Bonjour ! Je reviens enfin avec mon chapitre 14 ! Je vous réserve une tite surprise ! Vous allez voir ! Bonne lecture !
Lisalune :Oui, moi aussi j'aime bien quand Ginny parle à Voldemort ! Ca donne l'impression qu'elle s'adresse à un simple élève qu'elle n'aime pas. Et ça, ça plait pas du tout à Voldy. Enfin quelqu'un qui lui tient tête !!
Alisa Adams : Mes idées ? Je les sort de ma tête !! C simple, g beaucoup d'imagination et g de bonnes notes en expression écrite. Dans ce chapitre tu pourras voir que ma tête et encore rempli d'imagination ! Bonne lecture !
JohannaMalefoy : Voilà la suite avec plein plein de surprises !!
Caro : Je me souviens de toi ! Je suis contente que tu retournes voir ma fic ! Voilà le prochain chapitre et l'espère qu'il te plaira autant que les autres !
Zoulou7 : Ah, ça me manquait tes reviews ! Tu peux pas savoir !! Alors c'était bien les Etats Unis ? Moi, j'ai rien à dire...juste que je préparait ce chapitre. Je suis très contente de savoir que tu aimes les deux chapitres précédents ! Ca me va droit au cœur ! Surtout si ça vient de toi. J'ai voulu faire une fic qui ne soit pas comme les autres où Hermione et Draco ne tombe pas facilement amoureux ( c pas si évident que ça, en fait...) Si on ne peut se passer de ma fic, ça devient grave l ! Remarque, c'est encourageant !! Je suis géniale, tu trouves ?? Tu vas me faire rougir, arrête. Surtout qu'en ce moment, ça va pas fort...Enfin bref..Pour ma bio ? Ben, ma vie n'est pas passionnante et n'a rien d'extraordinaire...Bref, Bonne lecture et j'attends ta prochaine review !!
Sln : Merci pour tout ces compliments, ça me fait vraiment très plaisir ! Et oui, Sirius Black est vivant !! Voilà la suite !
Lilouthephoenix : Voilà la suite, je suis contente que cette fic te plaise ! Bonne lecture !
Leslie Glady : Je suis contente que tu suives cette fic, c'est très bien ! Merci de me dire que c'est bien écrit, c'est très motivant ! Voilà le prochain chapitre et bonne lecture !
CristalBlue : Je suis très contente que tu aimes cette fic, ça me flatte. Voilà la suite et bonne lecture !!
Hermione99 : Tu sais quoi, je vais t'appeler « la curieuse », comme ça tu sauras de qui je parles. C'est tant mieux si tu as aimé le chapitre précédent. J'espère que celui-ci te plairas, hein « la curieuse » ?
Elissia : en général, je mets rapidement les chapitres. Là g mis plus de temps parce que mon moral et à O. Mais merci de continuer de reviewer. Voilà la suite et bonne lecture !
Nfertari : Oui, Ginny est folle. Quoi que je suis plus proche de Ginny que d'Hermione. Je supporte pas qu'on me donne des ordres, grrr ! Bonne lecture !
Cily : C'est lassant, à chaque fois, tout le monde à peur de Voldy alors moi g voulu qu'un personnage n'ai pas peur de lui. Voilà, bonne lecture ! J'espère que ce chap te plaira.
Maly : Non, je dis rien, même sous torture !! Mais il y a quelques réponses qui pourront t'intéresser dans ce new chap !
Namie cassy : Hmm...James qui revient ? Ma foi, c très tentant mais non, il revient pas. Mais Harry va quand même le voir... (dans un certain sens...). Voilà la suite et bonne lecture !!
CHAPITRE 14 : Mauvaises nouvelles.
Parvatie vint rejoindre Harry à la Grande Salle. A son air si fatigué, elle devina qu'il n'avait pas dormit de la nuit. Ses yeux verts émeraudes fixaient son assiette sans vraiment la voir. Il était déprimé.
Ca va ? demanda-t-elle en s'asseyant en face de lui.
Non.
Parvatie eut un sourire triste et posa une main compatissante sur la sienne. Elle regarda en direction de la table des professeurs puis sourit.
Tu es sans surveillance, remarqua-t-elle.
Harry suivit le regard de Parvatie puis sourit à son tour. C'était le moment. Il se leva, Parvatie l'imitant, et sortit du château en hâte. Il ouvrit les portes de l'écurie à la volée et s'avança vers la première licorne qu'il vit. Il la sella rapidement et monta sur son dos.
Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-il à Parvatie qui sellait elle aussi une licorne.
Je pars avec toi, déclara-t-elle.
Quoi ?
Ce sont mes amies aussi.
Harry la regarda se hisser sur la selle avec souplesse puis sourit.
Très bien, dit-il. Mais ne nous retarde pas.
Euh...Harry ?
Quoi ?
Je me demandais...Hermione et Ginny auraient besoin de monture si jamais on les retrouvait...Juste comme ça...
Oui...En fait, je comptais rejoindre l'Ordre du Phénix et ils auront besoin eux aussi de licorne...Alors...Il y a Rémus, Maugray, Tonks, Mr Weasley et un chien noir, d'après le professeur Dumbledor. Il nous faut donc 6 licornes...
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Celui qui nous a habillé n'est vraiment pas à la mode ! râla Ginny en faisant les cents pas dans la chambre. Et Voldemort m'énerve ! Il se crois tout permis, celui-là « tu n'as pas l'air de savoir à qui tu t'adresses » Il faut vraiment être idiot pour ne pas le reconnaître. Il est tellement laid avec ses yeux rouges. Je n'imagine même pas comment il était à notre age. Il devait ressembler à une grosse limace...
Ca aurait put te coûter cher de lui parler comme ça, répliqua Hermione avec sérieux. Tu te rends pas compte, Ginny.
Bien sûr que si !
Bien sûr que non !
Ah, mais tu me connais, je supporte pas qu'on mette de l'autorité sur moi. Surtout quand j'aime pas la personne. C'est vrai quoi, il n'a rien à me dire ! C'est pas lui qui commende et si jamais il me touche, ne serait- ce qu'un cheveux, je lui fou un super coup de poing à la figure.
La violence de résout pas tous les problèmes, soupira Hermione. Tu t'en rendras compte un jour...
Si, ça résout tout. La preuve, depuis que je bastonne, plus personne ne m'as insulté. C'est pratique, je dois dire.
La porte de la chambre s'ouvrit et deux mangemorts s'engouffrèrent dans la pièce. Sans tarder, ils attrapèrent Hermione et Ginny violemment. Ginny laissa faire le mangemort qui la tenait fermement, curieuse de savoir ce qui allait se passer.
Vous aie-je manqué, Miss Granger ? demanda Lucius.
Pas vraiment, répondit sincèrement Hermione.
Ils les firent sortir de la chambre, Lucius ne se privant pas de toucher sa victime dans des endroits privés. Hermione avait une grande peine de contenir sa colère. Si elle le frappait, ça risquerait d'aller très mal pour elle. Ils descendirent plusieurs étages et, une fois dans le hall, ils entrèrent dans une Grande Salle. Celle-ci était aussi bien remplit qu'à Poudlard. Hermione se sentait vraiment mal alaise, elle jeta un coup un d'œil à Ginny et celle-ci, si elle était gênée, ne laissait rien paraître.
Un grand silence régna à la Grande Salle lorsqu'une silhouette encagoulée se leva.
Maître, dit Lucius en s'inclinant légèrement, voici les jouvencelles...
Ginny éclata alors d'un fou rire incontrôlable.
Jouvencelles ? répéta-t-elle, les larmes aux yeux d'avoir tant ris. C'est un mot du Moyen Age, vous êtes vieux, dis-donc !
Lucius la gifla et avant que Ginny n'ai eu le temps faire quoi que ce soit, Hermione s'était mise devant elle et la regardait sévèrement.
Approchez, ordonna Voldemort.
Hermione inspira profondément et avança, Ginny à ses côtés qui marmonnait des insultes à Lucius. Hermione ne savait pas si elle avait rêvé, mais il lui semblait que la voix de Voldemort n'était plus la même. A sa hauteur, Hermione essaya de paraître décontractée. Draco était la gauche du Lord et essayait désespérément à fuir son regard. Ginny restait tranquille, comme si la situation dans laquelle elle se trouvait n'était vraiment pas spécial.
Voldemort s'avança d'un pas, pour faire bien face aux « jouvencelles ». Il enleva son capuchon qui lui recouvrait le visage et se qui apparut, laissa Hermione bouche bée et ahurie. Voldemort outra pleinement Ginny dont la colère faisait surface.
Lord Voldemort avait rajeuni de 3O ans...Il n'était plus aussi pâle et maigre. A présent, il avait des cheveux noirs qui lui tombaient devant les yeux. Son corps paraissait beaucoup plus musclé. Hermione – elle se maudit d'y penser – le trouvait très séduisant. Elle avait là, devant ses yeux, Tom Jédusor à 2O ans...
Tom arbora un sourire de triomphe en voyant l'incrédulité des deux filles. Hermione n'en revenait vraiment pas et, devant son air qui le rendait encore plus séduisant, elle ne put s'empêcher de rougir.
Alors l ! s'exclama Ginny, outrée. C'est pas croyable ! Qui êtes-vous donc pour vous rajeunir de la sorte ??
Tom Jédusor élargit sont sourire pour laisser découvrir des dents parfaitement blanches.
Oh, c'est pas grave, dit Ginny en haussant les épaules. Vous êtes encore plus laide qu'avant. ( j'en connais un qui s'est prit un vent....)
Tom perdit aussitôt son sourire et serra les dents, ainsi que ses poings. Cette fille l'exaspéré plus que tout ! Il l'ignora totalement et s'adressa alors à Draco.
Pour avoir accepté de te joindre à moi, je t'offre cette jouvencelle que tu as séduit à Poudlard. Elle est à toi.
Draco se décida enfin à regarder Hermione, mais ce fut-elle qui évita son regard.
A la seule condition, continua Tom.
Laquelle ?
Tu nous la prête.
Il y eut des ricanements de la part des mangemorts. Même Voldemort ne put s'empêcher de rire à sa propre phrase.
Je proteste !
Ginny poussa un cri strident. C'était Ron qui venait de parler. Il s'était levé d'un bond, jaloux par les avantages de Draco. Le silence revint dans la Grande Salle, les yeux des mangemorts allaient de Ron à Tom et de Tom à Ron. Ce dernier s'était rendu compte de son erreur car il vira aussitôt au rouge cramoisie.
Tu protestes ? demanda Tom d'un air méprisant.
O...oui...répondit Ron en baissant les yeux, soumis.
Tom se sourit à lui même. Il avait du pouvoir sur tout le monde.
Pourquoi Draco n'aurait pas le droit d'avoir un cadeau de ma part, Weasley ? Réponds.
Je...Je ne sais pas, monseigneur. Je ne voulais pas...
Tu ne voulais pas ? Tu as déjà bien profité de ma fille, une semaine, c'est ça ? Je t'ai fait aussi un cadeau, non ?
Oui. Je suis désolé...
On règlera ça plus tard.
Il s'assit sur sa chaise – qui ressemblait plus à un trône – et se frotta les mains en signe de gourmandise devant les plats qui se tenaient devant lui.
Vous deux, dit-il en désignant Hermione et Ginny, veuillez nous servire, nous avons faim.
Nous ne sommes pas vos boniches ! répliqua Ginny d'un air butté.
Tom regarda intensément Ginny puis sourit.
Nagini ? Viens-l !
Un sifflement retentit non loin de Ginny. Lorsque celle-ci découvrit avec horreur qu'un gros serpent lui tournait autour, elle ne put s'empêcher de pousser un cri apeuré. Hermione savait mieux que personne qu'elle avait une grande peur des serpents.
Que disais-tu, au juste ? demanda narquoisement Tom.
Ginny ne répondit rien, ses yeux braqués sur le serpent qui la menaçait de la mordre. Il suffit à Tom de faire un seul geste pour que le serpent retourne à ses côtés. Ginny avait tellement eu peur qu'une sueur froide coulait sur son front.
Sers-nous, c'est un ordre, cracha-t-il.
Ginny se soumis, ses yeux toujours sur le serpent. A peine fut-elle quelques mètres plus loin que la terreur avait laissé place la colère. Elle lança un regard meurtrier à Voldemort et celui-ci ne put s'empêcher de sourire d'avantage.
Toi, dit-il alors en pointant du doigt Hermione. Viens me servir.
Hermione s'avança vers lui, le cœur battant la chamade. Elle se sentait vraiment mal...Une fois à côté de lui, elle servit sans dire un mot. Les discussions reprirent de plus belle, indifférents aux deux filles. Voldemort caressa le dos de « sa » jouvencelle et Hermione se redressa aussitôt, le souffle coupé.
Je vous prie de ne pas me toucher, répliqua-t-elle, le cœur battant à tout rompre.
Sers-moi donc, répondit simplement Tom sans enlever sa main.
Contrariée, Hermione resta un moment sans rien faire. Voyant qu'il commençait à s'impatienter, elle le servit de nouveau, parcourut de frissons alors qu'il dirigeait sa main vers sa poitrine.
Je vois que les elfes de maison vous ont bien habillé, murmura-t-il d'une voix qu'il rendait sensuel sans le moindre effort. Toi et ton amie ne ferons pas long feu face à mes hommes qui n'ont plus qu'une idée en tête. Mais peut-être que cette fois-ci, je vous épargnerais. Je leur demanderais d'y aller doucement. Surtout avec toi. Tout homme qui te blessera sera tué.
Hermione fut parcourut d'un autre frisson et s'écarta vivement de lui. Elle s'avança vers Ginny qui allait rejoindre son frère, une drôle d'expression sur le visage. Une fois près de lui, elle l'attrapa par le bras et le traîna un peu plus loin. C'est alors qu'elle lui lança un violent coup de poing. Il se rattrapa de justesse pour ne pas tomber et regarda Ginny.
Non mais comment ose-tu me faire ça ? hurla Ginny. Qu'est-ce qui t'a pris ? T'es malade où quoi ?? Je peux pas le croire ! Comment ça se fait que tu sois aussi lâche ?!
Epargne moi ta morale, répliqua Ron, agacé avec une main devant son nez en sang. C'est pas tes affaires !
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Professeur Dumbledor ! s'exclama McGonagall, catastrophée. C'est Potter, il a disparut ! Je l'ai cherché partout, il est introuvable !
Dumbledor regarda gravement le professeur McGonagall.
Je crains qu'il a une fois de plus réussi à nous échappé, dit-il d'un air sérieux. Tous ce que nous pouvons faire, c'est attendre que l'Ordre du Phénix arrive à l'école de magie noir en même temps qu'Harry. Ils sont obligés de se rencontrer.
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Vous avez entendu ? murmura Lavande. C'est aussi pour cette raison que Parvatie est introuvable. Elle est partie avec lui...
A quoi tu penses ? demanda Cho, anxieuse. Si c'est pour partir à leur recherche, je suis d'accord.
C'est exactement ça. L'AD aura au moins servit à quelque chose.
Attends une minute, répliqua Dean, tu ne comptes pas y aller ??
Bien sûr que si, elle y va, répondit Seamus. Je pars avec elles. Et toi ?
Bon...d'accord.
Ils s'échangèrent des regards déterminés et en même temps, ils se précipitèrent dans l'écurie où ils sellèrent rapidement leur monture. C'est alors que Neville et Luna firent leur apparition.
Vous allez chercher Harry ? demanda-t-il. On vient avec vous.
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Harry ! s'exclama Parvatie, le souffle coupée. Les licornes ont besoin de se reposer ! Et il va faire nuit !
Voilà que ça faisait une demie-heure qu'ils galopaient s'arrêtant à peine une minute pour permettre à leur monture de souffler un peu. Parvatie avait raison. La tempête s'était calmée mais la nuit allait bientôt tomber. Il s'arrêta, ainsi que Parvatie. Les six autres licornes s'arrêtèrent à leur tour. Harry mit pied à terre et s'avança de quelques pas.
Il y a une grotte, là-bas, dit-il. Allons-y.
Il emmena les licornes en direction de la grotte. Une fois devant celle-ci, il aida Parvatie à descendre de sa monture. Ils se sourirent brièvement avant d'entrer dans la grotte. Harry remarqua qu'ils n'étaient pas seul...Il y avait un feu qui éclairait l'endroit obscure. Avant de se demander qui pouvez bien se trouver là, quelqu'un où quelque chose se rua sur lui et lui fit perdre l'équilibre. Il se débattit et découvrit avec surprise que c'était Rémus qui l'avait attrapé.
Harry ? dit-il, stupéfait. Qu'est-ce que tu fais l ?
La même chose que toi, répondit Harry en se relevant.
Tu nous a fait une de ses peurs ! Viens.
Ils s'assirent près du feu et quelques secondes plus tard, Tonks, Maugray et un chien noir apparurent à l'entrée. Ils les rejoignirent et s'assirent auprès d'eux. Parvatie semblait gênée d'avoir devant elle tant d'inconnus. Harry lui présenta alors les membres de l'Ordre du Phénix.
Alors c'est ça, l'Ordre du Phénix ?
Ouais, grogna Maugray avec fierté. Et vous, vous êtes Parvatie Patil, hein ?
Oui.
Elle avait eu envie de lui demander si c'était lui son professeur de DCFM, mais elle s'abstint.
Harry, c'est dangereux et irresponsable, ce que tu as fait, dit Tonks avec sérieux.
Oui, je sais...répondit Harry comme si ce n'était pas le première fois qu'on le lui disait. Mais si vous étiez à ma place, vous auriez fait la même chose.
Elle ne répondit rien. Elle se contenta de regarder le chien noir qui était allongé au côté de Rémus. Il avait en partie raison...
Pourquoi avoir pris tant de Licornes ? demanda Rémus
Pour vous tous et pour Hermione et Ginny.
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Ginny, murmura Hermione en passant à côté d'elle.
Quoi ?
Sur la table...Il y a du vin.
Et alors ? tu as soif ? Vas-y, bois, je ne t'en voudrais pas !
Non ! C'est pas ce que je veux dire, répliqua Hermione, agacée. Il faut faire boire les mangemorts comme ça, ils seront trop ivre pour nous prendre, tu piges ?
Oui. Mais c'est toi qui t'occupe de Voldy, Ok ?
Voldy ? C'est qui, celui-l ?
Voldemort, bien sûr ! Ca va plus vite si on l'appelle comme ça.
Hermione leva les yeux au ciel, exaspérée. Alors qu'elles faisaient le tour des tables, elle remplissait les verres des mangemorts à ras-bord de vin. Ceux-ci éclatèrent de rire avant de boire en une gorgée tout le contenu.
Encore, répliquèrent-ils.
Hermione vida la bouteille...ils étaient déjà presque tous ivres. Lorsqu'elle s'approcha de « voldy », celui-ci refusa le vin qu'elle lui proposa.
Cela vous ferait du bien, insista Hermione.
Non, répondit Tom d'une voix volontairement basse. Je ne veux pas de ton vin ! Et si tu continues, je ne sais pas ce que je te fais !
Il l'attira alors violemment sur ses genoux. Hermione ne put se retirer car il l'embrassa aussitôt de pleine bouche. Lorsqu'il retira ses lèvres, il avait un sourire machiavélique et elle s'aperçut avec horreur que sa virilité était en éveil. Elle avait peur, soudain. Elle se dégagea vivement, remettant en ordre le peu de vêtement qu'elle avait. Cet homme était complètement fou...mais pourtant si séduisant.
Le repas s'annonçait fini. Les convives de la table se levèrent en même temps. Hermione et Ginny restèrent en arrière. Alors qu'ils se dirigeaient tous vers leur chambre, les deux Gryffondor coururent dans les couloirs.
C'est le moment rêvé pour s'échapper, murmura Hermione. La sortie est par-là.
Hermione, c'est trop simple...Tu ne crois tout de même pas que la porte et sans surveillance ?
Hermione s'arrêta net, les yeux fixés sur une silhouette blanche. La silhouette blanche s'immobilisa à son tour. Il semblait à Hermione qu'il s'agissait d'un loup. De Neige, plus précisément.
Ginny, tu vois ce que je vois ?
Oui, ça veux dire ce que ça veux dire. Hermione, je suis sûre qu'elle n'est pas seule !
C'est alors qu'elles se ruèrent sur la louve. Celle-ci courut devant elles et les entraînèrent dehors grâce à un passage secret souterrain. (Le passage de la sorcière Borgne. Sauf que le château n'est pas exactement comme Poudlard, alors il y a pas besoin d'un sortilège pour passer ).
La nuit rassura aussitôt Hermione. Elles se trouvaient à la lisière d'une forêt. Harry, Rémus, Tonks, Maugray, Parvatie et le chien noir surgirent de derrière les arbres. Harry se précipita sur les deux filles et les prit toutes deux dans ses bras.
Harry ! s'exclama Parvatie en le tirant en arrière. Il y a quelqu'un qui vient ! Cache-toi !
Draco attrapa le bras d'Hermione. Celle-ci sursauta et se retourna vivement vers lui.
Il faut que je te parle, dit-il.
Draco, chuchota-t-elle, agacée. Tu ne vois pas que je suis occupée ??
Draco regarda autour de lui mais ne vit rien qui pourrait « occuper » Hermione. Mais c'est en voyant la louve blanche à côté d'elle qu'il comprit.
Tu t'enfuis ? demanda-t-il.
Il aurait voulu ajouter « sans moi » mais les mots le brûlaient trop. Il se contenta de la fixer intensément, silencieux et blessé. Il y eut un ricanement derrière Draco. Celui-ci se retourna pour faire face à un mangemort qui devant sûrement être un garde.
C'est bien, Mr Malfoy, vous êtes arrivé avant moi. Maintenant, si vous permettez, j'ai à faire avec cette jouvencelle.
C'est alors qu'il attrapa Hermione et l'attira à lui. Il voulu l'embrasser mais elle lui flanqua une gifle magistral.
Ne me touchez pas, répliqua-t-elle avec dégoût.
Je regrette, dit Draco en tirant Hermione vers lui. Je l'ai vu le premier et le Maître m'en a fait cadeau. Retournez donc à votre poste, monsieur.
Le mangemort regarda Draco quelques secondes puis attrapa de nouveau Hermione, plus brutalement cette fois. Draco ne put faire un geste car le mangemort venait de tirer sa baguette de sa poche. Il éclata alors de rire et commença à emmener Hermione vers le château à reculons, sa baguette pointé sur Draco et Ginny. A peine quelques mètres plus loin, le mangemort poussa un cri de douleur et tomba au sol. Hermione se dégagea aussitôt et se retourna. Tom Jédusor se tenait là, un sourire diabolique aux lèvres et une arbalète à la main.
Hermione resta parfaitement immobile, les yeux rivés sur la silhouette noir qui avançait vers elle.
J'avais oublié ma baguette dans ma chambre, dit-il en empoignant le bras de « sa » jouvencelle. Mais j'ai eu la chance de trouver cette arme sur mon passage.
Hermione sentit son sang se glacer au contact de sa main si froide. Les cheveux noirs du Lord volèrent légèrement à la petite brise et Hermione put voir son reflet dans ses yeux rouges qui le rendait irrésistiblement séduisant. Un sourire malveillant étira ses lèvres lui donnant un faux air charmeur.
Veuillez me suivre, dit-il à l'adresse de Draco et Ginny.
Tenant toujours le bras d'Hermione, il se dirigea vers le château. Neige fixa les silhouettes noires puis retourna rapidement à la lisière de la forêt.
Qu'est-ce que vous faites ! s'exclama Harry en se débattant. Laissez-moi y aller !
Rémus et Tonks tenait fermement Harry pour éviter qu'il se précipite sur les deux mangemorts. Harry était dans une colère noire, jamais il ne s'était sentit aussi angoissé et aussi affolé.
Harry, répliqua Rémus en le ramenant en arrière. Si tu serais sorti de cette cachette, ça se serait passé très mal !
Et alors ? Qu'est-ce que ça peut faire ? s'exclama-t-il avec colère. A cause de vous et de vos idées, Hermione et Ginny sont encore dans le château !
Oui ! approuva Parvatie alors qu'elle traînait avec elle une licorne.
Rémus souffla d'exaspération et contempla les deux adolescents avec gravité. Neige à ses côtés, elle grognait en regardant en direction du château.
Vous avez vu cet homme qui a utilisé une arbalète ? demanda-t-il.
Oui, répondirent Parvatie et Harry à l'unisson.
Il s'agit de Vous-savez-qui.
C'est alors qu'Harry éclata de rire. Il fut le seul, d'ailleurs. Parvatie était devenue pâle, et les autres membres de l'Ordre semblait du même avis que Rémus.
Tu veux rire ! s'exclama Harry, inquiet, soudain. Ca peut pas être lui ! Il est trop jeune ! Voldemort à quoi, 5O ans ? ET comment tu le sais, d'abord ?
C'est elle qui me l'a dit.
Il fit un signe de tête désignant Neige. La lune blafarde ( elle n'était pas ronde, je précise ) faisait étincelé le pelage blanc de la louve couchée au pied de Rémus. Elle venait juste d'arrêter ses grognements et fixée Harry de ses yeux noirs.
Et comment Neige te l'a dit ?
Le professeur Lupin semblait gêné de répondre à une telle question dont la réponse était évidente.
Comme tu le sais, je...je me suis fait mordre par un loup et depuis...je me transforme...Ce qui fait que je comprend le langage des loups.
Harry entrouvrit la bouche, essayant de répliquer quelque chose. Il avait horreur quand il n'avait pas le dernier mot.
Tu t'es fait mordre par un simple loup, hein ? Et si Neige nous mordait ? Comment on fera ?
Neige m'a donné sa parole, assura Rémus. Elle m'a dit qu'elle ne ferait aucun mal à tous ceux qui aime Ashley et Hermione. Les loups tiennent toujours leur parole, je peux te l'assurer.
Il y eut craquement de branches derrière eux puis un bruit sourd. C'est alors qu'une voix familière s'éleva. Elle semblait exaspérée :
Neville ! Fais attention ! C'est la troisième fois que tu tombes !
Désolé, murmura-t-il. On y vois rien...
Aïe ! Quelqu'un m'a marché sur le pied !
Surgissant derrière un buisson, Neville, Luna, Cho, Lavande, Dean et Seamus se retrouvèrent face à Harry, Parvatie, Rémus, Tonks, Maugray et deux chiens.
On les a trouv ! s'exclama Luna, joyeusement.
Qu'est-ce que vous faites ici ? s'exclama Rémus, scandalisé.
Bonjour Professeur Lupin, dit comiquement Seamus. Nous sommes partit à la recherche d'Harry. La route était longue. Mais on s'en est sortit grâce à l'aigle de Ginny.
L'aigle de Ginny ? répéta Harry.
Oui, tu sais celui qu'elle a eu à son anniversaire ?
Bien sûr ! s'exclama Parvatie. Ginny l'avait sur son épaule quand nous sommes partie !
Cho et Lavande approuvèrent d'un signe de tête.
Nous avons laissés nos licorne près d'une grotte qui n'est pas loin...Quand nous avons vu qu'il y en avait 6 autres, on savait que vous étiez tous là. Alors c'est dans ce château que sont prisonnières Hermione et Ginny ? demanda Lavande.
Oui, répondit Rémus, exaspéré. Mais vous n'auriez jamais dû quitter Poudlard ! C'est beaucoup trop dangereux !
Ecoutez, professeur, répliqua Seamus, agacé. Il se trouve que Ginny et Hermione sont nos amies. Et il n'est pas question qu'on les abandonne, Ok ?
Rémus ne répondit rien, mi-amusé, mi-touché par ses paroles. Il était content que la loyauté existe encore.
Très bien, soupira-t-il. Restez...Le mieux est de faire évacuer Hermione et Ginny du château demain. Allons réfléchir à un plan.
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Draco faisait les cents pas dans sa chambre. Voldemort avait emmené Hermione dans ses appartements. Il avait dit qu'il profiterait d'elle durant quelques minutes. Mais ça faisait une demie-heure...
La porte s'ouvrit enfin et Hermione, épuisée, s'effondra dans ses bras. Il la serra contre lui et l'allongea sur le lit. Elle semblait tellement triste qu'il avait l'impression qu'elle pouvait pleurer à tout moment.
Ca va ? demanda-t-il.
Hermione hocha positivement la tête.
Est-ce qu'il t'a forc ?
C'est alors qu'elle fondit en sanglot.
J'ai rien put faire ! s'exclama-t-elle. J'avais tellement peur que je l'ai laissé faire ! J'était terrifiée ! Sa chambre était remplie d'arme...d'épée, d'arbalète, de poignards et sa baguette...il l'avait à la main !
Draco la prit dans ses bras et la berça doucement. Hermione se calma rapidement, sa tête enfouis sur son épaule, elle s'agrippait à lui de toutes ses forces. Draco ne savait pas quoi penser. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Hermione serait folle si elle n'avait pas peur de Voldemort. Ginny...c'était un cas...
Je suis désolée, murmura-t-elle en relevant la tête.
Je ne t'en veux pas...
Hermione ne put s'empêcher de soupirer, tellement elle était rassurée. Elle s'assit à côté de lui et essuya ses dernières larmes.
Tu m'a manqué, Draco, avoua-t-elle.
Draco sentit son cœur chaviré et se tourna vivement vers elle. Elle sourit et l'embrassa tendrement. Tout allait redevenir comme avant. Ils allaient s'enfuir et retourner à Poudlard, tous les deux. Harry était sûrement en train d'élaborer un plan pour les faire sortir d'ici.
Hermione, murmura-t-il en caressant son visage. Il faut que je te parle.
Quoi ?
C'est à propos d'Ashley. Elle est souffrante... Depuis que tu es partie, elle va très mal. Elle menace même de mourir ! Et...je suis mangemort...
Mais...pourquoi ? demanda-t-elle, affolée, en parlant d'Ashley.
Elle se transforme...et ça l'épuise énormément ! En plus de ça, elle a attrapé une pneumonie ! Elle n'aura plus beaucoup de force pour vivre...
Draco...demain, je trouverai un moyen pour partir.
Draco eut un sourire triste.
Moi, je reste là. Je n'ai plus le choix.
Mais si tu as le choix ! On a toujours le choix ! Je t'aime moi !
Elle s'interrompit, rougissant de plus belle. Draco la regarda un instant, puis l'embrassa avec fougue. Il se sentait heureux.
Draco...je t'emmène avec moi.
Non...tu partiras seule.
Alors je reste là.
Non plus. Si je pars, je serais tu ! Braver le Lord, c'est la mort !
Je t'aime. Toi aussi, n'est-ce pas ?
Oui....
Il s'embrassèrent encore une fois, amoureusement, libérés par leur aveux. Dehors, une louve hurlait sous le clair de lune. Hurlant à la mort, sans s'arrêter, il y avait de quoi réveiller tout le château. Neige hurlerait toute cette nuit.
Continue, l'encouragea Rémus.
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A Poudlard, une autre créature hurlait aussi. Cette fois-ci, c'était de joie. Hermione n'était plus en danger, elle était presque complètement en sécurité. Puis elle aimait Draco et Draco l'aimait. Le Serpent et La Lionne s'aimait.
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Et voilà, c'est fini. Finalement, j'adore ce chapitre...Je vous dit a Bientôt pour le chapitre 15 !! Et comment vous la trouvait ma surprise sur Voldy ?
Lisalune :Oui, moi aussi j'aime bien quand Ginny parle à Voldemort ! Ca donne l'impression qu'elle s'adresse à un simple élève qu'elle n'aime pas. Et ça, ça plait pas du tout à Voldy. Enfin quelqu'un qui lui tient tête !!
Alisa Adams : Mes idées ? Je les sort de ma tête !! C simple, g beaucoup d'imagination et g de bonnes notes en expression écrite. Dans ce chapitre tu pourras voir que ma tête et encore rempli d'imagination ! Bonne lecture !
JohannaMalefoy : Voilà la suite avec plein plein de surprises !!
Caro : Je me souviens de toi ! Je suis contente que tu retournes voir ma fic ! Voilà le prochain chapitre et l'espère qu'il te plaira autant que les autres !
Zoulou7 : Ah, ça me manquait tes reviews ! Tu peux pas savoir !! Alors c'était bien les Etats Unis ? Moi, j'ai rien à dire...juste que je préparait ce chapitre. Je suis très contente de savoir que tu aimes les deux chapitres précédents ! Ca me va droit au cœur ! Surtout si ça vient de toi. J'ai voulu faire une fic qui ne soit pas comme les autres où Hermione et Draco ne tombe pas facilement amoureux ( c pas si évident que ça, en fait...) Si on ne peut se passer de ma fic, ça devient grave l ! Remarque, c'est encourageant !! Je suis géniale, tu trouves ?? Tu vas me faire rougir, arrête. Surtout qu'en ce moment, ça va pas fort...Enfin bref..Pour ma bio ? Ben, ma vie n'est pas passionnante et n'a rien d'extraordinaire...Bref, Bonne lecture et j'attends ta prochaine review !!
Sln : Merci pour tout ces compliments, ça me fait vraiment très plaisir ! Et oui, Sirius Black est vivant !! Voilà la suite !
Lilouthephoenix : Voilà la suite, je suis contente que cette fic te plaise ! Bonne lecture !
Leslie Glady : Je suis contente que tu suives cette fic, c'est très bien ! Merci de me dire que c'est bien écrit, c'est très motivant ! Voilà le prochain chapitre et bonne lecture !
CristalBlue : Je suis très contente que tu aimes cette fic, ça me flatte. Voilà la suite et bonne lecture !!
Hermione99 : Tu sais quoi, je vais t'appeler « la curieuse », comme ça tu sauras de qui je parles. C'est tant mieux si tu as aimé le chapitre précédent. J'espère que celui-ci te plairas, hein « la curieuse » ?
Elissia : en général, je mets rapidement les chapitres. Là g mis plus de temps parce que mon moral et à O. Mais merci de continuer de reviewer. Voilà la suite et bonne lecture !
Nfertari : Oui, Ginny est folle. Quoi que je suis plus proche de Ginny que d'Hermione. Je supporte pas qu'on me donne des ordres, grrr ! Bonne lecture !
Cily : C'est lassant, à chaque fois, tout le monde à peur de Voldy alors moi g voulu qu'un personnage n'ai pas peur de lui. Voilà, bonne lecture ! J'espère que ce chap te plaira.
Maly : Non, je dis rien, même sous torture !! Mais il y a quelques réponses qui pourront t'intéresser dans ce new chap !
Namie cassy : Hmm...James qui revient ? Ma foi, c très tentant mais non, il revient pas. Mais Harry va quand même le voir... (dans un certain sens...). Voilà la suite et bonne lecture !!
CHAPITRE 14 : Mauvaises nouvelles.
Parvatie vint rejoindre Harry à la Grande Salle. A son air si fatigué, elle devina qu'il n'avait pas dormit de la nuit. Ses yeux verts émeraudes fixaient son assiette sans vraiment la voir. Il était déprimé.
Ca va ? demanda-t-elle en s'asseyant en face de lui.
Non.
Parvatie eut un sourire triste et posa une main compatissante sur la sienne. Elle regarda en direction de la table des professeurs puis sourit.
Tu es sans surveillance, remarqua-t-elle.
Harry suivit le regard de Parvatie puis sourit à son tour. C'était le moment. Il se leva, Parvatie l'imitant, et sortit du château en hâte. Il ouvrit les portes de l'écurie à la volée et s'avança vers la première licorne qu'il vit. Il la sella rapidement et monta sur son dos.
Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-il à Parvatie qui sellait elle aussi une licorne.
Je pars avec toi, déclara-t-elle.
Quoi ?
Ce sont mes amies aussi.
Harry la regarda se hisser sur la selle avec souplesse puis sourit.
Très bien, dit-il. Mais ne nous retarde pas.
Euh...Harry ?
Quoi ?
Je me demandais...Hermione et Ginny auraient besoin de monture si jamais on les retrouvait...Juste comme ça...
Oui...En fait, je comptais rejoindre l'Ordre du Phénix et ils auront besoin eux aussi de licorne...Alors...Il y a Rémus, Maugray, Tonks, Mr Weasley et un chien noir, d'après le professeur Dumbledor. Il nous faut donc 6 licornes...
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Celui qui nous a habillé n'est vraiment pas à la mode ! râla Ginny en faisant les cents pas dans la chambre. Et Voldemort m'énerve ! Il se crois tout permis, celui-là « tu n'as pas l'air de savoir à qui tu t'adresses » Il faut vraiment être idiot pour ne pas le reconnaître. Il est tellement laid avec ses yeux rouges. Je n'imagine même pas comment il était à notre age. Il devait ressembler à une grosse limace...
Ca aurait put te coûter cher de lui parler comme ça, répliqua Hermione avec sérieux. Tu te rends pas compte, Ginny.
Bien sûr que si !
Bien sûr que non !
Ah, mais tu me connais, je supporte pas qu'on mette de l'autorité sur moi. Surtout quand j'aime pas la personne. C'est vrai quoi, il n'a rien à me dire ! C'est pas lui qui commende et si jamais il me touche, ne serait- ce qu'un cheveux, je lui fou un super coup de poing à la figure.
La violence de résout pas tous les problèmes, soupira Hermione. Tu t'en rendras compte un jour...
Si, ça résout tout. La preuve, depuis que je bastonne, plus personne ne m'as insulté. C'est pratique, je dois dire.
La porte de la chambre s'ouvrit et deux mangemorts s'engouffrèrent dans la pièce. Sans tarder, ils attrapèrent Hermione et Ginny violemment. Ginny laissa faire le mangemort qui la tenait fermement, curieuse de savoir ce qui allait se passer.
Vous aie-je manqué, Miss Granger ? demanda Lucius.
Pas vraiment, répondit sincèrement Hermione.
Ils les firent sortir de la chambre, Lucius ne se privant pas de toucher sa victime dans des endroits privés. Hermione avait une grande peine de contenir sa colère. Si elle le frappait, ça risquerait d'aller très mal pour elle. Ils descendirent plusieurs étages et, une fois dans le hall, ils entrèrent dans une Grande Salle. Celle-ci était aussi bien remplit qu'à Poudlard. Hermione se sentait vraiment mal alaise, elle jeta un coup un d'œil à Ginny et celle-ci, si elle était gênée, ne laissait rien paraître.
Un grand silence régna à la Grande Salle lorsqu'une silhouette encagoulée se leva.
Maître, dit Lucius en s'inclinant légèrement, voici les jouvencelles...
Ginny éclata alors d'un fou rire incontrôlable.
Jouvencelles ? répéta-t-elle, les larmes aux yeux d'avoir tant ris. C'est un mot du Moyen Age, vous êtes vieux, dis-donc !
Lucius la gifla et avant que Ginny n'ai eu le temps faire quoi que ce soit, Hermione s'était mise devant elle et la regardait sévèrement.
Approchez, ordonna Voldemort.
Hermione inspira profondément et avança, Ginny à ses côtés qui marmonnait des insultes à Lucius. Hermione ne savait pas si elle avait rêvé, mais il lui semblait que la voix de Voldemort n'était plus la même. A sa hauteur, Hermione essaya de paraître décontractée. Draco était la gauche du Lord et essayait désespérément à fuir son regard. Ginny restait tranquille, comme si la situation dans laquelle elle se trouvait n'était vraiment pas spécial.
Voldemort s'avança d'un pas, pour faire bien face aux « jouvencelles ». Il enleva son capuchon qui lui recouvrait le visage et se qui apparut, laissa Hermione bouche bée et ahurie. Voldemort outra pleinement Ginny dont la colère faisait surface.
Lord Voldemort avait rajeuni de 3O ans...Il n'était plus aussi pâle et maigre. A présent, il avait des cheveux noirs qui lui tombaient devant les yeux. Son corps paraissait beaucoup plus musclé. Hermione – elle se maudit d'y penser – le trouvait très séduisant. Elle avait là, devant ses yeux, Tom Jédusor à 2O ans...
Tom arbora un sourire de triomphe en voyant l'incrédulité des deux filles. Hermione n'en revenait vraiment pas et, devant son air qui le rendait encore plus séduisant, elle ne put s'empêcher de rougir.
Alors l ! s'exclama Ginny, outrée. C'est pas croyable ! Qui êtes-vous donc pour vous rajeunir de la sorte ??
Tom Jédusor élargit sont sourire pour laisser découvrir des dents parfaitement blanches.
Oh, c'est pas grave, dit Ginny en haussant les épaules. Vous êtes encore plus laide qu'avant. ( j'en connais un qui s'est prit un vent....)
Tom perdit aussitôt son sourire et serra les dents, ainsi que ses poings. Cette fille l'exaspéré plus que tout ! Il l'ignora totalement et s'adressa alors à Draco.
Pour avoir accepté de te joindre à moi, je t'offre cette jouvencelle que tu as séduit à Poudlard. Elle est à toi.
Draco se décida enfin à regarder Hermione, mais ce fut-elle qui évita son regard.
A la seule condition, continua Tom.
Laquelle ?
Tu nous la prête.
Il y eut des ricanements de la part des mangemorts. Même Voldemort ne put s'empêcher de rire à sa propre phrase.
Je proteste !
Ginny poussa un cri strident. C'était Ron qui venait de parler. Il s'était levé d'un bond, jaloux par les avantages de Draco. Le silence revint dans la Grande Salle, les yeux des mangemorts allaient de Ron à Tom et de Tom à Ron. Ce dernier s'était rendu compte de son erreur car il vira aussitôt au rouge cramoisie.
Tu protestes ? demanda Tom d'un air méprisant.
O...oui...répondit Ron en baissant les yeux, soumis.
Tom se sourit à lui même. Il avait du pouvoir sur tout le monde.
Pourquoi Draco n'aurait pas le droit d'avoir un cadeau de ma part, Weasley ? Réponds.
Je...Je ne sais pas, monseigneur. Je ne voulais pas...
Tu ne voulais pas ? Tu as déjà bien profité de ma fille, une semaine, c'est ça ? Je t'ai fait aussi un cadeau, non ?
Oui. Je suis désolé...
On règlera ça plus tard.
Il s'assit sur sa chaise – qui ressemblait plus à un trône – et se frotta les mains en signe de gourmandise devant les plats qui se tenaient devant lui.
Vous deux, dit-il en désignant Hermione et Ginny, veuillez nous servire, nous avons faim.
Nous ne sommes pas vos boniches ! répliqua Ginny d'un air butté.
Tom regarda intensément Ginny puis sourit.
Nagini ? Viens-l !
Un sifflement retentit non loin de Ginny. Lorsque celle-ci découvrit avec horreur qu'un gros serpent lui tournait autour, elle ne put s'empêcher de pousser un cri apeuré. Hermione savait mieux que personne qu'elle avait une grande peur des serpents.
Que disais-tu, au juste ? demanda narquoisement Tom.
Ginny ne répondit rien, ses yeux braqués sur le serpent qui la menaçait de la mordre. Il suffit à Tom de faire un seul geste pour que le serpent retourne à ses côtés. Ginny avait tellement eu peur qu'une sueur froide coulait sur son front.
Sers-nous, c'est un ordre, cracha-t-il.
Ginny se soumis, ses yeux toujours sur le serpent. A peine fut-elle quelques mètres plus loin que la terreur avait laissé place la colère. Elle lança un regard meurtrier à Voldemort et celui-ci ne put s'empêcher de sourire d'avantage.
Toi, dit-il alors en pointant du doigt Hermione. Viens me servir.
Hermione s'avança vers lui, le cœur battant la chamade. Elle se sentait vraiment mal...Une fois à côté de lui, elle servit sans dire un mot. Les discussions reprirent de plus belle, indifférents aux deux filles. Voldemort caressa le dos de « sa » jouvencelle et Hermione se redressa aussitôt, le souffle coupé.
Je vous prie de ne pas me toucher, répliqua-t-elle, le cœur battant à tout rompre.
Sers-moi donc, répondit simplement Tom sans enlever sa main.
Contrariée, Hermione resta un moment sans rien faire. Voyant qu'il commençait à s'impatienter, elle le servit de nouveau, parcourut de frissons alors qu'il dirigeait sa main vers sa poitrine.
Je vois que les elfes de maison vous ont bien habillé, murmura-t-il d'une voix qu'il rendait sensuel sans le moindre effort. Toi et ton amie ne ferons pas long feu face à mes hommes qui n'ont plus qu'une idée en tête. Mais peut-être que cette fois-ci, je vous épargnerais. Je leur demanderais d'y aller doucement. Surtout avec toi. Tout homme qui te blessera sera tué.
Hermione fut parcourut d'un autre frisson et s'écarta vivement de lui. Elle s'avança vers Ginny qui allait rejoindre son frère, une drôle d'expression sur le visage. Une fois près de lui, elle l'attrapa par le bras et le traîna un peu plus loin. C'est alors qu'elle lui lança un violent coup de poing. Il se rattrapa de justesse pour ne pas tomber et regarda Ginny.
Non mais comment ose-tu me faire ça ? hurla Ginny. Qu'est-ce qui t'a pris ? T'es malade où quoi ?? Je peux pas le croire ! Comment ça se fait que tu sois aussi lâche ?!
Epargne moi ta morale, répliqua Ron, agacé avec une main devant son nez en sang. C'est pas tes affaires !
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Professeur Dumbledor ! s'exclama McGonagall, catastrophée. C'est Potter, il a disparut ! Je l'ai cherché partout, il est introuvable !
Dumbledor regarda gravement le professeur McGonagall.
Je crains qu'il a une fois de plus réussi à nous échappé, dit-il d'un air sérieux. Tous ce que nous pouvons faire, c'est attendre que l'Ordre du Phénix arrive à l'école de magie noir en même temps qu'Harry. Ils sont obligés de se rencontrer.
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Vous avez entendu ? murmura Lavande. C'est aussi pour cette raison que Parvatie est introuvable. Elle est partie avec lui...
A quoi tu penses ? demanda Cho, anxieuse. Si c'est pour partir à leur recherche, je suis d'accord.
C'est exactement ça. L'AD aura au moins servit à quelque chose.
Attends une minute, répliqua Dean, tu ne comptes pas y aller ??
Bien sûr que si, elle y va, répondit Seamus. Je pars avec elles. Et toi ?
Bon...d'accord.
Ils s'échangèrent des regards déterminés et en même temps, ils se précipitèrent dans l'écurie où ils sellèrent rapidement leur monture. C'est alors que Neville et Luna firent leur apparition.
Vous allez chercher Harry ? demanda-t-il. On vient avec vous.
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Harry ! s'exclama Parvatie, le souffle coupée. Les licornes ont besoin de se reposer ! Et il va faire nuit !
Voilà que ça faisait une demie-heure qu'ils galopaient s'arrêtant à peine une minute pour permettre à leur monture de souffler un peu. Parvatie avait raison. La tempête s'était calmée mais la nuit allait bientôt tomber. Il s'arrêta, ainsi que Parvatie. Les six autres licornes s'arrêtèrent à leur tour. Harry mit pied à terre et s'avança de quelques pas.
Il y a une grotte, là-bas, dit-il. Allons-y.
Il emmena les licornes en direction de la grotte. Une fois devant celle-ci, il aida Parvatie à descendre de sa monture. Ils se sourirent brièvement avant d'entrer dans la grotte. Harry remarqua qu'ils n'étaient pas seul...Il y avait un feu qui éclairait l'endroit obscure. Avant de se demander qui pouvez bien se trouver là, quelqu'un où quelque chose se rua sur lui et lui fit perdre l'équilibre. Il se débattit et découvrit avec surprise que c'était Rémus qui l'avait attrapé.
Harry ? dit-il, stupéfait. Qu'est-ce que tu fais l ?
La même chose que toi, répondit Harry en se relevant.
Tu nous a fait une de ses peurs ! Viens.
Ils s'assirent près du feu et quelques secondes plus tard, Tonks, Maugray et un chien noir apparurent à l'entrée. Ils les rejoignirent et s'assirent auprès d'eux. Parvatie semblait gênée d'avoir devant elle tant d'inconnus. Harry lui présenta alors les membres de l'Ordre du Phénix.
Alors c'est ça, l'Ordre du Phénix ?
Ouais, grogna Maugray avec fierté. Et vous, vous êtes Parvatie Patil, hein ?
Oui.
Elle avait eu envie de lui demander si c'était lui son professeur de DCFM, mais elle s'abstint.
Harry, c'est dangereux et irresponsable, ce que tu as fait, dit Tonks avec sérieux.
Oui, je sais...répondit Harry comme si ce n'était pas le première fois qu'on le lui disait. Mais si vous étiez à ma place, vous auriez fait la même chose.
Elle ne répondit rien. Elle se contenta de regarder le chien noir qui était allongé au côté de Rémus. Il avait en partie raison...
Pourquoi avoir pris tant de Licornes ? demanda Rémus
Pour vous tous et pour Hermione et Ginny.
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Ginny, murmura Hermione en passant à côté d'elle.
Quoi ?
Sur la table...Il y a du vin.
Et alors ? tu as soif ? Vas-y, bois, je ne t'en voudrais pas !
Non ! C'est pas ce que je veux dire, répliqua Hermione, agacée. Il faut faire boire les mangemorts comme ça, ils seront trop ivre pour nous prendre, tu piges ?
Oui. Mais c'est toi qui t'occupe de Voldy, Ok ?
Voldy ? C'est qui, celui-l ?
Voldemort, bien sûr ! Ca va plus vite si on l'appelle comme ça.
Hermione leva les yeux au ciel, exaspérée. Alors qu'elles faisaient le tour des tables, elle remplissait les verres des mangemorts à ras-bord de vin. Ceux-ci éclatèrent de rire avant de boire en une gorgée tout le contenu.
Encore, répliquèrent-ils.
Hermione vida la bouteille...ils étaient déjà presque tous ivres. Lorsqu'elle s'approcha de « voldy », celui-ci refusa le vin qu'elle lui proposa.
Cela vous ferait du bien, insista Hermione.
Non, répondit Tom d'une voix volontairement basse. Je ne veux pas de ton vin ! Et si tu continues, je ne sais pas ce que je te fais !
Il l'attira alors violemment sur ses genoux. Hermione ne put se retirer car il l'embrassa aussitôt de pleine bouche. Lorsqu'il retira ses lèvres, il avait un sourire machiavélique et elle s'aperçut avec horreur que sa virilité était en éveil. Elle avait peur, soudain. Elle se dégagea vivement, remettant en ordre le peu de vêtement qu'elle avait. Cet homme était complètement fou...mais pourtant si séduisant.
Le repas s'annonçait fini. Les convives de la table se levèrent en même temps. Hermione et Ginny restèrent en arrière. Alors qu'ils se dirigeaient tous vers leur chambre, les deux Gryffondor coururent dans les couloirs.
C'est le moment rêvé pour s'échapper, murmura Hermione. La sortie est par-là.
Hermione, c'est trop simple...Tu ne crois tout de même pas que la porte et sans surveillance ?
Hermione s'arrêta net, les yeux fixés sur une silhouette blanche. La silhouette blanche s'immobilisa à son tour. Il semblait à Hermione qu'il s'agissait d'un loup. De Neige, plus précisément.
Ginny, tu vois ce que je vois ?
Oui, ça veux dire ce que ça veux dire. Hermione, je suis sûre qu'elle n'est pas seule !
C'est alors qu'elles se ruèrent sur la louve. Celle-ci courut devant elles et les entraînèrent dehors grâce à un passage secret souterrain. (Le passage de la sorcière Borgne. Sauf que le château n'est pas exactement comme Poudlard, alors il y a pas besoin d'un sortilège pour passer ).
La nuit rassura aussitôt Hermione. Elles se trouvaient à la lisière d'une forêt. Harry, Rémus, Tonks, Maugray, Parvatie et le chien noir surgirent de derrière les arbres. Harry se précipita sur les deux filles et les prit toutes deux dans ses bras.
Harry ! s'exclama Parvatie en le tirant en arrière. Il y a quelqu'un qui vient ! Cache-toi !
Draco attrapa le bras d'Hermione. Celle-ci sursauta et se retourna vivement vers lui.
Il faut que je te parle, dit-il.
Draco, chuchota-t-elle, agacée. Tu ne vois pas que je suis occupée ??
Draco regarda autour de lui mais ne vit rien qui pourrait « occuper » Hermione. Mais c'est en voyant la louve blanche à côté d'elle qu'il comprit.
Tu t'enfuis ? demanda-t-il.
Il aurait voulu ajouter « sans moi » mais les mots le brûlaient trop. Il se contenta de la fixer intensément, silencieux et blessé. Il y eut un ricanement derrière Draco. Celui-ci se retourna pour faire face à un mangemort qui devant sûrement être un garde.
C'est bien, Mr Malfoy, vous êtes arrivé avant moi. Maintenant, si vous permettez, j'ai à faire avec cette jouvencelle.
C'est alors qu'il attrapa Hermione et l'attira à lui. Il voulu l'embrasser mais elle lui flanqua une gifle magistral.
Ne me touchez pas, répliqua-t-elle avec dégoût.
Je regrette, dit Draco en tirant Hermione vers lui. Je l'ai vu le premier et le Maître m'en a fait cadeau. Retournez donc à votre poste, monsieur.
Le mangemort regarda Draco quelques secondes puis attrapa de nouveau Hermione, plus brutalement cette fois. Draco ne put faire un geste car le mangemort venait de tirer sa baguette de sa poche. Il éclata alors de rire et commença à emmener Hermione vers le château à reculons, sa baguette pointé sur Draco et Ginny. A peine quelques mètres plus loin, le mangemort poussa un cri de douleur et tomba au sol. Hermione se dégagea aussitôt et se retourna. Tom Jédusor se tenait là, un sourire diabolique aux lèvres et une arbalète à la main.
Hermione resta parfaitement immobile, les yeux rivés sur la silhouette noir qui avançait vers elle.
J'avais oublié ma baguette dans ma chambre, dit-il en empoignant le bras de « sa » jouvencelle. Mais j'ai eu la chance de trouver cette arme sur mon passage.
Hermione sentit son sang se glacer au contact de sa main si froide. Les cheveux noirs du Lord volèrent légèrement à la petite brise et Hermione put voir son reflet dans ses yeux rouges qui le rendait irrésistiblement séduisant. Un sourire malveillant étira ses lèvres lui donnant un faux air charmeur.
Veuillez me suivre, dit-il à l'adresse de Draco et Ginny.
Tenant toujours le bras d'Hermione, il se dirigea vers le château. Neige fixa les silhouettes noires puis retourna rapidement à la lisière de la forêt.
Qu'est-ce que vous faites ! s'exclama Harry en se débattant. Laissez-moi y aller !
Rémus et Tonks tenait fermement Harry pour éviter qu'il se précipite sur les deux mangemorts. Harry était dans une colère noire, jamais il ne s'était sentit aussi angoissé et aussi affolé.
Harry, répliqua Rémus en le ramenant en arrière. Si tu serais sorti de cette cachette, ça se serait passé très mal !
Et alors ? Qu'est-ce que ça peut faire ? s'exclama-t-il avec colère. A cause de vous et de vos idées, Hermione et Ginny sont encore dans le château !
Oui ! approuva Parvatie alors qu'elle traînait avec elle une licorne.
Rémus souffla d'exaspération et contempla les deux adolescents avec gravité. Neige à ses côtés, elle grognait en regardant en direction du château.
Vous avez vu cet homme qui a utilisé une arbalète ? demanda-t-il.
Oui, répondirent Parvatie et Harry à l'unisson.
Il s'agit de Vous-savez-qui.
C'est alors qu'Harry éclata de rire. Il fut le seul, d'ailleurs. Parvatie était devenue pâle, et les autres membres de l'Ordre semblait du même avis que Rémus.
Tu veux rire ! s'exclama Harry, inquiet, soudain. Ca peut pas être lui ! Il est trop jeune ! Voldemort à quoi, 5O ans ? ET comment tu le sais, d'abord ?
C'est elle qui me l'a dit.
Il fit un signe de tête désignant Neige. La lune blafarde ( elle n'était pas ronde, je précise ) faisait étincelé le pelage blanc de la louve couchée au pied de Rémus. Elle venait juste d'arrêter ses grognements et fixée Harry de ses yeux noirs.
Et comment Neige te l'a dit ?
Le professeur Lupin semblait gêné de répondre à une telle question dont la réponse était évidente.
Comme tu le sais, je...je me suis fait mordre par un loup et depuis...je me transforme...Ce qui fait que je comprend le langage des loups.
Harry entrouvrit la bouche, essayant de répliquer quelque chose. Il avait horreur quand il n'avait pas le dernier mot.
Tu t'es fait mordre par un simple loup, hein ? Et si Neige nous mordait ? Comment on fera ?
Neige m'a donné sa parole, assura Rémus. Elle m'a dit qu'elle ne ferait aucun mal à tous ceux qui aime Ashley et Hermione. Les loups tiennent toujours leur parole, je peux te l'assurer.
Il y eut craquement de branches derrière eux puis un bruit sourd. C'est alors qu'une voix familière s'éleva. Elle semblait exaspérée :
Neville ! Fais attention ! C'est la troisième fois que tu tombes !
Désolé, murmura-t-il. On y vois rien...
Aïe ! Quelqu'un m'a marché sur le pied !
Surgissant derrière un buisson, Neville, Luna, Cho, Lavande, Dean et Seamus se retrouvèrent face à Harry, Parvatie, Rémus, Tonks, Maugray et deux chiens.
On les a trouv ! s'exclama Luna, joyeusement.
Qu'est-ce que vous faites ici ? s'exclama Rémus, scandalisé.
Bonjour Professeur Lupin, dit comiquement Seamus. Nous sommes partit à la recherche d'Harry. La route était longue. Mais on s'en est sortit grâce à l'aigle de Ginny.
L'aigle de Ginny ? répéta Harry.
Oui, tu sais celui qu'elle a eu à son anniversaire ?
Bien sûr ! s'exclama Parvatie. Ginny l'avait sur son épaule quand nous sommes partie !
Cho et Lavande approuvèrent d'un signe de tête.
Nous avons laissés nos licorne près d'une grotte qui n'est pas loin...Quand nous avons vu qu'il y en avait 6 autres, on savait que vous étiez tous là. Alors c'est dans ce château que sont prisonnières Hermione et Ginny ? demanda Lavande.
Oui, répondit Rémus, exaspéré. Mais vous n'auriez jamais dû quitter Poudlard ! C'est beaucoup trop dangereux !
Ecoutez, professeur, répliqua Seamus, agacé. Il se trouve que Ginny et Hermione sont nos amies. Et il n'est pas question qu'on les abandonne, Ok ?
Rémus ne répondit rien, mi-amusé, mi-touché par ses paroles. Il était content que la loyauté existe encore.
Très bien, soupira-t-il. Restez...Le mieux est de faire évacuer Hermione et Ginny du château demain. Allons réfléchir à un plan.
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Draco faisait les cents pas dans sa chambre. Voldemort avait emmené Hermione dans ses appartements. Il avait dit qu'il profiterait d'elle durant quelques minutes. Mais ça faisait une demie-heure...
La porte s'ouvrit enfin et Hermione, épuisée, s'effondra dans ses bras. Il la serra contre lui et l'allongea sur le lit. Elle semblait tellement triste qu'il avait l'impression qu'elle pouvait pleurer à tout moment.
Ca va ? demanda-t-il.
Hermione hocha positivement la tête.
Est-ce qu'il t'a forc ?
C'est alors qu'elle fondit en sanglot.
J'ai rien put faire ! s'exclama-t-elle. J'avais tellement peur que je l'ai laissé faire ! J'était terrifiée ! Sa chambre était remplie d'arme...d'épée, d'arbalète, de poignards et sa baguette...il l'avait à la main !
Draco la prit dans ses bras et la berça doucement. Hermione se calma rapidement, sa tête enfouis sur son épaule, elle s'agrippait à lui de toutes ses forces. Draco ne savait pas quoi penser. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Hermione serait folle si elle n'avait pas peur de Voldemort. Ginny...c'était un cas...
Je suis désolée, murmura-t-elle en relevant la tête.
Je ne t'en veux pas...
Hermione ne put s'empêcher de soupirer, tellement elle était rassurée. Elle s'assit à côté de lui et essuya ses dernières larmes.
Tu m'a manqué, Draco, avoua-t-elle.
Draco sentit son cœur chaviré et se tourna vivement vers elle. Elle sourit et l'embrassa tendrement. Tout allait redevenir comme avant. Ils allaient s'enfuir et retourner à Poudlard, tous les deux. Harry était sûrement en train d'élaborer un plan pour les faire sortir d'ici.
Hermione, murmura-t-il en caressant son visage. Il faut que je te parle.
Quoi ?
C'est à propos d'Ashley. Elle est souffrante... Depuis que tu es partie, elle va très mal. Elle menace même de mourir ! Et...je suis mangemort...
Mais...pourquoi ? demanda-t-elle, affolée, en parlant d'Ashley.
Elle se transforme...et ça l'épuise énormément ! En plus de ça, elle a attrapé une pneumonie ! Elle n'aura plus beaucoup de force pour vivre...
Draco...demain, je trouverai un moyen pour partir.
Draco eut un sourire triste.
Moi, je reste là. Je n'ai plus le choix.
Mais si tu as le choix ! On a toujours le choix ! Je t'aime moi !
Elle s'interrompit, rougissant de plus belle. Draco la regarda un instant, puis l'embrassa avec fougue. Il se sentait heureux.
Draco...je t'emmène avec moi.
Non...tu partiras seule.
Alors je reste là.
Non plus. Si je pars, je serais tu ! Braver le Lord, c'est la mort !
Je t'aime. Toi aussi, n'est-ce pas ?
Oui....
Il s'embrassèrent encore une fois, amoureusement, libérés par leur aveux. Dehors, une louve hurlait sous le clair de lune. Hurlant à la mort, sans s'arrêter, il y avait de quoi réveiller tout le château. Neige hurlerait toute cette nuit.
Continue, l'encouragea Rémus.
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A Poudlard, une autre créature hurlait aussi. Cette fois-ci, c'était de joie. Hermione n'était plus en danger, elle était presque complètement en sécurité. Puis elle aimait Draco et Draco l'aimait. Le Serpent et La Lionne s'aimait.
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Et voilà, c'est fini. Finalement, j'adore ce chapitre...Je vous dit a Bientôt pour le chapitre 15 !! Et comment vous la trouvait ma surprise sur Voldy ?
