Salut !! Vous êtes vraiment trop sympa de me faire tant de reviews ! Je sais plus quoi dire. Je m'excuse de vous avoir fait un court chapitre, la dernière fois. Je vais me rattraper avec celui-l !

Alisa Adams : ...tu es proche de la vérité, mais c pas tout à fais ça. Au point où on en est, je peux te dire son secret ! Mais il faut promettre de le garder pour toi ! Alors voil : Ashley se transforme en Griffon...Pas tout le temps, à des moments précis mais ça, tu le sauras à la fin de l'histoire...Bon, voilà, g tout dit, g pas pu résister !!

AngedesFees : G lu ton chapitre de ta fic mais g oublié de te faire une review, je te la ferais quand j'y retournerais, promis ! Sinon, elle est génial !

Elodie Malefoy : Ah, je suis vraiment désolée si ne te réponds pas. Je ne m'en rendais pas compte et ça m'embête un peu. Mais voilà, cette fois-ci, je te réponds. Je suis tout de même contente que tu continues de suivre cette fic, ça me fait vraiment plaisir. L'histoire est loin d'être terminée alors il y aura tout le temps pour te répondre ! Bisous et bonne lecture !

Zoulou 7 : Ah, enfin ta review ! J'adore, j'adore, j'adore ! Je suis toute contente! JE T'ADORE !! Ah, tu pourras lire la réaction d'Hermione dans ce chapitre. Ca va barder pour Draco : Ashley se rebelle contre lui !!

Llewella : Salut ! Je t'ai fait une review pour ton annonce, tu l'as vu ? Je suis contente que tu aimes bien Ashley, c'est le but, justement. C'est pas étonnent que 'Mione et Dray s'attache à elle

Ayuluna : La suite et continue à reviewer !!

Nataku 19 : faut pas s'en faire pour Harry. Pour les autres matchs, c lui qui va l'attraper. Comme ça il ira en Angleterre et sera le nouvel Attrapeur de l'équipe national !

Lou biloute : je suis très flattée ! Ca me touche beaucoup et voilà le prochain chapitre !

JohannaMalefoy : Voilà la suite et j'espère qu'elle te plaira ! Bonne lecture !

Hanna2mars : Je suis contente que tu aimes autant cette fic. Ca me touche beaucoup beaucoup ! La suite arrive enfin...et...ça chauffe !

KaTh-BLAcK : Merci, c très bien si tu aimes cette fic. Moi j'aime la tienne. G remarqué que tu avais une troisième fic. Je ne n'y suis pas encore allez mais j'y songeais, alors, surveille tes reviews ! Et tes exams ? C'était comment ?

Socoute : Ben voilà la suite, bonne lecture !

Lisalune : Hey, t'as vu, je t'ai fait une review ! J'adore ta fic !! Merci de suivre la mienne et voilà la suite !

CHAPITRE 11 : La fête des Serpentard. (chanson : Kyo.)

J'ai longtemps parcouru son corps

Effleuré cent fois son visage

J'ai trouvé de l'or

Et même quelques étoiles en essuyant ses larmes

Et j'ai appris par cœur la pureté de ses formes

Parfois je les dessine encore

Elle fait partie de moi

Je veux juste une dernière danse

Avant l'ombre et l'indifférence

Un vertige puis le silence

Je veux juste une dernière danse

Je l'ai connut trop tôt mais c'est pas de ma faute

La flèche a traversé ma peau

C'est une douleur qui se garde

Qui fait plus de bien que de mal

Mais je connais l'histoire, il est déjà trop tard

Dans son regard, on peut apercevoir qu'elle se prépare

Au long voyage

Je veux juste une dernière danse

Avant l'ombre et l'indifférence

Un vertige puis le silence

Je veux juste une dernière danse

Je peux mourir demain ça ne change rien

J'ai reçu de ses mains

Le bonheur ancré dans mon âme

C'est même trop pour un seul homme

Je l'ai vu partir sans rien dire I

l fallait seulement qu'elle respire

Merci d'avoir enchanté ma vie...

Draco restait assis dans son fauteuil, à fixer la porte de la salle commune. Cela faisait plusieurs heures qu'il attendait Hermione qui refusait de se montrer. Depuis qu'il l'avait vu s'enfuir dans la forêt, il ne l'avait pas revu. Il s'en inquiétait. Qu'allait-elle penser de lui ? Elle n'allait plus jamais le regarder dans les yeux. Son cœur se serra à cette pensée. Voir Hermione l'éviter et ne plus la voir le regarder comme le matin même lui fit horriblement mal au ventre. Pourquoi fallait-il qu'il gâche tout...

Enfin, la porte s'entrouvrit Il crut pendant un instant qu'il s'agissait d'elle et son cœur faisait de grand bond, mais à la vue de la petite Ashley qui semblait particulièrement inquiète, il soupira de déception. Elle s'approcha de lui alors qu'il replongeait dans ses pansée. Elle s'assit juste à côté de lui et attendit sans un mot. Elle savait, songea-t-il avec dédain...Hermione avait dû tout lui raconter...Qu'est-ce qu'elle pensait de lui ? Un monstre ? Ca, il le savait déjà. Mais si on le traitait d'égoïste, il savait qu'il se mettrait tout de suite en colère. Ne jamais braver le Lord, c'est ce qu'on lui avait enseigner tout le long de son enfance. Avec, parfois, des coups durs et puissants qui déchiraient chaque centimètre de sa chair et qui vous faisais oublier qui vous êtes...

En faisant tranquillement, sans résister à son père, ce qu'on lui demandait, il aurait peut-être une chance d'oublier toute la souffrance qu'on lui a infligé durant 17 ans. Il aurait aussi peut-être une chance d'être fier de ce qu'il est. Une chance d'être quelqu'un. Avoir enfin un père fier de soit et qui aime. Avec un soupir d'amertume, il imaginait très bien ce qu'Hermione pourrait lui dire : « Mais tu n'as pas besoin d'être Mangemort pour être quelqu'un ! Tu es déjà quelqu'un ! » Oui, voilà ce qu'elle lui dirait.

Ne jamais braver le Lord, sinon c'est la mort !

Il ne tenait pas à mourir. Mais dans son cœur, il l'était déjà. Il avait construit petit à petit une amure de pur fer pour que rien n'atteigne son cœur. Pour que rien ne le blesse. Mais une flèche lancée par Hermione l'avait transpercé et ça, il ne saurait l'expliquer...Il se croyait tellement dur. Trop, pour être honnête...

Dans sa vie, il n'y avait aucun souvenir joyeux qui lui venait en mémoire. Même en se forçant, il n'y parvenait pas. C'était pour cette raison qu'il se lamentait à ne pas réussir de Patronus...

Mais aujourd'hui même, un souvenir joyeux, très joyeux, lui venait en tête : Le jour où Hermione l'avait embrassé d'elle même lors de leur premier cours d'équitation. Il avait d'abord été choqué puis les minutes suivantes, ravi. Elle, si belle, si intelligente et vulnérable à tout, ne méritait pas ce qu'elle subissait en cet instant. Elle était sans doute en train de pleurer dans un endroit perdu du château, isolée des autres. Il donnerait n'importe quoi avoir une seule parole, un mot ou un geste d'elle même s'il devait payer cher. Elle avait sut lui redonner confiance. Elle avait réussit à faire fondre son armure de fer et avait encore plus réussit à effleurer son cœur à plusieurs reprise sans peine. Mais quel est donc ce sentiment ??? Il ne trouvait pas son nom...le sentiment d'être proche d'une personne, de se sentir bien avec elle et de sourire, enfin...

Dieu que la vie est injuste.

Mais pourquoi ne venait-elle pas ? Si elle tardait trop, il irait lui même la chercher et s'expliquer. Il ne pouvait pas rester plus longtemps à se lamenter. Si elle voulait se venger et lui faire payer, c'était réussit !

Draco.

La voix d'Ashley était rauque...elle avait pleurer. Il tourna lentement les yeux vers elle, elle n'avait pas l'ombre d'un sourire sur son visage si pâle. Son regard était noir, glacial et elle semblait impassible. Cela l'électrisa. Sans le vouloir, il l'avait fait souffrir. Ce regard si sévère et si haineux lui rappelait trop Hermione à l'époque où elle le détestait.

Ashley, avant que tu ne...

Tais-toi ! ordonna-t-elle fermement, le regard plus noir encore. Tu te permets de me parler !

Il fut profondément blessé. Mais elle avait absolument raison de réagir de cette manière. Ashley, cette petite fille de 8 ans mais pourtant si mûre et responsable. Une petite fille d'une intelligence surprenante. Une fille qui a un grand cœur...

Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? demanda-t-elle d'une voix menaçante.

Rien, c'est moi, gémit Draco en détournant le regard.

Je sais que c'est toi ! Mais il n'y a que TOI ! Tu te fiche pas mal d'Hermione ! Et de moi ! J'avais pourtant cru que tu avais changé...

Changeait signifiait : être quelqu'un d'autre, pour Draco.

On ne change pas les gens, répliqua Draco, sans la regarder. On ne peut pas les changer.

Ah non ? Tu crois vraiment ? s'exclama-t-elle avec une colère indescriptible, dont ses yeux bleus d'habitude si doux, étaient à présent haineux. Est-ce que tu as réfléchit un seul instant ?? Comment j'étais avant, quand mes parents étaient là ? Tu ne le sais pas ! J'étais normal, comme les autres filles de mon age ! Mais depuis que Voldemort a assassiné mes parents, J'AI CHANGE ! JE NE SUIS PLUS LA MÊME !! et toi tu prétends qu'on ne peut pas changer ?

Ca en était trop ! Pour qui se prenait-elle pour lui parler sur ce ton ?

Tu n'as pas idée de ce que je suis en train de vivre ! s'écria-t-il avec colère.

Non, c'est vrai, je n'ai pas idée ! Mais toi, tu es pourtant bien placé pour savoir qui je suis ! Tu connais parfaitement le monstre qui sommeil en moi ! J'avais pourtant cru que tu m'aimais bien ! Il faut croire que je me suis trompé d'une ligne à l'autre ! Comment as-tu OSE joué avec les sentiments d'Hermione et les miens ? Je te croyais plus intelligent que ça !

CLAC ! Le geste fut plus rapide que la pensée. Il la gifla violemment. Elle avait légèrement vacillé sous la force de Draco, mais elle continua à le fixer avec une haine et un dégoût profond. Pourtant, elle ne semblait pas vouloir s'en aller.

Draco regrettait son geste. Il s'était juré de ne jamais lever la main sur elle...il n'a pas tenu sa promesse.

Tu me dégoûtes ! s'écria-t-elle avec mépris. Pourquoi est-ce que tu fais ça ? A quoi ça te sert ?

Il n'avait pas les réponses...

ET CA, ALORS ??

Elle sortit furieusement de sa poche un bout de parchemin chiffonné, et le déplia rageusement. Elle le mit alors le morceau de parchemin sous son nez.

C'EST QUOI, A TON AVIS ? hurla-t-elle. REPONDS !

Sa gorge se noua...ce dessin, celui d'Hermione, il le cherchait partout. Et c'était elle qui l'avait.

REPONDS !

C'est...Hermione, murmura-t-il.

OUI, C'EST ELLE ! POURQUOI L'AVOIR DESSINER ?

Parce que...

La réponse ne lui vint pas tout de suite. IL l'avait dessiné parce qu'il savait que la beauté d'Hermione ferait un beau dessin. Mais une fois achevé, il regardait ce parchemin tous les soirs, tous les matins...tous les jours. C'était parce qu'il voulait une image d'elle pour le faire sourire...parce qu'il commençait à aimer sa présence...

Parce que...elle me plait...

Cette révélation lui brûla la gorge. Il y avait de grave conséquence si une Sang-de-bourbe plaisait à un Malfoy. Il n'osa pas imaginer la réaction de son père s'il l'apprenait. Il regarda en direction de la porte comme s'il s'attendait à le voir surgir tout d'un coup.

Ah, parce qu'elle te plait ! continua Ashley sans lâcher le dessin. Vraiment ? Tu as une drôle de façon de le lui montrer ! Tu sais où elle est, en cet instant ?

N...Non...

Elle est dehors, en larme ! Elle refuse de me parler ! On pourrait croire qu'elle est muette !

Cela le choqua. Comment Ashley savait si Hermione ne lui avait rien dit ?

Comment est-ce que tu...

Comment je le sais ? J'ai suivit Hermione et j'ai moi aussi tout entendu ! Depuis combien de temps tu profites d'Ange ? Combien de fois ? Tu étais de son côté depuis le début et moi j'ai crut à tes belles paroles ! Et Hermione aussi y a crut ! Tu n'es qu'un pauvre lâche !

Et elle fondit en larme. Elle lança un regard haineux à Draco et s'en alla à grands pas de la salle commune. Elle claqua bien fort la porte pour accentuer sa colère.

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Elle ne comprenait plus rien du tout. Tout s'était écroulé en un instant. Tous se qu'elle s'imaginait avait disparut. Comme si elle avait perdu la mémoire. Dehors, la nuit commençait à tomber, l'astre de la nuit s'élevait lentement. La nuit, son seul refuge, quelque chose qui ne changera jamais. Elle ne s'était aperçue de rien. Pas même imaginée...Elle s'était seulement dit que Draco avait peut-être une chance de devenir quelqu'un d'amical. Et plus les jours passaient, plus elle y croyait. Aujourd'hui, il avait tout gâché. Il lui avait enfoncer un poignard en plein cœur et le sang coulait sans s'arrêter.

Pourquoi ?

Elle avait été amoureuse que d'un seul garçon, Harry. Il était aussi son meilleur ami mais aujourd'hui, ses sentiments avaient changé. Draco avait mit en elle plus de confiance et plus d'aisance. Au point de se sentir bien quand il était avec elle. Elle se sentait réconfortée quand il était là. On lui avait bien dit que d'être avec Draco était se donner au Diable. Elle n'avait pas prit garde. Depuis combien de temps est-ce qu'il lui mentait ? Une éternité...

Elle n'avait même pas remarqué le chien noir qui était assis devant elle et l'observait avec la plus grande attention. Il avait entendu ses pleures à des mètres d'ici. Elle savait enfin la vérité...C'était mieux ainsi. Elle ne remarqua sa présence que lorsqu'il posa son museau sur ses genoux. Elle posa alors sur lui un regard vitreux, encore plein de larmes qui lui brûlaient les yeux. Ce chien, elle comprenait à présent. Elle avait comprit depuis l'instant où elle s'était aperçue que ça n' en été pas après elle qu'il en avait, mais après Draco. Ce chien noir voulait la protéger en l'éloignant de Draco. Ce chien était Sirius...Ils avaient le même état d'esprit, les mêmes idées et finalement les mêmes attitudes....

J'ai compris, Patmole, dit-elle au chien.

Celui-ci la regarda intensément avant de lui lécher affectueusement la main. Elle le caressa doucement, un sourire remplit de gratitude mais ce n'était pas se qu'elle voulait. Elle n'y croyait toujours pas. Le chien se redressa et regarda attentivement autour de lui. Une fois sûr qu'il n'y avait personne, en un instant, il redevint le Sirius qu'elle avait toujours connut. Grand, cheveux noirs et très séduisant. Sans réfléchir, Hermione lui plongea dans les bras en sanglotant doucement.

Ca va aller, 'Mione, murmura Sirius en lui caressant le dos.

Tu es de retour ! dit-elle en souriant. Quand Harry saura que tu...

Non, Hermione, je ne veux pas que Harry le sache. C'est beaucoup trop dangereux. Je lui ai fait prendre d'énorme risque lorsqu'il m'a vu dans la forêt.

Mais pourquoi ?

Tu-sais-qui est à ses trousses et si par malheur il le voit loin de Poudlard...tu connais la suite. En me cherchant, il s'éloignerait trop. Et je suis toujours en fuite...et toi, ça va ?

Oh...ouais.

Son « ouais » voulait bien dire « non ».

J'ai voulu te prévenir, Hermione. Ils complotent quelque chose...quelque chose qui nuera à Poudlard. Et Draco Malfoy fait parti du complot...

Comment sais-tu tous ça, Sirius ?

J'étais leur prisonnier...Pendant les séance de torture, ils parlaient de leur complot. Hermione, promets-moi de garder le secret.

Oui, je te le jure.

Très bien...

Il commença alors son récit. Depuis qu'il était passé en travers de l'Arcade, il s'était retrouvé avec des centaines de personnes dont tous semblaient à moitié mort. Il s'était même rendu compte qu'aucune de ses personnes n'avaient de dont en magie.

C'était des moldus, dit Sirius avec sérieux. Tous. Cette arcade servait à faire des sacrifices moldu.

Au bout d'un moment, quelqu'un avait écarté l'Arcade. Des mangemots. Ils l'avaient Stupéfixé et emmené dans un château. Quand il s'était réveillé, il était dans un donjon sombre et humide. Il était prisonnier. Plusieurs fois par jours, des mangemort venaient voir comment il allait et quand ils jugeaient bon, il le prenait et l'emmenait dans une autre pièce où commençait les séances de torture. On lui jetait Dolorie, le fouettait, et autre torture démesurée. Puis un jour, l'un des mangemorts s'était mit à lui parler.

Il disait que la vengeance du maître allait bientôt débuter. J'avais compris qu'il parlait de Harry. Puis il en disait plus chaque jour. Il m'a ensuite parlé d'une petite fille qui était un animagus puissant. Il m'a dit qu'ils ont assassiné ses parents mais qu'elle avait mystérieusement disparut. J'ai oublié son prénom, à la petite fille...

Assassiné ses parents ! répéta Hermione, livide. Oh mon Dieu ! Ashley !

Oui, c'est comme ça qu'elle s'appelle, répondit Sirius. Alors ensuite...

En quoi se transforme-t-elle ? le coupa Hermione.

La petite fille ? Je ne sais pas. Ils ont juste dit qu'elle serait une puissante arme contre Dumbledor... mais elle ne sait pas qu'elle se transforme...J'avais beaucoup de peine pour elle. Ils m'ont dit qu'elle avait à peine 8 ans...mais que l'animal qui sommeil en elle en a plus de 1000 ans....là, j'avoue que je n'y comprends rien.

Ensuite, lors d'une séance de torture, il était parvenu à prendre la fuite en se transformant en chien. Il s'est rendu dans la forêt interdite un soir, la pleine lune blafarde dans le ciel d'encre.

Et là, je t'ai vu avec Malfoy...dans le lac...

Hermione ne put s'empêcher de rougir à l'idée que quelqu'un ait pu les voir à un moment pareil.

Evidemment, j'avais cru qu'il t'avait jeté un sortilège et que tu étais tombé sous son emprise. Car son but à Poudlard, c'était de te séduire...alors j'ai voulu t'écarter de lui. Je suis désolé si je t'ai fait mal...

Oh, c'est rien. Je ne te remercierai jamais assez.

Prends juste soin de Harry...J'ai aussi appris, pour Ron...c'est regrettable, j'aurais jamais cru ça de lui.

Harry et moi ne lui adressons plus la parole. Mais on garde un œil sur lui.

Alors que Sirius allait étreindre Hermione, des bruits de pas de derrière Hermione l'en empêcha. Il la caressa rapidement sur la joue, se transforma en chien et courut tout droit vers la forêt. Lorsqu'elle se retourna pour voir qui les avait dérangé, elle se retrouva devant Ginny qui semblait très inquiète pour elle.

Ashley m'a parlé, dit-elle. Tu vas bien ?

Oui, j'ai complètement oublié Malfoy, si tu veux tout savoir, répondit Hermione sincèrement. Lui, je ne le connaît pas. C'est un étranger.

Elle disait cela pour ne pas inquiétait Ginny et aussi par vengeance. Elle se vengerait. L'avoir utilisé comme il l'avait fait était impardonnable !

Bien, dit-elle en prenant le bras de Ginny, je t'invite dans ma salle commune.

Elles entrèrent dans le château chaleureux et commencèrent à monter les escaliers.

Hermione, tu es sûre que...

Je vais parfaitement bien !

Elle donna le mot de place et resta figée d'horreur. La salle commune était remplit d'élèves de Serpentard et la musique était monté à fond !

Mais qu'est-ce que...

Elle entra dans la salle commune, devenant vite rouge de colère. Où était Malfoy ? Comment osait-il donner une petite fête sans son autorisation ? Et après ce qu'elle venait de découvrir ? Il ne savait peut-être pas qu'elle savait...Elle chercha parmi la foule Malfoy mais elle ne le trouva pas.

Hey, toi, dit Hermione en attrapant un Serpentard très séduisant.

L'interpellé se retourna et sourit en voyant la jolie Gryffondor.

Salut, dit-il en faisant un sourire charmeur. Qu'est-ce que je peux pour toi, ma belle ?

Pour commencer, évite de m'appeler ma belle. Ensuite je voudrais savoir où est Malfoy ?

Le Serpentard semblait déçu. Il regarda en direction de la chambre puis regarda Hermione.

Non, désolé, je ne sais pas du tout où il est. Mais...est-ce que tu veux un verre ?

Pourquoi pas ? dit Hermione en haussant les épaules.

Ginny resta bouche bée. Elle voulut répliquer mais le brun emporta Hermione avec lui et ils disparurent dans la foule. La porte de la salle commune s'ouvrit de nouveau et cette fois-ci, se fut Harry qui entra. Quand il vit tout ce monde, il resta planté un bon moment, désorienté. Mais quand il vit Ginny au milieu de la foule qui était dans le même état que lui, il se précipita vers elle.

Mais qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il, sans comprendre.

Aucune idée...répondit Ginny, furieuse qu'Hermione l'ai laissé seule. Elle cherchait Malfoy et y'a un Serpentard qui l'a invité à boire un verre ! C'est Ashley qui t'a parl ?

Oui, elle m'a dit qu'Hermione n'allait pas bien.

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Draco observait tout le monde. En particulier Hermione qui se faisait draguer par un garçon qu'il connaissait très peu. Malgré la colère qu'il éprouvait contre lui même, il ne pouvait pas s'empêcher de ressentir de la jalousie. Il savait qu'Hermione lui en voulait mais pour le peu de temps qu'il lui restait avant d'être mangemort, il ne pouvait pas supporter l'idée que quelqu'un d'autre que lui ne la touche. Il fronça les sourcils lorsque le beau Serpentard emmena Hermione vers sa chambre.

Là, la colère explosa d'un coup. Comment osait-il toucher LA fille qu'il appréciait le plus ? Il s'avança à grand pas vers la chambre de la Gryffondor et ouvrit brutalement la porte. ( tu vois, Ali, lui, il a pas hésité à entrer !!). Ce qu'il y découvrit le fit lâcher une exclamation indignée. Le Serpentard jouissait comme un animal alors qu'il était complètement sur Hermione. Il ne mit que quelque seconde à l'attrapé et le jeter hors de la chambre.

Tu ne touches plus à Hermione, compris ? Sinon, tu auras à faire à moi.

Un silence total s'installa dans la salle commune.

Pour qui tu te prends ? demanda le Serpentard, furieux.

Pour Draco Malfoy, mec ! Et je suis Préfet en chef !

DRACO !

Hermione venait d'entrer, rouge de honte et de colère.

Je peux savoir ce que tu fais ? demanda-t-elle le plus calmement possible.

Ce que je fais ? Il était en train de profiter de toi !!

Et alors ? C'est mon problème, pas le tien ! Si j'ai envi de me foutre en l'air avec un Serpentard, je le ferai !

Mais t'es inconsciente ou quoi ? s'exclama Draco, interloqué.

C'est à moi que tu dis ça ? Et toi alors ! Tu peux parler ! Ce que tu fais est bien plus pire ! Tu m'as menti à moi et à Ashley ! Tu es méprisant ! J'aurais honte à ta place !

Hermione, ce n'est pas ce que tu crois...

Ah non ? vraiment ? En es-tu sûr, Malfoy ?

Il ne répondit rien. Elle lui lança un regard noir et s'avança vers le Serpentard déboussolé que Draco avait viré de sa chambre. Elle lui prit le bras et l'emmena dans sa chambre où elle ferma la porte à double tour derrière elle. Fou de rage, Draco frappa à la porte bruyamment mais Hermione n'ouvrit pas.

Hermione, dit-il, ouvre-moi tout de suite ! Tu entends ?

Elle ne répondit pas.

Hermione, si tu n'ouvres pas, je ferais des choses dont tu regretteras ! prévint-il.

Elle ne répondit toujours pas.

PARFAIT ! tu l'auras voulu ! tu vas regretter, Hermione, je te le jure.

Mais elle n'avait sans doute pas entendu car, malgré les murmures des Serpentard qui s'élevaient dans la pièce, il entendait déjà Hermione gémir de plaisir sous les caresses d'un autre. Il aurait dû être à la place de ce Serpentard. Ca aurait dût être à lui de procurer tout le bien et le réconfort dont elle avait besoin. Mais c'était un autre, un séducteur qui l'abandonnerait après l'avoir bien fait jouir. Un simple traqueur de gibier, comme il l'avait été...Mais pourquoi cela lui posait tant de problème ? Pourquoi est-ce qu'il ne supportait pas l'idée qu'un autre que lui satisfaisait ses désirs. Avec les autres filles, ça n'était pas si compliquer. Il ne comprenait vraiment pas....

Puis, sa colère atteignant un certain degré, il ne pouvait pas rester devant cette porte qui couvrait à peine les soupirs d'extases d'Hermione. Il allait se venger d'elle, pour l'avoir délaissé comme un simple déchet. Il se retourna, examinant chacune des Serpentard. Ange ne lui disait rien, ce soir-là, bien qu'elle fût largement à la hauteur. Pansy, encore moins. C'est alors qu'il en vit une parfaitement à son goût. Une jolie brunette aux hanches franchement bien dessinées et une poitrine volumineuse, il allait satisfaire le plaisir qu'Hermione lui refusait désormais.

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Hermione poussa un soupir de contentement en voyant le beau brun, complètement nu et allongé sur elle. Elle se sentait tellement mieux. Il lui embrassa son front fiévreux, dont quelques boucles s'y étaient collées. Il parcourut tout son corps, frémissant encore d'envie. Il en avait de la chance, ce Malfoy. Il s'était trouvé une fille parfaite. Il captura sa bouche avec un réelle désir de se soumettre à elle, être encore une fois son serviteur et exécuter chacun de ses ordres.

Je ne sais même pas comment tu t'appelles, murmura Hermione alors qu'il lui embrassait la nuque.

Appelle-moi Anthony, lui murmura-t-il avant de l'embrasser fiévreusement. Appelle-moi comme tu le désir. Dis-moi que tu en as encore envie...réponds-moi oui, Hermione.

Elle savait de quoi il parlait et, pour tout dire, elle mourait d'envie de revivre cette sensation inouïe.

Oui, souffla-t-elle en lui caressant le dos.

Il se redressa lentement, le souffle précipité, les battements de son cœur se faisant de plus en plus fort, et son corps qui réclamait plus que tout celui d'Hermione. Il commença par des caresses légères puis de plus en plus insistantes. Il la caressa longuement de ses mains expertes. Hermione s'offrit sans aucune retenue jusqu'à ce que, ivre de désir et d'impatience, elle le supplie de la prendre. Alors seulement, il se coucha sur elle en maintenant son poids sur ses avants-bras pour ne pas la blesser. Il la fit écarter plus les jambes et commença alors ce que son corps réclamait. Elle ne put retenir plus longtemps un cris de pur plaisir.

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Je...commença la brunette, mais les lèvres de Draco se fondirent sur les siennes.

Le brunette ne se détacha pas de son étreinte, elle semblait très intéressé de ce que lui proposait le blond. Ces lèvres contre les siennes avaient un goût de baies. Il entendit le bruit sourd de la voix de la brunette produire un râle de plaisir. Instinctivement, il attira à lui ce corps nu aux belles formes. La brunette se coucha sur lui avec douceur. C'est à son contact contre sa virilité en éveil qu'il réalisa à quel point il était excité. Il sourit intérieurement tandis que, souple, la brunette l'enfourchait déjà en se redressant sur son ventre.

Elle poussa un cri de douleur tandis que tout son corps se cabrait en une danse langoureuse que seul l'instinct guidait. Draco se laissa prendre, s'obligeant à contrôler son désir pour mieux jouir de l'image. Il aurait tant souhaiter voir le visage d'Hermione à la place de la brunette. Pouvoir caresser son corps et son visage sans avoir peur d'hurler son prénom lorsqu'il atteindrait la jouissance. Le son de la voix d'Hermione qui lui suppliait de continuer lui manquait énormément. Lorsque, n'y tenant plus, il se libéra en elle, elle se laissa glisser contre lui en souriant, cala sa tête sur son épaule et ne bougea plus. Hermione aurait sut faire mieux qu'elle...

°0°0°0°0°0°0°0°0°0°

La fête se prolongeait à une heure avançait de la nuit, dans les bras de son séducteur, elle ne parvenait pas à trouver le sommeil. Alors, râlant que les Serpentard n'avaient aucun respect pour les autres, elle se leva, enfila une robe de chambre.

Qu'est-ce que tu fais ? demanda Anthony qui semblait déçu de la voir partir. Reviens-là.

Je vais d'abord virer tout le monde d'ici !

Elle déverrouilla la porte et sortit. Il y avait un peu moins de personnes mais la salle commune était encore bondée. Malfoy n'était pas là. Peu lui importait son absence. Elle essaya du mieux qu'elle put à les virer de SA salle commune, mais ils ne voulurent rien savoir. La porte de la chambre de Draco s'ouvrit et Hermione vit avec étonnement qu'une brunette sortait de la pièce, en larme. Draco sortit à son tour et sur un ton méprisant il lança « Dégage ! » à la fille qui pleurait de plus belle. C'est alors qu'Hermione comprit : Draco retrouvait son âme d'animal sauvage. Décidant d'ignorer la scène qu'elle venait de voir, elle s'avança vers lui. Au moment où elle allait lui adresser la parole, Ange la doubla et l'emmena dans la chambre.

Déjà qu'elle était très en colère, Jédusor avait réussi à augmenter sa frustration. Elle se dirigea vers la chambre et voulant frapper, elle entendit des voix :

Draco, je suis au courant que tu as eu une liaison avec la Sang-de- bourbe. C'est moi qui ai avertit ton père...Pourquoi ?

Draco ne répondit pas tout de suite. Comment le dire à Ange sans lui révéler toute la vérit ?

Je...je ne sais pas. Je crois que j'avais une attirance physique pour elle.

Mais son hypothèse sonnait faut. Oui, il avait une attirance physique pour elle, mes ses sentiments allaient beaucoup plus loin que ça. Ange ne sembla pas du tout convaincu.

Tu l'aimes ? demanda-t-elle sur un ton de reproche.

Hermione sentit une chaleur bouillonner en elle. Malgré ce qu'il avait fait, elle pria le ciel pour que la réponse de Draco soit positive.

Je...non...non...

Alors c'était ça, songea le blond avec une stupeur total. Ce fameux sentiment, celui qu'il éprouvait pour Hermione était de l'amour ? Il arrivait pas à y croire, jamais il n'aurait cru qu'un jour il puisse aimer quelqu'un. C'était impossible, interdit.

Allons, Draco, insista Ange avec un regard aussi noir que sa chevelure. Tu sais qu'à moi, tu peux tout me dire. Quoi que tu puisse ressentir pour cette garce, retiens ceci : Tu m'appartiens, Draco. Tu es sous mes ordres, tu es à moi seul.

Hermione sentit les larmes lui monter aux yeux. Comment cette fille pouvait- elle dire une chose pareille ?? Draco ne lui appartenait pas, il n'appartenait à personne.

Elle abandonna sa tentative de virer les élèves et partit vers sa chambre, c'est alors qu'une main lui attrapa doucement le bras. Draco, le regard remplit d'une tristesse inimaginable l'avait retenu dans l'espoir de pouvoir lui parler. Mais il ne posa qu'une question.

Hermione, est-ce que tu....

Hermione traduit rapidement, il voulait lui demander « est-ce que tu m'aimes ? » mais il semblait que les derniers mots ne voulaient pas s'échapper de sa bouche.

Je...je ne sais pas, répondit-elle en baissant le regard. Je pense...

Un sourire traversa les lèvres du blond. Il voulut la prendre dans ses bras mais elle repoussa aussitôt.

Non, dit-elle. Tu m'as trahi et maintenant, je dois t'oublier. Je ne veux pas être aux côtés d'un assassin. Va. Je voulais simplement te demander de faire partir tout le monde.

Il sentit son estomac se retourner. Elle l'avait traité d'assassin ! Et elle...son cœur se serra, pendant un instant, il avait éprouvé la plus grande des joies en lui faisant part de ses sentiments pour lui. Il lâcha son bras et elle repartit aussitôt dans sa chambre. Elle allait payer, il allait lui faire comprendre qu'on ne l'abandonnait pas aussi facilement.

Où est Hermione ?

Draco se retourna pour faire face à Draco qui avait reprit son expression dure et froide. Harry avait les yeux haineux de poser une telle question à son ennemi. Il ne trouvait pas normal que le Serpentard sache où elle était et pas lui. A ses côtés, Ginny affichait un air de colère qui aurait put faire fuir tous les premiers années de ce collège. Elle commençait à peine à l'apprécier que, voilà, il faisait n'importe quoi.

Pourquoi tu veux la voire ? demanda-t-il.

Ce fut Ginny qui répondit.

Toi ! Toujours en train de faire ton malin ! Tu devrais la laisser tranquille ! Surtout après ce que tu viens de lui faire ! Elle croyait en toi !

Pour qui ce prenait-elle à lui parler comme ça ?

C'est quoi ton problème, Weasley ? Ce qui arrive à Hermione ne te concerne pas !

Retire ça tout de suite, Malfoy ! C'est ma meilleure amie et tu lui as fait de la peine !

C'est son problème.

Ginny, n'y tenant plus, lui donna un violent coup de poing à la mâchoire et il vacilla sous le choc. Alors qu'elle allait continuer, Harry l'attrapa et la poussa loin de Malfoy. Draco n'y croyait pas ! Une fille venait de le frapper !

Hey, dit-il en se massant la mâchoire, ça fait mal ! C'est pas très gentil !

Oh ! Pauvre petit ! répliqua Ginny, furieuse qu'Harry ne la laisse pas se ruer sur lui.

Le seul moyen, dans ce cas, était de le provoquer. La provocation, ça, elle connaissait. Elle en avait eu des heure de retenue pour ça.

Alors, enchaîna-t-elle, le regard remplit de haine, tu as bien profité d'elle ? Tu t'es bien amus ?

Retire ça, Weasley ! Tu ne sais pas de quoi tu parles !

Sans doute, mais je te dis les choses telles qu'elles sont. J'ai toujours crut que tu allais un jour au l'autre lui sauter dessus...c'est tout à fait ton genre. Toi, tu n'es qu'un animal. Tu penses comme eux, tu as les même instincts et...tu te jette à la moindre occasion sur une femelle. Il y a beaucoup de point commun.

Espèce de salope ! s'écria Draco en tirant de son jean sa baguette magique.

Ginny en fit autant et poussa Harry sur le côté pour qu'il ne puisse pas s'interposé.

Quelle douce vengeance, murmura Ginny avec un sourire de malveillance. Ce soir j'ai toute mes chances de me venger. Ce que tu as dit sur ma famille va te coûter cher. Ainsi que la blessure d'Hermione.

Draco se rendit compte qu'elle ne plaisantait pas. Il chercha rapidement un sort qu'il pourrait lui jeter et, interloqué, il vit Ginny éclater d'un rire joyeux.

Tu y as cru, hein ? ah, je suis trop forte ! Mais t'as quand même mérité ce coup de poing et si tu recommences à lui faire de la peine, je n'hésiterais pas. Bon, tu viens Harry, on a pas que ça à faire.

Harry eut petit ricanement en constatant que Draco était tombé dans le piège. Elle était une très bonne comédienne. Même si parfois elle était toujours aveuglée par la colère et se battait toujours avec quelqu'un à la même occasion. Elle avait une étrange réputation...Ginny s'en alla frapper à la porte de la chambre d'Hermione. Celle-ci ouvrit rapidement et glissa un regard interrogateur vers Harry.

Il faut qu'on parle, dit-il simplement.

Alors que les élèves de la salle commune sortaient non sans protestations, ils s'assirent sur les fauteuils, Hermione en face de Ginny et Harry. Ce dernier avait un regard particulièrement sévère et Hermione craignait le pire. Ginny, elle, restait indéchiffrable.

'Mione, je ne comprends pas, commença-t-il. Je ne comprends vraiment pas. Qu'est-ce qui t'as prit d'être avec Malfoy ? Et ne me dis pas que c'est ton rôle de préfète en chef.

Hermione ne répondis rien. Il fallait s'y attendre. Elle savait qu'un jour ou l'autre elle devrait tout avouer. Mais elle aurait voulu en d'autre circonstance.

Hermione.

Je...je ne sais pas Harry...

Tu ne sais pas ? C'est bien la première !

Il se mettait en colère...

Peut-être que....c'est sûrement nos rôles de préfet qui nous ont rapproché...C'est passé si vite, je ne sais plus comment.

C'est simple ! s'exclama Harry, bouillonnant de rage. C'est très simple ! Vous vous êtes embrassés une première fois au début de l'année ! Juste après ce fameux cours d'équitation que tu m'as caché l'existence ! Que tu ne m'as toujours pas révélé puisque tu continues ses cours ! Et si ma mémoire est bonne, c'est toi qui a commencé la première !

Comment....

C'est Ashley ! Elle m'a tout dis, à moi et à Ginny parce que tune lui parlais même pas quand elle voulait te réconfort ! Elle m'a aussi dit qu'elle ne parlait plus à Draco et pour finir, comme je voyais qu'elle était malheureuse, elle m'a tout raconter pour soulagé sa conscience ! Te rends-tu compte de ce que tu fais en traînant avec lui ? Tu ne te souviens pas de toutes ses blessures qu'il t'a inflig ? Tu te souviens de toutes les larmes que tu as versé à cause de lui ? Ou alors ça t'es égale ?

J'avais seulement pensé qu'il pouvait changer ! se défendit Hermione.

Changer ? répéta Harry, incrédule. Mais c'est Malfoy, Hermione ! Tant qu'il aura son père derrière lui, il ne changera pas ! Il faut croire aussi que les attitudes de son père se déteignent sur lui ! Vu ce qu'il s'apprête à faire !

C'est bon, Potter, n'en rajoute pas !

Il y eut un silence et, sereine, Ginny se leva et repoussa Draco jusqu'en dehors de la salle commune.

Hermione, reprit Harry en se radoucissant. Je ne peux pas comprendre que tu t'es prise en affection pour lui. Il ne mérite pas de ton amour. Il ne mérite l'amour de personne. Tu...tu es trop bien pour lui.

Hermione crut apercevoir une petite rougeur sur les joues de Harry. Elle sourit discrètement et Ginny, triomphante, retourna à sa place.

Ashley t'a dit qu'il allait...devenir mangemort, n'est-ce pas ?

Elle croyait bien faire. Loin de là l'idée de le dénoncer. C'est dur pour elle aussi, elle aime profondément Draco. Elle ne savait plus où elle en était, il fallait qu'elle parle à quelqu'un. Mais j'ai vu que ça lui faisait horriblement mal au cœur en me révélant ce secret. Il fallait qu'elle le fasse. C'est dur pour elle de réaliser qu'il va rejoindre le meurtrier de ses parents.

Je suis tellement désolée...gémit Hermione en retenant ses larmes. Je ne voulais pas tout ça...

Elle songea un instant de ce que Sirius lui avait dit : Voldemort cherchait Ashley. Ceci la fit brusquement ce lever, telle une piqûre de guêpe.

Hermione ?

Harry, murmura Hermione avec une drôle d'expression. Il la cherche...il la veut...

Qui ça ?

Tu-sais-qui, il cherche Ashley pour qu'elle soit contre Dumbledor !

Comment est-ce que...

Et aussi, elle se transforme...en quoi, ça, je l'ignore mais ce n'est périodique. Ca veut dire qu'elle se transforme en des circonstances précises...

En quoi se transforme-t-elle ?

Je ne sais pas ! Mais la bête qui sommeil en elle a plus de 1000ans ! Je ne comprends pas ! Quelle genre de créature peut vivre aussi longtemps ? On peut croire qu'il est immortel !

C'est peut-être le cas, dit Harry, songeur. Une telle bête...elle doit être puissante si Voldemort la veut. Très puissante. Elle doit être grande, aussi.

Vous savez, dit Ginny, les sourcils froncés, cette bête n'est peut-être pas aussi mystérieuse qu'on le croit...Elle peut-être là, devant nous, en image. Est-ce que vous vous souvenez d'un détail qu'aurait put laisser échapper Ashley par rapport à cette bête ?

Hermione et Harry firent non de la tête.

Est-ce qu'il y a une créature en particulier qu'elle n'aime pas ? Il serait normal qu'elle n'aime pas cette créature puisque pour elle, elle se considère comme un monstre...

Hermione et Harry demeurèrent silencieux. Aucune réponse à ces questions. Mais Hermione sentait que quelque chose lui échappait. Quoi, elle ne le savait pas, mais c'était important et elle détestait cette sensation.

Je me souviens d'une fois, elle m'a dit qu'elle avait les 5 sens développés...dit Hermione. Je me souviens aussi qu'elle m'avait dit que Dumbledor était au courant...ça, c'est normal mais elle m'a aussi dit que certaines autres personnes savais son secret. Je suppose qu'elle voulait parler de Vous-savez-qui...

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ET VOILA !! c'est fini ! Je vous dit à bientôt pour le premier chapitre !!