Bonjour !! Pour commencer, je tiens à m'excuser pour le retard...Je suis vraiment désolée ! Mais vous allez enfin savoir ce qu'Ashley et Toya on fait subir aux élèves. Franchement, j'aimerai pas être à leur place. Les deux pipelettes vont être punis assez sévèrement mais je n'en dit pas plus !! Ah vous de tout découvrir.

Je répondrai aux reviews dans le prochain chapitre. Cette fois, j'ai manqué de temps à cause de mon accident. D'ailleurs, ça m'apprendra...Enfin bref, voilà.

CHAPITRE 22 : NOUVELLE DEPRIMANTE & MOTIVATION

Le repas tourna vite au cauchemar, au goût d'Ashley. Ce n'était pas du tout ce qu'elle avait prévu avec Toya. Qu'est-ce que son amie avait bien put mettre dans les assiettes des élèves ? Ils étaient tous avec des poireaux à la place des oreilles ou alors avec une tomate à la place du nez. Toya, assise à côté d'elle, ne riait plus du tout. Elle regardait le professeur McGonagall faire les cents pas dans son bureau. Draco était arrivé comme une furie, des courgette remplaçant ses oreilles. Il était très furieux, même si sa tête était l'une des plus drôle, Ashley n'avait pas osé rire. Toya et elle s'échangèrent un regard inquiet lorsque le professeur s'assit sur son fauteuil en les regardant d'un air particulièrement sévère qui faisait très peur. Malgré son erreur, Ashley soutint le regard de Minerva.

Qu'est-ce qui vous est passé par la tête ! tonna-t-elle furieusement. Nous venons d'envoyer tout le collège à l'infirmerie ! Ce genre de plaisanterie n'est vraiment pas drôle ! Pour cause, vous aurez des corvées à faire ! Toutes les deux ! Vous nettoierez tout le deuxième étage et il y a intérêt que ça brille ! Si je vois un grain de poussière, vous ferez en plus le troisième étage !

Elles hochèrent silencieusement la tête, rouge de honte.

Veuillez me suivre, dit sèchement McGonagall.

°°O°°O°°O

Au milieu de l'agitation général, Ange resta perplexe. Elle avait été la seule à ne pas manger, l'estomac noué. Elle ne pouvait plus rester une minute de plus à Poudlard. Elle fit attention que personne ne la voit avant d'emprunter la grande porte général. Devant elle se tenait deux énormes chiens aux affûts terrifiant. Ils flairèrent son odeur et s'avancèrent vers elle, l'air mauvais. L'un deux attrapa sa manche et aussitôt, en quelques secondes à peine, le décor changea. Elle était à présent devant le château de son père. Elle frémit de terreur en voyant la façade de ce château. Alors tous ses cauchemars de petites filles lui revinrent en mémoire...

Elle distingua la silhouette de son père, posté devant l'entrée du château, l'air menaçant. Elle savait le châtiment qui l'attendait et peu lui importait. Elle avait fait le plus important : prévenir Ashley et les autres. Arrivée à sa hauteur, Tom resta impassible. Son fouet à la main, les deux chien qui accompagnaient Ange redevinrent de vulgaire statue morte. Ange soutint le regard meurtrier de son père. Et contre toute attente, il la gifla violemment. Elle retint son souffle pour ne pas gémir à la douleur. Sa joue d'un rouge impressionnant, elle leva les yeux vers lui. Il ne servait à rien d'expliquer, il avait tout comprit.

Je suppose que tu es fière de toi, dit-il, étonnamment calme. Jamais j'aurai crut ça de toi. Tu me dégoûte, tu sais. Je te faisais confiance et toi...

J'en ai rien à faire de ta confiance, répliqua Ange sincèrement. Je me fous bien de ta petite personne misérable.

Malgré son calme, Ange savait que le provoquer était une immense erreur et qu'elle allait le payer très cher. Le désobéir était une grande erreur mais le provoquer en était une beaucoup plus grande. Les deux réunis, le tonnerre s'abattra rapidement sur elle. Une lueur de démence dans les yeux, il serra ses poings et l'obligea à rentrer dans le château. Sinistre et froid, voilà les mots qui correspondait le mieux à ce bâtiment. En un rien de temps, ils se retrouvèrent dans la chambre du seigneur des lieux. Ange sentit en elle la crainte et la honte. Elle serait pour toujours humiliée...

Je ne tolère pas qu'on me désobéisse ! s'exclama-t-il, perdant tout son calme. Si tu me désobéis, tu sais ce qui t'arrivera. Tu as tout fait pour !

D'un coup de baguette magique, les vêtements de Ange disparurent, la laissant complètement nue devant lui. Il sourit de plaisir tandis que, malgré sa volonté de lui résister, ses yeux s'embuèrent de larmes. Un autre coup de baguette magique, elle se retrouva allongée sur le lit, menottée aux barreaux. Elle ferma les yeux, écœurée en imaginant la suite. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, il s'apprêtait à s'allonger sur elle, nu à son tour. Elle étouffa un sanglot pour ne pas lui montrer sa peur.

Un intense plaisir le fit presque éclater de rire. Il y avait un petit moment qu'il n'avait pas assouvi sa faim des femmes. Depuis Granger, en fait. Dommage que sa fille ne soit plus vierge, il aurait encore plus éprouvé de plaisir en la dépucelant. Il la sentit retenir son souffle lorsqu'il la pénétra avec violence, il lui faisait mal, il le lisait sur son visage. Il sourit de plaisir à la domination qu'il avait sur elle et alla à son encontre avec encore plus de violence. Il vit des larmes briller dans son regard tant la douleur était forte. Avec brutalité, il bougea ses hanches, toujours avec la même violence.

Sa chair intérieur se déchirait de plus en plus, elle avait mal, très mal. Elle sentait du sang couler le long de ses cuisses fuselées. Elle se mordit les lèvres pour ne pas hurler à la douleur intense qu'elle ressentait. Les larmes aux yeux, elle détourna le regard lorsqu'elle le vit gémir de plaisir. Plus il allait en elle, plus elle sentait une brûlure augmenter d'intensité à chaque seconde. Il bougea plus rapidement et sa douleur, déjà très forte, doubla encore d'intensité et malgré ses efforts pour se retenir, elle laissa échapper un hurlement déchirant puis sanglota en suppliant son père d'arrêter. Mais il ne s'arrêta pas, au contraire, il doubla la vitesse de ses hanches...

°o°o°o°o°o°

Une brosse à la main, un seau à côté d'elles, Ashley et Toya frottaient comme des folles le sol. Ashley remarqua à quel point le sol était vraiment sal. Elle venait juste de commencer que l'eau du seau était déjà noir. Exaspérée, Ashley s'agenouilla et s'essuya le front d'un revers de sa manche.

Franchement, grommela-t-elle avec mauvaise humeur. C'est exagéré de nous faire nettoyer tout un étage !! On en aura pour la nuit entière ! Sans baguette, en plus...quelle calvaire...

Brosse, répliqua Toya. C'est pas en parlant que ça ira plus vite.

Mais Ashley ne continua pas. Elle fixait la porte qui se trouvait tout au fond du couloir qu'elle nettoyait.

Ca alors, dit-elle en se levant. J'avais jamais fait attention, avant. Il y a une porte !

Et alors ? répliqua Toya en continuant de frotter le sol. Qu'est-ce ça peut faire ? On a du travail.

Et il y a quelque chose dedans, poursuivit-elle en s'avançant en direction de la porte.

Une fois devant la porte elle hésita à l'ouvrir. Elle posa la main sur la poignée et la fit pivoter.

Elle est verrouillée, constata-t-elle. Aaahh ! On a pas nos baguettes !! Il faut ouvrir cette porte ! Tout de suite !

Toya, poussant un profond soupir agacé, se redressa et la rejoignit en jetant sans façon la brosse sur le sol. Elle essaya à son tour d'ouvrir la mystérieuse porte mais elle était bel et bien verrouiller.

C'est vraiment dommage ! ironisa Toya avec un sourire énervé, on ne peut pas l'ouvrir ! Vraiment dommage...

On va l'ouvrir, affirma Ashley d'un hochement de tête déterminé. Il me faut juste quelque chose de fin et de petit pour l'ouvrir...

Oh, c'est vraiment dommage ! répéta Toya, ironique. Il n'y a rien de pointu et de petit !! Bon, si on continuait notre travail ?

Un sourire illumina le visage d'Ashley. Toya resta un instant perplexe à la regarder.

Bouge pas, dit-elle en approchant.

Ashley s'avança vers son amie et, d'un geste rapide, elle enleva une petite pince à cheveux qui aidait à maintenir le chignon de Toya.

Mais qu'est-ce que tu fais ?! s'exclama Toya, outrée, sa longue chevelure dégringolant jusqu'à ses hanches.

Elle voulu récupérer sa petite pince mais Ashley était déjà devant la porte et faisait rentrer l'objet dans la serrure. Dans une extrême concentration, Ashley tortillait la pince à cheveux dans la serrure jusqu'à ce qu'il y eut un déclic. La porte s'entrouvrit et sans aucune hésitation, Ashley l'ouvrit en grand. Ce que Toya vit avait faillit la faire s'évanouir. Elle resta devant la porte, bouche bée, ahuri par le spectacle qui s'ouvrait à elle. Ashley était totalement émerveillée.

Un chien à trois tête, tranquillement en train de dormir, ronflait dans un grondement assourdissant. Lorsque elle fit un pas en avant, la bête ouvrit immédiatement les yeux et la regarda s'avancer. Toya manqua de s'étrangler quand la créature avança son museau vers Ashley. Elle hoqueta de surprise en voyant son amie caresser l'animal avec émerveillement.

C'est quoi ce pays de fou ? s'exclama-t-elle, une main plaquée sur son front.

Il s'appelle Touffu, dit joyeusement Ashley en se tournant vers elle. Il est magnifique, hein ?

Oh oui ! Magnifique ! ironisa Toya, le cœur battant follement dans sa poitrine, prise encore de panique. Et si on retournait nettoyer ??

Oh, c'est plus intéressant, ici.

Intéressant...Qu'est-ce que tu fais ? tu es folle !

Ashley était si près du monstre que sa longue chevelure blonde volait en arrière à cause de la respiration régulière de Touffu, telle une rafale de vent. Toya, elle, ne bougea pas. Cette fille était vraiment folle ! Si le monstre ne l'avait pas encore dévoré c'était sûrement parce qu'il était soit trop vieux soit trop fatigué...

Ashley...on s'en va....

Mais non, regarde, il est super gentil, viens le toucher !

Ah non ! Pour qui tu me prends ? Je ne suis pas folle !!

Il faudra qu'on garde le secret...Personne ne doit savoir qu'on l'a découvert, d'accord ?

Heu...si tu veux...

°o°o°o°o°o°

Je peux te parler ? demanda Harry en s'avançant vers Hermione.

Heu oui, de quoi ?

Il lui attrapa le bras et la fit sortir de l'infirmerie. Il semblait nerveux. Il rougit lorsqu'il vit Hermione le regarder avec attention. Comme il ne répondait pas, elle murmura un « alors » qui le mit très mal alaise.

Voilà, marmonna-t-il en regardant ailleurs. Parvati veut qu'on...heu...moi aussi je veux mais...en fait c'est compliqué parce que dans les dortoirs de la tour Gryffondor, il n'y a aucune chambre individuelle et...on sait pas très bien où aller pour...pour faire....

Hermione éclata de rire mais vu l'expression furieux d'Harry, il ne trouvait pas ça drôle.

Pardon, s'excusa Hermione en calmant son délire. Alors, si je comprends bien, toi et elle voulez...faire... ça, hein ?

Heu ouais...Mais ya pas d'endroit pour...ça

Hermione eut un sourire amusé et gloussa légèrement.

Eh bien...Nous avons deux chambres individuel dans la salle commune des Préfets en Chef si tu veux...Tu n'as qu'à en prendre une et Draco et moi... on prendra l'autre...

C'est vrai ?! s'exclama Harry, soulagé. Tu veux bien nous prêter une chambre ??

Heu oui mais...Harry !!

Mais il était déjà partit en courant pour rejoindre Parvati. Hermione, malgré qu'elle fut seule, rougit violemment. Elle n'avait pas eu le temps de lui dire que d'une chambre à l'autre on entendait tout...Il revint quelques instants plus tard avec Parvati, souriant de plus belle.

Harry m'a dit, dit-elle, joyeuse. Tu es super ! Hermione ?

Hermione s'adossa contre le mur, le souffle court. Elle avait la tête qui tournait et elle était vite devenu pâle.

Ca va ? s'inquiéta Harry.

Oui oui, haleta-elle aussitôt. Heu Harry, je voulais te dire, au sujet des chambres, que...on...

Hermione !! s'exclama Parvati, paniquée.

Evanouie...Harry l'avait rattrapée de justesse avant qu'elle ne tombe au sol. Alerté par le cri de Parvati, Draco arriva rapidement à eux. Quand il vit Hermione évanouie, il devint rapidement pâle à son tour. Il se précipita sur Harry qui l'avait délicatement allongée sur le sol.

Qu'est-ce qu'elle a ??? s'exclama Draco en la soulevant dans ses bras. Pourquoi elle...

Aucune idée, répondit Harry en haussant les épaules.

Dans les lamentations infernal de Parvati, Draco se faufila jusqu'à l'infirmerie, encore bondé par les élèves. Fleur arriva, inquiète de voir Hermione inconsciente. Sans poser de question, elle aida Draco à l'allonger sur le lit. Mme Pomfresh accourut rapidement, faisant sortir au passage tous les élèves guéris. Elle poussa aussi Draco, Harry et Parvati.

Mais non ! protesta Draco en contournant l'infirmière. Je veux savoir ce qu'elle a !

Vous le saurez quand on en aura fini avec elle, promit Mme Pomfresh.

Mais je veux être présent ! insista-t-il alors que l'infirmière l'avait déjà emmené dans le couloir.

Mr Malfoy, vous ne faites qu'encombrer inutilement l'infirmerie. Il y a déjà plein d'élève qui attendent et je n'aie nul besoin de vous. ( ah, le vent qu'il s'est prit !!)

Une fois en plein milieu de couloir, elle referma la porte de l'infirmerie avec brutalité, comme si elle avait peur qu'il se faufilerai de nouveau dans « son » infirmerie.

Il fit alors les cents pas. Il ne bougerait pas tant qu'il n'aurait pas de nouvel d'Hermione. Toute la nuit s'il le fallait. Il songea avec tristesse que la guerre aurait lieu dans un peu moins de trois jours, à présent. Et Hermione qui n'allait pas bien...Peut-être qu'elle n'allait pas survivre....il espérait que si. Hermione était forte et intelligente, elle avait plus d'un tour dans son sac pour déjouer les plans machiavélique des mangemorts. Et si tout allait mal, il y aurait toujours cette Weasley qui viendrai l'aider, comme elle le faisait toujours. Malgré ses airs fiers et supérieur, il savait – et regrettait de le savoir – que Weasley était un exemple d'ami.

Cette pensé le révolta. Cette Weasley qui était plus entêté qu'une mule était presque supérieur à lui. Elle, au moins, avait aussi le sens de l'humour. Mais un humour qui faisait rire tout le monde, pas comme lui qui, autrefois, ne faisait rire que son clan de Serpentard....Hermione avait vraiment de la chance. Avoir une amie digne de ce nom...C'est ce qui rend les gens plus fort, songea-t-il. Il pensa soudain à Ashley. Il se souvenait d'elle au début de l'année. Si vulnérable, si fragile et si triste. Combien de fois l'avait-il vu pleurer sans forcément y faire attention ? Quand il venait juste de commencer son rôle de préfet, il était encore le Serpentard arrogant et détestable. Combien de fois était-il passé à côté d'elle en se moquant intérieurement. Souvent, elle pleurait dans son coin, à l'abri des autres, recroquevillée contre un mur du château. A cette époque, il ne savait pas qui elle était et il ne voulait pas non plus le savoir. Il se disait simplement que c'était une proie facile à embêter et à terroriser.

Il ravala sa salive à se souvenir odieux de lui. Comment avait-il put être aussi cruel et ne pas voir les choses en face ? Comment avait-il put un jour penser à faire du mal à...sa fille ? Mais aujourd'hui, elle était certainement l'élève la plus rayonnante et la plus jovial du collège. Depuis qu'il lui avait annoncé qu'il songeait à l'adopter, elle était passé de l'ombre à la lumière en seulement quelques secondes. Quelque chose qu'il serait incapable de faire. Si Hermione n'avait pas été là pour lui, comment serait-il aujourd'hui ? Aurait-il vraiment fait du mal à Ashley ? Il n'en savait rien. Il ne voulais surtout pas le savoir. Déjà honteux de se qu'il avait put penser...Grâce à Hermione, il avait changé. Par quel miracle ? Il se sentait, à vrai dire, heureux. Autrefois, le mot heureux, pour lui, était égal à sadisme. Ce sentiment qu'il ressentait pour elle était...

La porte de l'infirmerie s'ouvrit et laissa des élèves partir presque en courant. Mme Pomfresh apparut dans le couloir, l'air grave.

Mr Malfoy, dit-elle, veuillez me suivre.

Harry suivit Draco des yeux avec une profonde colère en lui. Qu'est-ce qu'il avait encore fait à Hermione ?? Draco entra péniblement dans l'infirmerie, exaspéré par les regards que l'infirmière lui lançait. Il ne savait même pas si la situation était grave ou non. Hermione était réveillée, assise sur le lit contre ses oreillers. Elle était encore pâle mais certainement beaucoup moins que tout à l'heure. Vu son expression, elle ne devait pas être au courant de ce qu'elle avait.

J'ignore quand ça s'est produit, commença-t-elle avec sérieux. Ni où et comment, mais tout me dit que ça s'est passé entre une à deux semaines...

De quoi ? demanda Hermione, inquiète.

Je vais tout simplement être direct, déclara-t-elle. Miss Granger, vous...vous êtes enceinte.

Cette nouvelle l'assomma. Elle ? Enceinte ? C'était une blague ! Mais c'était réellement possible. Il y a une semaine, Draco n'avait plus de protection !!

Elle s'allongea difficilement sur le lit, regardant Draco droit dans les yeux. Il semblait lui aussi dans un état second. Il avait mis Hermione enceinte, quelle insouciance ! Sans prendre aucune précaution, en plus. Livide, il vint s'asseoir machinalement sur la chaise qui se trouvait à côté de lui.

Je ne suis pas sûre à cent pour cent, poursuivit précipitamment l'infirmière. C'est pourquoi, Miss Granger, ce soir, vous ferez un test de grossesse.

Elle hocha le tête, immobilisée par la surprise mais aussi par la terreur. Elle n'avait rien d'une future mère !! Elle n'avait aucune notion pour ça ! Hermione, prise de nausée, se leva du lit de l'infirmerie, suivit de Draco qui la prit aussitôt dans ses bras. Dans le couloir, Harry et Parvati étaient toujours là. Ils s'avancèrent vers elle lorsqu'elle pénétra dans le couloir.

Ca va ? demanda aussitôt Parvati en plaçant sa main sur le front d'Hermione. Tu es fiévreuse ! Tu te sens bien ?

Oui, oui, gémit Hermione, qui retenait de toutes ses forces ses nausées.

Qu'est-ce que tu as ? demanda Harry, les sourcils froncés devant la pâleur de son amie.

Juste fatiguée, marmonna-t-elle en suppliant Draco du regard.

Celui-ci prit rapidement les rênes en main.

Potter, est-ce que tu serais trop bête pour t'apercevoir qu'elle a besoin de se reposer ? Tu l'énerves avec toutes tes questions ! Et moi aussi, tu m'énerves.

Il accompagna en douceur Hermione jusqu'aux escaliers en laissant Harry et Parvati dans le couloir, interloqués.

Non mais ce Malfoy ! s'exclama Parvati en se tenant les hanches. Pour qui se prend-t-il ? On a tout de même le droit de...

T'emballe pas. Ce soir on pourra la voir, assura Harry.

Explique-toi.

Tu sais bien. Hermione nous a prêté une chambre...

°°

Ca va ? demanda Draco lorsque Hermione s'allongea sur le canapé.

Moyen, avoua-t-elle. J'ai mal partout. J'ai envie de vomir. Je suis fatiguée. Et le pire, je suis enceinte !

Draco s'en alla à leur chambre pour lui ramener un oreiller et une couverture de laine. Il positionna l'oreiller derrière sa nuque et l'enveloppa de la couverture. Il s'installa à côté d'elle et la prit dans ses bras.

Ce n'est pas si mal, dit-il sincèrement. Je veux dire, que tu sois enceinte.

Elle leva le menton pour le fixer et elle remarqua qu'il avait un mystérieux sourire sur les lèvres. Il semblait être dans un rêve.

Mais ce n'est pas sûr, fit remarquer Hermione. Il faut passer le test, avant.

Le sourire de Draco s'effaça en un instant. Il voulait de cet enfant, songea-t-elle, émue. Elle se blottie contre lui en posant sa tête sur son torse puissant.

Mais moi, dit-il, je suis sûr.

Hermione sentit le cœur de Draco battre la chamade. Elle sourit contre son torse puis ferma les yeux. Elle s'endormit rapidement dans les bras de Draco qui se posait des milliers de question.

°°°°°°°°°°°°°

Draco s'éveilla. Il s'était finalement endormit avec Hermione et celle-ci n'était plus à ses côtés. En revanche, une lettre était posé sur l'oreiller.

« Draco

Désolée d'être parti sans t'avoir prévenu mais il se trouve que j'ai un appétit de loup ! Je suis donc dans les cuisines de Poudlard à manger pour me soulager l'estomac. J'ai aussi quelque chose à te dire : J'ai fait le test et il est positif...Je sais vraiment pas comment prendre la nouvelle.

Hermione »

Positif ? répéta Draco, paniqué. Ca veut dire quoi ? Elle est enceinte ou elle est pas enceinte ?

Il reposa la lettre et se leva d'un bond. Il fallait qu'il prenne l'air de toute urgence. Il regarda l'heure, il était plus de 23h. C'était à cette heure si qu'Hermione s'empiffrait dans les cuisines ?? Il sortit de la salle commune et courut aux cuisines. Hermione était assise sur une modeste chaise en bois et avaler par dizaine des petits gâteaux à la crème. Elle manqua de s'étrangler quand elle aperçut Draco approcher. Elle rougit de plus belle et reposa les gâteaux qu'elle s'apprêtait à engloutir.

Hum...Salut ! s'exclama-t-elle. Tu vas bien ??

Ouais, répondit Draco en croisant ses bras sur le torse, un sourire amusé. Tu as l'air de te plaire aux cuisines.

Oh...J'avais un petit creux.

Petit ? répéta Draco, incrédule. Enorme. Dis-moi, positif, ça veut dire quoi ?

Je suis enceinte, répondit-elle.

°°OO°°OO

Ils ne retournèrent à leur salle commune qu'à une heure avancée de la nuit. Quand ils franchirent le tableau du dragon rouge, ils trouvèrent Ashley assise sur le sofa qui faisait la moue.

Qu'est-ce qui se passe ? demanda Draco.

Elle leva les yeux vers lui et il put constater qu'elle était en colère.

Je voulais dormir ici, mais voilà....

Quoi ?

Ben Harry ! Il fait un bébé !

Draco resta un instant dans sa stupeur. Il regarda Hermione qui regardait ailleurs, l'air innocent.

Hermione !

Oui ?

Tu vas dire à Potter de déguerpir tout de suite avec sa copine !

Elle perdit aussitôt son sourire, comme médusée par ce qu'il venait de dire.

Quoi, maintenant ? Mais ils sont en pleine action ! Je vais quand même pas entrer comme ça !

Oh que si, répliqua Draco avec un sourire en coin. C'est toi qui leur à dit de venir ici, c'est toi qui va leur dire de partir !

Il lui empoigna doucement le bras et l'emmena jusqu'à la porte de la chambre où Ashley prétendait avoir entendu Harry et Parvati.

Je peux marcher toute seule ! répliqua Hermione en dégageant son bras.

Draco s'installa à côté d'Ashley et croisa les bras sur son torse. Il lui fit un sourire amusé. Hermione poussa un profond soupir et attendit. Il y avait bien Harry et Parvati de l'autre côté de la porte. Le fait de les avoir entendu gémir la fit rougir aussitôt. Elle se tourna vers Draco dont son sourire s'était agrandit.

Tu devrais te dépêcher, conseilla Draco en regardant sa montre. Ashley est fatiguée et j'aimerai qu'elle se couche avant que les deux amoureux n'atteignent le septième ciel.

Hermione lui lança un regard noir et regarda de nouveau la porte. Elle entendit derrière elle Draco rire joyeusement à sa gêne. Elle frappa alors à la porte et attendit une réponse. Mais le couple ne sembla pas entendre.

Harry ? demanda Hermione, la voix tremblante.

Ce serait plus simple si tu ouvrais la porte, fit remarquer Draco, de plus en plus amuser. ( encore des histoires de portes. Décidément, il n'y a qu'Hermione qui n'ose pas les ouvrir...).

Ah non ! s'exclama Hermione, outrée. Tu rigoles ? Je...je peux pas...

Oui, mais comme ça, tu es sûre qu'ils arrêterons.

Il y eut un silence pendant lequel Hermione resta perplexe à fixer la porte. Seule les gémissements amoureux de Parvati et d'Harry venaient briser le silence. Elle reporta alors sa main sur la poignet mais n'ouvrit pas la porte.

Je peux pas, dit-elle en se tournant vers Draco.

Draco se leva et, une fois devant la porte à côté d'Hermione, il l'ouvrit avec simplicité. Hermione poussa un cri de stupeur en voyant le couple faire leur activité. Elle se recouvrit rapidement les yeux à l'aide de ses mains tandis que Draco s'éloignait d'elle en éclatant de rire. Ashley semblait très intéressait par ce qu'il se passait à l'intérieur de la chambre. Elle se leva du canapé et commença à avancer.

Hermione !! s'exclama Harry en rabattant la couverture sur lui et sur Parvati. Mais ça va pas bien !

C'est...c'est pas moi ! s'écria-t-elle, scandalisée.

Draco rattrapa rapidement Ashley avant qu'elle ne puisse voir quoi que ce soit dans la chambre.

Mais je veux voir ! protesta-t-elle.

Trop petite, répliqua Draco en l'éloignant.

Mais combien vous êtes ? dit Harry avec colère. Emmenez tout le collège tant que vous y êtes !!

°°OO°°OO°°

8H3O

Dumbledor venait de passer une annonce lors du repas. Il expliquait que désormais, les élèves de 6ème et 7ème année ferait leur cours en commun. Les emplois du temps avaient tous étaient refais et Hermione constata avec horreur qu'elle commençait par potion. Ginny qui avait prit possession d'un emploi du temps poussa un soupir lamentable.

Rien de telle après une bonne nuit de sommeil. Garanti pour mettre de bonne humeur.

Leur déjeuné terminés, un grand troupeau d'élèves se dirigea vers les cachots avec, en plus, les élèves des écoles étrangères. Au comble de l'exaspération, Rogue, toujours de très mauvais humeur le matin, les fit entrer dans son cachot. Si tôt Hermione assise à sa place habituelle, Ginny vint la rejoindre en posant sans façon ses livres sur la table. Tandis que Draco s'avançait vers elles, Ginny prit place à côté d'Hermione. Cette vision mit rapidement Draco en colère.

C'est ma place, fit-il gentiment remarquer.

Ginny leva les yeux vers lui puis lui sourit.

Oups, fit-elle. Désolée, il faudra poser tes fesses ailleurs. Je bougerai pas.

Ecoute, s'emporta-t-il en fixant Ginny avec colère. J'ai toujours eu l'habitude de m'asseoir là et ce n'est pas une gamine comme toi qui va changer cette habitude !

Ginny ouvrit légèrement la bouche, outrée. Il avait osé la traiter de gamine, elle ?

Gamine ?! s'exclama-t-elle, à la foi exaspérée et à la foi en colère. J'ai un niveau de mentalité au dessus du tien ! C'est toi le gamin !

Ca suffit, répliqua Hermione, agacée. Vous me donnez la migraine avec vos querelles enfantines. Draco, au lieu de lui gueuler dessus, viens t'asseoir à ma droite et toi Ginny...

Ginny lança un sourire triomphant à Draco qui, vexé, s'installait à l'autre côté d'Hermione.

Boucle-la.

Draco eu un sourire en coin qui fit perdre celui de Ginny.

Rogue commença son cours lorsqu'il obtint enfin le silence. Silencieusement, l'américain qui avait remarqué Ginny la veille vint s'installer à côté de celle-ci. Ginny écarquilla les yeux et se tourna immédiatement vers Hermione.

Hé, il est encore là ! murmura-t-elle en lui tapotant le bras.

Qui ça ? chuchota Hermione en bougeant à peine les lèvres.

L'américain d'hier soir ! s'exclama Ginny à haute voix en regardant Hermione de travers.

Rogue se tourna vers elle, exaspéré.

Un problème, Weasley ?

Non non, répondit Ginny avec un sourire angélique. Je vous en pris, poursuivait votre court si...si...passionnant !

Weasley, vous faites perdre 1O points à Gryffondor à cause de votre insolence. J'espère ne plus vous entendre.

C'était à prévoir, grommela-t-elle. Bien sûr professeur Rogue, ajouta-t-elle avec ironie.

En attendant, l'américain avait comprit que Ginny avait parlé de lui à sa voisine. Il lui fit un sourire enjôleur tandis que Ginny, dans une extrême concentration à ne pas le regarder, ignora totalement ses avances. Mais Hermione le remarqua tout de suite.

Dis-lui quelque chose, murmura-t-elle en se penchant légèrement vers Ginny.

De qui tu parles ? demanda-t-elle d'un air buté.

A ton avis ? De l'américain, évidemment !

Ginny haussa les sourcils puis tourna enfin le menton vers son voisin. Celui-ci lui fit un clin d'œil et Ginny se tourna aussitôt vers Hermione.

Qu'est-ce que je dois faire ?

Heu...je sais pas, dis-lui bonjour.

Ginny la regarda un instant, hésitante, puis se tourna encore vers l'américain.

Bonjour, marmonna-t-elle en le regardant à peine.

Elle fixa ensuite Rogue qui écrivait au tableau.

Par groupe de deux, dit-il en s'adressant à l'ensemble de la classe.

Ginny s'apprêtait de se mettre avec Hermione mais celle-ci était déjà en train de se tourner vers Draco.

Bonjour les amis, grommela-t-elle.

Je suis libre, fit remarquer l'américain.

Très...intéressant, balbutia Ginny en regardant ses chaussures.

°O°O°O°O°

Quand la sonnerie retentit, Ginny fut la première à sortir de la classe, comme si le pire des monstres lui courait après. Hermione, une idée soudainement en tête depuis le début du cours, la rattrapa rapidement. Elle s'était arrêtait dans le hall. Elle paraissait furieuse.

Non mais t'as vu comment il me parle ? J'ai bien envie de lui en coller une !

Ginny.

Quoi ? dit-elle furieusement.

Tu vas faire de l'équitation.

Elle éclata de rire.

Tu m'imagines sur un cheval, toi ?

Mais, tu as déjà monté, je te signal. Tu sais, juste avant qu'on ne disparaisse chez...

Voldy. Oui, mais là, s'entêta-t-elle, j'avais du mal à tenir sur ma licorne ! Et je suis tombée trois fois ! Tu te souviens pas ? Et quand on est revenu à Poudlard au grand galop, eh bien j'ai eu beaucoup de mal à rester en selle !

Justement. C'est le but. On va t'apprendre à monter à cheval.

On ? qui ça on ?

Moi et Draco !

Alors c'est hors de question !! Pas avec Malfoy ! Et puis quoi encore. Tu veux me faire passer pour une folle ?

°°°OOO°°°OOO

Elle n'avait pas eu le choix...Hermione l'avait emmené, malgré ses protestations, jusqu'aux écuries où Draco, qui était formellement contre l'idée d'Hermione qu'il qualifiait de parfaitement stupide, attendait près des licornes en tenu d'équitation. Il n'avait pas du tout envie d'apprendre quoi que ce soit à Ginny.

« Mais lors de la bataille ? Comment elle va faire si elle ne sait pas monter à cheval ? » avait dit Hermione.

« Aucune idée, je m'en fiche complètement. Elle se fera écrabouillée comme un ver de terre. Tiens, j'essaierai d'être là quand ça se passera » avait-il répondu.

Finalement, elle avait su le convaincre. Ils étaient dehors, deux licornes prêtent, dans l'enclot.

Très bien, dit Draco d'un sec. Monte à cheval.

Je sais pas pourquoi, j'ai comme l'impression que cette licorne n'est pas sympathique, dit Ginny, inquiète. Elle va peut-être me mordre ?

Mais non ! Dépêche-toi qu'on en finisse !

Méfiante, Ginny posa le pied gauche sur l'étrier et se hissa avec difficulté sur la selle.

C'est vraiment pas pratique, commenta-t-elle. Ils devraient créer une sorte d'escabeau pour...

C'est cela, oui, la coupa Draco.

J'ai un étrier plus court que l'autre, se plaignit-elle.

Eh bien règle-le comme il faut.

Ginny ne broncha pas. Elle le dévisagea.

Mais je sais pas comment on fait.

Draco lança un regard désespéré à Hermione qui était prêt des clôtures et qui souriait joyeusement. Résigné, il s'avança vers la licorne et régla les étriers correctement.

Voilà, marmonna-t-il. Bon. On va au pas, d'accord ?

OOOFINOOO

Et oui, j'arrête là. Je suis méchante, hein ? Vous allez m'en vouloir, je sens. Mais pour me faire pardonner, j'ai fait des dessins si vous voulez. J'ai fait un dessin d'Hermione, un d'Ange Jédusor, un avec deux chevaux d'Ashley et un autre dessin d'Ashley. Si vous les voulez n'oubliez pas de me donner votre adresse e-mail.