Bonjour, voici le troisième chapitre. J'espère que vous l'aimerai.
Disclamer : deux nouveaux personnages m'appartiennent dans ce chapitre. Elles ont toutes les deux un accent bien défini que je n'ai pas reproduit, mais imaginez-vous le en lisant leurs paroles.
Chapitre 3
Entre temps
Deux jeunes filles entrèrent dans le hall de Poudlard. Elles venaient de faire un long voyage en train précédé d'un long vol en avion. Oui, elles avaient utilisé ce moyen de transport Moldu. L'une avait voyagé plus longtemps que l'autre. Elle venait du Japon, l'autre de l'Italie. Les deux adolescentes avaient parlé ensemble tout au long du trajet. Elles étaient maintenant de bonnes copines.
Émerveillées par la beauté du château, elles observèrent partout pour essayer de voir où se trouvait le bureau du directeur. Harry qui se revenait de chez Hagrid les aperçut et décida de leur venir en aide.
-Est-ce que vous chercher quelque chose ? Leur demanda-t-il. Je peux peut-être vous aider.
-Oui, on est nouvelles ici, on vient d'arriver et on doit aller rencontrer le directeur. Mais nous ne savons pas où se trouve son bureau, expliqua une jeune fille aux cheveux châtain-blond.
Toute l'attention du jeune homme était pour cette belle fille à l'accent italien.
-Suivez-moi, répondit-il en se dirigeant vers le grand escalier. Alors, vous allez étudier ici. En quelle année ? Moi, je suis en sixième année.
-Nous aussi. J'espère que le directeur n'aura pas trop de choses à nous dire, je suis si fatiguée. Je suis partie de chez moi hier à sept heures du matin. J'ai pris l'avion... Désolé, tu sais peut-être pas ce qu'est un avion, s'interrompit l'autre adolescente plus grande que son amie.
-Oui, je sais très bien c'est quoi un avion. J'ai grandi dans une famille de Moldus alors, je connais très bien leur monde, assura le garçon pendant qu'ils arrivaient à l'endroit où il y avait tous les escaliers qui pivotaient sur eux-mêmes.
-Ah, très bien. Donc, j'ai pris l'avion jusqu'à Rome, ça a pris quinze heures. Nous avons dormi un peu. Ensuite, on a pris un autre avion jusqu'à Londres, durant trois heures. Puis, on a pris le Poudlard Express, expliqua la jeune Japonaise en tentant d'avoir l'attention de leur guide.
-Ah, très intéressant. Et toi, tu viens d'Italie, je crois, dit celui-ci en s'adressant à l'autre.
-Oui, je suis née là-bas. Et bien que mes parents soient français, je parle seulement anglais et italien, répondit-elle. Ça a l'air d'être une très bonne école. Celle où j'allais, ne ressemble pas du tout à ici. En passant, je m'appelle Helena de Sica et elle, c'est Ayumi Sakato.
-Moi c'est Harry Potter. Bon, on est arrivé. J'imagine que vous n'avez pas encore de maison de désignée. Ça doit être pour ça que Dumbledore veut vous parler. Je vous attends ici, assura Harry avant de prononcer le mot de passe « Baba au rhume. »
La gargouille se mit à tourner sur elle-même et à monter et un escalier apparût à ses pieds. Les deux jeunes filles grimpèrent sur cet escalier. Harry lança un sourire rassurant à la jeune Italienne. Il ne la quitta pas des yeux jusqu'à ce qu'elle disparaisse.
Helena s'avança vers la porte et frappa. Sa nouvelle amie se mordillait la lèvre silencieusement. Elle la regarda, partageant son stress et soupira.
-Entrez, s'empressa de répondre le directeur.
Timidement, l'Italienne ouvrit la porte et pénétra dans la pièce suivie de Ayumi.
-Je vous attendais. Asseyez-vous, je vous pris, indiqua poliment le vieil homme. Les deux jeunes filles furent mises en confiance seulement par le ton rassurant du vieillard. La peur avait disparu et un total bien-être prenait place.
-Konnichiwa Dumbledore-sama. Hajime mashite1, commença la jeune Japonaise, en inclinant un peu la tête.
-Moi aussi, je suis heureux de vous rencontrer mesdemoiselles de Sica et Sakato. Si je vous ai fait venir ici, c'est pour non seulement vous expliquer le fonctionnement de l'école, mais aussi pour vous placer dans la maison adéquate, expliqua Albus.
Il se leva et prit un vieux chapeau rapiécé dans l'étagère derrière son bureau. Il déposa ce chapeau sur la table. Ayumi leva un sourcil à la vue de l'item magique et jeta un sourire mi-amusé à Helena. Celle-ci lui répondit du même geste. Celui-ci se mit à bouger comme doué de vie.
-Je ne vais pas vous chanter ma comptine, mais je vais tout de même vous parler de quatre maisons de Poudlard, commença l'objet.
Les deux élèves intriguées ne dirent rien.
-Premièrement, il y a Gryffondor ; le fondateur de cette maison, Godric Gryffondor, recherche le courage et la hardiesse et la force. Ensuite, Helga Poufsouffle veut que ses élèves soient justes, loyaux, travaillants et patients. Pour être choisi par Rowena Serdaigle, il faut être sage et réfléchi, vouloir tout connaître. Pour finir, Salazar Serpentard accueille dans ses rangs les malins et les roublards qui parviennent toujours à leurs fins, récita le chapeau pensant.
-Bon, qui veut commencer ? Vous, mademoiselle de Sica ? Interrogea l'homme avant de poser le chapeau sur la tête de celle qu'il avait désigné.
Comme pour tous les élèves qui étaient passés par-là, Helena entendit une voix chuchoter à ses oreilles.
-Ah ! Une Italienne. Vous, les Italiens, vous avez tout un caractère! Cela fait de toi un être qui possède de belles qualités. Oui, la maison qui te convient est GRYFFONDOR.
Dumbledore enleva le chapeau de la tête de la jeune fille et la félicita. Il déposa, ensuite, l'objet sur la tête de l'autre.
-Tu es courageuse et tu es prête à tout pour les gens que tu aimes. Toi aussi, tu iras à GRYFFONDOR, termina-t-il avec force.
-Chouette, on est dans la même maison! Je me demande dans laquelle est Harry, s'exclama Helena.
-Je vois que vous connaissez déjà monsieur Potter, bien. Il est aussi à Gryffondor, informa le directeur, ses yeux pétillant de malice.
Il leur expliqua la plupart des règles de l'école, leur parla des équipes de Quidditch et du Tournoi des Quatre. Lorsqu'il eut fait le tour, il les congédia.
-Tout s'est bien passé? Les deux jeunes filles acquiescèrent positivement d'un hochement de tête, Helena, un sourire ravi sur les lèvres.
-Alors, vous êtes dans quelle maison ? S'empressa de demander Harry, prenant la marche.
-On est à Gryffondor toutes les deux. Toi aussi, je crois, c'est ce que Dumbledore a dit. Tu vas donc pouvoir nous montrer où se trouve la salle commune, répondit Helena.
Les trois sorciers se dirigèrent donc vers la tour de Gryffondor. Les deux filles se demandaient comment Harry faisait pour ne pas se perdre dans un tel labyrinthe de couloirs et d'escaliers.
Pendant leur marche, Ayumi et Helena, passionnée du Quidditch, posèrent plusieurs questions à Harry qui leur fit une joie de leur répondre. Il leur informa qu'il était aussi attrapeur de l'équipe. Mais toute bonne chose à une fin : arrivés devant la peinture de la grosse dame, le garçon dit le mot de passe.
Ils entrèrent dans la salle commune où régnait une atmosphère conviviale et chaleureuse. Un feu brûlait dans la cheminée, des petits groupes d'élèves faisaient leurs devoirs et un gros chat orange courait derrière un petit hibou excité. Les affaires des nouvelles avaient été montées comme par magie au pied de l'escalier menant au dortoir des filles.
Ron et Hermione étaient assis près du foyer penchés au-dessus de la maquette du système solaire. Les trois arrivants se dirigèrent vers eux.
-Salut, je vous présente Helena de Sica et Ayumi Sakato, elles viennent d'arriver ici, sont en sixième année et font maintenant partie de Gryffondor, expliqua d'un trait le jeune à lunettes. Voici Hermione Granger et Ron Weasley.
-Konnichiwa! Hajime mashite.Watashi no namae wa Ayumi Sakato, dôzô yoroshiku.2
Devant leur mine un peu embrouillées par le flot de paroles inconnues qu'elle venait de réciter, elle se reprit :
-Excusez-moi! L'habitude...En gros, ça veut dire "Bonjour", et je m'appelle Ayumi Sakato, traduisit la Japonaise, un sourire gêné aux lèvres, se penchant légèrement le buste, comme voulait les traditions de son pays.
Les cinq jeunes firent connaissance. Ils se dirigèrent vers des sofas confortables et se racontèrent les grandes lignes de leur vie en laissant de côté les souvenirs trop douloureux.
-J'ai grandi à Rome. Là-bas, il n'y a pas autant de sorciers qu'ici alors notre école était beaucoup plus petite. Et j'étais une des rares qui jouent au Quidditch, raconta Helena.
-Tu joues au Quidditch ? On a justement besoin de joueurs. À quel poste tu joues ? S'exclama soudain Ron, le capitaine de l'équipe.
-Je suis Poursuiveur, champ gauche de préférence, répondit-elle.
-Moi aussi, je joue au Quidditch au poste de Batteur, renchérit Ayumi.
-Super, maintenant, il ne nous manque plus qu'un Poursuiveur et un Batteur. Si vous voulez faire partie de l'équipe bien sûr, se réjouit le rouquin.
Finalement, les deux filles acceptèrent sans hésiter. Pour les autres joueurs, ils s'arrangeraient. Peut-être qu'il y avait des deuxièmes années particulièrement doués.
Tout le monde, à part les deux concernés, s'aperçurent que ça cliquait vraiment entre Helena et Harry. Bien sûr, ils se sentaient, en quelque sorte, attirés par l'autre ; ils voulaient mieux se connaître.
Après une longue soirée amicale, ils montèrent tous se coucher l'un après l'autre. Les derniers à monter furent Helena et Harry. Mais celui-ci ne resta pas longtemps seul avec elle, il était trop gêné.
£££
Le lendemain, ils avaient un cours de DCFM avec les Serpentard. Lorsque les cinq amis arrivèrent dans la classe, le professeur était à son bureau en train de revoir son plan de cours.
Les nouvelles se dirigèrent vers lui pour l'informer de leur arrivée, il était sûrement déjà au courant.
-Hum hum, toussota Ayumi.
William releva la tête. Les deux êtres, la jeune fille et l'homme furent alors traversés d'un énorme frisson. Ils se regardèrent droit dans les yeux et auraient pu rester ainsi pour l'éternité si Helena n'était pas intervenue.
-Bonjour professeur. Nous sommes les deux nouvelles, je crois que le directeur vous à parler de nous, amorça-t-elle.
-Euh ! Oui, bien sûr. Je suis William Stephenson, appelez-moi William. Tu dois être Helena et toi Ayumi. Hajime mashite Ayumi-san, dôzo yoroshiku.3
-Vous... Vous parlez japonais?! S'étonna cette dernière.
-Oui, j'ai passé la dernière année au Japon. Et bien vous pouvez vous asseoir près de vos camarades. S'il y a quelques choses que vous n'avez pas appris - je ne mets pas en doute l'enseignement que vous avez reçu - vous n'avez qu'à me le signaler.
Les copines se dirigèrent vers le fond de la classe ; l'une était bien heureuse de pouvoir aller se mettre près des ses amis, l'un en particulier, mais l'autre quittait à regret le bureau du bel Anglais.
Les autres élèves arrivèrent et le cours commença. Ils passèrent la période à étudier les vampires et les lycanthropes. Étant donné qu'ils en connaissaient un, Harry, Ron et Hermione purent répondre aux questions du professeur.
À la fin du cours, William demanda à Ayumi de rester ; il avait des choses à lui dire.
-Je vous rejoins dans deux minutes, assura-t-elle à ses amis.
Elle rejoint le prof dans la classe en se demandant ce qu'il voulait lui dire, mais en sautant de joie intérieurement.
-Je vais aller droit au but, commença-t-il. Je suis au courant des sentiments que tu éprouves pour moi, ne me demande pas comment, je t'expliquerai plus tard, et c'est réciproque. Veux-tu sortir avec moi ?
C'est avec les yeux écartillés, la bouche légèrement ouverte et les mains moites qu'elle encaissa la nouvelle. Son cœur battait à une vitesse folle dans sa poitrine. Son cerveau enregistra les dernières paroles de son professeur avec étonnement.
-Euh ! Oui... Oui, je... Je le veux, balbutia enfin Ayumi.
Timidement, la jeune fille baissa la tête, les joues roses, ne sachant que faire. Elle fut surprise de sentir le corps de William contre le sien. Un peu déboussolée, elle leva la tête et rencontra les yeux noirs de l'homme, celui-là même qui le serait contre lui et qui lui sourit. La beauté de ce sourire et les étincelles dans ses yeux furent ce qui la rassura et elle referma elle aussi ses bras autour du buste de son professeur. Ils étaient si proches, Ayumi entendait son cœur battre follement dans sa poitrine. Leurs lèvres se touchèrent. Leurs corps se fusionnèrent pour ne former plus qu'un. Ils restèrent ainsi de longues secondes, puis, se séparèrent avec regret. Ils s'observèrent mutuellement avec un nouvel amour. La jeune fille marcha vers la porte sans cesser de regarder son bien-aimé.
-Ja ne, Yumi-chan. Aishiteru, 4 lui murmura-t-il.
-Moi aussi, Will-chan, moi aussi.
Elle sortit de la classe et partit rejoindre ses amis en gambadant de bonheur.
£££
Morena et Draco discutaient du cours auquel ils venaient d'assister.
-J'avais des préjugés concernant les loups-garous. Avec un père comme le mien, tout est sujet aux préjugés. Mais après un cours comme celui-ci, j'ai changé d'avis. Les lycanthropes sont des gens normaux en dehors des nuits de pleine lune, avoua le beau blond.
-Tu vois, je savais que tu étais quelqu'un de bien malgré les efforts de ton père.
De jours en jours, les deux jeunes se rapprochaient de plus en plus. Ils devenaient plus intimes. L'Espagnole voulait parler à son ami des sentiments qu'elle éprouvait pour lui. Un jour, peut-être qu'elle lui demanderait. Mais pas aujourd'hui. Elle n'était pas prête. De plus, elle était sûre qu'il dirait non.
Draco savait exactement en quoi consisterait l'épreuve. Avec l'aide de son amie, il chercha dans plein de livres d'astrologie et trouva tous les renseignements nécessaires.
£££
De son côté, Ron ne comprenait rien à rien aux indices donnés par Firenze. Ça faisait cinq jours qu'il était penché sur ses prétendues pistes et il n'en avait tiré qu'une immense migraine et une fatigue extrême à force de se creuser les méninges et passer des nuits blanches à s'interroger. Hermione, pour s'excuser un peu de ne pas pouvoir l'aider, se plaignait que les indices n'étaient pas en lien avec l'Arithmancie. Néanmoins, ils savaient que l'épreuve aurait lieu dans la forêt et que les participants auraient quelque chose ou quelqu'un à chercher.
-Je me demande où en sont rendus ceux des autres maisons ? S'interrogea Ron.
-Sûrement que Draco sait déjà tout de la première tâche. Morena est super bonne en divination, rappela Harry.
-Ouais, cette fille-là, c'est une deuxième Hermione. Elle est bonne en tout. Désolé, chérie.
-C'est pas grave, confessa la jeune fille. Elle est aussi dans mes cours d'Arithmancie. Je crois qu'elle suit tous les cours, elle est pire que moi, ajouta-t-elle dans un petit rire.
-Voyons, vous la jugez un peu vite, je trouve. Vous ne la connaissez même pas. Quand vous l'avez rencontrée sur le Chemin de Traverse, elle était gentille et pas du tout intello. C'est ce que vous avez dit, fit remarquer Helena.
-Lena, arrête de faire ta fine psychologue. Depuis qu'elle a rencontré ce Malfoy, elle est épouvantablement fendante et exécrable. Avec nous en tout cas, répliqua Ron. Elle a même traité Hermione de sang-de-bourbe. C'est inacceptable.
Et ils discutèrent ainsi sans plus se casser la tête à propos de l'épreuve. Après tout, leur cher champion arriverait bien à se débrouiller lorsque le danger surviendrait. Il était encore gaffeur, mais il s'améliorait beaucoup dans toutes les matières. Et, en cas de besoin, il pourrait toujours utiliser un sortilège d'attraction.
£££
Durant un cours de potion, les élèves devaient préparer un filtre d'amour. Rogue laissa les Gryffondor se placer avec la personne de leur choix, mais il fit lui-même les équipes de Serpentard. Il plaça donc Morena et Pansy Parkinson ensemble. Il savait que les deux jeunes filles se détestaient.
Les étudiants travaillèrent donc tout le cours à la fabrication de leur potion. Lorsque qu'ils eurent ajouté l'ingrédient final, tout le monde devait faire boire leur concoction par la personne de leur choix. Bien sûr, si la personne n'était pas dans leur classe, ils pouvaient attendre pour lui faire boire. Morena proposa à Pansy d'aller porter sa potion à Malfoy de sa part. Celle-ci accepta sans se douter de rien. L'Espagnole alla voir Draco.
-Tiens, bois ça, c'est Pansy qui veut que tu tombes amoureux d'elle, lui fit-elle croire en lui tendant son propre filtre d'amour.
-Bon, s'il le faut. Je vais me sacrifier pour la science. Au moins, l'effet n'est pas éternel.
Morena se dirigea ensuite vers Crabe et Goyle.
-Crabe, je connais quelqu'un qui t'aime beaucoup. Et elle voudrait que toi aussi tu l'aimes mais pour ça, tu dois boire ça, dit-elle en brandissant le flacon de Pansy sous le gros nez du bêta.
Il but sans hésiter.
Lorsque le cours se termina, les potions commencèrent à faire effet. Le professeur leur demanda de leur faire un rapport sur les résultats de leurs travaux. Ils devaient donc être très attentifs.
£££
Durant toute l'heure du midi, les élèves de Gryffondor et de Serpentard demeurèrent donc à l'affût. Ils souhaitaient tous que ça fonctionne.
Neville avait très bien réussit sa potion cette fois ; Ginny avait complètement changé d'attitude avec lui. Elle était très à l'écoute, riait à toutes ses plaisanteries, même les plus nulles et voulait toujours lui rendre service et s'asseoir près de lui. Londubat en était enchanté.
Morena passa son midi à examiner le comportement de Draco ; il était comme d'habitude avec elle, mais plus assuré. Ce dernier tentait de remarquer un changement dans la conduite de son amie. Rien n'indiquait que la potion avait fait effet. Elle était très gentille et attentive avec lui, mais elle l'était toujours. Bien sûr, les deux étaient un peu différents, mais ils ne s'en préoccupaient pas vraiment et l'autre trop aveuglé par leurs propres sentiments ne s'en aperçut pas.
Contrairement à ce que pensait Pansy, sa potion avait très bien marcher. Cependant elle était trop occupée à examiner son beau Malfoy et fut déçue car il ne présentait aucun signe d'amour pour elle. Durant qu'elle s'exaspérait de son piètre travail, elle ne se rendit pas compte que Crabe la regardait avec attention. Il était comme hypnotisé par le charme de Parkinson.
Ron et Hermione, grâce à la petite recette réanimèrent la passion dans leur couple. Ils se promirent de continuer ainsi même après être revenus à la normale. Harry, quant à lui, s'aperçut un peu du changement d'attitude de Helena ; et vice et versa. À la fin du repas, tout le monde avait repris ses esprits.
£££
Ayumi sortit du dortoir en marchant sur la pointe des pieds. Les autres filles dormaient à poings fermés. Elle descendit dans la salle commune ; elle était vide. Elle se dirigea ensuite vers la classe de DCFM et elle entra puis alla vers la porte tout au fond de la salle. Elle cogna timidement contrairement à son habitude. La porte s'ouvrit sur un joli jeune homme.
-Te voilà mon amour. Entre vite, chuchota-t-il.
Il l'attira vers lui et l'embrassa passionnément. Ils s'assirent, sur le lit, serrés l'un contre l'autre. Ils restèrent plusieurs minutes ainsi. Ils étaient bien ensemble. Lentement, William glissa sa main sous le chandail de sa belle. Ils se laissèrent tomber par en arrière.
£££
-Oyasumi,5 murmura Ayumi en sortant des appartements de son beau professeur.
Ils s'embrassèrent une dernière fois. Puis, elle retourna, silencieuse comme une ombre, dans son dortoir.
Elle y entra, le cœur battant, referma la porte doucement et se retourna pour aller à son lit.
-Où est-ce que tu étais ? Je m'inquiétais moi, chuchota Helena, mi-endormie, mi-éveillée. La jeune fille sursauta, prise sur le fait. Elle se mordilla la lèvre inférieure et essaya de répondre d'une voix égale :
-Oh ! J'étais dans la salle commune, j'arrivais pas à dormir. Mais, là, je meurs de fatigue.
Et les deux amies se recouchèrent sans rien ajouter.
£££
Lorsque Morena se réveilla, elle trouva Pansy debout à côté de son lit.
-Ça va quoi ? Je suis pas malade. Et, si je l'étais, j'irais voir Mme Pomfresh, fit remarquer celle qui venait de se lever, en baillant légèrement.
-Je regarde pas si tu es malade, je me fous pas mal de ta santé. Non, en fait, j'ai deux mots à te dire, répliqua l'autre.
-Vas-y, je t'écoute.
-Touche pas à MON Draco.
-Ça fait cinq mots ça. Et puis, c'est pas TON Draco comme tu dis car de toute façon, il s'intéresse même pas à toi, pauvre idiote.
Pansy fulminait de colère et lâcha une tonne de jurons à Morena, pendant que celle-ci se dirigeait vers la porte. L'Espagnole, sans se retourner, chassa ses mots d'un geste de la main, comme on chassait les mouches qui nous importunaient. Elle sortit du dortoir et alla prendre sa douche en chantonnant gaiement.
-Laisse-moi te laver les cheveux. On peut s'aimer si tu veux...6
£££
Il ne restait plus que deux semaines avant la première épreuve. À cause de tous les préparatifs que ça occasionnait, le Quidditch n'était toujours pas commencer. Toutes les équipes avaient leurs joueurs et s'entraînaient régulièrement mais aucun match n'avait encore eu lieu.
Ce samedi-là, les Gryffondor avaient réservé le terrain. Ils avaient réussi à trouver un autre poursuiveur et un autre batteur ; c'était un élève de deuxième et une autre de quatrième et ils étaient assez bons. Les deux nouvelles aussi remplissaient bien leur rôle.
Helena n'arrêtait pas de dire, pour faire enrager Harry, que le poste de Poursuiveur était plus dur à remplir que celui d'Attrapeur. Celui-ci entra dans son jeu et lui lança le défi d'attraper le Vif d'or avant lui. La jeune fille accepta à condition que son ami essaie ensuite de marquer autant de but qu'elle.
Après plusieurs heures d'entraînement, tout le monde était exténué. Néanmoins, les deux jeunes restèrent en compagnie de Ron qui devait agir en tant qu'arbitre et gardien de but. Il lâcha le Vif d'or, attendit que celui-ci soit un peu plus éloigné et siffla le départ de ses amis. Ils s'élevèrent dans le ciel à la poursuite du petit objet doré. Ils virevoltaient en tous sens, faisant acrobaties sur acrobaties.
Le jeune homme monta de plus en plus haut dans les airs suivi de près par la Poursuiveur. Lorsqu'il jugea qu'ils étaient assez hauts, il s'immobilisa pour observer le sol à la recherche de l'objet convoité. Soudain, l'autre s'élança vers le bas. Elle descendait à une vitesse vertigineuse et ne semblait pas être à s'arrêter. Le garçon la suivit, croyant qu'elle avait aperçut le Vif d'or. Cependant, elle feintait et n'avait rien vu du tout. Les jeunes chutaient, mais par chance, ils n'avaient pas peur de la chute. Le vent frais de l'automne fouettait leur visage ruisselant de sueur. Plus rien n'existait autour d'eux ; la seule chose qui importait, c'était de ne pas frapper le sol de plein fouet. Ils étaient concentrés sur cet obstacle qui se trouvait à une vingtaine de mètres en dessous d'eux. Il ne restait maintenant plus que dix mètres. Bientôt, ils devraient remonter. Harry ne cherchait même plus le Vif d'or. À moins cinquante centimètres de l'herbe, les deux sorciers changèrent brusquement la position de leur balai pour longer le sol l'un à côté de l'autre.
Ils se posèrent et Harry, impressionné, félicita son adversaire. Il n'avait jamais vu quelqu'un d'autre que lui et Viktor Krum qui soit capable de descendre aussi vite et aussi près du sol. Ron fit un sort pour faire entrer la minuscule balle dans la boîte. La jeune fille avait habilement montré son talent. Maintenant, l'Attrapeur devait essayer de marquer des buts.
Ils se dirigèrent donc vers les trois anneaux à un bout du terrain. Le capitaine leur expliqua qu'ils avaient chacun exactement cinq minutes pour tenter de compter des points. Les deux marqueurs volèrent jusqu'au milieu du terrain. La jeune fille laissa l'honneur à son ami de commencer. Lorsque l'autre à l'autre bout du terrain siffla, l'Attrapeur s'élança vers lui à toute vitesse. Il tenait le Souafle d'une main et son balai de l'autre. Il lança la balle de toutes ses forces en direction d'un anneau en espérant qu'elle le traverse. Cependant, Ron ne l'entendait pas de cette manière ; il bloqua efficacement le ballon et le relança à son attaquant. Celui-ci retenta à plusieurs reprises de compter un but, mais en vain. Son meilleur ami arrêta tous ses tirs.
Après cinq minutes, Harry alla donner la balle à son adversaire. Au coup de sifflet, Helena se dirigea vers les buts le Souafle sous le bras. Elle virevoltait en haut, en bas, à gauche, puis à droite. Elle essayait d'étourdir le gardien. Plusieurs minutes s'écoulèrent avec ce petit jeu lassant et certaine que sa tactique avait fonctionné, elle tira au but et Ron ne fut pas assez rapide pour l'empêcher d'atteindre sa cible. Helena fut déclaré meilleur que son ami. Elle pouvait aussi bien jouer en tant qu'Attrapeur qu'en tant que Poursuiveur.
£££
1 Bonjour Dumbledore-sama, ( sama signifie qu'elle le considère presque comme un dieu, elle lui porte un très grand respect ), heureuse de faire votre connaissance.
2 Dôzô yoroshiku signifie qu'elle souhaite fraterniser avec eux.
3 Ayumi-san ( san veut dire qu'il ne la connaît pas encore )
4 Au revoir ( entre copains seulement ), Yumi-chan ( chan marque une grande affection, une confiance sans borne ), je t'aime.
5 Bonne nuit
6 C'est un extrais d'une chanson du groupe de musique québécois Les Trois Accords.
Alors c'était le troisième chapitre, j'espère que vous l'avez autant aimé que les deux premiers. Merci à mon unique revieweur. Je vais chicaner mes amies de ne pas m'avoir reviewer...
Gandalf le Blanc AGC : Je suis heureuse que tu aimes mon histoire et j'espère que tu continueras à la lire. Désolée dans le deuxième chapitre d'avoir écris ABC, je n'avais pas ton surnom sous les yeux et je ne me souvenais plus des trois lettres alors... Ça ne se reproduira plus.
Je vais mettre le quatrième chapitre probablement la fin de semaine prochaine. J'ai déjà le cinquième de terminé et j'ai commencé le sixième. Au plaisir d'avoir plein de lecteurs et de revieweurs.
Morena
