à donner des coups de ballets contre le plancher à l'étage du dessus.
Vincent et Pansy passèrent la tête en travers de la porte.
« Woa ! T'etait génial, tu devrais faire conseiller d'orientation ou travailler dans un S.O.S amitié, Greg ! » raillât Vinc.
« Je savais que vous écouteriez, bande de perfides ! » sourît le grand Serpentard.
« Dites ! Il faut absolument que vous me racontiez ce que Dray disait dans son sommeil ! Et aussi ce qu'il faisait après un match de Qwiditch sous la douche! » hurlait Pansy, en sautant autours de ses deux amis, complètement surexciter.
« Ha non ! T'a qu'a imaginer toute seule ! T'es une grande fille ! »
« Rabat joie ! » fît elle en tordant une oreille de Greg.
« Waï! Hé, Math ! Fait gaffe ! Tu devrais partir en courant tant qu'il en est encore temps ! »
Le jeune Moldu, n'avait pas osé écouter avec les autres, il restait maintenant sur le pas de la porte en observant sa sorcière en train de maltraiter le grand gaillard.
« Pansy, je vais devoir y aller. »
Elle s'arrêtât tout à coup de tirer sur la lèvre de Greg et se retournât vers lui, un peu inquiète.
« Tu veux bien me ramener au métro ? » lui demandât il, souriant.
Elle acquiesçât en lui rendant son sourire, elle filât dans sa chambre pour prendre son sac et une petite veste et parti avec Math en le prenant par le bras.
On était fin Septembre.
Parfois le temps se rafraîchissait mais il restait un air d'été chaud et doux.
Aujourd'hui, il faisait même plutôt étouffant, d'autant plus que Drago était attablé au bar du pub le plus miteux de Pré-au-Lard.
Depuis qu'il était rentré en catastrophe en Angleterre, Drago avait sérieusement postulé pour toute sorte d'emplois correcte.
Certes, le pays n'allait pas très fort en ces temps incertain d'après guerre, mais il était surtout le fils de son père, un Malfoy, un nom honnît, que du ministère de la magie à la plus petite des entreprise on avait aimé à traîner dans la boue.
- Ho, que ça devait les faire jouir à toutes ses vieilles raclures, de lui faire subir leurs ricanements.
Et maintenant, il était là, humilié, à noyer sa honte à grand coup de whisky pure feu.
Il essayait ainsi d'oublier un peu plus son honneur, et de se donner le courage de demander de l'aide à son ancien directeur de maison.
Rogue saurait, Rogue le pistonnerait quelques part, Rogue l'hébergerait, Rogue le réconforterait !
- Mais bon sang ! Quel honte quand même d'en arriver là!
Drago bût cul sec son dernier verre et le reposât violemment, il laissât un billet sur le comptoir et sortît du pub.
Drago marchait, discret dans sa grande cape somptueuse, sombre et légère qui l'enveloppait d'ombre fraîche.
Quand il eut quitté le village, les effets de l'alcool se firent bien sentir, il relâchait sa vigilance.
C'était pas bon !
Il stoppât au niveau de la cabane hurlante, pour reprendre son souffle et pour cesser de voir tanguer le paysage.
Il allait reprendre la route de Poudlard quand il sentît deux bras l'empoigner de part en part, et le traîner vers le petit bois.
« Nié? » se demandât il.
En fait, il avait du mal à assimiler rapidement les évènements, son esprit était vaseux.
Il regardât à droite, à gauche.
- Deux grand rouquins…
- Pareil…
« Mphh… P'tain… J'des hallucinations, j'vois double… » se dit il pour lui même.
L'un des deux l'empoignât par le col et le projetât soudain au sol.
« Tu vois pas double, conard ! »
« Belettes ! Comment on se retrouve !» s'exclamât Drago, euphorique, affichant un sourire mi mauvais, mi niais.
« En effet, Malfoy… Comment on se retrouve ! C'est vraiment fabuleux… N'est ce pas George ?»
« En effet… » susurrât l'autre en s'approchant du blond à terre, il le reprît par le col et le soulevât de terre, pour l'adosser brutalement contre un arbre .
« Hey, ma cape ! Tu v'la la froisser ! » protestât l'esprit embrumé du Serpentard.
« Malfoy, Malfoy, ma p'tite fouine… » fît l'autre en lui caressant la joue.
Drago lui retirât cette main baladeuse d'un revers dédaigneux, mais George ne l'entendait pas de cette oreilles, il resserrât son étreinte sur le cou d'une seule main, et de l'autre il lui maintint le menton pour soutenir son regard brumeux, le faisant revenir peu à peu à la réalité.
« Sais tu, Malfoy, que depuis que l'on a quitté Poudlard, il me reste comme un sentiment d'amertume ? »
« Sans blague ! Lâche moi, bordel ! »
- Tient, je dis souvent ça, moi. Trop la honte !
« Et tu sais quoi, Malfoy ? Puisque je t'ai sous la main, je vais en profiter pour évacuer cette amertume. Qu'est ce que t'en dis ? » dit il en resserrant l'étau de ses mains.
« Je crois que tu va passer un sal quart d'heure, la fouine. » fit l'autre jumeau.
Drago, qui était occupé à tenter de desserrer la poigne qui l'étouffé, ne vît pas venir le coup.
Un instant plus tard, il était plié en deux, se tenant le ventre, il ne vît pas non plus venir le second coup, ni ceux qui suivirent d'ailleurs.
Fred s'adossât contre un arbre et savourât le spectacle.
« Tu t'éclates, frèro ? »
« Impec' ! » fît George laissant glisser le Serpentard à terre pour lui décocher plus facilement des coups de pieds dans le ventre.
Drago se mît à genoux, toussât et crachât du sang, puis il vomît ce qu'il avait bu en se tenant les cheveux en arrière.
« Pfff, Malfoy. Je t'imaginais plus résistant. » susurrât le Griffondor qui attendait qu'il finisse de cracher pour le reprendre par le col.
« Va te faire foutre ! » murmurât le blond, en s'essuyant la bouche.
« Roohhh ! Mais comme il parle mal, le p'tit prince ! » fît le rouquin en le giflant.
« Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Tu veux continuer à cogner sur cette loque ? » demandât Fred.
Drago se sentît relâché mais il n'avait même plus la force de tenir sur ses jambe.
« Pfff… Non, ça ne m'intéresse plus ! T'aurais pas une idée toi ? »
« Il se pourrait… Que dirais tu de… » et Fred chuchotât la suite à l'oreille de son frère.
Drago essayât de se relever mais George le maintenait à terre avec un pied sur le corps.
« Conard, tu va me payer ça. » persiflât il.
« Ouuuiiii ! C'est une très bonne idée ! » s'exclamât George.
Une fois de plus Drago se sentît soulever par ses vêtements, sa cape était bonne à jeter au feu avec ses conneries !
Il fît mine de se laisser faire puis arrivé à bonne hauteur de son agresseur, il lui décochât un fulgurant coup de genoux bien placé en s'agrippant à son agresseur par la taille.
Le jumeau tombât en arrière se faisant roué de coup à son tour.
Fred sortît prestement sa baguette magique et stupéfixât le Serpentard.
« Nghiaaa…haaaa…l'enfant de salop….Ngh…la p'tite pute…arh… » gémissait George recroquevillé en se tenant l'entrejambe.
« Yeh, il avait de la ressource finalement ! Comment vont tes couilles, frèro ? »
« Il…il m'a pas loupé… Ngh ! Putain ! Donne le lui maintenant ! »
Fred fouillât dans les multiples poches de sa veste de velours côtelé beige, tandis que George, à genoux, couinait et gémissait des insultes contre toute les générations de Serpentards, passé et à venir.
Drago jetait des regards meurtriers, mais que pouvait il faire à par cela ?
Le jumeau roux lui glissât quelques choses dans la gorge puis il attendît un moment, pour être sur que le dragée avait été avalé, avant de le déstupéfixer.
« Finite incantetem. »
« Qu'est ce que tu m'a fait bouffer ! » hurlât Drago en se jetant à la gorge du Griffondor.
Fred lui agrippât les poignés et le flanquât par terre.
« Une nouvelle invention, un prototype. Justement il nous fallait un autre cobaye que l'un de nous deux pour l'essayer. »
« QU'EST CE QUE C'EST ! »
« Héhé, tu vas rire la fouine. C'est un bonbon fait à partir du sérum de vérité, sympa non ? Mais je connais par cœur mon frère, et vise versa. Tu comprend maintenant, pourquoi, tu tombes à pique ? » ironisât le rouquin.
Drago pâlît subitement et tout tremblant se relevât et s'éloignât le plus vite qu'il pouvait, mais Fred venait de lui reprendre le bras et le refît tomber à terre, Drago essayât alors de se faire vomir sans plus de succès.
« Avec ce que t'a gerber tout à l'heure ça m'étonnerait que t'y arrive. Tu ferais mieux de rester avec nous, Malfoy. Les effets peuvent durer très longtemps si on ne prend pas l'antidote. »
Le blond se raidît, pesant le pour et le contre de sa situation, quand tout à coup il sut qu'il aurait mieux fait de prendre ses jambes à son coup et de se débattre comme un sauvage.
« La fouine ! Raconte moi ton pire p'tit secret ! » hurlât George entre deux gémissements.
- Merde !
Il en avait le souffle coupé.
La vérité venait d'éclater, limpide, horriblement transparente, enivrante, féroce, intolérable, incontrôlable, au beau milieu de son esprit drogué.
« … ho non … » murmurât il en fermant les yeux.
« Quoi ? Qu'est ce qu'il a dit ? » demandât George.
« Malfoy, répond ! Quel est ton pire secret ! » répétât Fred, animé d'un regard malsain.
Drago se retournât lentement, le dragée lui imposait de répondre à la question, les mots menaçaient de sortir, de couler hors de sa bouche à tout moment, il ne voulais pas en plus que l'on puisse voir l'expression atroce de son visage.
Déclarer son plus grand secret, secret qu'il prenait la peine de cacher, de toute ses forces, à lui même. Maintenant, il brûlait dans son cœur comme un soleil.
« … je… j'aime… »
« Oui ! Tu aimes qui ? »
« … je… Harry Potter. »
Il parlait tout bas.
« Quoi ? Qu'est ce qu'il a dit ? » reprît George en se remettant debout lentement en grimaçant.
Drago cachât son visage dans ses mains.
« Je suis raide dingue amoureux de lui… » fît il comme si il se le déclarait à lui même.
« Quoi ! » s'exclamât Fred, pétrifié.
« Qu'est ce qu'il a dit ! » hurlât George.
Le Serpentard s'éloignât, un léger sourire au lèvres, fît quelques pas, et tombât en avant, la tête la première dans la mousse.
Fred se précipitât sur le corps totalement inerte.
« On l'a tué? » lui demandât son frère, tandis qu'il retournait sans peine le corps, malmené et pâle, pour lui prendre le pouls.
Il hochât négativement de la tête.
« Non, ça va. Il est juste inconscient. »
« On fait quoi maintenant ? On le laisse ici… Je commence à me sentir mal, on y est allé, peut être, un peu fort. Fred ? Qu'est ce qu'on fait ? »
La voix de George était inquiète.
« Je te signale que c'est toi a eut cette idée d'allumer le p'tit Malfoy, quand on l'a vu, alors te débine pas ! On va le ramener à l'atelier, on lui ferrât prendre l'antidote. Visiblement, Princesse ne supporte pas ses propres vérité. Aide moi à le soulever. »
« On devrait laisser tomber ce projet, tu imagines les ennuis qu'on pourrait avoir sur le dos si on commercialisait ce truc et que ce cas arrive régulièrement. »
« Qu'est ce que t'a à avoir peur tout à coup ? Mais je crois que tu as raisons, il y a certaine vérité qui sont un peu dangereuse à demander… » dît il en souriant en ébouriffant les cheveux d'argent du Serpentard évanouit.
Les jumeaux trainaient le corps en tenant chacun un bras par dessus leurs épaules.
Ils avaient marché ainsi quelques mettre quand George rompis le silence en chuchotant, peu sur de lui.
« Fred… Mais qu'est ce qu'il a dit ce con, je peux pas y croire… »
…
« La ferme, George. On classe le sujet « Grand Tabou de l'Humanité », ok ? »
…
« Oui… vaut mieux… »
NDA : Voilà, un chapitre un poil plus long que d'habitude.
J'espère que vous avez aimé, le contraste.
Des Serpentards plutôt prévenant, et des Griffondor vraiment pas gentil du tout, ho que non.
Je ne sais plus si mon passage où je fait passer un très sale quart d'heure à mon Dray est bien ou pas.
D'habitude, j'aime beaucoup quand on fait souffrir un peu ses deux persos là, Harry et Drago.
Mais là, j'ai l'impression que je suis allé un peu loin, j'espère que cette scène ne vous a pas trop dégoûté de Dracichou, et que vous aimez encore mon perso et mon histoire…
Voilà…
Si jamais c'est beaucoup trop dégouttant de le mètre dans un tel état, je pourrais réécrire le passage en le faisant un peu moins loque humaine, un peu plus héroïque…
La suite serrât là selon le nombre de reviews.
Depuis peu, je suis tellement contente d'en voir tant que ça me motive pour écrire vite, hihihi.
Sinon la fin est proche, et oui.
Dans trois chapitre, l'histoire serrât finit.
C'est triste non ?
J'ai énormément de mal à écrire le dernier chapitre…
Onarluca : Tu as eut pitié de Harry au chapitre précédent, que penses tu pour Dray, maintenant ? (Au fait, t'as pas MSN ?)
Her-Moi-Neu : Et oui, le pov Drago se sent pas vraiment « tombeur de ces dames d'un claquement de doigts » dans les bras de Harry. Surtout qu'il n'acceptait pas ses sentiments. Maintenant pour les refouler ça va être plus difficile. Math et les Serpentards nous quittes dans ce chapitre, snirfl…
Artoung : Oui, Harry était assez triste dans la chambre. Enfin, j'espère que tu l'as trouvé choupinou ! Sinon quand j'avais douze ans, j'appelais ma sœur crotte de nez, c'est nul, je sors…
Vert Emeraude : Oui, Drago est frustrant ! Mais le pauvre on lui pardonne, surtout après ce que je viens de lui faire subir…
Nee Chan et Chana : J'adore que vous me dites que Harry se jetant sur Dray, est « délicieux »! Hum ! Sinon, j'aime bien quand on me dit du positifs à propos des persos secondaire, bien que l'on m'ai dit ressemant que justement je développais plus les personnages secondaires que les héros ! Rohhh la honte ! Harry est restait, vous avez aimé la discussion avec Greg ?
Cltho : Tu vois, c'est ce genre de review qui fait que je poste si vite ! C'est pour faire plaisir à des lectrices comme toi, merci de ta review enflammé qui me fait sourire de bonheur ! J'espère que tu aimes la suite, je ne voudrais pas te décevoir !
Slydawn : Ne t'inquiète pas, Harry et Drago seront ensemble à la fin, happy end et tout le tsoin tsoin. De plus la fin est très proche.
Tiramisu : Bah, ça finit comme ça pour te donner envie de lire la suite !
Dobbie : Merci ma Manue de reviewer ! N'oublie pas, c'est un travail régulier le reviewage ! MDR !
