La vous devez admettre que g mi moins de temps à poster ce new chapt, non ? Enfin, je vous dit d'avance qu'il est assez bizarre. Il me semble que c le premier chapitre à être AUSSI bizarre. Mais bon, vous direz ce que vous en pensez avec vos reviews…

Pour ceux que ça intéresserait, je continu toujours mes autres fics mais je recommencerai à poster la suite quand j'aurai achevé d'écrire celle-ci, voilà. Bonne lecture !

CHAPITRE 26 : Hagrid, le retour.

« Ashley applaudit bruyamment dans ses mains en poussant de véritables cris de joies tandis que sa mère terminait les dernières notes de violon. Dans les applaudissement spontanés d'Ashley, Mme Bridings fit une magnifique révérence et eut un petit rire flatté.

S'il te plaît, joues-en une autre ! demanda la petite fille en sautillant d'excitation. Oh, s'il te plaît, joues une musique Irlandaise, celle que l'on utilise pour danser la gigue !

Sa mère lui sourit puis, après une minute de réflexion porta son violon contre son cou et regarda Ashley.

Très bien, laquelle veux-tu que je joue ?

Ma préféré ! dit aussitôt Ashley, le sourire jusqu'aux oreilles.

Mme Bridings lança un regard malicieux à son mari qui tenait fièrement sa guitare. D'un seul hochement de tête, ils commencèrent à jouer de leur instrument au même moment. Ashley était au comble de bonheur mais était avant tout très impressionnée par la performance de sa mère à faire grincer les cordes du violon à l'aide de son archer en allant particulièrement vite. Toutes ses notes en quelques secondes, c'était très impressionnant. Sa mère s'en donnait à cœur joie car elle jouait une musique des plus difficiles mais n'y trouvait aucune difficulté. Quant à son père, il pinçait tranquillement sa guitare en regardant sa femme jouer avec souplesse et grâce.

Quand l'archer ralentit la cadence et que les notes se firent plus longues, la fin de la musique arrivait. Bientôt, il n'y eut plus aucune note, seulement les applaudissement d'Ashley.

Ah, les musiques d'Irlande sont vraiment les meilleures ! s'exclama-t-elle. Quand je serai grande, je jouerai aussi bien du violon que toi et je n'arrêterai pas de jouer cette musique.

Ses parents lui sourirent, flattés.

Tu sais, dit sa mère en s'installant à côté d'elle, il n'y a pas que les musique joyeuses qui peuvent apporter du bonheur. Une musique triste peut redonner confiance.

Musique triste, répéta Ashley. Je n'en ai pas besoin. Seul les jours joyeux comptent, non ?

Oui, mais écoute-moi. Un jour, quand tu seras triste et te sentiras seule, joue une musique qui te redonneras confiance et courage.

Mais…je n'en connais pas.

Je vais t'en apprendre une. Everybody Hurts est une chanson que tu ne dois pas oublier. Une chanson si triste mais si émouvante. Un jour, tu la chanteras et tu comprendras alors quel genre de monstre sont la plupart des Hommes…Car, où que tu sois et quoi que tu fasses, ma fille, quelqu'un te voudras toujours du mal.

Ashley était parfaitement consciente que ce que disait sa mère était très important. Elle en éprouvait à ce moment même une très grande inquiétude et elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il allait sûrement se passer quelque chose de très grave. Elle irait le demander à Epona. Ressentait-elle aussi cette impression ?Cette chanson lui semblait si proche d'elle. Même la voix de sa mère était lointaine, absente…

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ashley sortait de la maison à pas de loup, une bougie bien éclairée à la main. Elle s'assura d'abord que personne n'était éveillé pour se diriger vers les grandes écuries. Une agréable brise d'été soufflait dehors, faisant incliner la flamme de la bougie. Une fois entrer dans l'écurie, elle posa la bougie à terre et s'avança vers le box de sa jument préféré. Elle ne dormait pas ce qui étonna d'abord la petite fille. Mais en regardant les autres chevaux, elle réalisa qu'aucun d'eux ne dormait et son sentiment d'angoisse augmenta. Epona tapa son sabot contre le sol et agita frénétiquement la tête.

Epona, souffla la petite fille en entrant dans le box. Maman avait l'air triste ce soir. Je ne sais pas pourquoi. Je pense que quelque chose ne va pas.

Epona henni dans le silence de la nuit puis tapa de nouveau son sabot contre le sol. Un autre cheval lui répondit en hennissant moins fort et en donnant un coup de sabot contre la porte du box.

Alors vous le sentez aussi ?

Elle regardait l'ensemble des chevaux qui s'agitaient.

Que se passe-t-il ?

La jument d'habitude si spontanée à répondre à ses questions se contenta de la fixer en demeurant silencieuse.

Epona ?

Elle ne dit rien.

Très bien ! s'exclama Ashley avec colère. Continu de faire te tête de mule ! Je m'en fiche ! Bonne nuit !

Elle referma furieusement la porte du box de la jument et s'en alla des écurie en récupérant au passage la bougie qu'elle avait posé au sol. Une fois chez elle, cependant, elle n'était plus en colère, mais plutôt angoissée. Une angoisse telle qu'elle n'avait jamais ressentit…puis un bruit dehors l'inquiétait…

Une main se posa sur son épaule et lorsqu'elle se retourna, elle vit avec soulagement que ses parents venaient d'arriver et qu'ils étaient habillé.

Hum…voyons, fit sa mère en réfléchissant. Il est minuit et…hum…nous somme donc le 10 juillet ?

Une sourire immense éclaira le visage d'Ashley.

Joyeux anniversaire, Ashley, dirent ses parents en même temps.

Son père sortit de sa poche un saphir qu'il lui attacha autour du cou.

Un saphir ! s'exclama-t-elle. Il est magnifique ! Merci !

Alors qu'elle allait les enlacer, il y eut bruit provenant de dehors. Elle sortit du manoir mais il n'y avait rien. Mais lorsqu'elle observa le ciel, une immense marque verte brillait, et elle entendait des voix qui riaient et criaient. Elle distinguait des cinquantaines de personnes arriver, des torches à la main. Elle retint son souffle alors que ses parents venaient la rejoindre. Tout deux prirent leur baguette, Ashley les regardant faire, ses yeux remplis de pourquoi. Une fois la cinquantaines d'homme en face d'eux, ils rirent en les pointant du doigt. Sa mère lui sourit et l'embrassa sur le front. A présent, Ashley savait qu'elle l'avait embrassé comme pour lui dire « au revoir ».

Ashley ! murmura son père. Va au ranch, prends-toi un cheval et sauve-toi !

Elle allait répliquer mais le regard humide de sa mère l'en dissuada. Alors, elle couru vers les écuries… »

Ashley ? Tu vas bien ?

Hermione la serrait fortement contre elle, soulagée qu'elle n'ait subi rien de méchant.

J'ai eut tellement peur quand j'ai vu qu'il t'avait attrapé.

Je…je me sens bien, articula-t-elle péniblement.

Elle pensait très fort à ses parents et l'idée de perdre Hermione lui était intolérable. Mais le Lord avait déjà tué Draco…comme si cette fameuse nuit où ses parents furent tué se répétait. Mais cette fois, elle ne fuira pas comme la lâche qu'elle avait été ! Elle avait abandonné ses parents, elle n'abandonnera pas Hermione, jamais !

Il vaut mieux partir avant qu'il ne se réveille, dit Hermione.

Elles coururent jusqu'à l'entrée de Poudlard et, cette fois, Hermione s'adressa à elle avec plus de fermeté :

Va au château, tu y seras plus en sécurité. Va !

Non ! s'exclama-t-elle, je ne veux pas.

Ecoute, j'ai pris ta place, tu n'as plus rien à…

Hermione, il ment ! Je sais qu'il ment ! Il me veux de toute façon ! Il te tuera et me prendra quand même. Je ne peux pas fuir…pas encore…

Mais…

Une main vint se plaquer contre sa bouche puis une deuxième vint lui tenir les poigner.

Comment on se retrouve Granger.

C'était Lucius Malfoy, constata Hermione avec horreur. Elle n'avait pas peur de lui mais il la dégoûtait ! Elle avait envi de vomir rien qu'à l'entendre parler. Malgré le fait qu'elle lui donnait de violents coups de pied, il semblait insensible à la douleur. Avec ricanement sournois, il l'entraîna en bas des marches et Hermione, hoquetant de surprise, s'aperçut que Lord Voldemort s'était redressé, se massant frénétiquement la tête. Il fixait tout le monde d'un regard aussi noir que la nuit. Plus ils approchaient de Voldemort, plus elle se débattait mais cela servait vraiment à rien.

Mais brusquement, Lucius s'arrêta.

Lâche-la, ordonna une voix rauque.

Lucius poussa violemment Hermione sur le côté – celle-ci tomba au sol dans l'élan – et se retourna vers son interlocuteur. Il s'agissait d'un autre mangemort, un peu plus grand que Lucius. Il pointait sa baguette sur lui et, d'après sa respiration qui soulevait sa poitrine, il semblait très en colère.

Pardon ? fit Lucius en brandissant à son tour sa baguette.

Laisse-la partir, ordonna le mangemort.

Ah…Dis-moi, serais-tu en train de me provoquer ? Tu sais que je suis le plus fort. Tu ne peux rien contre moi.

Tu serais étonné de voir à quel point j'ai progressé durant l'année scolaire.

Hermione cilla plusieurs fois des yeux. Durant l'année scolaire ? Alors il était un élève de Poudlard ? En regardant bien le mangemort, ses yeux surtout, Hermione devant le connaître. Ces yeux là, elle les connaissat par cœur mais elle ne savait à qui ils étaient. Ron…il n'avait pas ses yeux-là.

Oui, j'imagine. Mais osera-tu me faire ça, à moi ?

Oui.

Cette simple réponse fut suffisante pour mettre Lucius en profonde colère. Il fixa le mangemort en face de lui, les yeux légèrement plissés par le mépris.

Affronte-moi et nous verrons bien.

Lucius allait ajouter quelque chose tandis que le mangemort avait déjà prononcé l'affreux sortilège d'Avada Kedavra. Hermione ne se souciait même pas que Lucius était à ses pieds, en train de mourir. Elle et le mangemort se fixaientt des yeux, sans ciller, sans bouger. Au bout de quelques minutes, le mangemort allait partir mais Hermione le rattrapa aussitôt.

Attendez ! s'exclama-t-elle. Qui…Qui êtes-vous ?

Le mangemort ne répondit rien, il fixa Herione de ses yeux intenses.

S'il vous plait, implora Hermione, désespérée. Montrez-moi votre visage.

Il eut un mouvement de recule et reporta aussitôt sa main sur son masque, comme pour s'assurer qu'il était bien en place.

Montrez-vous…

Je regrette, dit-il enfin d'une voix profondément triste. Je ne peux pas…

Il se rapprocha d'elle et, d'une main temblante, la posa sur sa joue, mais la retira aussitôt, comme s'il avait peur de lui faire mal. Au bout de quelques minutes d'hésitation, il laissa sa main parcourir le visage triste d'Hermione.

Oubliez-moi, murmura-t-il. Pour le moment.

Et il partit. Hermione ne broncha pas, au bord de l'hystérie, elle passa une main rageuse dans sa chevelure. Cet homme, elle le connaissait, elle le savait. Ces yeux, ce regard profond et expressif…Cette fois légèrement rauque…elle n'osait pas deviner qui il était pourtant, elle en mourrait d'envi…

°°°°

Draco poussa un soupir de soulagement. Alors qu'il se dirigeais tout droit vers Epona, à mi-chemin, il s'arrêta et se tourna vers un centaure qui agonisait sur le sol. Dès qu'il prit conscience qu'il était gravement blessé, dés qu'il percuta qu'il était en train de mourir, il se précipita à lui.

Vous êtes blessé ! s'exclama-t-il stupidement. Laissez-moi vous aider.

Non ! s'écria le centaure en le repoussant. Laissez-moi ! Allez au diable man…

Non, non ! Je suis de votre côté.

Les yeux du centaure se remplirent alors d'une lueur de gratitude. Il poussa un long soupir de soulagement et laissa reposer sa tête sur le sol.

Pourquoi vous habillez-vous en mangemort dans ce cas ? Vous avez peur que l'on vous reconnaisse ?

Précisément, affirma Draco en s'agenouillant près de lui. Si l'on me reconnaît, il y aura trop de remue-ménage…même si c'est déjà le cas. Je vais chercher de l'ai…

Non ! Ecoutez, j'ai quelque chose à dire avant qu'il ne soit trop tard…Nous, les centaures, protecteurs des forêts, avons des secrets que seuls notre peuple connaisse. Je crois qu'il serait préférable aujourd'hui que je dise à un humain…La petite, elle est au courant mais pas de tout…

A…Ashley ?

Oui…

Il lança alors un coup d'œil à la jument.

Ne laissez jamais Voldemort prendre ce que la fougueuse porte autour du coup. Il est indispensable qu'il soit en la possession de l'élue…Si par malheur Voldemort l'attrapait, désormais, le Griffon serait à ses ordres…et Là, la bataille serait de loin perdu…Mais il faut absolument que vous rendiez ce bijou à Ashley.

Oui, approuva Draco, paniqué.

Il y a autre chose d'autre d'aussi important si vous voulez, vous les humains, vaincre le mage noir…La sciences des forêt nous ont apprit beaucoup de chose. Chaque peuple ont un passé, une histoire. La nôtre est depuis toujours scellée dans cette forêt.

Il fit une pose et regarda gravement Draco avant de reprendre.

T'es-tu déjà demandé pourquoi cette forêt est appelée la forêt interdite ?

Parce qu'elle grouille de créature dangereuse ?

Ce n'est pas la vrai raison…Voyez-vous, Lord Voldemort n'est pas sensible à l'Avada Kedavra, non…Seuls ses propres armes peuvent le tuer. Autrefois, lorsqu'il faisait ses études à Poudlard, il a caché dans la forêt une flèche empoisonnée destinée à le tuer…Seulement personne ne connaît l'existence de cette flèche hormis mon peuple…Cette flèche a été faite à base de crochets de serpent…elle est la seule à pouvoir le tuer…Il faut trouver cette flèche…la ramener…à Harry Potter…Prenez mon arc.

Il désigna son arc à quelques centimètres de lui. Essoufflé par tant de révélation, sa voix s'affaiblit mais il continua :

Vous les humains manquez parfois de ruse…Le Lord est très malin mais il faut que vous le soyez plus que lui. Utilisez du feu…pas de fumé sans feu…

Draco ne comprit pas très bien où il voulait en venir mais hocha quand même la tête.

Partez vite !

Draco ne se le fit pas répéter deux fois, d'un mouvement rapide, il se leva et se hissa sur le dos d'Epona qui partit au grand galop vers la forêt.

« Quand on découvre les sentiments pour la première fois, on ne voit plus les choses de la même manière…

Draco parcourait distraitement les couloirs froids du manoir. Froids, oui, mais rien comparé à la glace qui recouvrait tout son cœur. Il existe un froid qui ignore la chaleur du soleil, seul un feu peu le réchauffer. Un feu…quel feu ? Un feu débordant de tendresse…de passion et…d'amour ? Ca il n'y croyait absolument pas. Pourtant, plus le temps passait, plus il y songeait. Il se savait pas du tout à quoi ressemblait le monde des sentiments. C'était certainement mieux ainsi. Pourquoi s'embêter à ressentir des sentiments idiots qui aveuglent tout le monde ? Son père lui bien apprit la règle numéro 1 : n'éprouve jamais rien pour une personne que du dégoûts et de la haine. Puis suivi aussitôt la règle numéro 2 : Ne te laisse pas entraîner dans les toiles des femmes. Aime-les seulement pur le plaisir qu'elles sont capables de te procurer. Ensuite, tu devras les oublier.

Oui, ça c'était de bonnes règles à retenir. Au moins, il n'aura aucun ennui. Il allait entrer dans le grand salon bleu lorsqu'il entendit une douce mélodie provenant d'un piano de qualité. Sa mère était installée devant un immense piano noire. Elle jouait depuis toujours de piano, aussi lion que remonte ses souvenirs…Lorsqu'elle vit son propre fils faire son entré, elle lui accorda un sourire, sans arrêter de jouer. Draco lui rendit son sourire.

Cette mélodie me semble…mélancolique, dit-il en s'installant à côté d'elle devant le piano.

C'est sûrement le sentiment que je ressens en cette instant.

Et voilà encore une histoire de sentiments, songea-t-il avec dégoût. Néanmoins, en parler avec sa mère lui était étrange. Il était impossible de croire que les membres de sa famille puissent ressentir quelque chose.

Comment est-ce ?demanda-t-il. Douloureux ?

La douleur est une sensation.

Décidément, il ne fera jamais la différence entre une sensation et un sentiment. Surtout quand la sensation lui semble agréable. Mais était-ce possible qu'il y ait un lien entre ces deux choses ?Il haussa les épaules et regarda sa ère jouer du piano. La musique qu'elle était en train de composer était si compliqué que ni Mozart, ni Beethoven serait capable d'en faire autant. Il était extrêmement fier de sa mère. Si seulement son père pouvait du même point de vu, cela arrangerait beaucoup de chose.

Maman…

Draco rougit légèrement. Il n'avait jamais appelé sa mère « maman » et il en éprouva un certain malaise. Depuis longtemps il avait rêvé appelé sa mère comme ça, comme tout le monde. Maintenant que son père était parti pour une affaire « de la plus haute importance de toute l'histoire du monde sorcier », il ne risquait plus de s'attirer ses foudres en appelant sa mère « maman ».

Pour la première depuis son arrivé, elle arrêta de jouer et se tourna vers lui, émue.

O…oui ?

Comment…comment on sait quand on aime ?

Elle fut surprise de cette question et eut quelques secondes de réflexion avant de lui répondre.

Il n'y pas de secret. Quand on aime, on le sait…

Qu'est-ce qu'on ressent ?

Eh bien…On a le cœur qui bat très vite, on voit cette personne – celle qu'on aime – tout le temps dans notre tête et on se réjouit lorsqu'elle nous accorde ne serait-ce qu'un regard, un signe, un sourire…On se sent alors heureux qu'elle nous ait remarqué. Puis, la nuit, la voit encore. Son image ne s'éteint jamais.

Est-ce agréable…d'aimer ?

Oui, ça l'est. Un jour, tu trouveras quelqu'un qui t'aimeras pour ce que tu es, Draco. Pour rien au monde elle ne voudras que tu sois autrement. Peut-être même que cette personne tu l'as connais déjà. Peut-être que tu la détestes. Ou bien, tu la connais mais très mal…

Des bruits de pas raisonnèrent dans le couloir le plus proche et, à contre cœur, Draco se sépara de sa mère. Lucius Malfoy fit son entré dans le grand salon, l'air fou de rage. Il jeta son manteau sans façon sur le divan.

Vous êtes déjà de retour ? demanda Narcissca en se levant à son tour. Je ne pensais pas vous revoir d'ici plusieurs jours.

Moi non plus, je ne le pensais pas ! s'exclama-t-il avec colère. Elle nous a échappé !

Qui donc ? demanda Draco.

Cette gamine ! Cette gamine de huit ans a réussit à échapper au Seigneur des Ténèbres ! D'après sa fille, elle s'est échappée grâce à ses chevaux. Quel genre de petite fille est-ce ? S'enfuir comme ça !

Il donna un coup de poing rageur contre le mur et gémit de douleur.

Où est-elle, maintenant ? Je le demande ! Le maître va envoyer des espions à Poudlard dont sa propre fille, le nouveau ,Weasley je crois. Et puis je lui ai dit que tu iras les aider. De toute façon, tu seras bientôt des nôtres.

Draco éprouva une colère sourde en se rappelant qu'il allait faire partir du fan club de Voldemort. C'était écoeurant.

Et puis tu sais, Ange Jédusor est plutôt pas mal. Je pense qu'elle te conviendra très bien.

Qu'elle me… vous voulais rire ?

Est-ce que j'en ai l'air ?Elle est plus qu'emballée par ton charme. Je m'attends à ce que tu t'occupes bien d'elle, comprit ?

Très bien. De toute façon, je n'ai pas le choix… »

Soudain, alors que tout le monde combattait de toutes les forces qui leur restaient, une immense lueur éclaira le ciel, comme un feu d'artifice. Tout le monde s'immobilisa, comme effrayé. La lueur rouge rubis se renouvela. Dumbledor poussa un profond soupir de soulagement. Voilà plus de quatre jours que son fidèle ami aurait dû arriver. Le voilà enfin. Tout le poids de ses inquiétudes de volatilisèrent en quelques secondes. Malgré la neige qui tombait encore, une troisième lueur rouge sang explosa dans le ciel. Il était tellement soulagé qu'il eut un petit rire. C'était bien Hagrid qui revenait.

Le sol se mit brusquement à trembler, intensifiant le sentiment de terreur. Les regards se tournèrent vivement vers la forêt interdite où, invraisemblablement, les arbres tombaient et, au loin, on voyait des personnes plus grandes que des montagnes avancer. Des cris de terreur se firent entendre au fur et mesure que les immenses personnages avançaient à pas rapide.

Qu'est-ce que c'est que ça ? s'écria Jédusor en reculant vivement le plus loin de la forêt interdite. Qui a appelé les géants ? Dumbledor !

Il se tourna alors vers le vieux directeur aux lunettes en demi-lune. Il essaya du mieux qu'il put d'être le plus calme possible. Après tout, Tom avait été son élève et il le connaissait assez bien. Du moins, il était la personne la plus prévisible qu'il n'a jamais connu. Il agissait souvent sous le coup de la colère.

Vieux fou, tu as appelé les géants. Tu tiens vraiment à ta perte.

Dumbledor ne répondit rien. Il le scruta du regard avec un air indéchiffrable.

Avec ces montres, poursuivit Tom, ton école sera réduit en poussière, et tes vieux os avec.

Dumbledor ne cilla même à sa dernière réflexion. Après tout, il avait peut-être raison ? Il allait peut-être mourir en sauvant son école.

Les tremblements de terres s'accentuèrent rapidement et bientôt, Dumbledor vit Hagrid sortir de la forêt interdite. Il avait terriblement changé depuis son départ, vieilli en grande majorité. Mais son cœur avait dû rester intact car, quand il s'aperçut du nombre de cadavre qu'il y avait au sol, Dumbledor le vit prendre une expression d'horreur avant d'ordonner aux géants de se dépêcher. Graup, plus grand qu'Hagrid mais plus petit que les géants qui les entouraient, était proche de lui, légèrement ahuri par tant de lumière qui fondait les uns sur les autres…Mais il prit vite conscience de la gravité de la situation.

« Elle s'était construit un passé, un présent et un futur…Mais l'on ne peut jamais vraiment connaître le « vrai » avenir…

La pluie tombait dru dehors. Depuis trois jours, déjà, Hermione restait chez elle, ennuyée par le mauvais temps. Il était fréquent à présent qu'il fasse mauvais. C'était presque devenu habituel. Et l'absence de ses amis lui était insupportable. Les vacances d'été étaient finalement la période de l'année qu'elle aimait le moins. Evidemment, c'est la seule fois où elle peut voir ses parents mais…elle mourait d'ennui. Elle se voyait mal l'expliquer à sa famille. Pour le peu de fois qu'elle la voyait, elle n'allait certainement pas se plaindre.

D'un air distrait, elle regarda à travers sa fenêtre. Le temps était encore plus sombre que les jours précédents. Il était même sinistre, effrayant. Il n'y avait personne dehors, pas même un animal. En pensant aux animaux, Hermione chercha des yeux son chat. Elle le trouva réfugié sous son lit, les oreilles en arrière et le poil largement hérissé.

Qu'est-ce que tu as ? C'est l'orage qui te fais peur… ?

Pourtant, l'orage ne l'avait jamais vraiment dérangé, avant. Non, il y avait autre chose.

Pattenrond, tu te sens bien ?

Tant bien que mal, elle essaya de l'attraper mais en vain. Elle haussa les épaules et se redressa.

Pleine Lune, marmonna-t-elle, songeuse en regardant son calendrier. Ah, 1O juillet. Non, ce n'est pas la pleine lune c'est…un jour normal.

Peut-être pas si normal que ça après tout. Dans de nombreux bouquin était écrit que les animaux pouvaient avoir ce que l'on appelait le sixième sens. Ils percevaient des choses que l'homme lui-même ne pourrait pas percevoir. Alors, logiquement, il se passait quelque chose, quelque part, en ce moment…1O juillet, ce n'était pas un jour qui portait malheur…c'était un jour banal, sans histoire. Grrr, Hermione détestait ne pas savoir ! Parfois, elle aimerait savoir parler à son chat afin de pouvoir lui tirer des informations. Comme par exemple, qu'est-ce qui lui prenait d'agir ainsi ? Pourquoi avait-il peur ? Que ressentait-il ? Que pensait-il ? Que se passait-il ? Il faudrait vraiment être un dieu pour pouvoir parler aux animaux. Personne ne serait capable d'en faire autant. Et puis cela serait merveilleux !

Bien, je suppose que tu ne sortiras pas de là tant que euh…tout sera terminé, quoi que cela puisse être.

Elle poussa un profond soupir et s'allongea sur son lit. Regardant sa table de chevet, elle esquissa un sourire en voyant son Tin Whistle (flûte Irlandaise) et l'attrapa. Elle reporta l'objet en bois à ses lèvres et commença une belle mélodie qu'elle avait elle-même composée. Elle se séparait rarement de sa flûte. Sauf lorsqu'elle allait à Poudlard mais, le reste du temps, elle l'emmenait toujours avec elle, où qu'elle aille. Elle se souvint d'avoir joué une musique traditionnelle Irlandaise au mariage d'une amie. Elle avait alors été acclamé par la foule et se petit moment de gloire sera toujours gravé dans sa mémoire. Elle en jouait depuis qu'elle avait six ans, un peu plus de dix ans de pratique.

Elle été particulièrement fière de son Tin Whistle. Un instrument si simple mais qui avait un des sons les plus merveilleux.

Pattenrond sortit enfin de sous le lit et s'assit devant la porte, pour montrer à Hermione qu'il tenait à sortir. Elle soupira, se leva et lui ouvrit la porte. Il miaula longuement et se précipita hors de la porte. Un peu trop précipitamment…

Pattenrond ?

Sa flûte toujours en main, elle le suivit jusque dans le jardin où le chat commençait à grimper à un arbre. C'était presque la tempête dehors, le vent soufflait si fort qu'il imposait une grande force à Hermione lorsque celle-ci avançait. Les nuages noirs défilaient à toutes vitesses dans le ciel, les branches des arbres étaient tellement pliés par la force du vent qu'elles touchaient presque le sol. Pattenrond se mit brusquement à cracher et à monter un peu plus dans l'arbre. Hermione se retourna, intrigué, et aperçu un loup gris passer dans son jardin.

Elle laissa échapper un petit cri strident et s'immobilisa. Le loup la fixa de ses petits yeux noirs puis, le plus naturel, poursuivit son chemin en traversant le jardin. Il disparut derrière une haie épaisse.

J'ai dû rêver, murmura Hermione, hébétée. Un loup, ce n'est pas possible…D'où il sort ? Comment il est arrivé jusqu'ici ?Pourquoi il n'a pas eut peur de moi ? Comme s'il était habitué à la présence des humains. C'est tout simplement ridicule ! Cela devait être un chien errant qui ressemblait à un loup.

Pas à ce point, songea-t-elle. Elle ne savait pas si c'était lié aux mondes des sorciers, mais elle se promit de faire quelques recherches. Après tout, peut-être était-il un message, un avertissement, une « alerte » ? Plus elle y songeait, plus elle se disait qu'aujourd'hui les animaux avaient un drôle de comportement.

A ce moment même, Hedwige, la chouette d'Harry, arriva devant elle, une lettre accrochée à la patte. L'air songeur, elle prit possession de la lettre et, presque aussitôt, la chouette s'en alla précipitamment. Hermione haussa les sourcils. D'habitude, Hedwige attendait une réponse aux lettre d'Harry. Là, elle fuyait comme s'il y avait un épouvantable monstre à côté d'elle. Elle haussa les épaules et reporta son attention à la lettre. Elle était très brève :

Salut, dis-moi, à moins que je sois fou, je trouve Hedwige assez bizarre. Et il y a aussi le chat des voisins qui a un comportement particulier. Je crois qu'il est coincé dans leur cheminé. Enfin bref, je sais pas quoi faire pour « soigner » ma chouette. C'est vraiment bizarre. Elle s'agitait beaucoup dans sa cage alors je l'ai fait sortir et là, elle vole dans tous les sens en hurlant. Et puis j'ai vu deux loups dans la rue. C'est mortel ! As-tu un remède ?

Harry

De nouveau, Hermione haussa les sourcils. Lui aussi avait vu un loup. Même deux, d'après sa lettre. Quant à Hedwige, OUI, elle avait remarqué qu'elle avait un comportement bizarre. Elle se dirigea tout de suite dans sa chambre afin d'écrire sa réponse. Son hibou, dans sa cage près de la fenêtre, restait néanmoins serein. Hermione en resta soulagée et ouvrit la porte de la cage. Aussitôt, le hibou en sortit et vola dans la pièce en poussant des cris perçants.

Non, non et NON ! s'exclama Hermione en lui courant après. Tu ne vas pas t'y mettre non plus ? »

Draco se tenait devant le grand ravin dans la forêt interdite, le regard perdu. Epona l'avait emmené à cet endroit pour une raison qu'il ignorait. Il n'y avait aucun chemin qui lui permettrait d'entrer là-dedans, rien, nada. Il poussa un profond soupir d'angoisse, ses main tenant fermement la crinière blonde de la jument. Il éprouvait une angoisse horrible, il en avait mal au ventre.

Où…où allons-nous maintenant ?

La jument se contenta de bouger légèrement les oreilles. Elle restait parfaitement immobile, seul le vent agitait doucement sa queue et sa crinière. Draco comprit alors que le jument était dans une intense concentration. Mais pourquoi se concentrait-elle ? Il n'y avait que le vide devant eux, rien d'autre qu'un trou noir sans fin…Draco serra ses doigts plus encore dans la crinière d'Epona. Celle-ci commença à faire quelques pas en arrière, toujours aussi l'air attentif et concentré. Quand elle fut à quelques mètres du ravin, elle henni doucement et commença à galoper tout droit. Incrédule, Draco se pencha en avant alors qu'Epona sautait dans le vide…

Quand le bruit des sabots cogna contre le sol, Draco ouvrit les yeux. Ils étaient encore dans la forêt, un petit bois dont les parois du ravin le délimitait. Il leva les yeux, l'ouverture du ravin lui semblait tellement petit, à présent. Il se demanda comment Epona avait réussi à sauter de là-haut sans se faire mal. C'était tout bonnement impossible !

Il mit pied à terre et regarda autour de lui. Le bois était encore plus sombre et sinistre que la forêt interdite…Il avança de quelques pas jusqu'à ce qu'il arrive devant un immense chêne qui dominait le bois. C'était sans doute le chêne le plus gros qu'il n'ai jamais eut. Selon lui, l'arbre devait avoir plus de 1OOO ans… Il s'approcha de l'arbre, intrigué. Au moment où Draco allait toucher son écorce, un serpent commençait à descendre des branches.

Qui es-tu ? siffla-t-il, sa langue fourchue étant à quelques centimètres de son visage.

Draco fronça les sourcils. Il n'en croyait pas ses oreilles le serpent parlait ! Il parlait !

Je…je cherche quelque chose, répondit-il, mal assuré.

Il n'y a pas quelque chosssssssse issssssssi, répliqua-t-il en s'entortillant autour du tronc de l'arbre.

Il y a une flèche…une flèche faites à base de…de crochet de serpent.

Pendant un instant, Draco avait eu peur d'avoir vexé le serpent en lui parlant de cette flèche. Mais il s'était trompé.

Qui es-tu ? répéta-t-il. Un SSSSSSerpentard, je le vois. Sssssseuls les amis des ténèbres connaissssssent l'exissssstencssssssse de la flèche.

Oui évidemment, marmonna Draco. Bon, où est-elle alors ?

Connais-tu l'écureuil de cet arbre ?

l'écureuil ? Non, non, je ne le connais pas mais faudrait que je trouve la flèche.

Et l'aigle, le connais-tu ?

Non plus. Où est la flèche ?

Quant au Dragon, tu ne le connais pas ?

Draco déglutit. Dragon. Le serpent prétendait qu'il y avait un dragon perché dans l'arbre ? Il se moquait sûrement de lui.

Un dragon ?

Oui, le Dragon. Méfie-toi, il est très ssssssssusssssssceptible.

Oh !

L'écureuil n'arrête pas de l'inssssulter…il transsssmet sssses inssssultes à l'aigle qui les rapporte toujours au Dragon.

Vraiment ?

Oui…Et pour punition, le Dragon ronge les racsssssines de l'arbre. Cet arbre étant l'arbre Du Monde. SSSSSSes racines vont jusqu'au cssssentre de la terre…SSSSSi ssssses racssssines ssssont toutes rongées, il n'y aura plus d'arbre sur terre…plus d'arbre, plus d'animaux. Plus d'animaux, plus d'humain.

Ah ? Alors je suppose que la flèche est gardé par le Dragon ?

Oui.

Sur ce, le serpent descendit de l'arbre et s'en alla à grande vitesse, rampant au sol puis disparu dans l'obscurité.

Est-ce qu'il faut que je grimpe l'arbre ?

Malheureusement, personne ne lui répondit. Il en déduit qu'il devait vraiment grimper à l'arbre pour aller chercher cette maudite flèche. D'un soupir résigné, il attrapa la première branche…

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Rentrez immédiatement au château ! s'écria Dumbledor, sa voix amplifiée par magie. Retournez au château et restez-y jusqu'à nouvel ordre !

D'un même mouvement précipité, les élèves se dirigèrent en toute hâte dans le château, abandonnant leur licorne épuisée aux grandes portes. Cela laissa voir un grand ensemble de cadavre étalé sur le sol et ça procura chez Dumbledor une profonde tristesse…Des vies qui meurent…Des vies qui ne méritaient pas la mort.

Qu'est-ce qu'il y a Dumbledor, demanda Tom avec un sourire narquois. Tu as peur pour tes élèves ? Oh mais tu sais, on prendra bien soin d'eux.

A partir de maintenant, ils n'ont plus de rôle à jouer. Cette partie de la bataille se joue entre toi, moi, Harry et Ashley.

Ashley était recroquevillée derrière Dumbledor, les yeux embuée de larmes. Harry, qui restait indifférent à la froideur de Voldemort, posa une main réconfortante sur l'épaule de la petite fille. Ils étaient sept : Harry, Hermione, Dumbledor, Ginny, le Griffon, Ashley et Hagrid, contre une centaine de mangemorts avec une lueur de démences dans les yeux. Leur dernière force : Les géants qu'Hagrid avait réussi emmener. Face à eux, les mangemorts n'auront pas beaucoup de chance mais ce qui l'en est entre Harry, Ashley et Voldemort, est une autre histoire.

Je vois, dit-il. Alors tu as choisi de te rendre ?

Ce n'est pas ce que j'ai dit, répliqua Dumbledor calmement. A présent, tout se joue entre toi, Harry et Ashley.

Malgré la promesse qu'elle s'était faite, Ashley ne put retenir une larme qui coula le long de sa joue puis qui s'écrasa au sol. Ca y est, elle y était. Elle allait à présent combattre le tueur de ses parents, elle allait enfin pouvoir les venger. Ensuite viendra la paix et le soulagement. Elle pourrait enfin vivre à peu près normalement avec Hermione. Mais sans Draco…il était mort et c'était comme ça.

Très bien, déclara Tom avec un sourire jusqu'aux oreilles. Vous verrez à quel point avoir fait appel aux géants est une gigantesque erreur…Ils vont réduire ton école en poussière, vieux fou.

Hagrid serra les poings, rouge de colère. Ce n'était pas parce que les géants avaient une réputation de débile qui ne comprenait rien qu'ils l'étaient forcément ! Accompagné de Graup, Hagrid avait su leur parler sans subir leur attaque violente. Ils avaient tranquillement discuter et étaient arrivé à une conclusion. Une conclusion qui avait mit d'accord tout le monde : Ashley était en danger et il fallait la soutenir afin de se débarrasser du Lord. Car Ashley, malgré le grand nombre de tribus sur terre, était connue de tous. Le Puissant Griffon de Godric Gryffondor était en elle. Et il était le dernier Griffon à vivre sur terre.

Alors Hagrid avait mit plusieurs jours à mettre au point son plan avec les géants. Ils avaient tous approuvé et s'étaient précipité à Poudlard. Et maintenant, ils étaient là, devant Lord Voldemort et avec la petite fille en larme dont le visage cruel de Tom lui rappelait ses parents.

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Jusque là, depuis la forêt interdite, Neige n'avait plus quitté Ashley. Occupée à vérifier que personne ne s'approche d'elle, elle n'avait pas remarqué un détail qui aurait du lui sauter aux yeux : elle n'avait plus son pendentif ! Ce bijou était capital pour le combat final. Où pouvait-il être ? C'était une véritable catastrophe ! Si Voldemort parvenait à mettre la main dessus ? Le Griffon serait rapidement anéanti ! Il n'aurait aucune chance contre le Basilic qui traînait quelques parts dans la forêt…

Aussi vite et aussi discrètement qu'elle le pu, Neige couru vers le château et y entra. Les couloirs du château étaient bondé d'élèves et l'infirmière, tant bien que mal, les faisait entrer dans l'infirmerie alors que Fleur s'occupait déjà de quatre élèves à la fois. Neige grimpa les escaliers et une fois qu'elle fut devant le portrait de la Grosse Dame, celle-ci la laissa entrer. La louve parvint à voir Toya qui regardait par la fenêtre, les yeux humides. Neige savait qu'elle regardait Ashley, mise à part des autres, tremblant de tous ses membre. La louve vint rapidement la voir et tira sur un pan de sa robe avec ses crocs.

Toya se retourna vivement et poussa un cri de stupeur.

Neige ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Tu as osé laisser Ashley toute seule !

La louve ne prêta aucune attention à ce qu'elle disait ! L'heure était grave et il fallait absolument qu'elle trouve ce saphir ! Interloqué Toya se leva et la suivit, inquiète. Après tout, Neige était digne de confiance et si elle s'affolait ainsi, c'est que quelques chose n'allait pas.

Qu'est-ce qu'on cherche, au juste ?

Elles sortirent du château, dans la discrétion absolue…

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°A suivre°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Voilà, j'espère que ce chap vous a plu. Bon, je sais qu'il est un peu bizarre avec l'écureuil, l'aigle et le Dragon. Mais c'est une légende qui existe vraiment ! Dans la mythologie Scandinave, un dragon vit dans les enfers où un arbre à ses racines dans le centre du monde. Et il y a cet écureuil qui insulte le dragon…Enfin bref, la suite viendra bientôt, normalement…A bientôt !