Bon, chapter three, j'suis très inspirée… J'aime tellement les vampires lol, et puis j'ai eu deux reviews encourageantes ;) auxquelles je vais m'empresser de répondre d'ailleurs !

Shetaneavant tout : MERCI ! heureuse que ça te plaise lol (et je ne suis pas contre un petit peu de pub je te l'avoue… même si j'écris plus pour le trip qu'autre chose lol) donc donc donc… Lol, en fait je ne sais même pas quoi dire… Oui, voilà, c'est ça que je voulais dire… (lol elle a bobo à la cabessa Lowen… désolée, il est tard j'reviens de l'entrainement donc j'suis en plein délire…) donc au sujet de Sélène et Michael… Ils seront bien présents dans l'histoire, et même très présents tu verras ;) bon, je te laisse à ta lecture lol, biz !

Chapitre Trois :

Trois heures. Cela faisait trois heures qu'ils marchaient sans s'arrêter sur le bord de la route. Mais cette fois-ci c'était lui qui la suivait. Il n'avait aucun endroit où aller. Elle devait rentrer chez elle. Et il ne voulait plus la perdre du regard. Donc il la suivait. Elle avait dit que s'ils marchaient à allure forcée, ils arriveraient chez elle en un peu plus de trois heures, et bien avant le lever du jour, puisque c'était le plein hiver. Et il lui avait fait confiance. Cependant, il ne cessait de se retourner pour surveiller leur arrière, ralentissant ainsi leur allure.

- Tu vas arrêter oui ? demanda-t-elle alors qu'il se retournait pour la énième fois.

Il se contenta de lui jeter un regard mauvais et recommença à marcher. Mais derrière elle. A quelques mètres derrière. Il ne supportait pas de la voir. Il ne supportait pas sa présence, il ne supportait pas la chaleur de son corps près du sien. Tout simplement parce qu'il éprouvait un certain plaisir à toutes ces choses, et qu'elle n'était qu'une humaine. Certes une humaine qu'il avait suivi pour la protéger en quelques sortes, mais une humaine tout de même. Betty… Elle avait toujours son arme à la main et elle serrait la crosse comme si elle craignait de la voir s'envoler. Il était clairement visible qu'elle était elle aussi plus que tendue et inquiète mais elle ne le montrait pas. Elle se contentait de marche à une rapide cadence.

Quelques temps plus tard, ce fut à son tour à elle de s'arrêter. Alors qu'il s'apprêtait à le lui faire remarquer, elle se tourna vers lui en souriant, et il crut que le monde s'écroulait. Mais il se ressaisit bien vite et la regarda d'un air impassible.

- On est presque arrivés. C'est dans cette rue là, ajouta-t-elle.

Elle l'observa encore quelques secondes puis elle s'engagea dans la dite dure et quelques minutes plus tard ils étaient devant chez elle. Elle ouvrit la porte et lui fit signe d'entrer silencieusement. Une fois dans l'entrée, elle tendit l'oreille quelques instants puis le saisit par la manche pour l'attirer à sa suite. Il la suivit docilement, de nouveau sous son charme, observant sans se lasser sa chevelure bouclée aux reflets automnaux. Elle s'arrêta devant une porte et l'entrouvrit, puis, se ravisant, la referma. Elle le regarda un instant, hésitante, mais il l'encouragea muettement.

- C'est… la cave… Enfin je me suis dit que si tu voulais un endroit où la lumière n'irait pas pour passer la journée ça ne serait pas trop mal.

- C'est parfait, répondit-il d'une voix qu'il ne se connaissait pas.

Elle le regarda intriguée, puis sourit et s'écarta pour qu'il puisse passer. Il descendit quelques marches et se ressaisit. Il se retourna brusquement et la regarda.

- Et ne t'avises pas d'être absente quand je me réveillerais !

- En tout cas mes parents et mes frères, eux, ne seront pas là, tu pourras sortir de la cave sans risques.

Sur ces mots, elle referma rapidement la porte et il l'entendit s'éloigner. Il écouta soigneusement où elle se trouvait dans la maison pour repérer sa chambre, et lorsque de longues minutes plus tard il fut sûr qu'elle était endormie, il sortit silencieusement de la cave et retrouva sans difficultés sa chambre. Là, il s'assit sur le bord de son lit et la contempla longuement. Puis il releva la tête et observa les murs où étaient accrochés de nombreux posters de fantasy, puis une chose finit par accrocher son regard. Sur la table de nuit, non loin de là où elle avait posé l'arme que le lycan lui avait donnée se trouvait une carte de visite. Celle de Michael Corvin… Ce maudit lycan… Elle le connaissait donc avant l'aventure de cette nuit. Mais de où ? Comment ? Et surtout… Pourquoi ? Eux qui passaient tant de temps à se cacher et à camoufler leur piste, pourquoi prendre le risque de tout gâcher à cause d'une humaine ? Il tourna de nouveau la tête vers elle et se leva doucement. Finalement, peut-être bien qu'elle avait quelque chose de spécial qui expliquait qu'il ne pouvait rien lui faire, qu'il pouvait simplement la regarder pendant des heures sans se lasser… Alors qu'il étudiait une carte géographique d'un endroit qu'il ne connaissait pas accrochée au mur, le réveil se mit à sonner furieusement et Betty remua dans son sommeil. Il s'aperçut alors qu'il était près de six heures du matin et qu'il était temps pour lui de s'éclipser. Il se retira rapidement et silencieusement et alla se terrer dans la cave. Il poussa quelques cartons quelque peu moisis et se cala contre le mur tout au fond de la cave, et ferma les yeux pour son sommeil vampirique avec l'image de sa proie dansant devant ses yeux…

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Betty se réveilla complètement épuisée et mit de longues minutes à se lever malgré la sonnerie insistante de son réveil. Elle finit par balancer un oreiller dessus et dut se lever pour aller le chercher. Elle resta quelques instants debout au milieu de sa chambre à réfléchir les sourcils froncés… Toutes les péripéties de la veille avaient-elles réellement eu lieues, ou bien avait-elle simplement trop fait la fête ? Elle secoua la tête en abandonnant la question et se dirigea en traînant les pieds vers la salle de bain. Ca allait être une dure journée de cours… Elle savait qu'elle et les autres n'avaient pas été raisonnables de faire la fête deux soirs de suite en pleine semaine, mais en même temps… Elles n'avaient pas eu le choix. Une victoire, une sortie. Elles avaient gagnée le Samedi et avaient été obligées de remettre la sortie au Mardi soir. Puis elles avaient gagné le Mercredi soir et avaient choisi de faire la fête le soir même… Betty jugea le résultat trop effrayant pour tenter de recommencer lorsqu'elle se retrouva devant la glace. « Plus jamais la fête en semaine » se jura-t-elle. Ca devait être cela. Elle avait beaucoup bu. Durant sa courte période de sommeil elle avait fait des rêves loufoques, influencés par les récits de Michael. Le lycan… Elle avait entendu son inconnu l'appeler comme ça dans ses nombreux marmonnements alors qu'ils cheminaient. Non, elle avait rêvé qu'il l'appelait ainsi… Décidemment il en fallait peu… Des histoires à dormir debout, un mystérieux inconnu et de la fatigue… « Et de l'alcool… » ajouta-t-elle à voix basse. Elle se passa la tête sous l'eau froide et se décida à se remuer.

Une vingtaine de minutes plus tard, elle sortait de la salle de bain l'esprit moins embrumé qu'auparavant, mais toujours aussi épuisée. Elle n'arrêtait pas de repenser à toute cette histoire. Elle était à moitié tentée d'aller vérifier dans la cave, mais elle n'en avait plus le temps. Elle courut dans la cuisine attraper quelque chose à grignoter et repassa en rafale dans sa chambre pour attraper son sac… Et fit un arrêt sur image devant sa table de nuit. Elle cligna bêtement des yeux et fronça les sourcils en tendant la main vers l'arme qui se trouvait poser là. Elle porta sa main à sa bouche et son esprit se désembrunît violemment. Ce n'était pas un rêve, et il y avait bien ce vampire, son inconnu dans la cave. Elle secoua la tête en se rappelant qu'elle avait un bus à prendre. Elle mit l'arme pêle-mêle dans son sac et prit la carte de visite de Michael puis sortit de chez elle en courant, sans savoir qu'en bas dans sa cave un vampire à moitié endormi écoutait le doux bruit de ses pas.

La matinée fut la plus ennuyeuse de toute sa vie, si une matinée durant laquelle on récolte une bonne volée de devoirs supplémentaires peut être considérée comme ennuyeuse. Elle avait été strictement incapable de suivre ne serait-ce qu'une minute de cours et avait dormi durant l'heure de permanence qu'elle avait. Mais le midi, elle avait eu un regain d'énergie suffisant pour sortir la carte de Michael de sa poche. Elle fronça les sourcils en voyant le nom de la rue qui ne lui disait pas grand-chose. Elle se renseigna rapidement autour d'elle et apprit que c'était une rue tout à fait à l'écart du centre ville, à la périphérie de la ville, mais qu'elle pouvait s'y rendre assez facilement avec le bus urbain, ce qu'elle décida de faire… Et dans la journée, quitte à rater les cours. Elle n'avait pas tellement envie de se promener seule de nuit depuis qu'elle savait que les vampires et les … lycans couraient les rues. Elle prévint donc l'une de ses amies qu'elle ne se sentait pas bien et qu'elle serait sûrement absente l'après-midi, et se dirigea en courant vers l'arrêt de bus. Elle descendit à l'arrêt qui lui avait été indiqué et se renseigna de la direction à suivre, et elle arriva finalement en vue d'un groupe d'immeubles plus ou moins abandonné.

- Moui, un peu comme l'immeuble où les vampires interrogeaient les lycans dans l'histoire de Michael, murmura-t-elle à voix haute.

Elle se frappa le front avec la paume de la main. Ce n'était PAS une histoire, et cet immeuble où avaient lieu les interrogatoires existait réellement. Elle continua à ressasser toute cette histoire dans sa tête en s'avançant vers le bon, ouvrit la porte d'une simple poussée et commença à monter les marches. Une fois devant le bon numéro, elle hésita. Et s'il n'était pas là ? Et si… Et s'il n'avait tout simplement pas pu revenir ? Et si…

- Betty ?

Elle se retourna brusquement en entendant la voix de Michael dans son dos. Il portait un sac de supermarché mais elle devina que ce n'était pas de là qu'il revenait.

- J'ai euh…

- Des questions ? C'est légitime, dit-il en souriant. Je t'en prie, entre, ajouta-t-il en lui lançant la clé.

- Où est Sélène ? demanda-t-elle d'une voix hésitante.

- Au sous-sol, répondit-il à voix basse. Vraiment pas si stupide que ça, dit-il en souriant.

Elle lui sourit en retour et introduit la clé dans la serrure. Elle entra dans la pièce en plissant les yeux. Les volets étaient tirés et des pans de couvertures avaient été ajoutés pour empêcher toute lumière d'entrer. Elle s'avança encore un peu pour que Michael puisse entrer, et elle referma la porte.

- Pousse bien le verrou.

Elle hocha la tête silencieusement la tête et s'exécuta, puis elle le suivit dans ce qui semblait être le salon. Il y avait quelques tas de couvertures étalés par terre et une pile de vieux journaux dans un coin. Elle s'assit sur l'une des couvertures en ramenant ses genoux vers elle pour attendre que Michael arrive.

- Tu ne devrais pas être en cours à cette heure-ci ? demanda ce dernier en s'asseyant.

- Si mais… Ce n'est pas que j'avais trop de questions sans réponse mais… Je ne sais pas, j'avais besoin d'être sûre que… J'avais l'arme que tu m'as passée comme preuve mais j'avais besoin de vérifier… Comment ça s'est terminé hier ? demanda-t-elle sans oser le regarder.

- Et bien… Des vampires sont arrivés, des Tueurs… Des sortes de mercenaires, des soldats habitués à la traque. On ne sait pas qui ils cherchaient exactement… Mais ils avaient un bon nombre de proie de choix ce soir-là, ajouta-t-il en souriant. Les lycans se sont enfuis, et ce sont les Tueurs qu'il a fallu mettre en déroute… Ca n'a pas été si difficile… Mais nous devrons partir dès ce soir.

- Où ? demanda-t-elle avec précipitation.

- Loin. Pour un temps. Pour les éloigner de toi.

- Mais ce n'était pas moi qu'ils cherchaient… Si ? demanda-t-elle mal assurée.

- Je ne pense pas, mais il n'y a pas de risques à prendre.

- Bon… De toute façon j'ai déjà pris un risque en venant ici… avoua-t-elle en souriant.

- En effet, mais ne t'en fais pas. Nous comptions partir… Nous devons réapprovisionner notre stock de munitions…

- Ah oui, tiens, dit-elle en attrapant l'arme à feu qui était dans son sac.

- Non, dit-il précipitamment. Non, garde-la. Et même je vais t'en passer une deuxième. Et des munitions, on ne sait jamais.

- Pourquoi deux ?

- Une avec des munitions pour les lycans, une avec des munitions pour les vampires.

- Mais je ne sais même pas tirer !

- Je mettrais ma main au feu que tu saurais très bien te débrouiller en cas de besoin !

- Bien…

- Tu devrais retourner au lycée… La nuit va bientôt tomber l'air de rien.

Betty regarda sa montre et hocha la tête. Elle avait bien mis deux heures en tout pour faire le trajet à l'aveuglette depuis son lycée, et il lui en faudrait bien autant pour y retourner, et la nuit commencerait à tomber entre temps. Elle soupira et se leva.

- Attend un instant.

Michael se dirigea vers une pièce voisine et revint avec un sac à dos en tissu résistant qu'il lui tendit.

- Il y a tout ce qu'il te faudra là-dedans.

- Merci.

- Tu n'en auras sûrement pas besoin ne t'en fais pas.

- D'accord.

- Betty… J'aurais été ravi de faire ta connaissance, vraiment et… Sélène aussi. Sélène était plus qu'heureuse de te rencontrer, même si ça a été dans des conditions agitées. Regarde-moi.

Betty releva la tête et le regarda droit dans les yeux. Il avait confiance, tout irait bien, et même si tout allait mal, il avait confiance en elle, elle saurait gérer la situation. Elle sourit faiblement et prit le sac en continuant à le regarder. « Il a aussi les yeux verts » songea-t-elle. Mais elle ne parla pas à Michael de son inconnu.

- Ca ira. N'oublie rien, on se reverra tôt ou tard, ajouta-t-il avec un clin d'œil.

Elle hocha la tête en souriant faiblement et se dirigea rapidement vers son lycée. Michael et Sélène… Ils étaient entré soudainement dans sa vie et en étaient ressortis tout aussi rapidement… Mais pourquoi Michael avait-il autant insisté sur le fait que Sélène aussi avait été ravie… Heureuse même… Mais tout ceci n'avait plus d'importance. Elle jeta comme elle put son nouveau sac sur l'une de ses épaules et se mit en marche pour rejoindre son lycée le plus rapidement. Plus d'importance. Soudain elle s'arrêta et se frappa la tête une nouvelle fois avec la paume de la main. Elle avait oublié de parler de son inconnu à Michael. De son vampire qui dormait tranquillement dans sa cave… Et pourtant elle se rendait compte qu'il avait été dans ses pensées à chaque instant lors de sa discussion avec le « lycan ». Elle hocha les épaules. Si Sélène et Michael partaient, il allait sûrement partir aussi… Pour les mêmes raisons de sécurité, sauf que lui ça serait pour sa propre sécurité… Betty songea avec un pincement au cœur que sa vie ne serait plus la même pour une longue période…

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Il se réveilla en ouvrant brusquement les yeux et en regardant frénétiquement autour de lui, comme il en avait pris l'habitude ces derniers temps. Il referma les yeux un instant en s'affaissant contre le mur puis se leva d'un geste souple. Il tendit l'oreille quelques instants et son cœur s'accéléra quand il n'entendit aucun bruit dans la maison. Il devait pourtant être assez tard, elle aurait du être là… Il sortit de la cave et se dirigea directement vers sa chambre où il trouva jeté pêle-mêle sur le lit le manteau de la jeune fille, des cahiers, et plus loin dans un coin de la pièce un sac qui n'était pas là la veille. Son intuition le poussa à aller en vérifier le contenu et il y trouva deux armes à feu avec de nombreuses munitions aussi bien pour les lycans que pour les vampires. « Michael » murmura-t-il rageusement. Et elle, où était-elle ? Où était donc sa victime ? Un éternuement retentit de l'autre côté du mur et il comprit qu'elle était dehors, probablement sur la terrasse. Il s'y précipita hors de lui et y déboula en furie alors qu'elle était tranquillement allongée dans une chaise de jardin, vêtue d'un gros pull de laine et la tête levée vers la lune. Il se planta devant elle et elle tourna tranquillement la tête pour poser un regard paisible sur lui qui failli lui faire perdre toute contenance, mais il se ressaisit bien vite.

- Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-il en contenant sa rage.

- Je regarde la lune. Ca te va ? Et non, je n'ai pas été mordue, ajouta-t-elle d'un ton moqueur. Mais assied-toi, ajouta-t-elle en désignant une autre chaise de jardin.

- Non merci, répondit-il en commençant à effectuer de grands allers-retours pendant qu'elle se contentait de le suivre tranquillement du regard. Tu es inconsciente ou quoi ?

- Pourquoi ?

- Il fait nuit ! Il fait nuit et tu es dehors !

- Ca va, je n'ai plus peur des méchants loups-garous je suis gr… .

Betty s'interrompit au milieu de sa phrase et leva la tête vers lui. Il s'était arrêté de marcher et la regardait comme si elle était folle.

- Bon, ce n'est pas ce que je voulais dire, admit-elle. Mais ce que je veux dire c'est qu'il n'y a pas de danger, je…

- Tu as de quoi te défendre c'est ça ? Tu étais où aujourd'hui ? Chez Michael ? demanda-t-il sans pouvoir empêcher sa question de ressembler à un reproche.

- Comment tu… demanda-t-elle interloquée, puis ses yeux se firent durs et lancèrent des éclairs. Tu es entré dans ma chambre ? demanda-t-elle d'une voix calme où la colère était contenue.

- Je…

- Tu as fouillé ma chambre ? répéta-t-elle en haussant la voix.

- Non, pas fouillé… J'ai senti l'odeur de ce lycan et…

- Primo, il s'appelle Michael, et pas « le lycan », et deuzio, tu n'as aucune excuse pour être entré dans MA chambre !

- Je m'excuse… se surprit-il à dire.

- Tu quoi ?

- Je… Je m'excuse, ça te va ?

- Oui, répondit-elle d'une voix satisfaite.

Il jeta vers elle un regard surpris. Où bien elle était complètement folle et il ne l'avait pas remarqué avant, ou bien… Ou bien elle savait qui il était et elle était fière d'avoir réussi à lui faire prononcer des excuses… Oui, ce lycan… Michael avait du le lui dire, pourquoi ne l'aurait-il pas fait ?

- Il t'a dit qui je suis ? demanda-t-il doucement.

- Qui ça ?

- Michael, dit-il en s'énervant. T'a-t-il dit qui je suis ?

- Non… Nous n'avons même pas parlé de toi à vrai dire, j'ai… oublié de parler de toi, vraiment, avoua-t-elle.

Il ne put s'empêcher de pousser un soupir de soulagement, et se demanda bien pourquoi… Même si elle avait su qui il était… Elle n'aurait rien su de l'histoire, de sa machination qui avait échouée à cause de Sélène… Mais le lycan aurait pu lui dire quand même quel genre de personne il pouvait être… Et il ne voulait pas. Il se redressa et regarda les étoiles. Il ne fallait pas qu'elle sache quel être abominable il était. Il tourna son regard vers elle et vit qu'elle s'était levée et qu'elle le scrutait avec une grande attention. Il vit dans ses yeux qu'elle était en grande réflexion et il fronça les sourcils.

- Voyons… Tu es en fuite, et tu crains les vampires autant que les lycans, voir plus… Tu connais Michael et Sélène, et tu méprises plus que de raison Michael… murmura-t-elle.

« Pas si bête que ça ! », tels avaient été les mots du lycans à son sujet… Et s'il lui avait raconté l'histoire ? Toute l'histoire ? C'est vrai qu'elle avait réagit bien vite pour quelqu'un qui n'était pas censée connaître l'existence des lycans et des vampires. Et si elle devinait ? S'il s'était trahi ?

- Kraven ? demanda-t-elle d'une voix hésitante.