Bon… Je ne sais pas trop ce que va donner ce chapitre… Je verrais lol ! en tout cas merci à mes lecteurs pour leur reviews ;)
Commençons par Shetane ;) alors pour commencer, la Hongrie ben…. Il me semble bien que l'histoire se passe en Hongrie… tout d'abord parce que c'est le pays où vivait le seigneur Alexander Corvinus, l'ancêtre des vampires et lycans là tu sais, bref, et ensuite ben… parce que dans le film y'a des affiches et elles sont ni en français ni en anglais, et puis ben parce que j'pense que c'est la Hongrie donc j'ai décidé que c'était la Hongrie lol. Ensuite… j'ai lu ta fic juste par curiosité, je sais bien que c'était un acte désintéressé par de soucis et d'ailleurs un grand merci, mais je te rassure je ne me sens pas obligé, c'était vraiment par curiosité et merci ma curiosité lol j'aime vraiment beaucoup :)
SoRN DeMoN666 : encore une personne qui n'aime pas Kraven… alalalalala ouais c'est un pourri raté, mais moi j'aime bien les méchants lol c'est pas de ma faute ! enfin lol en tout cas ravie que ça te plaise ;)
Shina the black angel : Une z'amiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie ! mdr moi aussi c'est une grande histoire d'amour entre les vampires et moi (tu as lu la Chronique des Vampires de Anne Rice ? Tu as vu le Dracula de F. Copola (je sais plus comment ça s'écrit ' ) tu as vu… lol non j'm'arrête là !) bref, ça fait plaisir de voir autant d'enthousiasme ! mais tu n'aimes pas Kraven non plus hein avoue-le… bouhouhouhou lol enfin bref, voilà !
Encore merci à vous pour les reviews ! moi je poste le chapitre et je vais me regarder le film encore une fois (ça devient obsessionnel… lol) Bonne lecture !
Chapitre Huit :
Partir… Il était plus que temps de partir d'ici… Tout simplement parce que c'était dangereux. Et parce que l'isolement avec sa victime commençait à le rendre mou. Si mou qu'il commençait à souhaiter que tous l'oublie simplement pour qu'il puisse vivre pour toujours avec elle… Pour toujours… L'avantage de l'immortalité… Quelque chose clochait dans tout ce raisonnement, mais quant à savoir quoi… Tout ce dont il était sûr, c'était que quand il la regardait à présent, il sentait son cœur se serrer de peur et d'appréhension, sans savoir exactement pourquoi… Et cela faisait maintenant de trop nombreux jours qu'il cherchait à savoir, à chercher, à trouver cette vérité qu'il n'arrivait pas à saisir, assis devant le feu. Elle le laissait tranquille, il avait même parfois l'impression qu'elle ne le voyait plus, puis elle venait s'asseoir à côté de lui et elle pensait elle aussi. Elle semblait tellement absorbée par ses pensées que dans ces moments-là il aurait tout donné pour savoir ce qu'il se passait dans sa tête. Cette nuit-là avait commencé comme les autres, sauf qu'il avait décidé de partir… Et de la quitter… Et de l'oublier… Il se leva de son fauteuil et alla la voir. Il leva les yeux et grigna lorsqu'il s'aperçut qu'elle était dehors, assise sur le rebord de la fenêtre. Elle avait simplement ouvert les volets et se tenait en tailleur, le visage levé vers le ciel. La tempête était passée depuis quelques jours et plus aucun nuage n'obscurcissait le ciel. Il suivit son regard et soupira d'agacement. Naturellement, elle regardait encore la lune… La lune qui serait pleine d'ici quelques jours. Et alors… Alors il serait trop dangereux de rester dans ce tas de pierre… D'ailleurs, le danger était déjà présent, et il devenait de plus en plus grand à chaque minute supplémentaire passée ici. Mais il ne savait comment le lui dire. Il pouvait tout aussi bien partir sans elle, sans rien lui dire en réalité…
"Dis-moi… " dit-elle au bout de longues minutes, la tête toujours levée vers la lune. "Par qui Markus a été réveillé si les deux autres Anciens étaient morts ?"
Il ne lui adressa pas même un regard et se plongea dans un profond silence. Elle le regarda fixement et il tourna finalement la tête vers elle. Une réflexion compliquée pouvait se lire dans son regard et il comprit qu'elle était encore en train de réfléchir à tout ce qu'elle avait appris au sujet de cette guerre entre les lycans et les vampires. Et il savait aussi que dans ces cas-là, elle faisait tant de connexions entre les divers évènements qu'elle arrivait à deviner de nombreuses choses, et ce soir-là, il ne voulait pas entendre ses révélations. Il lui tourna finalement le dos pour aller se rasseoir dans son fauteuil. Il l'entendit rentrer à l'intérieur d'un bond souple et refermer solidement les volets puis la fenêtre, et se diriger vers lui. Elle s'assit dans le fauteuil voisin toujours en tailleur et se tourna vers lui.
"Kraven je suis sérieuse. Michael m'a dit que…"
"Ne me parle pas de ce … ce … Ne m'en parle pas !" acheva-t-il dans un grognement.
Elle secoua la tête et se leva pour se rapprocher de la cheminée et jeter une bûche dans le feu. Il l'observait sans se lasser et secoua à son tour la tête. Il fallait qu'il parte, il le fallait, c'était obligatoire à présent, et il avait des milliers de raisons pour cela, mais alors qu'il voulait le lui annoncer, une boule se formait dans sa gorge et aucun mot ne voulait sortir de sa gorge. Et il commençait à se détester d'être devenu aussi mou…
"Nous n'aurons plus de bois la nuit prochaine", déclara-t-elle. "Et plus de nourriture", ajouta-t-elle.
"Quelle importance ?"
"Quelle importance ?" répéta-t-elle en l'imitant. "C'est important tout simplement parce que c'est l'hiver, et que si cette maison cesse un instant d'être chauffée la température va descendre très rapidement en dessous de zéro, et ensuite c'est important parce que j'ai besoin de manger. Je ne suis pas immortelle. Le froid me tue et la faim aussi."
Kraven sursauta en l'entendant et la regarda. Elle n'est pas immortelle. Voilà ce qui le gênait quand l'idée de rester avec elle pour l'éternité lui traversait l'esprit. L'éternité n'existait pas pour elle… Il ferma les yeux un instant. Une raison supplémentaire pour fuir loin d'elle et attirer tous les ennuis à sa suite. Pour sa sûreté. Il rouvrit les yeux et la regarda en se maudissant. Le fait qu'elle se soit mise à dormir le jour et à veiller la nuit, tout comme lui, l'avait presque fait oublier qu'elle n'était qu'une humaine. « Quel imbécile ! Mais quel crétin, mais quel abruti ! » se répétait-il sans cesse. Il se leva en fureur puis se dirigea vers l'autre bout de la salle.
"Je n'ai pas fini", dit-elle.
Il s'arrêta et s'appuya sur le bord de la table pour la regarder, se forçant à retrouver son attitude lointaine et froide d'antan, sans y parvenir totalement. Elle n'haussa même pas un sourcil, feignant de ne rien remarquer mais il remarqua que la lueur de ses yeux s'était éteinte alors qu'elle continuait de parler.
"Pour le bois c'est mort. Personne au village ne sait que je suis là et il est hors de question que ça se sache… Pour la nourriture… Non bon… En fait…"
"Abrège", dit-il sèchement.
Elle le fusilla du regard et se dirigea vers l'armoire qui trônait non loin de la cheminée. Elle ouvrit la porte et le regarda.
"On se barre d'ici."
Il haussa un sourcil et la regarda sortir ses sacs de l'armoire. Des sacs qu'il n'avait jamais vu ouverts durant tout le temps qu'ils avaient passé ici.
"Comme ça, sur un coup de tête ?"
"Tu penses toi-même à partir depuis plusieurs nuits", déclara-t-elle en retirant le gros pull qu'elle portait.
Il remarqua alors qu'elle avait revêtu la tenue que portaient les femmes vampires qui faisaient parti des Tueurs, sauf qu'elle avait préféré des chaussures plates. Et alors qu'elle se baissait pour attendre dans son sac la longue veste en cuir qui allait avec, il crut apercevoir à sa place Sélène lorsqu'il l'avait connue. Elle venait d'être transformée par Viktor et n'était pas encore aussi froide que vers la fin. Betty se releva en glissant des armes à feu dans les sangles prévues à cet effet et enfila la veste puis mit un troisième sac sur ses épaules.
"Tu fais comme tu veux", continua-t-elle. "Mais moi, je pars à la recherche de Sélène et Michael. En Hongrie."
"Et tu crois vraiment que tu vas y parvenir."
"Peut-être bien", répondit-elle en posant sur lui un regard perçant. "Et peut-être bien que non. Peu importe, je ne resterais pas ici. Sélène sait quelque chose à mon sujet qu'il me faut savoir à tout prix. Alors je pars à leur rechercher."
"Tu sais il y a long à pied, d'ici jusqu'en Hongrie", dit-il d'un ton moqueur. "Quand tu arriveras la guerre sera finie et ils seront tous morts."
"Je n'irais pas à pied", déclara-t-elle d'une voix calme. "Peut-être même que j'arriverais là-bas avant toi."
"Pardon ?"
Il n'avait pas compris sa dernière phrase. Ou peut-être l'avait-il justement trop bien comprise. L'air déterminé qui se lisait sur son visage ne faisait que lui prouver qu'il avait compris.
"Tu ne comptes quand même pas faire route seule ?"
"Bien-sûr que si."
Sur ces mots elle sortit de la maison et attendit devant qu'il sorte à son tour. Il la suivit et se planta devant elle en croisant les bras. Elle le regarda d'un air amusé.
"Kraven… Je pars de mon côté et tu pars du tien. On se retrouve en Hongrie !" ajouta-t-elle gaiement.
Il le regarda comme si elle était folle et elle lui tourna le dos pour se diriger tranquillement vers une petite route de campagne qui ne menait à rien d'autres que des champs. Elle se retourna pourtant au dernier moment et le regarda fixement.
"Fais bien attention à toi Kraven… Je suis persuadée que Michael n'est pas le seul hybride…"
Sur ces mots, elle s'éloigna rapidement et silencieusement, le laissant seul debout au milieu de la nuit. Il retourna à l'intérieur en claquant la porte et envoya violemment l'un des fauteuils dans la table. Il alla s'asseoir dans l'autre pour se calmer et rumina quelques instants les évènements de la nuit. Elle était partie, s'était détachée de lui comme si cela ne lui coûtait rien, comme s'il ne représentait rien, comme si elle se moquait royalement de ce qu'il pouvait lui arriver. Et elle partait pour rejoindre Sélène et Michael… Il se leva brusquement de son fauteuil et s'apprêta à partir lui aussi quand il aperçut poser sur l'une des chaises un léger sac de toile. Il faillit s'en aller sans y prêter attention, mais son instinct le poussa à regarder dedans, et il y trouva une arme et de nombreuses recharges de balles en argent et de balles à émission ultraviolet. Il referma le sac d'un geste rageur et sortit dans la nuit, laissant la porte grande ouverte…
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Elle l'avait fait. Elle l'avait fait et ça n'avait pas été si dur… Elle soupira et donna un coup de pied dans un caillou. Bien-sûr que si ça avait été dur. Plus dur et douloureux que tout, mais elle l'avait fait. Il lui avait suffit de voler la moto d'un ami qu'elle connaissait dans le village en déposant une liasse de billets à la place et de s'enfuir dans la nuit. Heureusement qu'elle savait conduire une moto… Le seul véhicule qu'elle savait conduire avec brio d'ailleurs… Et elle était maintenant presque arrivée à la frontière allemande. Ensuite l'Autriche puis enfin la Hongrie. Elle y serait probablement d'ici une semaine maximum. Moins si tout se passait bien. Jusqu'à maintenant elle dormait le jour et voyageait la nuit. Elle espérait de tout cœur que tout se passerait sans encombre, et d'un autre côté elle souhaitait croiser sur son chemin des vampires ou des lycans, qui lui prouverait qu'elle était sur la bonne route.
Alors qu'elle s'arrêtait sur une aire d'autoroute alors que le jour commençait tout juste à se lever, elle crut entendre résonner au loin de sinistres hurlements et elle sentit la peur monter en elle. Elle plaça son antivol sur la moto et entre dans l'hôtel qui se trouvait sur l'aire. Il n'y avait que deux étages et peu de chambres, et au rez-de-chaussée se trouvait un bar et une petite salle de restaurant. « La copie conforme du motel typique américain… » songea-t-elle en se dirigeant vers le bar.
"Bonjour, je voudrais une chambr…"
Elle fut interrompue par l'homme qui se tenait derrière le comptoir qui leva une main pour lui faire signe de se taire.
"Excusez-moi un instant", dit-il rapidement avant de se diriger vers l'entrée.
Betty le suivit du regard et vit qu'un groupe d'hommes venaient d'entrer. Ils étaient cinq et elle n'aurait pas pu leur donner d'âge, mais les battements de son cœur s'accélérèrent lorsqu'elle reconnut l'un de ceux qu'elle avait vu dans sa ville. Des lycans. Elle leur tourna à nouveau le dos alors qu'ils se dirigeaient tous vers la salle de restaurant. Elle les observa du coin de l'œil et vit que l'homme qui tenait l'hôtel était avec eux et qu'ils parlaient ensemble à toute allure. L'un d'entre eux avait l'air mal en point et était soutenu par un autre. Elle s'aperçut que celui qu'elle connaissait de vue s'était tourné vers elle et elle leur tourna rapidement complètement le dos. Elle l'entendit s'approcher et elle tenta de contrôler sa peur. Ses jambes étaient en coton et sa respiration saccadée, mais quand l'homme posa une main sur son épaule pour l'obliger à se retourner, elle affichait un visage totalement serein. Il la dévisagea quelques secondes qui lui semblèrent une éternité puis il se tourna vers les autres en hochant la tête. Elle sentit sa main se crisper sur son épaule et elle se prépara à fuir. Il se tourna à nouveau vers elle et plissa les yeux.
"Ouais c'est bien toi, y'a aucun doute."
Il l'observa encore puis la lâcha et elle se recula de quelques pas. Elle vit quelques rayons de soleil pénétrer dans la pièce et elle ferma les yeux un court instant de soulagement. Les lycans ne se transformaient pas en plein jour. Ils étaient plus nombreux qu'elle mais ils ne se transformeraient pas.
"Relax", dit-il en l'observant de la tête aux pieds. "Ce n'est pas toi qu'on cherche."
Il s'écarta d'elle pour retourner vers ses amis, et ils entrèrent dans la salle de restaurant. Betty soupira et respira profondément en fermant les yeux. Elle sursauta lorsqu'une main revint se poser sur son épaule et s'écarta brusquement de quelques pas.
"Ce sera pour combien de nuit ?"
Le tenancier se tenait devant elle et attendait calmement sa réponse.
"La pleine lune, ce sera quand ?" demanda-t-elle sans réfléchir.
"Dans deux jours."
"Alors ça sera pour une nuit."
Le tenancier hocha la tête avec un air de compréhension et alla le noter sur le registre. Au moment d'écrire le nom il releva la tête pour l'observer, puis elle le vit marquer un nom qui n'était pas le sien.
"Inutile de donner une piste à tes poursuivants", déclara-t-il. "Je crois que Thibaut veut te parler."
"Thibaut ?"
"L'homme qui est venu te parler tout à l'heure. Il veut te parler."
"A quel sujet ?"
"Au sujet de ce qu'il s'est passé il y a plusieurs jours dans ta ville", déclara Thibaut qui venait d'entrer." Je pense qu'on peut s'aider…"
