Ah la la...g regardé une fois de plus HP3 et j'aime le film encore plus qu'avant ! Vous êtes nombreux à m'envoyer des reviews et je suis vraiment contente !! Je pensais pas que ma fic serait lu par tant de personne...g déjà dépassé les 2OO reviews !! C cool, non ? C très motivant pour la suite !! :D

Kate : combien de chapitre ? oh, eh bien il y en a encore plein !! Je ne les ai pas compter mais il n'y en a pas mal...merci de suivre cette fic et bonne lecture !

Namie cassy : et oui, tu avais raison, c'était bien le Griffon. C'était facile à deviner, c'était tellement évident...

Alisa Adams : C clair qu'un griffon est une créature remarquable, mais pour Ashley, ce n'est qu'une bête qui tue pour le plaisir ( g voulu le montrer avec les coqs d'Hagrid). La petite est de nature douce tandis que le griffon est plutôt sauvage. Ils n'ont rien en commun et c justement comme ça que naisse les histoires d'amitié ( voir Harry et Hermione ). Dumbledor trouvera un moyen pour séparer les deux afin qu'Ashley puisse mieux le connaître...Hey ! j'en dit trop, l !

Bibi : Heu...je sais pas quoi te dire...je suis très flattée par tes compliments...Woah...c très gentil de ta part de me dire ça...Voilà la suite et j'espère que tu l'aprécieras.

Elissia : Décidément, c la journée des compliments !! Me dire que ma fic ressemble à un livre me fait beaucoup plaisir ! D'autant plus que j'en écrit un alors c génial !

Le Saut de l'Ange : Merci pour tout tes compliments, ça me va droit au coeur ! Oui, g prévut une bonne fin pour nos persos préférés. Pour Harry aussi. Disont que...ils vont faire un grand flash back...

Morwan : Oui en effet, si la créature ne faisait qu'un avec Ashley, ça irait mieux. Mais Dumbledor trouvera une solution et tout ira pour le mieux !! Elle aura une autre opinion de lui...Bonne lecture !

Hermione99 : Trop curieuse, faut pas en demander autant ! Mais je répondrais à une seule question : C Hermione qui avouera ses sentiments. Et non Draco, pour une fois. Je fais ça parce que g prévu une chanson qui correspond exactement à leur situation...

Maly : Ahhh, pour Ashley, g pas fini ! Ensuite, elle devra subir les remarques cinglantes des autres élèves, surtout les Serpentard.

Bergeaud : Vi, je fais du cheval depuis...depuis 3 ans. J'adore ça au point de le mettre dans Harry Potter.

Cily : Si Si, c Voldy, seulement Hermione à trop peur pour se l'avouer. D'ailleurs, je réserve une surprise en son égars...une belle !

Hanna2mars : Ya pas que Lucius, ya Voldy, Draco, Ron et quelques mangemorts...bon, c vrai qu'Hermione est bien foutu, non ? C pas étonnant qu'ils veulent d'elle. Enfin, moi j'peux rien dire, je suis pas à leur place.

Lisalune : C'était facile à deviner, non ? V'là la suite et bonne lecture. vivement Jeudi...

nfertari : Peut-être, je sais plus où Poudlard se situ ....Mais bon, c pas 'rave,si ? Bonne lecture.

CHAPITRE 13 : Cercle vicieux

Ashley se massa la tête, elle avait très mal. Lorsqu'elle se redressa, la première chose qu'elle vit, ce fut les barreaux qui l'emprisonnaient. Elle se leva, interloquée et essaya d'ouvrir la porte. Quand ses doigts entrèrent en contact du fer, elle reçut une décharge électrique et retira aussitôt ses doigts. Pourquoi était-elle l ? Elle se sentit mal, soudain. Elle se sentait très fiévreuse puis, d'un coup, elle eut du mal à respirer. Elle s'allongea sur le sol, la respiration presque coupée, elle était malade, elle le sentait.

Une pneumonie ! hurla une voix profondément en colère. Elle a une pneumonie et vous, vous l'enfermez dans un endroit humide ! Quel genre d'homme êtes-vous, monsieur ?!

Je suis professeur de potion, Miss Delacour. Elle est dans ce cachot sous ordre du directeur !

Ashley toussa douloureusement et un filet de sang s'échappa de ses lèvres.

Eh bien laissez-moi l'examiner ! Elle est gravement malade !

Oh non ! c'est beaucoup trop dangereux !

Vous voulez sa mort ou quoi ? Laissez-moi passer !

Quelqu'un montait rapidement les escaliers de la tour puis une porte s'ouvrit rapidement, provocant un bruit métallique. Fleur ouvrit rapidement la porte du cachot et se pencha au-dessus d'Ashley.

Son état a empir ! s'exclama-t-elle à l'adresse de Rogue qui l'avait rejoint. C'est de votre faute !

Moi ? s'écria Rogue, scandalisé. Comment osez-vous... ?

Il faut la sortir de là, répliqua Fleur.

NON ! Dumbledor ne veux pas qu'elle quitte cette tour !

Mais elle va mourir si on la laisse dans cet endroit humide !

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Quand Hermione ouvrit les yeux, elle se trouvait dans une chambre très luxueuse. Elle était allongée sur un lit à baldaquin dont les couvertures étaient en soie verts. Elle eut une expression de surprise en constatant qu'elle n'avait plus les mêmes vêtements. A présent, elle était presque à découverte. Un indésirable morceau de tissu cachait à peine sa poitrine ainsi qu'une jupe très serré qui ne faisait que quelque centimètre de long ( 7, environs ). Elle essaya de retrouver ses anciens vêtements mais il semblait qu'ils avaient disparus. Elle entendit derrière elle Ginny pousser un jurons. Elle se retourna et la regarda, amusée. Elle ne semblait pas contente du tout de ses nouveaux habits.

Non, mais regarde-moi ça ! s'exclama-t-elle, outrée. Regarde comment ils nous ont habill ! C'est du n'importe quoi ! C'est comme si on ne portait rien ! Je vais allé me plaindre à Tu-sais-qui pour le mauvais traitement du personnel !

Du personnel ? répéta Hermione, apeurée.

J'ai entendu des personnes parler, tout à l'heure...Ils disaient que quoi qu'on dise et quoi qu'on face, ils allaient nous forcer à porter leur marque...Je dois dire que c'est très motivant, tu ne trouves pas ?

On doit sortir de là, dit aussitôt Hermione.

Oui, je sais mais...tu crois vraiment qu'ils vont nous laisser partir comme ça ?

On va s'enfuir !

Hermione ouvrit la porte et passa la tête dans l'embrasure. Elle regarda à gauche puis à droite et, une fois sûre qu'il n'y avait personne, elle sortit de la chambre. Ginny la suivit sans un mot. Le couloir était plongé dans l'obscurité. Elles le longèrent et se retrouvèrent face à un escalier qu'elle descendirent sans poser de question.

C'est bizarre, dit Ginny en contemplant le château, j'ai l'impression de connaître cet endroit.

Oui, moi aussi, répondit Hermione, songeuse.

Pour l'instant, le château était désert et silencieux, ce qui inquiéta Hermione. C'était trop calme à son goût. Elle s'engagèrent dans une galerie d'armure. Hermione était sûre de connaître cette endroit ! Comment, elle ne le savait pas, mais elle était sûre d'elle.

°0°0°0°0°0°0°0°0°0°

Comment va-t-elle ? demanda Rogue, anxieux, alors que Fleur refermait derrière elle la porte du cachot.

Comme si vous vous en souciez ! répliqua Fleur avec colère. Elle est très malade et la laisser là pourrait la conduire à la mort ! Mais vous et votre salle caractère !

Mon salle caractère ?! s'exclama Rogue, interloqué. Et vous alors !

Ils furent interrompu par la petite voix rauque d'Ashley qui gémissait de douleur. Ashley essaya de se redresser mais n'y parvint pas. Elle rampa jusqu'au barreau et s'agenouilla. Ce geste lui coûtait de terrible effort. Elle toussa encore une fois et le filet de sang fut plus important.

Il faut les retrouver, gémit-elle, la voix cassée. Les retrouver....

Il fut projetée en arrière et se tordit de douleur, le sang lui battant aux oreilles. Ca recommençait...les mêmes cris déchirants....Une fois la transformation achevée, le Griffon poussa un hurlement de fureur et lança un regard noir aux deux adultes qui le regardaient, horrifiés.

Fleur et Rogue ne tardèrent pas à quitter le donjon et descendre quatre à quatre les escaliers. Ils se ruèrent dans le bureau de Dumbledor. Celui-ci ne semblait pas surpris de les voir.

Elle s'est transformée, n'est-ce pas ? dit-il avec tristesse.

Oui, elle s'est transformée ! s'exclama Fleur avec colère. Si ça continue, elle n'aura même plus de force pour respirer ! Son espérance de vie est vraiment très maigre ! Elle a une pneumonie !

Je sais cela, Miss Delacour. Mais je ne peux pas me permettre de la faire sortir de ce donjon. Le Griffon s'enfuirait et irait à la recherche de Miss Granger. C'est justement ce que veut Voldemort et en aucun cas je vais le laisser partir.

Alors qu'attendez-vous pour aller chercher Hermione et Ginny ? Ashley est en train de mourir à cause de ça ! Il faut les retrouver !

J'ai déjà envoyer une équipe de recherche. J'ai envoyé l'Ordre du Phénix...ainsi qu'un chien noir particulièrement dangereux qui fait peur.

Mais pour Ashley, qu'est-ce que je fais ?

Comme d'habitude...faites ce que vous pouvez...

Si les recherche durent trop longtemps, elle ne survivra pas !

Sur ce, elle disparut du bureau et regagna le donjon.

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Non, vraiment, j'insiste, dit Ginny en s'arrêtant. Je connais ce château.

Sûrement, mais on se dépêche, OK ?

Hermione lui attrapa le bras et elles tournèrent à un angle de mur.

Tu sais pourquoi je le connais ? C'est parce que c'est Poudlard !

Hermione s'arrêta net et se tourna vers Ginny.

Tout à l'heure, j'ai reconnu la salle d'histoire de la magie...

Tu es sûre ? Parce que tu vois, moi j'ai plutôt l'impression qu'on tourne en rond. On est devant la porte de la chambre !

Ginny regarda la porte devant elle et afficha un air surpris.

Ah ouais, dit-elle. On a du se tromper à un moment...Ah ! Je sais, c'est tout à l'heure, tu ne m'as pas écouter quand je te disais qu'il fallait descendre les escaliers !

Peu importe ! s'emporta Hermione. On va recommencer...

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Approche Draco, ordonna une voix aiguë.

Dans le cercle que formait les mangemorts autour de Voldemort, Draco se sentait viser, soudain. C'était le grand jour...Il s'avança vers son futur maître qui sourit, découvrant ses dents pointues. Draco ne put s'empêcher de penser que cet homme n'avait rien d'humain...

Donne-moi ton bras.

Draco, le cœur battant la chamade, leva son bras et aussitôt, Voldemort écarta se manche et le regarda dans les yeux.

Répètes après moi : Je jure solennellement de vous servir et de vous êtres fidèle jusqu'à ce que la mort m'emporte.

Draco déglutit. C'était pire qu'une interrogation à l'oral à Poudlard.

Je...Je jure solennellement de vous servir et de vous êtres fidèle jusqu'à ce que la mort m'emporte...

Voldemort pointa sa baguette sur le bras tendu et prononça une incantation. Un jet de flamme vert brûla vif sa chair. Il essaya de ne pas crier, pour lui, pour son père et pour....Hermione...

Au bout de quelques minutes, le jet de flamme disparut et Draco vit sur son bras une grosse marque rouge, fraîche.

Bienvenu parmi nous, siffla Voldemort. Bien ! Passons à autre chose. Lucius, qu'en est-il de votre mission ?

Elles sont ici, maître. Les deux...

Une lueur brilla soudain dans le regard de Voldemort puis un sourire gourmand étira ses lèvres.

Parfait, dit-il. Ce soir, seulement, nous les inviterons à table. Allez tout de suite élaborer le plan pour la capture du Griffon. Il ne va pas tarder...

Les mangemorts hochèrent la tête et disparurent rapidement. Ange alla rejoindre son père.

Père, dit-elle, qu'allait-vous faire des filles prisonnières ?

Cela ne te regarde pas, ma fille.

Vous m'appelez ma fille, mais vous n'y pensez pas un mot, n'est-ce pas ?

Voldemort tourna vers elle un regard méprisant et vit qu'Ange avait les larmes aux yeux.

Caisse donc cette comédie ! Tu es insupportable !

Répondez à ma question...Vous ne m'aimez pas... ?

L'amour est un sentiment inutile ! Je t'ai dit qu'il ne fallait pas y penser ! Retourne à ton poste et va aider le jeune Malfoy à se sentir chez lui ! Dépêche-toi !

Je saurai m'en souvenir...

Elle tourna les talons et partit rapidement.

°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°

Bon alors, dit Ginny, agacée. Je t'ai dit qu'on est déjà passé par l !

Non, répliqua Hermione. Pas ici !

Ah ouais ? Eh bien je prédis que dans quelques secondes, nous allons nous retrouver devant un tableau qui représente un vieux bonhomme tout laid ! Il est même bossu si ma mémoire est bonne !

Elles tournèrent à un angle de mur et se retrouvèrent face à un tableau tel que Ginny l'avait décrit. Celle-ci arbora un sourire triomphant.

Alors, alors ? Qui avait raison sur ce coup-l ?

Je ne comprends pas ! s'emporta Hermione virant au rouge cramoisie. Pourquoi est-ce qu'on ne trouve pas la sortie ?! C'est pas sorcier, tout de même !

Ben...je crois que si, dit Ginny en haussant les épaules. Regarde, cette salle ressemble vaguement à celle de métamorphose, à Poudlard...non ?

Si...murmura Hermione, les yeux fixés sur la porte en bois. Ca ressemble à Poudlard...mais Poudlard dans les ténèbres...

Tu crois que les fondateurs ont créé deux écoles de magie ?

Probablement...celle-ci était destinée à la magie noire. Tu te souviens ? Salazar Serpentard a été banni par les trois autres...Il a dût construire cette école afin d'entraîner des élèves en magie noir pour...

Hermione étouffa un cri. Elle comprit.

Quoi ? demanda Ginny, inquiète.

...Pour faire la guerre contre les élèves qui exercent la magie blanche...

Ah ouais, dit Ginny, moqueuse. Et où sont les élèves, dans ce cas ?

Ce sont les mangemorts...

°0°0°0°0°0°0°0°0°

Dehors, c'était la tempête, le vent arrachait tout sur son passage. La pluie tombait lourdement sur le sol inondé. Le chien noir avançait avec difficulté. Tonks avait pourtant dit qu'il aurait fallu partir le lendemain mais Rémus lui avait expliquer que le temps d'Ashley lui était compté. La voie des airs était beaucoup trop dangereuse à cause du vent et de la pluie. Mais à terre, ils avaient un avantage : Ils étaient guidés par une louve blanche. Ils ignoraient comment cette louve savait où était Hermione et Ginny, mais au moins, ils avaient des chances de les retrouver. L'Ordre du Phénix allait arriver...

°0°0°0°0°0°0°0°0°0°

Maître, bredouilla Ron en s'inclinant. La créature Légendaire n'est toujours pas arrivé. Elle aurait dût être là depuis une bonne heure...

Il suffit ! s'exclama Voldemort, agacé. As-tu au moins bien regardé à travers la tempête ?

Oui, maître. Nous n'avons pas même vu son ombre. Elle ne vient pas.

Attends encore une heure, elle viendra.

Ron s'inclina et s'éclipsa rapidement. Voldemort soupira d'exaspération et se servit un ver de vin. Lucius arriva, ses traits déformés par l'horreur.

Maître, gémit-il, les jouvencelles ont quitté leur chambre.

Voldemort se leva d'un bond, la colère bouillonnant en lui.

Tu m'as désobéit, Lucius ? demanda-t-il, sa baguette brandit. Non seulement j'avais dit qu'elle ne viendrait que ce soir nous rejoindre, et en plus, tu as voulu en profiter sans mon accord ?

Maître...implora Lucius en s'agenouillant à ses pieds, je pensais que ça n'avait pas d'importance...Je pensais pouvoir...m'occuper d'elles...seul...

Misérable, gronda Voldemort en abaissant sa baguette. Je n'aie pas envie de m'occuper de gens sots comme toi. Retrouve-les. Non, je vais t'accompagner. Préviens d'autre mangemorts.

Bien...

0°0°0°0°0°0°0°0

Si on se sert de Poudlard, dit Ginny, la sortie se trouverai deux étages plus bas...enfin, se serait le hall.

Oui, approuva Hermione. Donc, on descend les escaliers.

Tu sais, Hermione, au lieu de se casser la tête, je ferai mieux de téléphoner à Harry grâce à mon portable...ça irait plus vite...

Hermione s'arrêta net, scandalisée par cette dernière phrase. Elle se tourna vivement vers Ginny, se retenant de ne pas la gifler.

TU AVAIS TON PORTABLE DEPUIS LE DEBUT !?

oui...avoua Ginny en baissant les yeux.

POURQUOI EST-CE QUE TU NE L'AS PAS DIT PLUS TÔT ?

Parce que je pensais que ton intelligence légendaire allait nous permettre de sortir d'ici ! C'est que ça coûte cher les batteries !

Appelle-le tout de suite.

Ginny sortit son portable du tissu qui recouvrait sa poitrine. Hermione roula des yeux et attendit. Ginny composa rapidement le numéro et reporta l'engin à son oreille. Elles attendirent de longues secondes mais personne au bout de la ligne.

Personne...dit Ginny.

Envoies lui un SMS.

Ginny ne se le fit pas répéter deux fois. Elle écrivit rapidement un message et l'envoya à Harry.

Qu'est-ce que tu avais écris ?

« Nous sommes prisonnière dans un château entre les mains de Tu-sais- qui. » Ca te conviens ? Tu aurais peut-être voulu que j'ajoute que le château ressemble à Poudlard et que tu es particulièrement insupportable ?

Hermione lui lança un regard noir.

Accio téléphone.

Le portable de Ginny lui sauta des mains et alla se poser dans celle d'un homme aux yeux rouges flamboyant. Celui-ci arbora un sourire narquois et contempla Hermione de la tête au pied.

Vous voilà, siffla-t-il, un sourire mal sein aux lèvres.

Hermione sentit un frisson la parcourir. Ils étaient au moins une dizaine à les regarder, dans cette tenue en plus. Mais l'homme qui tenait le portable la faisait encore plus peur. Elle n'avait jamais vu Voldemort, aujourd'hui, elle avait l'occasion de savoir à quoi il ressemblait.

Ceci m'appartient, répliqua Ginny en pointa du doigt son téléphone portable. Je vous conseille de me le rendre.

Hermione regarda Ginny de travers. Elle ne savait pas ce qu'allait lui coûter son insolence.

Vraiment ? ironisa Voldemort dans un éclat de rire. Sais-tu ce que je pourrais te faire pour me parler sur ce ton ?

Non et je ne veux pas le savoir, répondit Ginny, impassible. Je me fiche bien de vos intentions. Rendez-moi ce qui m'appartient.

Les mangemorts éclatèrent de rire et un sourire amusé étira les lèvres de Lord Voldemort. Il leva la main pour demander le silence et s'avança d'un pas.

Tu n'as pas l'air de savoir à qui tu t'adresses, siffla-t-il.

Bien sûr que je le sais ! Vous êtes Lord Voldemort. Un meurtrier, un voleur, un imbécile, un... aïe ! Hermione !

Hermione venait de lui donner un violent coup de coude dans les côtes, terrifiée à l'idée qu'elle s'adresse librement à Voldemort. Celui-ci ne contint pas longtemps sa colère. Il claqua des doigts et deux mangemorts l'attrapèrent brutalement.

Je te laisse une chance, dit-il. Soit tu retires ce que tu viens de dire, soit je te livre à ses deux hommes assoiffés de femmes.

Faites ce qu'il vous plaît, j'en ai rien à faire, répliqua Ginny, le regard haineux.

Voldemort hocha la tête et, content, les deux mangemorts commencèrent à allonger Ginny sur le sol. Celle-ci mordit l'un d'eux qui la tenait par la gorge. Il poussa un cri de douleur en retirant aussitôt sa main. Libérée, elle donna un violent coup de pied à celui qui essayait de s'allonger sur elle. Elle se releva rapidement et lança un magistral coup de point à celui qu'elle avait mordu qui revenait à la charge. Elle s'empressa de ramasser la baguette magique du mangemort et la pointa sur celui qui lui agrippait la cuisse.

Stupéfix !

Il tomba sur le sol et Ginny, vive, pointa de nouveau la baguette au deuxième mangemort qui se ruait sur elle. Elle lança un autre Stupéfix et il tomba au sol, inconscient.

Les autres mangemorts allaient se ruer sur elle mais Voldemort leur en empêcha.

Je l'admets, dit-il, tu as du courage d'affronter mes hommes. Mais tu serais incapable de leur résister longtemps.

Sans doute, répliqua Ginny. Vous savez ce qu'est votre problème, monsieur ? C'est qu'on ne vous dit jamais la vérité. Eh bien moi je vais vous la dire. Vous êtes un serpent répugnant tout vicieux ! Un crétin complètement stupide et pervers ! Un sa...

Assez ! s'exclama Voldemort avec colère. Comment ose-tu t'adresser de cette manière à Lord Voldemort ?

Bonne question. Ca doit-être parce que vous me répugnez. Je vous hais. Je vous méprise !

Le portable se mit alors à sonner et, de surprise, Voldemort le lâcha et le portable se cassa au contact du sol. Les morceaux se répartirent un peu par tout.

NON MAIS FAITES ATTENTION ! hurla Ginny à Voldemort. REGARDEZ CE QUE VOUS AVEZ FAIT ! CET ENGAIN COÛTE LES YEUX DE LA TÊTE ! VOUS ALLEZ ME LE REMBOURSER !! VOUS ÊTES ABRUTIS, OU QUOI ??

Voldemort, stupéfait qu'elle lui ait hurlé dessus, ne fit aucun geste. Il regarda longuement Ginny avant de faire disparaître les débris du portable.

Vous allez me le rembourser ! maugréa Ginny, les poings levés.

Hermione n'osa même plus respirer. Ginny était folle...

°°00°°00°°00°°00°°00°°

Harry monta jusqu'au bureau de Dumbledor, ouvrit la porte et se précipita sur son directeur.

J'ai eu un message ! Elles sont dans un château...c'est tout ce qu'elles m'ont dit.

Je crois savoir quel château, murmura Dumbledor en se dirigeant vers son phénix.

Il écrivit un bref message et attacha le parchemin à la patte du phénix. La fenêtre ouverte, il déploya ses ailes et traversa la pluie.

Tout va s'arranger, Harry. Ils vont les retrouver. Ashley sera sauve.

Harry hocha péniblement la tête et quitta le bureau de Dumbledor. Il était mort d'inquiétude. De plus, Dumbledor le faisait surveiller pour s'assurer qu'il ne parte pas à la recherche des filles. Un cri perçant attira son attention. Ashley souffrait terriblement. Il monta les escaliers de la tour et poussa la porte de fer. Fleur était agenouillée à côté du corps d'Ashley qui tremblait violemment. Elle mouillait son front avec une éponge qu'elle baignait dans de l'eau froide. Il entra dans le cachot et s'agenouilla à côté d'elle. Il vit avec horreur que du sang coulait le long de son cou. Fleur essuya délicatement le sang et regarda Ashley d'un air désespéré. Elle toussa et le sang sortit de nouveau de sa bouche.

C'est grave, dit Harry, troublé par la petite fille.

Oui, répondit Fleur avec franchise. Elle est presque...

Mais elle ne termina pas sa phrase. Elle plongea son éponge dans la bassine d'eau froide et avant de la poser sur son front, elle l'essora doucement. Harry s'empara de l'une des mains de la petite fille et put éprouver de la culpabilité en sentant à quel point elle était brûlante. Ashley ouvrit lentement les yeux et tourna la tête vers lui. Elle serra la main d'Harry et murmura :

Elles vont revenir, n'est-ce pas ?

Harry regarda Fleur qui avait un sourire triste. Harry ne pouvait pas se permettre de la rendre inquiète et répondit simplement :

Oui.

C'est bien, alors...

Elle toussa encore et rejeta du sang qui coula jusqu'à tâcher ses vêtements. Même ses cheveux blonds en étaient recouvert. Il se sentait tellement impuissant. Fleur appliqua l'éponge sur le front fiévreux de la malade dont la respiration était irrégulière.

Où est Draco ? murmura-t-elle faiblement.

Harry savait parfaitement où il était. Il avait disparut en même temps que Ron et Ange. Il était déjà avec Voldemort.

Je ne sais pas, répondit Harry en regardant ailleurs.

Est-ce que j'ai une chance de les revoir ?

Fleur ne put s'empêcher de laisser couler une larme le long de sa joue. Ce qui lui arrivait était tellement injuste ! Ashley sentait que le temps lui manquait et que si les recherche tardait trop, elle ne pourrait plus jamais revoir Hermione, Ginny et Draco.

Je suis sûr que tout va bien se passer, répliqua doucement Harry. Tu es très forte, rappelle-toi, à l'AD, tu réussissais toujours les sortilèges que je t'apprenait. Tu vas t'en sortir.

Ashley eut un pâle sourire puis ferma les yeux, gagnée par le sommeil et la fièvre.

°°00°°00°°00°°00°°

Arrêtez-vous ! s'exclama Maugrey Fol œil en pointant du doigt un oiseaux rouge et or.

Le phénix les rattrapa rapidement, les plumes mouillées par la pluie. Il se percha sur l'épaule de Tonks et tendit sa patte. Tonks prit le parchemin qui, magiquement, n'était pas mouillée.

D'après ce que Dumbledor nous a écrit, dit-elle d'une voix forte pour couvrir le bruit de la rafale de vent, il serait possible qu'Hermione et Ginny soit dans l'école de magie noire. Celle construite par Salazar Serpentard.

Elle replia le parchemin et le mit dans sa poche.

C'est à plusieurs heures d'ici ! Même pas ! C'est à deux jours !

Allons-y, répliqua Rémus.

00°°00°°00°°00

Je vous jure que si vous me touchez, vous aurez la plus belle raclée de votre vie ! s'exclama Ginny.

Bien sûr, marmonna Voldemort en se tournant vers les mangemorts qui l'accompagnaient.

Il en désigna un du doigt. Le désigné s'avança vers Hermione et lui prit les poignets. Hermione eut un sourire étrange : elle reconnaissait la poigne de Draco. Un autre attrapa Ginny, la menaçant d'une baguette magique ( Voldemort avait prit celle de Ginny un peu plus tôt ). Ils les emmenèrent dans leur chambre et l'un des mangemorts s'en alla. Draco enleva sa cagoule et regarda Hermione qui lui tournait volontairement le dos.

Hermione, dit-il sans chercher à la tourner vers lui. J'aurais quelque chose d'important à te dire plus tard.

Qu'est-ce que ça peut me faire ? répliqua Hermione sans changer de position.

De la peine, sans doute. Mais c'est de la plus haute importance. Et je voulais te dire...je suis sincèrement désolé de ce qui vous arrive.

Sur ce, il verrouilla la porte et ce n'est qu'à ce moment là qu'Hermione se tourna enfin. Elle souriait toujours.

Quelque chose me dit que Malfoy a un truc en tête, dit Ginny, songeuse. Peu importe, il est du mauvais côté, maintenant. Il en a que pour lui.

°°00°°00°°00°°

Père, couina Ange en s'approchant du Lord. La créature Légendaire n'est toujours pas là.

Je vois, répliqua celui-ci, que tu as cessé tes caprices ? Enfin, je désespérais. Ma pauvre fille, crois-tu vraiment qu'un jour tu puisses être aimé de quelqu'un ?

Je l'espère toujours. C'est vous et votre langue de serpent qui m'empêchaient d'être ce que je devais.

Ma chère Ange, sans moi, tu n'es rien. Sauf une orpheline tourmentée et sauvage. Aucun homme ne te donnera ce que tu espères. Laisse donc tes rêves de gamine de côté et va au côté de Weasley qui doit sûrement être impatient de recevoir sa récompense.

Je ne suis pas une fille de joie !

Crois-tu vraiment ? Va, il s'impatiente !

La rage bouillonnant en elle, elle s'éloigna à grand pas. Jamais elle ne vivra assez longtemps pour faire payer à son père ce qu'il lui faisait endurer. Voldemort se sourit à lui même. Il n'avait que de brillantes idées. Dumbledor allait souffrir, Poudlard sera détruit et il gouvernerait tout. Potter en mourait. Oui, ses idées étaient brillantes. Bientôt, il allait pouvoir calmer son appétit des femmes. Cette Sang-de-bourbe le tentait bien. Lorsqu'il l'avait vu devant lui quelques minutes plus tôt, il s'était retenu à lui sauter dessus. Elle et son corps...Ils allaient lui appartenir. A jamais.

Il imaginait déjà la scène : Il irait le plus lentement possible. Il commencerait par lui enlever ces deux morceaux de tissus. Ensuite, il l'allongera sur un lit de soie. Il caressera tout son corps, chaque centimètre de sa peau. Il l'embrasserait et goûterait à ses lèvres charnues. Et là, il irait très lentement pour que ce moment dur le plus longtemps possible. Il lui écartera les cuisses et commencera alors ce qui lui manquait le plus : pouvoir jouir en faisant souffrir une femme. Il se mit à rire à cette pensée et but d'une traite un ver de vin.

°°00°°00°°00°°00°°

L'agitation d'Ashley inquiétait de plus en plus Fleur. Elle gémissait, prononçait des phrases incompréhensives. Seul le mot « rajeuni » avait été distingué. Elle suait à grosse goutte, Fleur était affolée. Malgré les soins qu'elle lui apportait, son état aggravait de minute en minute.

°°00°°00°°00°°00°°

Les membres de l'Ordre du Phénix firent une pause. Cela faisait plusieurs heures qu'ils marchaient sans interruption. La tempête s'était même pas calmée. Elle empirait, semblait-il. Ils s'étaient trouvés une grotte qui les mettait à l'abri. Il faisait froid et le pire, c'est qu'ils étaient mouillés. La louve secoua ses poils blanc, projetant de l'eau partout et s'allongea au côté de Rémus. Ils avaient perdu toute notion de temps. Sa montre ne marchait plus, mais il devinait qu'il était bientôt entre 18H et 19H.

Rémus, commença Sirius, comment vas-tu faire, ce jour l ?

Rémus ne répondit pas tout de suite. Son air fatigué laissait croire qu'à tout moment, il pourrait s'endormir.

Je ne sais pas...répondit-il. Il faudra prier pour que je n'attaque pas notre clan. J'espère être guidé.

Ses yeux se posèrent sur la louve qui avait posé une patte sur sa cuisse. Il lui caressa affectueusement la tête et ferma les yeux. Dans sa tête, il ne voyait qu'une sphère argentée au milieu d'un ciel noir voilé par des nuages. Cette image le hantait depuis tant d'année...depuis l'époque des maraudeurs...

Ca me manque tellement, ces années à Poudlard avec James.

Moi aussi, approuva Sirius, les yeux fermés.

°°00°°00°°00°°00°°

Voilà, c'est fini...A pour le chapitre suivant !!