Bon Chapitre Cinq, oui je sais, j'avais dit que je n'en mettrais qu'un aujourd'hui, mais en fait, c'est parce que je comptais bien travailler un peu… Je devais faire mon devoir de philosophie aujourd'hui pour ceux que ça intéresse lol, mais non… Bah je ferais tout ça demain… J'ai plutôt intérêt parce qu'après ça sera la rentrée (et donc je publierais moins vite pour information…)… Bref, fin de 3615 mavie, je réponds à mes reviewers !
Angelina Johnson : et bien… bien je vois que tu ne suis pas mes conseils lol… Bon de toute façon je pense qu'il n'y aura pas de spoilers trop importants dans els suivants chapitres, mais comme on ne sait jamais, je le répète : fais attention si tu ne veux pas gâcher le film ;) Sinon, merci pour tes reviews encore une fois, j'apprécies grandement parce qu'elles sont longues :) Et pour finir, oui Betty est un personnage inventé de toute pièce… Enfin pas réellement inventée, mais pour aller dans le sens de ta question (je pense) elle n'est pas tirée du film, ni d'aucune fiction d'ailleurs… J'suis pas très claire là lol bon en fait Betty est grandement inspirée de moi… Parce que je suis une grande rêveuse et que j'adore les vampires tout simplement…
Shetane : Oui d'accord j'avoue… Kraven peut paraître peu brillant aux yeux de certains ;) mais moi je l'adore, j'adore les méchants, et j'adore les vampires de ce genre, et j'adore les vampires tout court, et puis et puis… J'aime bien Kraven voilà :) je ne dirais pas qu'il ne brille pas, mais disons plutôt qu'il n'a pas de bol parce que la belle Sélène est plus futée que lui
Chapitre Cinq :
Ils ne restèrent que quelques jours au manoir, le temps pour Michael et Sélène de mettre un certain nombre de cartons dans la camionnette, et de mettre leur bagage à l'arrière d'un magnifique 4x4. Betty les aida à trimbaler quelques cartons par-ci par-là, mais Sélène insista avant tout pour qu'elle s'exerce quelque peu au tir. Ce que Betty fit sans rechigner, même si cela ne l'enchantait pas plus que cela. Puis ils partirent, sans que Betty ne sache où. Elle avait été plus que silencieuse durant ces quelques jours. Elle n'avait rien à dire tout simplement. Mais en revanche, elle avait matière à penser. Ses « ravisseurs » avaient tout simplement évité de parler de sujets qui touchaient de près ou de loin à toute cette histoire ou au futur, et elle ne pouvait de toute façon penser à rien d'autre qu'à Kraven… Son inconnu…
Ils roulaient depuis maintenant quelques heures. Sélène était au volant de la camionnette et Michael conduisait le 4x4, avec Betty à ses côtés. Le silence était total, et Betty n'avait toujours pas envie de parler. Pas pour que la conversation ne soit de nouveau évitée. Elle avait bien remarqué que Michael lui jetait souvent de rapides coups d'œil, mais elle n'y avait pas prêté attention. Elle regardait le paysage de campagne défiler, luttant contre le sommeil. Michael mit en route l'autoradio mais sur le coup d'une impulsion, elle se pencha et l'éteignit. Il la regarda surpris mais ne dit rien. Elle recommença à regarder le paysage et se demanda s'ils allaient réellement s'embarrasser d'elle encore longtemps où s'ils allaient finir par la laisser seule.
- Où on va ?
- Tiens, tu as retrouvé l'usage de la parole ?
- Je t'ai posé une question.
- Et je n'y répondrais pas.
Elle lui jeta un regard agacé et tourna de nouveau la tête vers l'extérieur.
- Quel est le problème ? demanda-t-il.
- Où on va ?
Il soupira et ne répondit pas. Betty ne lui accorda plus d'attention et regarda fixement la route.
- En direction de la Hongrie pour le moment. Mais avant on te ramène. Et on poussera les lycans et les vampires à nous poursuivre, ajouta-t-il après un bref regard dans le rétroviseur. On ne se débarrasse pas de toi, c'est juste que…
- C'est bon.
- Mais tes parents…
Il poussa un soupir et fit un appel de phare, et alla se garer quelques mètres plus loin, en s'engageant sur un chemin terreux. Il descendit de voiture et alla voir Sélène qui l'avait suivit. Betty descendit du 4x4 à son tour et se dirigea vers eux.
- Mes parents quoi ? demanda-t-elle d'un ton presque agressif.
- Les lycans… ou les vampires, je ne sais pas exactement, les ont attaqué… On ne sait pas où ils sont mais ils les ont emmenés. Avec tes frères. C'est pour ça aussi qu'on va aller en Hongrie, répondit Sélène.
- Oh rien que ça alors ! C'est vrai, ça ne servait à rien de me le dire avant maintenant !
- Arrête Betty, dit Michael. Le fait est qu'une grande bataille se prépare. Markus est loin d'être resté inactif ces derniers temps, et il met en place ses pions pour une gigantesque partie d'échec.
- De toute façon ce n'était pas tes parents. Tes vrais parents sont morts, annonça Sélène de but en blanc.
- Pardon ?
Sélène jeta un regard à Michael qui secoua la tête mais qui se dirigea vers le 4x4 et remonta dedans. Betty se tourna vers Sélène et la regarda fixement. Cette dernière sembla réfléchir quelques instants puis elle soupira.
- Je t'en ai trop dit. On te ramène chez toi, c'est tout.
Puis elle lui tourna le dos et remonta dans la camionnette. Betty frappa de rage dans un caillou et remonta à son tour dans le 4x4. Le reste du trajet fut plus que silencieux. Il y avait une tension incroyable. Betty remarqua que Michael était peiné et qu'il regardait plus souvent que jamais dans son rétroviseur pour chercher le regard de Sélène, mais même si elle en mourrait d'envie, Betty ne lui adressa pas la parole et ne lui dit pas qu'en fin de compte, elle se fichait de tout ça. Elle se fichait de tout ça parce que ce qui comptait réellement pour elle à cet instant, c'était revoir Kraven, mais elle savait qu'elle ne le reverrait plus… Plus jamais… Même si son cœur refusait de le croire.
Une fois arrivé, ils fouillèrent la maison de fond en comble et constatèrent que le cadavre du lycan avait disparu. La maison avait plus ou moins été saccagée, mais il n'y avait plus aucune trace de lycans ou de vampires dans les environs.
- Fais bien attention à toi, dit Michael une fois qu'ils furent sur le point de partir.
- Moui… marmonna Betty.
- Eh, dit-il en l'obligeant à le regarder. Ca ira, et on reviendra avec tes parents, ajouta-t-il pendant que Sélène levait les yeux au ciel.
Betty hocha la tête les regarda s'éloigner vers leurs véhicules. Au dernier moment Michael fit demi-tour et lui tendit une enveloppe. Puis sans un mot, juste avec un sourire, il repartit. Betty resta un certain moment debout dehors, toute seule, écoutant le silence, puis elle rentra chez elle. La maison était vide mais toutes les pièces empestaient une odeur de sang et de viande. Elle alla dans la cuisine et s'assit sur la table pour ouvrir l'enveloppe. De l'argent… En espèce et une carte bancaire. Elle laissa retomber ses mains sur ses genoux, l'enveloppe et son contenu toujours à la main, et regarda fixement le mur devant elle. Puis elle passa dans le salon et alluma la télévision pour tomber sur les informations. Des informations qui signalaient de violentes guérillas à feu ouvert probablement entre deux clans des cités, et la disparition d'une famille entière. Sa famille. Elle éteignit le poste d'un geste rageur et écouta attentivement les bruits nocturnes. Elle n'avait plus confiance en cet endroit, en cette maison, il lui fallait partir au plus vite. Dehors, les premiers rayons du soleil commençaient à apparaître, et elle alla dans sa chambre pour faire ses bagages. Les bagages de quelqu'un qui allait longuement voyager…
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Il n'était pas resté bien longtemps debout au milieu de la rue, car il n'avait pas tardé à deviner que d'autres lycans arrivaient. Il était donc parti le plus vite possible en direction de la forêt, et avait une nouvelle fois parcouru de longs kilomètres pour mettre le plus de distance possible entre lui et ses poursuiveurs. Il avait réussi à voler un voiture et avait gagné un temps considérable, se dirigeant toujours tout droit, avec l'image de Betty devant les yeux. Il n'arrivait pas à se la sortir de l'esprit, et il n'arrêtait pas de maudire les paroles qu'il avait prononcée, tout en étant convaincu qu'il avait pourtant dit la vérité… Plus ou moins déformée certes.
Et puis il était par un grand et extraordinaire hasard tombé sur la camionnette de Michael et Sélène, dans le centre d'une grande ville. Et il avait attendu des heures entières, caché dans l'ombre, de les voir revenir, nourrissant l'espoir fou d'apercevoir une dernière fois Betty, mais elle n'était plus avec eux. Ou alors ils l'avaient laissé quelque part et allaient la rejoindre plus tard… Peut-être qu'en les suivant il pourrait la revoir… Il secoua la tête et se renfonça dans l'ombre. Il ne fallait pas qu'il la revoie, il ne voulait pas la revoir… Il fallait en revanche qu'il retourne pour quelques temps en Hongrie, même si c'était risqué. Il n'avait plus d'armes, plus de munitions, et il devait traiter de certaines affaires avec quelques connaissances, et surtout vérifier les rumeurs qu'il entendait chuchoter depuis quelques temps. Des rumeurs absurdes mais qui lui donnaient la chaire de poule. Oui, il irait en Hongrie… Le plus vite possible…
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
Betty se trouvait dans le métro parisien avec tous ses sacs. Elle était assise sur un banc et attendait la navette qui l'emmènerait à la gare, d'où elle rejoindrait la Bretagne et la maison de campagne de ses parents. Elle était restée aussi peu de temps que possible chez elle, s'arrangeant pour acheter son billet de train et faire quelques courses discrètement, craignant à chaque instant d'être reconnue par n'importe qui. Un lycan, un vampire… Un humain… Des avis de recherche avaient naturellement été lancés, et elle ne souhaitait pas être emmené au commissariat ou bien être interrogée pendant des heures sur les derniers évènements pour au final finir avec un rendez-vous chez le psychologue sept jours sur sept. C'est donc dans cet état d'esprit qu'elle vivait ces derniers jours. Elle se sentait traquée par tout le monde et faisait tout pour passer inaperçue, autant que ça lui était possible avec tous ses sacs. Et elle avait toujours l'une des armes que Michael lui avait passées dans sa ceinture, dans son dos. Avec des balles en argent, parce qu'elle avait bien compris que même sur un vampire cela pouvait se révéler efficace, du moins pour être tranquille un certain temps. Et elle était là, sur son banc, à attendre. Elle sourit silencieusement en repensant que c'était dans un métro que Michael avait aperçu Sélène pour la première fois… Et qu'il avait pratiquement eu le coup de foudre… Ce n'était certainement pas ici que elle allait revoir son inconnu… Elle soupira et se leva en prenant ses bagages. D'ici une dizaine d'heures, elle serait chez elle, en Bretagne…
Elle descendit du bus en sautant les marches quelques heures plus tard et se retrouva sur le bord de la route, dans le centre d'une ville qui était assez éloignée de chez elle, mais c'était la dernière desservie par les bus. Elle saisit donc ses sacs et entama une marche silencieuse. Il devait être cinq heures de l'après-midi et le ciel commençait déjà à s'obscurcir. Bientôt elle pourrait commencer à craindre une mauvaise rencontre, surtout qu'elle serait d'ici quelques kilomètres en pleine campagne. Elle réajusta un de ses sacs et sortit sa deuxième arme qu'elle glissa dans sa ceinture également. Elle sortit également des munitions qu'elle glissa dans ses poches et reprit de plus belle allure sa marche. Elle peinait plus qu'autre chose avec ses sacs, mais elle tint bon, et refusait de toute façon de s'arrêter tant qu'elle ne serait pas chez elle.
La nuit passa à une allure incroyablement lente. Elle faisait de chaque bruit un lycan, de chaque murmure du vent un vampire, et vers la fin de la nuit, elle avait constamment une arme à la main. Et elle avançait encore. A une allure moins rapide mais elle avançait, et déjà une ville qu'elle connaissait plus ou moins était en vue. Elle y arriva lorsque les premiers rayons du soleil se firent voir, et elle s'arrêta sur un banc public où elle souffla quelques instants. Quelques instants qui durèrent peut-être deux heures car elle s'assoupit, et quand elle se réveilla, le soleil était cette fois bien levé. Elle se leva en soupirant et en oubliant ses douleurs aux jambes et se dirigea vers le supermarché. Si elle ne s'autorisait pas de sommeil, il était au moins indispensable de manger un peu. Puis, une fois un rapide repas avalé, elle reprit tant bien que mal sa marche, avec en tête la pensée motivante que d'ici la fin de la journée elle serait paisiblement installée chez elle… En pleine tempête d'après ce qu'elle avait entendu dire aux informations, et d'après les rafales de vent qui soufflait déjà mais paisiblement installée quand même… Au moins la tempête aura l'avantage de décourager ses poursuivants potentiels… Qui avaient momentanément perdu sa piste elle l'espérait. A cette idée, elle eut un regain d'énergie et accéléra le pas. Et en effet, en fin d'après-midi, alors que le ciel était quasiment noir de nuage et que le vent soufflait fort, elle aperçut le clocher de son village. Elle coupa à travers champs et arriva plus rapidement chez elle. La maison était une vieille demeure paysanne d'une pièce uniquement, et les murs, qui étaient en terre cuite, menaçaient de s'effriter, et la toiture laissait passer quelques courants d'air. Néanmoins la maison avait tenu bon et résisté lors de nombreuses autres tempêtes. Elle y arriva alors que l'obscurité achevait d'être quasi-totale avec la tombée de la nuit. Aussitôt elle posa ses sacs dans un coin et commença à faire un brin de ménage, puis elle prépara de quoi faire du feu dans la cheminée, et au final elle rebrancha l'électricité et l'eau… Et pour finir elle prépara le lit et rangea le peu de nourriture qu'elle avait dans le frigo. Une fois tout cela fait, elle s'assit sur l'un des fauteuils qui se trouvaient près de la cheminée et ferma un instant les yeux. Un instant seulement car un bruit retentit dehors qui la fit se redresser d'un bond. Elle attrapa une arme et regarda dehors mais ne vit rien. Elle ouvrit doucement la porte et sortit de quelques pas sous une pluie battante, l'oreille aux aguets. Ne voyant rien, elle se dépêcha de retourner à l'intérieur, à reculons, et elle se retrouva dos contre le torse d'une personne. Elle resta figée quelques instants, en réalisant son erreur, puis elle se retourna brutalement pour se trouver face à son inconnu…
