Je suis vraiment désolée pour ce gros retard ! Comment me faire pardonner ? Je ne sais pas, j'ai honte ! Mais je suis tellement débordée ! Mais je vous ai quand même posté ce chapitre 23 qui j'espère vous plaira. Pour ma pare, j'ai trouvé la fin très angoissant...Enfin bref, lisez et verrez !
J'ai reçu tellement de review qui m'est impossible de tous vous répondre, désolée ! C'est vrai, g tout de même dépassé les 4OO reviews, vous imaginez ? J'en reviens toujours pas !
Note : Pour ceux qui n'aurait pas reçu les dessins, je m'en excuse !!! Vous les aurez prochainement. C'est dû au temps que ça met pour les charger et comme je n'est pas du haut débit, ça met pas mal de temps...en plus qui en a plusieurs...Enfin bon, vous les aurez bientôt !
CHAPITRE 23 : LE SILENCE AVANT LA TEMPÊTE.
C'est bon ? On peut commencer ? demanda Draco, exaspéré.
Ginny lui lança un regard méprisant. Elle leva fièrement le menton et acquiesça. Draco souffla de soulagement. Il s'écarta lentement de la piste pour s'adosser contre l'une des barrières de l'enclot et croisa bras et jambes.
Alors tu donnes un seul coup de talon pour faire avancer ta licorne, dit-il.
Ginny s'exécuta : Elle donna un timide coup de pied qui ne suffit pas à faire avancer l'animal.
Plus fort !
De nouveau, Ginny talonna sa licorne d'une manière plus présente. La licorne réagit aux coups de pieds et commença à avancer le long de la piste, attentive aux mouvements de sa cavalière.
Raccourcis tes rênes, ordonna-t-il. Elles sont trois fois trop longues ! Si ta licorne est effrayée et qu'elle fait un mouvement brusque, tu peux les lâcher et elle peux se prendre les pattes dedans ! Raccourcit-les encore !
Je n'aime pas qu'on me donne des ordres ! s'exclama Ginny avec colère. De toute façon, môsieur Draco Malfoy n'est jamais content !
Fais ce que je te dis ! dit calmement Draco alors qu'Hermione le surveillé discrètement.
Ginny inspira profondément pour ne pas explosé. Après tout, c'était important ce qu'elle faisait. Même si c'était Malfoy son professeur, il fallait absolument qu'elle sache maîtriser une licorne.
Très bien, grommela-t-elle.
Elle prit ses rênes et les raccourcit jusqu'à ce que ces mains touchent la crinière.
Bien, reprit Draco. Bon, on va enchaîner avec du trot. Pour ça, tu raccourcis encore tes rênes.
Encore ? s'exclama Ginny, incrédule. Mais je vais finir par l'étouffer !
Impossible, répliqua Draco.
Résignée, elle raccourcit encore ses rênes.
On va faire du trot en levé et je veux que tu...
Du trot en quoi ?
Draco plaqua une main contre son front. Il devait décidément TOUT lui apprendre. Elle n'était même pas capable de savoir ce qu'était le trop en levé.
Le trot en levé....Tu t'assis, tu te lèves, tu t'assis, tu te lèves, et ça plusieurs fois. Jusqu'à ce que tu arrêtes le trot. Tu as comprit ?
Ouais, c'est facile ! s'exclama Joyeusement Ginny.
Alors qu'il levait les yeux au ciel, elle talonna de nouveau sa licorne pour la faire trotter. C'était un véritable désastre ! Elle faisait n'importe quoi ! Ginny se levait quand il fallait s'asseoir et s'asseyait quand il fallait se lever. De cette manière, la licorne pouvait avoir un problème de dos. De plus, Ginny n'allait pas assez vite et elle perdait rapidement le rythme du trot. Voyant que Draco semblait insatisfait, évidemment, elle continua l'exercice mais cette fois en donnant un grand coup de talon dans les flancs et en tirant violemment sur la rêne gauche. La licorne se cabra légèrement et Ginny tomba en arrière sur le sol. Draco ne se précipita même pas voir comment elle allait. Il attendit qu'Hermione s'en aille pour laisser libre court à sa colère.
TU FAIS N'IMPORTE QUOI ! s'écria-t-il. ON NE FAIS PAS UNE CHOSE PAREILLE A UN CHEVAL ! CE N'EST PAS PAREIL QU'UN BALAI ! EST-CE QUE TU SERAIS FOLLE ???
Folle, répéta Ginny avec colère.
Elle ne gémit même pas de douleur. Elle releva fièrement le menton et se leva. Elle rêvait de se masser le bas du dos pour soulager sa douleur mais jamais elle ne donnerait la satisfaction à Malfoy de voir qu'elle s'était fait mal. Elle croisa les bras sur sa poitrine et le défia du regard.
Je ne suis pas folle ! s'exclama-t-elle. C'est toi qu n'est jamais content ! Môsieur Malfoy, il sait tout faire, lui ! Je sais même pas pourquoi j'ai accepté de venir !
Weasley, écoute-moi bien : Peut-être qu'à Poudlard tu fais ta propre loi, mais ici, dans cette écurie, c'est moi qui commande. Alors soit tu joues le jeu et tout se passera bien, soit tu décides de faire n'importe quoi et là, je vais te pourrir la vie ! T'as comprit ?
Ginny haussa les sourcils puis recula d'un pas devant son air dur et froid. Alors qu'elle allait lui balançait une réplique cinglante à la figure, elle s'abstint lorsqu'elle vit l'américain venir tout droit vers l'enclot dans lequel elle se trouvait. Il lui fit un clin d'œil et pour une raison qu'elle ignorait, elle avait la soudaine envi de remonter à cheval.
Très bien, dit-elle à l'adresse de Draco. On recommence Ok ?
Draco sembla surprit par le fait qu'elle ne lui ait rien dit de méchant et haussa les sourcils.
Tu veux vraiment recommencer ? dit-il, interloqué.
Oui, pourquoi ? C'est pas sorcier !
Avec une souplesse qui ne lui ressemblait pas, elle se hissa sur la selle puis arbora un sourire triomphant. Elle n'oublia pas de jeter un coup d'œil à l'américain pour voir s'il la regardait encore. Une fois assurée de ça, elle donna un joli coup de talon qui fit aussitôt avancer sa monture.
Draco fronça les sourcils. Il y avait là quelque chose qu'il ne comprenait pas. Pourquoi était-elle si soudainement motivée ? Il se retourna et vit avec stupeur qu'un garçon la fixait d'une manière intense. Il eut alors un sourire en coin.
Bon, alors ! s'impatienta Ginny. Qu'est-ce je fais ?
J'ai décidé de ne pas faire cours, répondit-il sans caché son air amusé.
Ginny reçut la nouvelle comme une gifle.
Mais tu peux pas faire ça ! s'exclama-t-elle en devenant rouge cramoisie. Comment je vais faire ?!
Il n'y a même pas cinq minutes, tu disais que tu n'avais rien à faire ici, fit-il remarquer.
Je...je plaisantais !! Il fallait pas m'écouter !! Allez quoi, on est bons copains !
Draco s'étrangla de rire à ce qu'elle venait de rire. De plus, il avait l'occasion pour une fois de voir Ginny Weasley paniquée. Et tout cela à cause d'un garçon...
Bons copains ? répéta-t-il. Ben voyons !
Il se retourna et sortit de l'enclot en saluant comiquement l'américain qui avait tout entendu. Il se tourna ensuite vers Ginny et lui fit un aurevoir de la main.
Malfoy ! Je te jure que tu vas le regretter ! lui cria-t-elle. Je te le jure !
Malfoy disparut dans les écuries avec un vague sourire satisfait. Il adorait embêter Ginny et aujourd'hui, rien ne pouvait plus le mettre de mauvaise humeur.
Ginny descendit prudemment de la licorne en faisant bien attention pour ne pas tomber encore une fois. De plus, l'américain n'avait pas bougé...Celui-ci, un sourire amusé accroché aux lèvres, s'avança tranquillement dans l'enclot en fixant Ginny de son regard fort charmeur.
Ca va ? demanda-t-il pour engager la conversation.
Ginny se retourna et prit un air surpris.
Oh, je t'avais pas vu ! mentit-elle en essayant de paraître convaincante. Heu, belle journée, hein ?
Je me demandais si tu voulais bien m'accompagner pour le bal...
Le bal, mais quel bal ? demanda Ginny en s'empourprant légèrement. Je n'ai jamais entendu parler d'un bal ! Et pourquoi est-ce qu'il y aurait un bal maintenant, hein ?
L'américain haussa les épaules d'un air étonné.
Tu veux ou pas ?
De quoi ? Oh ! euh...eh bien, euh...je suis pas très doué pour...mais qu'est-ce que je raconte, s'exclama Ginny, paniquée. Je...oui...enfin...oui, si tu veux....
Génial ! Bon, salut.
C'est ça, salut, marmonna Ginny en lui tournant le dos, faisant semblant de s'occuper de la licorne.
Une fois qu'elle fut sûre que l'américain était déjà loin, elle poussa un immense soupir qui la fit presque éclater de rire tellement elle était soulager. Jamais elle n'aurait crut un jour qu'un garçon puisse lui faire perdre toute domination. Pour une fois, ce n'était pas elle qui prenait les rênes en main, c'était lui et ça la rendait complètement folle !
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Le bal ? répéta Ashley en jetant un coup d'œil malicieux à Toya qui gloussait à côté d'elle. Ah ouais, ça ferait bien. Ya tout le monde qui est là en même temps.
Justement, et, en plus, même les professeurs !!
Alors qu'elles traversaient le parc sous l'œil attentif de Neige, elles éclatèrent de rire en même temps tandis que la louve prenait un véritable air indigné. Elle fixa Ashley qui s'arrêta aussitôt de rire.
Tu n'est vraiment pas drôle, répliqua-t-elle sèchement. Si on ne peut même plus s'amuser !
Mais Neige avait l'air soudainement anxieuse et Ashley s'en rendit compte. Elle prit Toya par la manche de son gilet et la tira sur le côté à temps tandis que des cinquantaines de centaures sortaient tout en galopant de la forêt interdite, leur arc en main. Toya était tellement abasourdie que, tombée à terre, elle se releva pas.
Oohh !! Oohhhh !!! s'exclama Ashley en se redressant d'un bond, les poings serrés. Mais qu'est-ce qu'il font là ?? Ils sont fous ! Mais...Hé ! Ils rentrent dans le château ! C'est pas bien, ça ! Ils vont écrasés tous les élèves ! Oh !
A peine sur pied, Toya vit Ashley courir tout droit au château. Elle se lança alors à sa suite, marmonnant des jurons. Ashley arriva dans le hall occupé par tous les centaures qui semblaient tous parler en même temps.
Silence ! s'exclama alors la voix de Dumbledor. Que se passe-t-il ?
Ce qu'il se passe ? demanda l'un des centaures, furieux. La guerre n'est même pas dans deux jours et vous n'entraînez même pas vos élèves ? Et puis nous aussi ils nous faut de l'entraînement ! Ils nous faut être réuni lorsque Vous-savez-qui attaquera.
Ashley songea que ce centaure avait parfaitement raison. Elle savait très bien que la guerre était très proche et elle, elle restait les bras croisés et attendait. Elle doit s'entraîner pour être prête, mais il y avait tellement de chose à faire ! Par où commencer ? Elle le savait. Elle commencerait d'abord par boire la potion que Dumbledor lui avait donné. Mais ça, elle ne pouvait le faire que demain, le jour où il y aura peut-être la fin de Poudlard.
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La lune bien ronde scintillait dans le ciel tandis que, comme d'habitude, un loup-garou rôdait dans la forêt interdite. Hermione était penchée sur son petit balcon et observait tristement le paysage qui entourait Poudlard. Elle n'allait peut-être plus jamais le revoir. Cette nuit pourrait être la dernière pour elle. Elle n'était même pas sûre qu'elle puisse survivre à la bataille. Alors que son regard suivait l'orée de la forêt, une dizaines de silhouettes gambadaient dans le parc. C'étaient les chevaux d'Ashley. Ils galopaient joyeusement, faisant la course pour savoir qui était le plus rapide. Comment avaient-ils put sortir de leur box ? Elle eut sa réponse lorsqu'une autre silhouette fit son apparition avec à côté d'elle une louve qui remuait frénétiquement la queue. Ashley, elle profitait des derniers instants où elle pouvait avoir l'esprit tranquille. Hermione savait que, son meilleurs refuge pour se sentir libre était auprès de ses chevaux. Les chevaux n'étaient-ils pas le symbole de la liberté ?
Et le loup, n'était-il pas le symbole de la confiance et de l'affection ? ( et oui, je n'ai rien fait au hasard.) Elle entendit le rire de la petite fille résonner doucement jusqu'à elle tandis que l'un des chevaux lui courait après d'une manière amusante. Avec une souplesse qu'Hermione ne lui connaissait pas, elle se hissa sur le dos d'un cheval qui entreprit de partir au galop tandis qu'elle s'accrochait à sa crinière tout en poussant un véritable cri de joie et de liberté. Une sensation qu'elle ne ressentira plus une fois la nuit achevée. Le son du bruit des sabots qui heurtaient le sol arrivait jusqu'à elle et elle se sentit comme dans un rêve. Puis un hennissement...un rire...et encore les sabots contre le sol.
Draco arriva à côté d'elle et fixa à son tour la scène. Il en sourit fièrement et se tourna ensuite vers Hermione. Celle-ci le regarda. Il avait une main plaquée sur son avant bras et son visage était déformait pas la douleur.
C'est plus douloureux qu'avant, dit-il.
Il écarta sa manche et laissa voir la marque de Voldemort qui devenait de plus en plus rouge.
Ca veut dire qu'il est prêt, répondit Hermione en le prenant dans ses bras comme pour le soulager. Ca veut dire que c'est très bientôt...
Un aigle passa devant le balcon et fondit vers le petit groupe qui continuait leur jeu. Hermione sourit de nouveau.
L'aigle, symbole de la puissance. Ca correspond bien à Ginny.
Weasley, puissante ? répéta Draco. Tu veux rire !
Je voulais dire la puissance de son caractère. As-tu déjà vu une fille avec un tel caractère ?
Non, et je préfère pas. Dis-moi, tu sembles connaître les symboles des animaux...Qu'elle est le symbole de ton animal préféré ?
Le chat ? Symbole de la ruse...
Et, pour le cerf ?
Symbole de la protection et du septième jour.
Ah ? Ca me va bien, non ?
Hermione lui sourit et regarda de nouveau Ashley qui s'était appuyée contre un arbre, épuisée. Elle sortit de sa poche une longue tige de bois qui devait être sa baguette magique. Elle la secoua et quelques étincelles en sortit éclairant un peu les alentours. Elle fit apparaître plusieurs pommes qu'elle lança à ses chevaux. Elle attendit qu'ils finissent de les manger pour se lancer de nouveau à leur poursuite, sa baguette magique brandit. Neige n'avait pas bougé. Elle était toujours allongée au pied de l'arbre auquel Ashley s'était appuyée. Les oreilles bien droites, elle la surveillait, attentive à ses moindres gestes et prudente au moindre bruit. Une longue traînée de lumière bleue sortit de sa baguette magique éclairant d'avantage son visage joyeux. Le jet de lumière heurta un cheval de couleur clair et, aussitôt, il sa couleur vira au bleu turquoise. Elle éclata de rire tandis que le cheval s'arrêta aussitôt de galoper pour fixer Ashley qui se moquait de lui. Même s'il était incapable de savoir ce qu'il lui était arrivé, le cheval était sûr d'une chose : elle se moquait belle et bien de lui !
Draco éclata de rire à son tour et fixa Hermione.
Pourquoi est-ce que tu n'irais pas la rejoindre ? demanda-t-il. Tu en meurs d'envi.
Peut-être mais Ashley à besoin de cet instant. D'être seule avec ceux qui ont grandit avec elle...Je ne peux pas me permettre d'intervenir, tu comprends ce que je veux dire ?
Un cri aigu la fit aussitôt tourner la tête vers Ashley. Elle souffla de soulagement en voyant que le cheval bleu avait seulement poussé Ashley dans le lac pour la taquiner et que, de surprise, Ashley n'avait put se retenir de crier. Elle se releva en éclatant de rire alors que de petites vagues recouvraient et découvraient son corps complètement mouillé. Une fois sortit du lac, elle grimpa sur le dos d'un autre cheval et partit à la poursuite du farceur. Le cheval bleu se révélait être un cheval très fougueux et Hermione se souvint qu'un jour Ashley lui avait dit qu'Epona était la plus fougueuse du groupe. Elle galopait d'une manière sauvage par rapport aux autres qui galopaient d'une manière plus naturelle. La rebelle avait devancé Ashley de plusieurs mètres et le cheval qu'elle chevauchait ne pouvait plus la rattraper. Epona poussa un hennissement triomphant et moqueur à l'adresse d'Ashley qui était descendu de cheval .
Elle a l'air de bien s'amuser, fit remarquer Draco. Ce n'est pas le cas de tout le monde.
Hermione se tourna vers lui.
Tu as vu comme tout le monde est resté silencieux lors du repas ? Même une mouche aurait fait plus de bruit...Presque personne n'a mangé...
Je sais mais c'est la chose la plus normal, je crois. Demain, peut-être que...je ne te reverrai plus. Ni mes parents, ni mes amis, ni Ashley...Je mourrait pour deux...
Il ne comprit pas très bien où elle voulait en venir à cette dernière phrase mais lorsqu'il la vit masser son ventre, il comprit en un instant.
Je te protègerai, murmura-t-il en la prenant dans ses bras. Je ferai attention que rien ne t'arrive.
Soudainement, Hermione se sentait en sécurité et elle avait l'irrésistible envi de pleurer.
°O°O°O°O°O°
Qu'est-ce que tu cherches ? demanda Toya en fixant Ashley d'un air curieux.
La potion. Ah ! Je l'ai ! Qu'elle heure il est ? Woaaa, 11h 59 ! Je l'ai trouvé à temps !
Bip bip bip bip bip bip bip bip.
Ca y est, c'est midi...bien....alors....je dois boire ça....
Il inspira profondément et, d'une traite, elle but le contenu de la fiole, son visage était déformé par une drôle d'expression.
Beurk ! C'est quoi ce truc ? C'est pas bon du tout !
Puis, elle éclata de rire.
Ashley ? s'inquiéta Toya en la regardant se tordre de rire. Qu'est-ce que tu as ?
Ca...Ca chatouille ! Ha ha ha ha ! AAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGGHHHHT !!
Elle s'effondra sur le sol et resta parfaitement immobile, les yeux fermés.
Ashley ! s'exclama Toya, paniquée. Tu n'est tout de même pas morte ?? Ashley ??
Toya voulut se précipiter jusqu'à elle mais une drôle de lumière rouge et or s'éleva du corps d'Ashley et s'éloigna de quelques centimètres. La lumière se mit à grandir et à grossir. Elle se matérialisa en une créature géante. Si grande qu'elle était obligée de baissé la tête car elle touchait le plafond du dortoir des filles. La créature avait un épais plumage noir qui lui recouvrait la tête et le haut du corps. Ses yeux noirs et profond exprimait une profonde joie de se retrouver en dehors du corps d'Ashley. La deuxième partie de son corps était recouverte d'un poil doré et l'animal possédait une très longue queue de lion. Ses ailes, qui étaient repliées sur son dos, était certainement immenses et puissantes. Il entrouvrit son bec de rapace et un magnifique cri d'aigle en sortit.
Ashley se releva doucement la bouche grande ouverte en regardant le Griffon qui la fixait également.
Oh...murmura-t-elle, abasourdie. Alors c'est toi ? Tu...Tu es grand !
Heu...mais...Ashley...Comment on...Si quelqu'un venait ?
Oh ! J'avais pas pensé à ça ! Vite, la fenêtre. Oh non, elle est trop petite !
C'est alors que le Griffon s'avança et de ses serres, cassa le mur de la tour. Les pierres se brisèrent en morceau et tombèrent lourdement sur le sol, dehors. Le Griffon avait crée un passage plus grand que la fenêtre pour sortir. Toya et Ashley le regardèrent d'un air ahuri.
Je sais pas si Dumbledor sera content...marmonna Ashley. Bon, vite ! Heu...tu peux te baisser pour que nous puissions...euh...grimper sur ton dos...s'il te plaît ?
Le Griffon se baissa lentement et, étonnées, Ashley et Toya se hissèrent sur son dos et s'agrippèrent aux plumes d'un noirs de jet. Le Griffon prit son envole en déployant ses immenses ailes et se dirigea vers la forêt interdite.
O°O°O°O°O°O
Tu es sérieuse ? s'exclama Ginny, incrédule. Tu me prêtes ta robe de bal ?
Si je te le dis, assura Hermione avec un immense sourire malicieux. Draco m'en a offerte une autre. Je peux bien faire ça pour toi. Et pour ton américain...
De quoi tu parles ? demanda aussitôt Ginny, s'empourprant légèrement.
Oh, allez, tu peux me le dire à moi. Tu es amoureuse !
Moi ? Non, je ne crois pas.
Hermione eut un rire amusée. Ginny pouvait toujours la contre dire mais elle ne pouvait plus ignorer les rougeurs sur ses joues lorsqu'elles abordaient le sujet...
Je ne sais pas comment me coiffer, marmonna Ginny pour changer de sujet.
Oh, mais j'ai tout prévu, assura Hermione.
Hermione sortit de sa poche sa baguette magique et le pointa sur la chevelure flamboyante de Ginny. Elle murmura quelque chose et aussitôt, les longs cheveux raides de Ginny devinrent magnifiquement bouclés avec plein de paillette qui étincelaient joliment.
Ca fait....
Féminin, répondit Hermione. Ce soir, je veux que tu te comportes comme une jeune fille normale. Pas de mot vulgaire, pas de provocation et pas de critique.
Tout ça ?
Ecoute, ce soir, c'est ta chance avec l'américain et je ne veux pas que tu gâches tout !
Ma chance ? Hein ??!
Ferme les yeux, je vais te maquiller.
Hermione prit les couleurs orange et or pour mettre sur les yeux marrons de Ginny. Un peu de crayon...un rouge à lèvre discret aux reflets orange ( j'en ai un com ça, il a le goût orange, en plus.). Hermione était tellement concentrée à transformer Ginny qu'elle s'étonna elle même de son travail. Lorsque Ginny ouvrit les yeux, elle ouvrit grand la bouche et se leva d'un bond.
C'est très...étrange...Tu es sûre que c'est moi ??
Evidemment, répondit Hermione en lui souriant. Bien, maintenant, fait moi un beau sourire.
Quoi ? demanda Ginny en se tournant vivement vers elle. Pourquoi faire ?
Allez !
Ginny essaya de lui faire le plus beau sourire qu'il soit mais vu la tête qu'Hermione faisait, cela devait plus ressembler à une grimace.
Je ne m'appelle pas Gilderoy Lokhart !
Ginny, soit sérieuse !
Tu veux que moi, je sois sérieuse ? Impossible, je ne suis pas programmer pour. Bon d'accord, je vais essayer !
Eh bien voilà, quand tu veux ! C'est que tu dois y tenir à cet américain.
Ginny regarda ailleurs et poussa un profond soupir.
Qu'est-ce que je dois faire ?
Avec tous les conseils que je t'ai déjà donné, je pense que ça pourrait aller. Ginny, essaie de te tenir droite, s'il te plaît.
Quelqu'un vint frapper à la porte et Ashley entra dans la chambre habillée d'une adorable robe blanche. L'air nerveux, elle avança vers les deux filles qui achevaient leur préparatif.
C'est l'heure, dit-elle d'une voix absente.
Et elle s'en alla aussi vite qu'elle était venue.
D'un même mouvement, Hermione et Ginny sortirent de la chambre puis parcoururent d'un pas pressant les corridors. Une fois dans le hall, Hermione s'accrocha au bras de Draco qui l'attendait devant les grandes portes.
Le professeur McGonagall ouvrit les portes et, enfin, le nombres inconsidérable d'élèves envahirent la Grande Salle. Il semblait que la salle avait était agrandit....Les décorations, toujours aussi magnifique, en mettaient plein la vue avec les statues de cristal, les rideaux de velours rouge et la lumière faible qui donnait une atmosphère intime et chaleureux. Des multitudes de roses rouges étaient accrochaient un peu partout rendant le lieu encore plus agréable.
Cette robe te vas bien, murmura Draco. J'ai bien fait de l'acheter.
Hermione lui sourit et lui glissa un « merci » au creux de l'oreille sachant parfaitement qu'elle éveillerait les sens redoutables de Draco. Celui-ci regarda ailleurs pour se calmer.
Ginny ? s'exclama Harry, ahuri. Tu...tu es très...euh....ça te vas bien cette robe. Et le maquillage, aussi. Tu as même changé tes cheveux ?
Euh, eh bien...Et alors ? répliqua Ginny en fronçant les sourcils. Il faut bien que j'apprenne à m'habiller autrement qu'à l'ordinaire.
Qui est ton cavalier ? s'intéressa Harry avec un sourire amusé.
Ginny s'aperçut qu'elle ne connaissait même pas le nom de l'américain.
Mon cavalier ? Oh, euh...c'est...un très beau garçon, voilà qui c'est.
Tu penses vraiment ça de moi ?
De plus en plus rouge, Ginny se retourna et faillit avaler de travers sa salive lorsqu'elle croisa le regard charmeur de son cavalier. Pour la première fois de sa vie, Ginny sentit son cœur s'embraser violemment. La vue de son cavalier lui coupa le souffle et elle en oublia de le saluer et de le présenter à Harry.
Ca ne va pas ? lui demanda-t-il en fronçant légèrement les sourcils.
Qu-quoi ? balbutia-t-elle en sortant de son rêve. Si, si, parfaitement bien ! Harry, voici euh...
Mike, répondit-t-il en saluant Harry d'un signe de tête.
Mike...murmura Ginny pour elle-même.
Salut, répondit poliment Harry. Ginny, tu ne sais pas où es Parvati ?
Non...dit-elle en continuant de fixer Mike. Non, je sais pas...
Et tu ne sais pas où est Siri....
Harry, tu ne vois pas que je suis occupée ? répliqua-t-elle, agacée.
Harry éclata de rire et s'éloigna d'eux a grand pas.
°°°
Qu'est-ce que tu regardes ? demanda Draco, l'air agacé.
Ginny, répondit Hermione. Elle a l'air en grande contemplation. J'en étais sûre ! Elle est bien amoureuse de lui ! Regarde comment elle le matte ! Lui aussi il a l'air de bien l'apprécier. Oh ! Hé, il vient de plonger son regard dans son décolleté !
Draco, vaguement intéressé, suivit le regard d'Hermione et trouva Ginny qui écoutait attentivement ce que disait le garçon qui l'accompagnait.
Franchement, je plains ce pauvre garçon, dit-il d'un ton navrant. Je suis sûr qu'il finira par lui en coller une !
Il éclata de rire à sa propre phrase tandis qu'Hermione l'avait totalement ignoré. Elle était contente pour Ginny. Elle allait enfin connaître le même bonheur qu'elle à être avec quelqu'un qu'on aime.
Il a encore regardé son décolleté, commenta Hermione.
Qu'est-ce que tu crois, répondit Draco alors qu'il se servait un verre d'alcool. Il faut bien qu'il en profite. Tous les garçons commencent par là.
Hermione se tourna vivement vers lui, intriguée.
C'est vrai ? Alors tu as d'abord regardé ma poitrine pour savoir si j'étais un fille bien ?
Euh...oh, ben il y a d'autre méthode, répondit-il, gêné. Moi j'ai pas pu regarder ta poitrine puisque tu mettais de gros pull. Moi, j'ai parlé avec toi.
Hermione lui sourit et regarda de nouveau vers Ginny. Elle avait disparu !
Draco ! Elle a disparut ! s'exclama-t-elle en l'attrapant et en le secouant comme un prunier.
Oh ! Lâche-moi ! Et puis c'est pas grave, c'est une grande fille, maintenant, dit-il en lui faisant lâcher prise.
Agacé, il remit en place ses vêtements qu'elle venait de froisser.
C'est qu'elle n'a aucun sujet de conversation.
Ginny passa devant eux avec l'américain et Hermione put entendre la voix de Ginny dire :
Au fait, tu aimes le Quidditch ?
Puis elle disparut dans la foule.
Tu disais quoi au juste ? Qu'elle n'avait aucun sujet de conversation ? Il faut que tu arrêtes d'être pessimiste.
Hermione lui lança un regard noir.
Je ne suis pas pessimiste, je suie réaliste, c'est pas pareil !
Ah oui ? Alors je donnerai n'importe quoi pour que tu ne sois pas réaliste !
De nouveau, il éclata de rire tandis qu'Hermione prenait un air vexé.
°°°°°
Ashley, tu crois que c'est vraiment le moment ?
Oui, assura Ashley, plus nerveuse que jamais.
Discrètement, elles sortirent de la Grande Salle et coururent à travers les corridors jusqu'à atteindre le deuxième étage. Elles s'arrêtèrent quelques secondes, épuisées et, nerveuse, Ashley s'avança vers la porte. Avant de l'ouvrir, elle se tourna vers Toya.
Souviens-toi, on ne doit pas nous voir. Sinon, tout le monde saura ce qu'on prépare et...ce sera la panique. Ils auront tous peur s'il le voit lui.
Elle se tourna de nouveau vers la porte et l'ouvrit sans attendre. A l'intérieur, Touffu semblait se réveiller doucement et lorsqu'il vit Ashley approcher, il se redressa aussitôt, les yeux grands ouverts. Ashley sortit de sa poche sa baguette et la pointa sur les chaînes qui retenaient l'animal. Marmonnant une formule magique, les chaînes se transformèrent en poussière et Ashley, toujours nerveuse, passa une corde autour de l'une des têtes de Touffu. Elle fit signe au cerbère de ne faire aucun bruit et commença à avancer en tirant sur la corde pour qu'il la suive. Avec Toya et Neige devant, elles se chargeaient de prévenir si quelqu'un venait vers elle. Elles réussirent à descendre un étage sans faire de bruit tandis que les personnages qui étaient dans les tableaux les regardaient avec des yeux ronds. Neige s'immobilisa brusquement faisant sursauter Toya qui se tourna vivement vers Ashley pour signaler que la louve avait entendu quelque chose.
C'est le chat du concierge ! s'exclama Toya à voix basse en passant la tête sur le côté du mur. Et il vient vers nous. On est grillé !
Neige, dit aussitôt Ashley. Poursuis-la jusqu'à ce qu'elle soit loin. Nous on continu...
A contre cœur, la louve se lança à la poursuite du chat en grognant faiblement pour ne pas révéler leur présence. Miss Teigne cracha rageusement et courut à toute vitesse dans le corridor, le plus loin possible du loup. Neige revint sur ses pas et rejoignit Ashley et Toya qui avait déjà descendu en autre escalier. Elles arrivèrent enfin dans le hall et entendirent la musique d'un slow qui venait juste de débuter.
Toya ! Va vite fermer les portes de la Grande Salle. Ils vont tous nous voir !
Toya courut jusqu'aux portes qu'elle ferma silencieusement grâce à sa baguette magique et Ashley, rassurée, poursuivit son chemin. Toya lui ouvrit les Grandes portes de Poudlard, et, une fois dehors, Ashley fit courir Touffu jusqu'à ce qu'ils arrivent à la lisière de la forêt où attendait déjà le Griffon. Ashley s'appuya contre un arbre, soulagée de n'avoir été surpris de personne. Elle caressa distraitement la tête de Neige et poussa un profond soupir.
On a réussit, fit-elle en regardant Touffu qui semblait détailler le Griffon. Il faut qu'on aille seller les licornes, maintenant.
Quoi ? s'exclama Toya.
Oui, il faut aller les seller. Si on ne le fait pas, les élèves perdront du temps et Tu-sais-qui aura déjà massacré plus de la moitié des élèves !
Toya approuva d'un signe de tête et, avec Ashley, elles coururent aux écuries, Ashley de plus en plus nerveuse.
°°°°°°
Tu veux qu'on danse ? proposa Mike.
Ginny déglutit. C'était un slow...
Heu...Pourquoi pas ?
Il lui fit un sourire enjôleur et l'emmena sur la piste de danse. Maladroite, Ginny posa ses mains sur les épaules de son cavalier alors que celui-ci posait les siennes sur sa taille. Son charme naturel avait complètement envoûté Ginny, à un point où parfois, lorsqu'elle parlait, elle ne savait plus du tout où elle en était dans ses phrases.
Bientôt, il la poussa d'avantage contre son corps et Ginny se senti rougir violemment. Dans les moment comme ça, la panique la prenait. Que devait-elle faire ? Le repousser ? Elle avait promis à Hermione qu'elle ne ferait pas ce genre de chose. Alors, comme si c'était son corps qui commandait, elle posa la tête sur son épaule.
« Mais qu'est-ce que je fabrique ? Pourquoi est-ce qu'il me prend dans ses bras comme ça ? oh la la, il fait drôlement chaud, ici... »
Mike baissa doucement ses mains plus bas dans son dos et Ginny fut submergée dans une vague de chaleur qui la fit doucement frissonner.
« Il fait chaud et je frissonne ? Ya un truc qui n'est pas normal ! »
Même si elle ne le voulait, elle avait besoin de se presser plus contre le corps de son cavalier...
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Voilà, dit Toya en avançant vers Ashley. On les a tous sellé.
Très bien, répondit Ashley, blanche comme la neige. On peut retourner au château...
Tu te sens bien ? s'inquiéta Toya devant le visage pâle de son amie.
Oui...juste un peu...angoissée...si tu vois ce que je veux dire. Ca fera bientôt un an que mes parents sont mort et l'idée de revoir leur assassin me terrifie...et surtout, je ne veux pas qu'Hermione et Draco meurent à cause de lui...
Ne t'en fait pas. Draco et Hermione sont intelligent. Ils vont survivre.
Ashley lui sourit et toute deux sortirent des écuries. Une fois dehors, Ashley poussa un cri suraigu. Là, dans le ciel, une lueur verte se propageait lentement dans le ciel. Cette lueur qu'elle avait le soir de l'assassinat était exactement la même ! Elle ne rêvait pas !
Il arrive ! s'écria-t-elle, affolée
Elle retourna dans les écuries et ouvrit vivement les portes des box où se tenaient ses chevaux. Devant l'air paniqué d'Ashley, les chevaux avaient comprit qu'ils ne devaient pas traîner.
N'allez surtout pas dans la forêt ! leur cria-t-elle une fois tous sortit.
Les chevaux hennirent comme pour lui montrer qu'ils avaient comprit et galopèrent dehors. Ashley courut tout droit vers la lisière de la forêt et attrapa la corde que Touffu avait au tour du cou.
Viens, toi aussi, dit-elle à l'adresse du Griffon.
Les deux créatures se laissèrent guidés par Ashley qui les conduisait de l'autre côté du château, là où il n'y avait pas la forêt et ne pourrait pas être vu pas Voldemort.
Vous restez là, ordonna-t-elle, nerveuse. Toya, ramène-toi !
Elles coururent en contournant de nouveau le château et s'engouffrèrent dans celui-ci. Elles ouvrirent les portes de la Grande Salle à la volée et, en même temps, la musique s'arrêta ainsi que les discutions. Tout le monde braqua son regard sur les deux petites fille et Ashley remarqua aussitôt Hermione qui affichait un air inquiet.
Les lumières s'éteignirent brusquement plongeant la salle dans l'obscurité total. Des murmures inquiets s'élevèrent et s'arrêtèrent net lorsqu'une lueur verte traversa les fenêtre de la salle. Une lueur verte qui fit éclater en sanglot une petite fille...
C'est l'heure, sanglota -t-elle à Toya qui était resté à côté d'elle.
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Et voilà la fin de ce chap. J'espère qu'il vous a plut et que ça valait le coup d'attendre. Bon, je vous promet que la suite mettra moins de temps ! Ciao !
