Disclaimer : Vous connaissez le système rien à moi tout à Elle.

Protection parentale : G

Résumé Général : Les Maraudeurs ont seize ans, Voldemort monte en puissance, il faut faire un choix. Faudra-t-il renier son éducation ou l'accepter pour vivre en paix avec soi-même ? Sans se sentir manipulé ?

Résumé du chapitre précédent : Peter décide de pardonner à Sirius son acte, ce que James ne se sent pas prêt à faire, et encore moins Remus. Alors que le temps s'écoule et que l'année se termine, une nouvelle nuit de pleine lune tourne mal : Lily, curieuse, a suivi Peter et James pour vérifier ses suppositions – et, il faut le dire, par connerie. Heureusement, Sirius qui avait continué la Carte du Maraudeur voit la scène à travers la carte et va la sauver de justesse.

Note de Wam : Et oui, incroyable mais vrai (non, vous n'êtes pas sur TF1, rassurez-vous) deux chapitres en deux semaines. Je me sens plus là ! Waw ! En tout cas, profitez-en parce que je suis pas sûre de pouvoir continuer à ce rythme. Enfin… Merci à mon Jedi qui m'a relue, c'est zentil. Place aux chapitres !

Entre Ombre et Lumière

Chapitre 24 : Sounds better much on holidays.

Lily rêvassait sur son lit. Enfouie dans les couvertures, elle tentait vainement de se protéger du rayon de soleil dérangeant. En grommelant, elle finit par repousser sa couette. Elle étouffait. Déjà qu'il faisait naturellement chaud, mais alors là sous la couverture c'était fini. Non. Ce qu'il fallait, c'était fermer les rideaux. Lily entrouvrit un œil afin d'évaluer la distance à parcourir afin de les clore. Elle le referma immédiatement. C'était trop loin. Elle avait deux choix : ou elle se levait pour fermer les rideaux et lorsqu'elle se recoucherait elle serait trop réveillée pour pouvoir continuer à légumer sur son lit tranquillement, ou elle restait allongée à somnoler malgré le dérangement désagréable de la lumière dans les yeux et de la chaleur exécrable. Dans tous les cas, elle ne pouvait pas profiter de sa grasse matinée.

Lily rumina et se retourna dans son lit. Que faire ? Elle entrouvrit un œil. Elle s'insulta mentalement. D'un mouvement mou et incontrôlé, elle réussi à attraper sa baguette. D'un sort, elle ferma les rideaux, et avec un soupir de contentement, elle se ramolli plus que jamais et laissa son cerveau s'enfoncer dans les brumes sinueuses du sommeils. Elle adorait ce moment, quand elle était entre sommeil et réveil, ses sens pas encore bien fonctionnels, facilement trompés. Elle adorait ne pas savoir si elle rêvait ou si elle dormait, son corps détendu dans la chaleur désormais agréable de ses draps.

Lily eut un petit rire. Elle était quand même sacrément débile. Comment avait-elle pu oublier qu'elle était désormais une élève de second cycle ? Elle allait même passer son permis de transplanage ! Alors c'était vraiment idiot !

Quelqu'un martela à sa porte. Lily grogna. Elle n'avait envie de voir personne. Et puis d'abord quelle heure était-il ? Qui osait l'innommable affront ? Qui osait la réveiller ? A une heure aussi tôt dans la matinée ! Quatorze heures. Ah oui, réalisa Lily. Il n'était peut-être pas si tôt que ça. On martela encore. Lily poussa un grognement.

« Ca vaaaaa… Ca va, j'arrive… »

Elle se leva, les yeux encore tous collés par le sommeil, et tituba vers la porte de sa chambre. Avec un soupir de frustration, elle ouvrit la porte et grommela :

« Pétunia, je te préviens, tu as intérêt à avoir une bonne raison pour me réveiller ! »

« Euh… Bonjour Lily ! » fit une voix gênée.

Lily écarquilla les yeux. Oups. Elle s'injuria mentalement. La honte.

« Matthieu ? Mais… Mais… Qu'est-ce que tu fais là ? »

« On avait rendez-vous à quatorze heures chez toi, tu ne te souviens pas ? Pour aller au cinéma… » ajouta-t-il.

Lily se frappa le front avec la main. Elle avait totalement oublié ! Mais comment avait-elle pu oublier ça ? Comment avait-elle pu oublier Matthieu ? Etait-elle fatiguée à ce point ? Lily soupira et lui sourit.

« Je suis désolée, mais je me suis couchée tard hier, je suis épuisée. Matthieu ? »

Elle observa ses yeux, qui étaient beaucoup plus bas que les siens. Ils remontaient lentement, très lentement le long de son corps, s'attardant sur ses courbes. Lily se sentit rougir, et n'osa pas baisser les yeux de peur de voir ce qu'elle pensait voir. Elle n'était pas nue, hein ? se prit-elle à penser. Non, elle ne dormait jamais nue. Bon sang, que portait-elle ? Un débardeur et… Ouf… elle n'était pas nue. C'était déjà ça. Quel boulet ! Comment avait-elle pu oublier tout ça ?

« Euh… Matthieu je… Attends dans le salon, j'arrive. »

Matthieu hocha la tête lentement, les yeux perdus sur ses lèvres. Gênée, Lily lui rendit un sourire crispé et referma précipitamment la porte. Elle appréciait beaucoup Matthieu et il avait l'air sacrément amoureux d'elle mais elle n'aimait pas beaucoup ça. Elle l'avait rencontré pendant sa colonie durant le mois de juillet. Il avait fait les travaux d'approche et, flattée, elle avait cédé très facilement à ses avances. Au début, elle n'avait pas du tout pris leur relation au sérieux, imaginant que Matthieu la quitterait dès la fin du voyage. Mais comme il habitait dans la ville d'à côté, ils avaient décidé de garder le contact. La veille, ils fêtaient leur premier mois ensemble. Lily avait passé la nuit à en discuter avec sa sœur. Elle n'en revenait toujours pas. Depuis quelques semaines, Pétunia et elle s'entendaient presque très bien. Elles avaient parlé de Vernon, de (Ahem) Potter, et de ses cours à l'école de Sorcellerie. Pétunia avait même semblé intéressée par la société magique. Alors Lily avait entreprit de la lui expliquer. Jamais elle ne s'était sentie autant… Proche de sa sœur. C'était comme si elles avaient toujours été amies, si elles n'avaient pas été si différentes.

Lily attrapa des vêtements et se changea en vitesse lumière. Elle ne prit même pas le temps de se coiffer ou de se maquiller. Elle attrapa son sac à main, attrapa son rouge à lèvres, son paquet de mouchoirs, ses clefs et quelques babioles (comme son porte-monnaie qu'elle avait une fâcheuse tendance à perdre ou à oublier), et le fourra dedans. Alors qu'elle allait partir, Lily s'arrêta. Elle oubliait quelque chose. Elle se sentait… Comment dire ? Nue. Pour la deuxième fois en un quart d'heure. Elle battait des records. Peut-être même qu'elle s'inscrirait dans le livre. Lily se reprit, ce n'était pas le moment de dire (ou penser) des bêtises. Elle avait bien tout ses vêtements, son sac était rempli de choses inutiles (mais un sac à main servait à ça : transporter des choses inutiles). Qu'est-ce qui pouvait bien lui manquer ? Lily observa sa chambre. Son bureau était à peu près bien rangé. Des parchemins traînaient par terre, au milieu des plumes et des livres énormes qu'elle avait empruntés à la bibliothèque Magique du Londres magique (Livres d'Or). Elle n'avait rien à prendre là. Sa penderie. Ahem. Pouvait-on qualifier son armoire comme telle ? Difficilement. Le mot le plus exact serait « entassement de n'importe quoi ». Fringues, objets hétéroclites et autres choses dont personne ne voulait connaître l'existence (même pas Lily), tout s'entassait dans l'armoire gigantesque de la jeune fille. Visiblement, en un coup d'œil, elle avait deviné que ce qu'elle voulait ne se cachait pas là. Son regard tomba sur son lit défait. Elle n'avait même pas pris la peine de le refaire. Sa table de nuit, à côté, était submergée par tout et n'importe quoi. Surtout n'importe quoi en fait. De là où elle était, elle ne pouvait pas voir son réveil, dissimulé sous une pile de livres de Shakespeare, et quelques autres auteurs inconnus. A côté, une petite lampe ne fonctionnait désormais plus que grâce à la magie (sainte magie mère de sa vie) et à côté… Sa baguette ! Voilà ce qui lui manquait !

Lily courut jusqu'à sa table de nuit, mais alors qu'elle allait y arriver, elle trébucha contre elle ne savait quoi et se ramassa contre la moquette. Etouffant un « Aïeuuuuhhhh », elle se releva en sautillant à cloche pied pour faire passer la douleur qu'endurait son genou à cause de la brûlure causée par le frottement de la moquette contre sa peau. Finalement, elle attrapa sa baguette et se soigna d'un sort. Assise sur le lit, elle leva la tête vers le ciel et souffla un « merci ». Merlin qu'elle bénissait la Magie. Prenant soin d'éviter le malencontreux « elle ne savait quoi » qui l'avait fait tomber, la jeune fille arriva tant bien que mal jusqu'à la porte. Alors qu'elle allait la passer, la jeune fille se retourna et admira sa chambre. Mouais. Pour ne pas être vulgaire, c'était un petit peu le désordre. Même carrément le bordel. Lily eut un sourire crispé. Il serait peut-être temps de la ranger. Elle lança un sort et admira les livres se ranger sur les étagères, les tiroirs se remplir et se refermer, les papier se classer, les couvertures se reposer sur le matelas et la moquette devenir d'une douceur incroyable. Avec un sourire satisfait, elle sortit de sa chambre.

Elle traversa le couloir, et arriva aux escaliers. De là, elle pouvait voir le dos du canapé, et Matthieu assis dedans, subissant les questions de ses parents. « Pire que la Gestapo » soupira Lily. Elle rangea sa baguette, et descendit les escaliers avec assurance. Mais, peu habituée aux talons et aux descentes dans les escaliers, la jeune fille se réceptionna mal et se tordit la cheville. Lily se mordit la lèvre pour ne pas crier, mais elle ne put porter ses mains à sa cheville en sautillant une nouvelle fois. C'était la deuxième fois ! Qu'est-ce qui lui arrivait ?

« Et que comptez-vous faire plus tard ? » demandait le père de Lily.

« Vous savez, je suis jeune… Mais être euh… Je ne sais pas… Médecin, ou avocat, ça me plairait bien… »

Lily pouffa de rire. Matthieu était hyper crédible, il n'y avait pas à dire. Lily sentait qu'il l'aimait beaucoup, mais elle n'aimait pas trop être avec lui. Ou plutôt… Si. Elle adorait même être avec lui, parce qu'il faisait un contraste avec sa vie habituelle. Ça lui faisait du bien. Et puis, il était plus amusant avec ses blagues nulles et ses airs d'homme viril ridicule. Cependant, elle pouvait dire ce qu'elle voulait, elle se sentait … Nulle avec lui. Elle n'était jamais sortie avec un garçon. En fait, il était rare que les Premières, Deuxième Année aient des petits copains. Généralement, c'était plutôt vers la Troisième ou la Quatrième Année que les couples se formaient. En fait, elle avait été attirée par un garçon lorsqu'elle était en Troisième Année. C'était Dave Goujon, l'un des élèves qui était mort pendant la bataille. Le visage de Lily se rembrunit à se souvenir. Ça avait duré quoi ? Six mois ? Oui, quelque chose comme ça. Elle avait appris son emploi du temps par cœur, et le suivait presque partout. James, lui, était vert de jalousie. C'était ça qui avait toujours empêché Lily d'avoir des petits copains. A chaque fois, James avait tout gâché. Même lorsqu'il était le plus jeune des deux garçons, il trouvait le moyen de faire changer d'avis son rival. Il avait d'ailleurs été très clair avec Dave. C'était pour cela qu'il avait failli perdre un œil. Lily se souvenait encore du savon monumental qu'elle avait passé à James. Et puis finalement, Dave était sorti avec Melia Johnson. Ses rêves d'enfant s'étaient effondrés. Et elle avait collé une baffe à James parce que selon elle, tout était de sa faute. Ce en quoi, au fond, elle n'avait pas tout à fait tort.

Enfin, tout cela pour dire que Matthieu était son premier petit ami. Et qu'elle ne voulait pas qu'il le sache. Sinon, il comprendrait combien elle était bizarre et inintéressante et il ne voudrait plus d'elle. Et puis elle commençait à tomber amoureuse de lui. En fait, elle ne savait pas trop si c'était de l'amour, mais elle avait envie d'être avec lui constamment. Et puis il lui changeait les idées. Il la faisait rire. Elle aimait être avec lui.

« Oh ! Lily chérie ! Comment vas-tu ? »

« Ca va. Je vous emprunte Matthieu. Adolf, Eva. » salua-t-elle. « A plus. »

« Lily ! » crièrent ses parents, outrés.

Lily attrapa la manche de son petit ami et l'entraîna dans sa course.

« Je rentre vers vingt et une heures ! A plus ! »

Puis dans un éclat de rire, elle quitta la maison, sa sœur et ses parents qui s'observaient, ne comprenant pas la réaction de leur fille. Etait-elle toujours leur petite Lily toute sage ?

XXX

« Tu repars quand ? » lui susurra-t-il.

Lily arrêta de l'embrasser. Pourquoi devait-il parler des choses qui fâchent ? Elle soupira.

« La semaine prochaine. »

« Comment s'appelle ton école déjà ? »

« Maaaaaatt… J'ai pas envie de parler de l'école, d'accord ? Il me reste une semaine de vacances, je veux en profiter. »

Il lui sourit et l'embrassa pour se faire pardonner.

« Ok, on oublie. Excuse-moi. »

« Pas grave. »

Ils s'embrassèrent encore. Matthieu passa une main dans ses cheveux tandis que l'autre descendait dans son dos. Ils s'étaient mis au fond de la salle, ne prêtant pas du tout attention au vieux film qui se jouait devant eux. Dans la salle, il n'y avait qu'un adulte d'environ quarante ans, et une mamie avec ses deux petits enfants qui s'étaient endormis au bout de vingt minutes.

Lily, assise à califourchon sur les genoux de son petit ami, profitait amplement de la situation. Elle voulait oublier qu'elle rentrait à Poudlard la semaine suivante. Elle voulait même oublier qu'elle était une Sorcière, que son permis de transplanage se passait dans deux jours et qu'elle allait revoir toute la clique des crétins et devoir se souvenir de tous les problèmes du mois de juin. Et il y en avait un sacré paquet. Elle n'avait pas avoué à Matthieu qu'elle était une Sorcière. Ce n'était pas assez sérieux entre eux pour qu'elle lui dise. Et puis… Elle avait peur de sa réaction. Elle avait peur qu'il la quitte d'effroi et d'intolérance. Elle voulait continuer à croire qu'il l'aimait ou du moins qu'il envisageait quelque chose de sérieux. Et puis de toute façon elle ne le reverrait pas avant un sacré bout de temps.

« Je sais pas ce que j'ai avec toi mais… Je te trouve… »

« Magique ? » plaisanta Lily.

Le jeune homme éclata de rire.

« Oui. Ça doit être ça oui. »

Et puis, elle préférait rester avec Matthieu. C'était beaucoup plus simple. Et puis, il l'aimait. Et elle devait l'aimer aussi, non ?

XXX

Lily soupira. Que pouvait-elle faire ? Aimait-elle Matthieu ou pas ? Pourquoi restait-elle avec lui alors qu'elle ne voulait pas lui dire qu'elle était une Sorcière ? Ce n'était pas correct. Voire indécent. Lily tourna sa baguette entre ses doigts, comme à chaque fois qu'elle était stressée. Que pouvait-elle faire ?

« Lily ? » appela-t-on.

C'était ça la solution ! Demander à Pétunia.

« Pétunia, viens s'il te plaît ! »

La jeune fille s'approcha de sa petite sœur. Elle lui sourit.

« Stop ou encore ? » demanda-t-elle.

« Hein ? »

« Me demande pas pourquoi. Réponds simplement. Stop ou encore ? »

Pétunia regarda sa sœur et éclata de rire.

« Débrouille-toi. J'ai assez de mes problèmes. »

« Qu'est-ce que je peux faire alors ? »

Pétunia haussa les épaules. Puis Lily eut un éclair. Mais bien sûr ! Comment avait-elle pu oublier ? Lily se releva dans un mouvement si brusque qu'elle se fit mal au dos et que Pétunia sursauta en lui demandant ce qu'elle avait. Mais Lily n'écoutait pas. Excitée, elle se dirigeait vers son armoire qu'elle vida presque entièrement, soulevant pile de t-shirt sur pile de pantalons, fouillant tiroirs de bureau et tiroirs de commodes, cherchant sous le lit, dans ses sacs… Mais elle ne trouvait pas. Elle sentait le regard hagard de sa sœur dans son dos, ce qui l'horripilait grandement. Foutu sort de rangement ! Lily grommela et tira sa baguette. Sa sœur détesterait ça mais tant pis. Il lui fallait ce foutu objet ! Elle marmonna un sort devant une Pétunia horrifiée (elle détestait définitivement la magie) et immédiatement, l'objet rond arriva à elle. La jeune fille sourit et embrassa bruyamment son bien en se laissant retomber sur la moquette.

« Que… Qu'est-ce que c'est ? » bégaya Pétunia.

« Une Pierre de Vérité. Le cadeau que James m'a offert pour Noël. »

« James ? Potter ? »

« Ouais. Il faut que je pose une question « oui/non » et elle me répondra. »

« Bath. »

« Ouais. Aloooooors… Dois-je continuer avec Matthieu ? »

La fumée devint orange, rouge, jaune, verte… Puis des lettres argentées apparurent 'La question est : que te dit ton instinct ?' Lily grogna.

« Qu'est-ce que ça dit ? » demanda Pétunia qui semblait douter qu'une pierre enfumée dise quoique ce soit.

« Des absurdités. Alors… Que me dit mon instinct ? »

La fumée réapparut, plus dense et plus brumeuse, si bien que Lily dut s'approcher et coller son nez à la pierre pour voir les lettres devenues désormais noires : 'Ecoute-moi'. Lily trépigna. Foutue pierre ! Elle ne lui servait vraiment à rien ! Si encore elle pouvait répondre à ses questions ! Lily soupira et jeta l'objet par terre dans un geste de colère. Pétunia s'avança vers la Pierre et l'attrapa.

« Est-ce que Lily aime Matthieu Benson ? »

Lily leva la tête, interloquée. Non seulement sa sœur avait touché un objet magique, mais en plus elle s'en servait ! Pétunia observait la Pierre, et Lily plissa les yeux pour pouvoir lire la réponse. Son cœur battait à toute vitesse. Quelle était la réponse ? Est-ce qu'elle l'aimait ? Pétunia eut un sourire amusé.

« Qu'est-ce qu'elle a répondu ? »

Mais Pétunia ne se préoccupa même pas de sa sœur. Elle réajusta sa prise sur la Pierre.

« Est-ce que Lily aime James Potter ? »

« PETUNIA ! » hurla Lily en se relevant d'un coup (si bien qu'elle se fit encore mal).

La fumée qui remplit la pierre devint rouge, rose, violette, bleue, verte, puis de nouveau rose et le sourire de Pétunia s'élargit lorsqu'elle lut ce que la Pierre lui répondait. Lily voulut lui arracher l'objet des mains, mais lorsqu'elle réussit à l'attraper, les mots avaient disparus et la fumée s'était dissipée. Lily lança un regard furieux à sa sœur.

« Non mais ça va pas non ? Tu veux pas lui demander si je m'envoie en l'air avec Rogue tant que tu y es ? »

« Si tu veux… Euh… Qui est Rogue ? » répondit Pétunia en tendant la main vers la Pierre.

Mais Lily recula, intensifiant son regard venimeux.

« T'occupes. »

Mais Pétunia ne semblait pas le moins du monde impressionnée par la colère de sa petite sœur. La jeune fille haussa finalement les épaules et quitta la chambre. Lily observa la Pierre quelques instants, puis elle sortit également et poursuivit sa sœur.

« Pétunia attends ! Que… Qu'est-ce que c'était, la réponse ? Qu'est-ce qu'elle t'a dit ? »

Pétunia se retourna, et lui lança le sourire le plus machiavélique que Lily lui ait jamais vu.

« Tu veux le savoir ? »

Lily hocha la tête, tentant de se contrôler. Mais rien à faire. Elle se sentait virer au rouge pivoine.

« Tu n'as qu'à le lui demander. »


Lorsqu'il essaya de toucher la place à côté de lui, sa main ne rencontra que du vide. Confortablement installé dans son lit, Sirius soupira. Apparemment, Katerina était déjà debout. Dommage. Il aurait bien aimé profiter de sa matinée avec elle. D'une façon plus couchée, s'entend. Il n'avait pas vraiment envie de se lever. Cependant, lorsqu'il entendit le bruit d'un verre cassé, il renonça à toute idée de se rendormir. Katerina était une calamité. Certes, elle était jolie (sexy, bien faite, canon), amusante et très divertissante, mais elle était d'une maladresse pathologique. Elle ne pouvait pas toucher un objet sans le briser. Il n'y avait que certains objets qu'elle manipulait avec une dextérité indécente, et euh… Ahem. Vous voyez quoi. Sirius, qui n'avait donc pas la moindre envie de voir sa toute nouvelle vaisselle à la poubelle et en plusieurs morceaux (même s'il pouvait toujours les réparer avec la magie), décida de se lever. Il enfila rapidement un caleçon et sortit de la chambre. Katerina s'activait déjà à tout ramasser, complètement paniquée. Ses longs cheveux noirs ondulés lui tombaient devant les yeux, et ses mouvements brusques et tremblants ne l'aidaient pas. Elle réussit même à se couper. Sirius, en voyant le spectacle, éclata de rire. Katerina releva seulement la tête lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'était pas seule.

« Simon ? Je t'ai réveillé ? Oh excuse-moi ! »

« Sirius. Pas Simon. »

Katerina avait également une mémoire d'une poule. Elle était incapable de se souvenir d'un chemin, d'un lieu, et encore moins d'un prénom. Elle oubliait même parfois le sien. Mais elle était mignonne quand même.

« Oui Steven… Aïe ! Je me suis coupée ! Et j'ai cassé un bol ! Oh la la… J'en ai marre… »

Sirius éclata une nouvelle fois de rire. Il s'approcha d'elle, la releva et lui attrapa la main. Il lécha le sang qui gouttait le long de son doigt et lui sourit. Puis il l'embrassa.

« Bonjour Kat. »

Katerina soupira et eut une moue enfantine.

« J'en oublie même de te dire bonjour ! Quelle fille je fais ! Vraiment pas bonne à marier… »

« Tu n'as que dix-huit ans, Kat, tu as le temps avant d'y penser. »

« J'y pense depuis que j'ai compris ce que le mot 'mariage' voulait dire. Mais ne t'inquiète pas, ça ne veut pas dire que je t'épouserai. Pour le moment, je teste un peu, et puis un jour je prendrai le meilleur. »

Sirius la dévisagea, et se mordit les joues pour ne pas exploser de rire. Par certains côtés, Katerina ressemblait à Julia. Elle était assez imprévisible, passait du coq à l'âne et était très surprenante. Et divine, également. Il ramassa les débris, et les mit dans le placard. Cela ne semblait pas étonner Katerina le moins du monde. Elle devait être du genre à faire la même chose, alors qu'elle était tout ce qu'il y avait de plus moldu. Sirius aimait bien être avec Katerina. Il la trouvait magnifique avec ses cheveux ébène, ses yeux noirs, son corps sensuel et sa voix chantante. Et puis même si elle parlait tout le temps, elle n'était pas soûlante comme la plupart de ses groupies ou de ses copines. Elle éclatait tout le temps de rire, ou soupirait parce qu'elle ratait ce qu'elle entreprenait. En fait, elle était reposante. Malgré ses crises de panique (elle était fan d'encens et de tout ce qui faisait de la fumée ; Sirius avait même envisagé de lui offrir une cheminée), et ses maladresses exaspérantes, la jeune fille était tout ce qu'il y avait de plus attendrissante. Et en plus, elle ne savait rien de sa vie. Ça, c'était le point le plus positif.

« Au fait, Stan, tu fais quoi dans la vie ? »

« Je suis étudiant. »

Son défaut, par contre, c'était qu'elle était curieuse. Trop curieuse. Mais comme elle n'avait aucune mémoire, ce n'était pas dramatique. Oubliant qu'elle s'était coupé par deux fois le doigt, la jeune fille s'approcha de son petit ami et l'enlaça en posant sa tête contre son dos. Mais elle dut s'y prendre à deux fois puisqu'elle se fit mal. Sirius dut une nouvelle fois se mordre les joues pour ne pas rire. Comment faisait-elle pour être aussi maladroite ?

« Etudiant en quoiiiii ? » minauda-t-elle pour se rattraper.

« En magie. Pour devenir Auror. »

« Moi je veux devenir Crépuscule, mais c'est beaucoup trop d'études de normalité. » se moqua-t-elle.

Sirius pouffa.

« Si tu ne veux rien dire, ce n'est pas grave. Je comprends. »

Sirius lui sourit. Elle ne comprenait rien, mais il ne lui en voulait pas. De toute façon, comment pourrait-elle comprendre ? Son regard tomba sur une photo des Maraudeurs qu'il avait décidé de ne pas animer. Ils avaient onze ans. Remus avait déjà des cernes époustouflantes mais il souriait, alors que ses trois amis lui sautaient dessus. Sirius était dans les airs avec un air de monstre affamé, James était sur le dos de Remus et lui ébouriffait soigneusement les cheveux en riant aux éclats, et Peter était assis par terre et semblait être au bord de l'apoplexie tellement il riait. Il avait beau dire, il avait beau faire, les Maraudeurs lui manquaient. Que n'aurait-il pas donné pour revenir dans le passé et changer ce qui s'était passé ? Pourquoi n'était-il pas en possession d'un retourneur ? Ah oui, parce que c'était illégal.

« A quoi tu penses ? »

« A mes amis. »

« Pierre ? »

« Peter. Oui, à lui, entre autres. »

« Bah les autres ils ne doivent pas beaucoup t'aimer, ils ne viennent jamais te voir. »

« On s'est disputés. »

« Bah quand même ! Ils pourraient venir te voir, c'est Noël ! Au fait, j'ai oublié de te souhaiter de joyeuses pâques. »

Sirius la regarda de haut en bas, et finit par hocher la tête. Question d'habitude. Julia et elle devaient avoir des gênes communs.

« Il y a trop de neige devant chez eux, ça les empêche de sortir. »

« C'est quand même dommage. Tu ne veux pas aller les voir pour leur parler ? »

« Kat, sans vouloir t'offenser… »

« Mêle-toi de tes affaires… Oui, oui, oui et oui. Je connais. Mais mes affaires sont nuuuuulles ! Les tiennes ont l'air beaucoup plus amusantes. »

« Ou beaucoup plus problématiques. »

« Raconte-moi. »

Sirius se retourna et l'embrassa. Il n'avait absolument pas envie d'en parler. Il ne voulait pas voir dans ses yeux la déception, et de toute façon c'était trop compliqué. Il aurait fallu avouer des choses qu'il n'avait pas envie d'avouer, se forcer à voir des choses qu'il ne voulait pas voir, et réfléchir à des sujets auxquels il n'aimait pas réfléchir. Alors ce n'était pas la peine d'aborder le sujet. Sous ses lèvres, Katerina pouffa. Elle était plus lucide et intelligente que ce qu'elle laissait paraître. Et puis au fond, il savait qu'elle s'en contrefoutait et qu'elle voulait simplement faire la conversation.

Mais au fond, ce qui le dérangeait, c'était qu'il espérait que Peter réussisse à convaincre James qu'il avait changé et que tout ne serait pas comme avant. Alors que pour le moment, tout en était au même endroit. Comme si les deux mois ne s'étaient pas écoulés. Pouvait-il continuer à espérer ou devait-il définitivement oublier leur amitié ?


« Tu as fait des provisions ? » demanda Peter.

« Bien sûr. Tout est prêt. Il ne me reste plus qu'à faire mon sac. » répondit James.

« Euh… Cornedrue, il te reste encore une semaine de vacances. »

« Oui. D'ailleurs, il faut que je finisse ce foutu devoir de Potions. »

Peter ricana, ce qui ne plut pas beaucoup à James. Depuis quelques temps, Peter était plus sûr de lui et osait se moquer ouvertement de James. Jusqu'à quelques mois, il était toujours béat d'admiration devant lui, et aurait même été jusqu'à se faire tuer pour lui. Mais ce temps était révolu. D'un côté, James était très content, car Peter était plus épanoui et plus libre, mais d'un autre côté, il aimait beaucoup voir dans les yeux de son ami de l'admiration. Il en avait même presque besoin. Il avait même perdu de son innocence qui permettait aux Maraudeurs de faire de lui ce qu'ils voulaient, ce qui, même si c'était quelque chose de bien, promettait à James quelques altercations. Mais de toutes façon, le résultat serait le même.

« Au fait, tu as trouvé quoi pour le devoir de Sortilège ? La manipulation des éléments principaux m'ont donné du fil à retordre mais j'ai fini l'essai. Le truc, c'est que je ne suis pas sûr de moi, je pourrais voir tes idées ? »

James hocha la tête. Il se leva, et se dirigea vers son bureau à la recherche de ses notes. Il tomba sur deux ou trois lettres qu'il se dépêcha de cacher. Elles étaient toutes les trois écrites par Serlana, une jeune fille qu'il avait rencontrée pendant son voyage aux Etats-Unis chez sa tante. C'était une amie de Heather sa cousine. Ils avaient beaucoup discuté, et étaient finalement sortis ensemble. Mais il se sentait mal à l'aise avec elle, ou plutôt… Non. Il ne se sentait pas mal à l'aise. Lorsqu'il était à Boston chez sa cousine avec elle, il se sentait bien, très bien même, mais là… Rentré en Angleterre, et sans trop savoir pourquoi, il se sentait mal à l'aise et regrettait presque d'être sortie avec elle. En fait, il regrettait complètement. Peut-être qu'il ferait mieux de la quitter…

Mais s'arrachant à ses pensées un peu minables, James attrapa enfin son devoir de Sortilèges et le donna à Peter. Celui-ci le lut deux ou trois fois, assimila quelques idées, et le rendit à son ami avec un grand sourire. Finalement, songea James, il n'était pas si différent d'avant. Toujours aussi peu doué en rédaction en tout cas, mais toujours aussi excellent en lecture !

Au bout d'une heure, Peter regarda sa montre et se leva.

« Bon, je vais devoir y aller. Tu salueras Remus pour moi ? »

« Bien sûr. »

Peter ramassa ses affaires, les fourra dans un sac, puis il descendit les escaliers.

« Euh… Peter ? » appela James.

« Oui ? »

« Comment va-t-il ? »

Peter lui sourit.

« Qui ? »

James le fusilla du regard.

« Tu vois très bien de qui je parle ! »

« Peut-être pas… »

James soupira.

« Je suppose qu'il va bien alors… Et… Elle… Elle est comment sa maison ? »

« Quelle maison ? »

James le foudroya du regard. Crétin. Il ne supportait pas ça. Peter voyait très bien de qui il parlait, et il en profitait pour le torturer. Déjà que poser la question était un vrai calvaire et une humiliation cuisante, alors pourquoi continuait-il à l'ennuyer ? Décidément, le changement qui s'était effectué en Peter n'était pas bon de tous les côtés. De toute façon, il s'en moquait. Sirius pouvait bien faire ce qu'il voulait il n'avait plus rien à faire avec lui. Ce n'était qu'un traître. Il haussa les épaules.

« Salut Peter. Rentre bien. »

Peter eut un sourire amusé, et se dirigea vers la cheminée. Après avoir salué Caitlin, il attrapa une poignée de poudre de Cheminette. Alors qu'il allait jeter la poudre de cheminette dans l'âtre, il se retourna vers son ami.

« Tu veux vraiment le savoir ? »

James jeta un regard étonné à Peter. Devenait-il magnanime finalement ? James hocha la tête. Peter eut un sourire carnassier.

« Tu n'as qu'à aller lui demander en personne ! »

Puis il jeta la poudre de cheminette, prononça distinctement « Sirius's Palace » et sauta presque dedans. Pantois, James ne bougeait pas et fixait inlassablement l'endroit où se tenait Peter quelques minutes auparavant. Ce ne fut que le rire cristallin de Caitlin qui le tira de sa rêverie. James lui lança un regard vexé. Pourquoi riait-elle ? Il haussa finalement les épaules et entreprit de remonter dans sa chambre avec mauvaise humeur. Mais la voix de sa mère le retint.

« Peter n'a pas tort, James. Je ne sait pas ce que Sirius a fait pour mériter ça, et je ne veux pas le savoir. Mais tu sais, je pense qu'il est quelqu'un de … Noir. »

'Je suis aussi noir que mon nom'

« Il a besoin qu'on l'aide, contrairement à ce qu'il dit. Et ce qu'il a fait, c'était sûrement un appel à l'aide. La plupart des désespérés font des bêtises. En lui tournant le dos, tu fais sûrement la plus grosse erreur de sa vie. Et lui, il sait qu'il a fait la sienne en faisant ce qu'il a fait. »

James regarda sa mère.

« Tu as raison maman. Tu ne sais pas ce qu'il a fait pour mériter ça. Et il vaut mieux que tu ne saches rien. »

Il remonta définitivement les escaliers sous l'ébahissement de sa mère. Mais malgré le ton dur employé, James était pensif. Et si sa mère avait raison sur l'autre point ?


« C'EST HORS DE QUESTION TU M'ENTENDS ? JE NE L'EPOUSERAI PAS ! »

Un vase se brisa sans qu'elle fît un seul mouvement. Son père la toisait de toute sa hauteur et sa méchanceté. Ambre le fixait avec haine. Comment pouvait-il lui faire ça après tout ce qui s'était passé ? Comment osait-il vendre sa propre fille ? Sa dernière fille ?

« Tu n'as pas le choix. »

« Il y a des lois qui t'en empêchent. »

« Ces lois ne s'appliquent pas sur nous. »

« Va te faire foutre ! » hurla-t-elle.

C'en fut trop pour Oreste autant que pour elle. Il dégaina sa baguette d'un geste vif et en menaça sa fille qui ne bougea pas. Comme un an auparavant, il cria le sort de douleur. Ambre ne bougea pas. Elle savait qu'il ne ferait rien. Il y avait… Non. Elle n'était plus là. Ambre se morigéna avant même que le sort ne la touche. Elle avait encore oublié. Cela faisait pourtant quelques temps qu'elle avait accepté la mort de sa sœur. Une fois la douleur due au sort passée, Ambre se releva. Elle trouva elle ne sut où la force de jeter un regard méprisant à son père accompagné d'un sourire narquois.

« Tu sais quoi papa ? Nous sommes sûrement maudits. Une mère morte renversée par un Moldu, une sœur morte assassinée par un Sorcier… A ton avis, qui sera le prochain à mourir ? Toi ou moi ? Bouffé par un animal ? Après, il n'y a plus aucune solution. A part peut-être se noyer… Ou brûler vif… »

Oreste la foudroya du regard. L'ironie qu'elle avait mise dans son commentaire sur la mort de sa mère avait eu l'effet escompté. Il se doutait. Il doutait tout simplement. Le début de la destruction était le doute, d'après ce qu'elle avait compris.

« Tu épouseras Avery. » claqua-t-il.

Ambre lança un regard si venimeux à son père qu'elle aperçut un mouvement très léger de recul de sa part. Il savait aussi bien qu'elle que la marier à Avery serait la marier au Seigneur des Ténèbres. Et ça, Ambre ne le supportait pas. Depuis une semaine qu'ils se disputaient sans cesse, elle tentait de se contenir. Mais le Doloris infligé par son père l'empêchait de se contenir d'avantage. Ses nerfs lâchaient.

« Je ne te laisserai pas me faire ça. Tu ne me donneras pas au Seigneur des Ténèbres. »

« De toute façon que tu le veuilles ou non tu es à Lui. »

On y arrivait, songea Ambre avec un sentiment qui mêlait peur, excitation et impatience.

« Je n'appartiens à personne. »

« Il y a un début à tout. »

« Tu m'as promise depuis longtemps, n'est-ce pas ? » demanda Ambre. « Tu nous avais promises. Pourquoi ? »

« Parce que Electre et toi êtes puissantes. »

« Electre est morte. »

« Tu es toujours en vie. »

« Mais celle que tu manipulais à ta guise n'est plus là. Tu as récolté la vilaine fifille. L'enfant indigne. Tu aurais mille fois préféré que je meurs plutôt qu'elle. Tu sais ce que c'est le pire, Oreste ? C'est que ce n'est pas qu'un Mangemort qui l'a tuée. C'est moi. La fille indigne est restée parce qu'elle se battait pour quelque chose en laquelle elle croyait. La fille préférée, Parfaite, est restée parce qu'elle aimait sa sœur. Et c'est ça qui te bouffe. C'est ça qui fait que tu me détestes plus que tu ne l'as jamais fait. »

« Tais-toi. »

Ambre eut un rire jaune, glacial.

« Je me tairais quand j'en aurai envie. Tu as lancé le sujet, assume. Ta fille préférée, et certainement la plus puissante des deux est morte. Tuée par l'un des tiens. Pourquoi restes-tu Mangemort puisqu'Il a tué ta fille ? »

« On ne quitte pas le Seigneur des Ténèbres. »

« C'est une des raisons. Mais pas la raison principale. Je vais te dire, moi, pourquoi tu ne quittes pas le Seigneur des Ténèbres. Pourquoi tu promets toujours ta fille, ta dernière fille, à rester son chien ! Parce que tu es un minable. Parce que tu as peur de mourir. Parce que tu es courageux mais pas téméraire. Que tu veux bien mourir pour une enflure, mais pas pour une cause. Parce que tu préfères rester fidèle à l'éducation pourrie qu'on t'a donnée en étant un gentil petit Mangemort insignifiant plutôt que mourir en héros en sauvant le dernier membre de ce que tu appelles ta famille. »

« Même si je mourrais tu ne serais pas sauvée, petite idiote ! »

« JE NE SUIS PAS UN OBJET QUE L'ON PRÊTE, QUE L'ON DONNE OU QUE L'ON VEND AU PREMIER SALAUD VENU ! »

« C'est trop tard, de toute façon. »

« Je ne serai jamais au… A… »

Ambre prit une grande inspiration.

« Je ne serai jamais à Voldemort, tu m'entends ? Jamais. Et je préfère mourir plutôt que de devenir ce que tu es. »

Cette dernière affirmation jeta un froid polaire dans la pièce. Plus que jamais l'ambiance était tendue. Ambre lança un dernier regard, plus méprisant et mauvais que jamais à son géniteur puis elle partit, lui tournant outrageusement le dos, comme pour le mettre au défi de lui lancer un sort. Mais comme elle le pensait, il ne fit rien. Il était trop lâche pour cela. Il ne pourrait pas tuer sa fille. Même s'il la honnissait.

XXX

Lorsqu'elle pénétra enfin dans sa chambre, elle ferma la porte doucement – le plus doucement possible. Elle ferma d'un sort sa porte. Personne d'autre qu'elle ne pourrait l'ouvrir. En silence, elle s'allongea sur son lit, et entreprit de se calmer. Elle ferma doucement les yeux. Un rire enfantin la sortit de son demi-sommeil.

« Allez Ambre, ne t'inquiète pas ! »

« Elle est trop moche ! » rigola une autre voix.

« Donne-moi les stylos vert. Il faut lui rajouter des cheveux. »

« On n'a pas le droit de faire de la Magie, Electre… Tu crois qu'il nous arrivera quelque chose ? »

« Non, les enfants font souvent de la Magie sans le vouloir. »

« C'est la troisième fois cette semaine. Maman va hurler. »

« Donne-moi du rouge. »

Ambre se releva et observa avec un sourire tendre les deux petites filles à peine visibles qui peinturluraient une feuille de papier. L'une avait des cheveux châtain qui viraient au blond selon certaines mèches, et c'était elle qui dessinait. L'autre, au longs cheveux noirs ondulant jusqu'au bas de son dos, était agenouillée près de sa sœur, sa robe à fleur bleues frôlant la douce moquette de sa chambre.

« Tu as le bout de papier ? » demanda la petite fille blonde.

« Oui. On doit le réciter ensemble ? »

« Il faut être puissante. Sinon ça marchera pas. »

Alors les deux petites filles tinrent chacune un bout de papier. Avec amusement, elles déclamèrent d'une même voix. Puis elle poussèrent un cri ravi et se mirent à courir en éclatant de rire. Au moment de sortir de la chambre, la petite brune s'arrêta, se retourna et observa Ambre avec un sourire radieux qui laissait découvrir toutes ses dents de lait. Seules les deux dents de devant étaient inexistantes, ajoutant un côté enfantin au fantôme. Puis elle disparut totalement sans bouger dans un nouvel éclat de rire.


Oreste Daray avait le regard perdu dans sa cheminée. Il avait fait sortir l'elfe de maison, et s'était assuré qu'Ambre était dans sa chambre. Une tête apparut enfin. Il ne put retenir un soupir de soulagement. Il avait cru pendant un moment qu'il ne viendrait pas.

« Que veux-tu Daray ? » demanda le nouvel arrivant d'une voix glaciale.

« Te donner ma permission. Le Maître avait raison. Je ne pourrai pas la contrôler, elle est bien trop… Fais ce que tu veux. Arrange-toi pour qu'elle Le rejoigne. »

L'autre hocha la tête. Oreste attendait qu'il parte. Mais à son plus grand étonnement, il restait là à le fixer avec un regard qu'il n'apprécia pas bien qu'il ne sût pas pourquoi. Oreste lui lança un regard venimeux.

« Quoi ? »

« Je me demande ce qui te pousse à faire ça. Vendre sa propre fille… Tss… C'est mal, Daray. Très mal. »

« Mêle-toi de tes affaire. » grogna Oreste. « Ce que je fais ne regarde que moi. »

« Et dire qu'à Poudlard tu disais que tu changerais les choses. C'est touchant … »

« Ferme-la et fais ce que je te dis avant que je ne change d'avis. »

« Alors il te resterait un peu de conscience ? Je n'y croyais plus… » se moqua l'autre.

« Venant de quelqu'un qui a tout trahi je trouve cela malvenu. » ironisa Oreste.

« Chacun ses petits secrets. »

« Ne te mêle pas des miens. »

« Mais tes désirs sont des ordres, Daray… Je ne réponds qu'aux Ténèbres, tu le sais bien. »

Oreste eut un sourire réfrigérant. Il n'aimait pas qu'on fasse de l'humour sur son nom de famille. C'était malgré tout étonnant que son ancien camarade sache la signification de son nom de famille… Finalement l'autre disparut. Oreste resta debout, le regard fixé sur les flammes dansantes qui offraient leur spectacle dans l'âtre. Pourquoi faisait-il cela ? Etait-il si lâche ? Oui. Oui, il était lâche. L'homme le plus lâche au monde. Prêt à donner sa fille pour sauver sa propre vie. Comment arrivait-il à se regarder dans la glace ? En se disant que la Mort était plus retardée. Et que si sa fille était si prête à mourir de cela, alors il ne risquait pas grand chose. Que ce qu'il faisait n'était pas si horrible. Si lâche.


Ambre décida de sortir. Elle avait besoin de prendre l'air. Et puis il fallait qu'elle travaille. Que pouvait-elle faire d'autre de toute façon ? Les Moldus avaient beaucoup de choses pour les divertir. Les Sorciers manquaient diablement d'imagination dès qu'il fallait trouver quelque chose pour occuper ses soirées. Elle aurait aimé avoir une télévision. D'après ce que lui avait raconté Lily, elle aurait adoré et été fascinée. Pourquoi n'était-elle pas née Moldue ? Qu'aurait-elle donné pour en être une ?

La jeune fille se leva, s'approcha de sa coiffeuse, et s'observa quelques instants dans la glace. Ambre sortit de sa chambre, mais elle entendit les pas de son père dans les escaliers. Aussitôt, elle se précipita dans sa chambre, mais dans sa panique, elle ne vit pas qu'elle avait mal fermé sa porte.

La jeune fille se positionna de nouveau devant la glace et s'observa. Ses yeux noirs n'avaient plus ce pétillement de joie qu'elle aimait admirer plus jeune. Les cernes qui les encadraient lui faisait peur. Ses cheveux ternes lui donnaient l'air d'être malade. Le teint de sa peau, aidé par la lueur pâle de la lune, offrait une teinte de blanc plus ou moins inquiétante. Ses lèvres rouge sang étaient la seule preuve formelle qu'elle était bien vivante. Ambre n'aimait pas ça. Elle avait pourtant fait des efforts pour dormir et pour se soigner, mais la nuit venue, elle avait beaucoup de mal à ne pas se trouver effrayante. Il faudrait qu'elle demande à Lily d'aller faire les boutiques dès leur arrivée à Poudlard. Sirius pourrait sûrement l'aider à s'échapper l'histoire d'un samedi après-midi.

C'est alors qu'elle la remarqua. Dans le reflet du miroir, Ambre distingua parfaitement Electre. Son sourire radieux, mais son visage pâle, ses yeux vides et sadiques qui lui rappelaient ses mauvais souvenirs, la jeune fille regarda sa sœur.

« Bonjour ! » rayonna-t-elle.

Ambre ne chercha même pas à se retourner. Des larmes de colère envahirent ses yeux. Elle frappa la glace avec plus de violence que jamais, si bien que le miroir se brisa et que le verre rentra dans sa peau. Rapidement, du sang coula le long du reflet découpé et maladroit. Ambre laissa sa tête tomber contre la glace et laissa ses sanglots l'envahir.

« Dégage. » assena-t-elle.

Mais Electre ne bougeait pas. Elle continuait de fixer Ambre avec un doux sourire, le même qu'elle arborait quand elle observait sa sœur, lorsqu'elle était encore en vie.

« TU ES MORTE ! »

Plusieurs fois, elle répéta la phrase, pour se convaincre que ce n'était qu'une vision. Pour en être sûre. Electre ne pouvait avoir choisi de devenir un fantôme. Ce n'était pas possible. C'était forcément une vision.

Secouée de pleurs, la jeune fille se laissa tomber sur le tabouret qui faisait face à sa coiffeuse.

« Je suis comme elle… » pleura-t-elle. « Je suis comme elle… »

Adossé au mur faisant face à la mince ouverture de la porte, Oreste Daray observait sa fille, rayonnant. Le travail était commencé sans même que son charmant ami ne s'attèle à la tâche. Peut-être que ce serait plus simple que prévu…

Alors pourquoi n'arrivait-il pas à retenir la lueur de tristesse qui franchissait son regard ?

Fin du chapitre 24

Julia : YOKATAAAAAAAAA !!!! SALUUUUUUUUUUT !!! C'est mouaaaahhh !! Kazy m'a demandé de faire la réponse aux reviews…

Yep !

Julia : Chuis contente. Je commençais à m'ennuyer, ma goule ne voulait pas ramper le long de ma valise.

regarde Julia avec un air vide Bien sûr Julia. Allez, commence. Chuis prête.

Julia : Voui. Lola est une retardataire. Comme moi. Je suis sortie du ventre de ma mère trois semaines après la date limite. Dans ma famille on dit que je dois être périmée… Je comprends pas pourquoi… Bref. Elle demande ce qui va se passer ensuite, implicitement.

regarde Julia avec un air vide (bis) Euh… Périmée… Oui, on se demande pourquoi. Sympas dans ta famille… Bon, alors ce qui va se passer… Gniark. C'est secret. Mais la 7ème Année sera riche en rebondissements. Même si le synopsis n'est pas encore terminé, j'ai les grandes lignes et… En fait, ça va être le bordel. Merci d'avoir pris le temps de reviewé !

Julia : Reviewer ? Mais… Elle t'a envoyé une lettre ! C'est joli les lettres. J'aime les lettres. Angelene Hystéria poste enfin après des mois de silence ! Hein Jedi ? (c'est quoi un Jedi, Kazy ? Pourquoi je dis ça ?) OOOOOOOHHHHHHHH !! OUGA OUGA !! Angelene a des questions pour mouaaaaah !! C'est trop kief cool ! Alors comme la review est longue et que ça me gonfle de faire une synthèse PIKACHUUUUUUUU sur ce qu'elle raconte, je passe avec. Tu sais que j'aime Sun ?

Ahem… Euh… Oui.

Julia : Bien. Alors je réponds aux questions d'Angelene. GNIAAAAAAARKKKKKKK !! YEAAAAAAAAHHHHH !!

Angelene : Ca va ?

Julia : Super et toi ?

Angelene : Ca va ça va. Même si je sais pas que j'ai mon chapitre 7 de CNCB à continuer…

Julia : Dur.

Angelene : Oui mais que veux-tu on ne choisi pas toujours dans la vie…

Julia : Voui.

Angelene : Ca a bon goût les elfes noirs ? (considérant que tu en as déjà mordu) (en plus je me pose vraiment cette question).

Julia : Non. J'ai vomi. Enfin... Non. Je suis tombée dans les pommes et j'ai vomi. J'aime ta voix. Tu as une belle voix écrite. Tu es douce dans ta voix. Mais ça a un goût de sang de moustique allemand en plus ! C'est po bon ! FAUT PAS FAIRE DE MAL AUX MOUSTIQUES ALLEMANDS ! LES MOUSTIQUES SONT NOS AMIS !! (J'adhère à la SPM). Ai-je répondu à ta question ?

Je vous dérange pas ça va ?

Angelene : Oui. C'est intéressant. Et sinon, c'est sympa le plateau de tournage d'Alias ? J'ai vu que t'as joué dans un épisode, aux côtés de David Cronenberg et que dans tes rêves, le symbolisme prenait la forme d'un perroquet. T'étais très douée, très convaincante. Mais les cheveux roux ça ne te va pas.

Julia : Oui mais faut pas le dire que j'ai tourné dans Alias. Parce que les gens doivent pas savoir que j'ai quitté Kazy. Elle est sadique elle me ferait du mal. Enfin… J'ai essayé de séduire Sydney Bristow mais elle m'a dit qu'elle aimait le brun beau comme un Dieu. Putain son père a une belle voiiiiix… Je voudrais encore l'entendre parler… Pour les besoins du tournage, j'ai dû me teindre en rousse… C'est nul. Moi je voulais avoir du arc-en-ciel fluo. Mais ils ont dit que ça faisait pas très sérieux… Je comprends pas… fldqsfyezuryziuyfsfèdçsèfçsèhckhfd.

Youhou ? Chuis là !

Angelene : Bien dit ! T'aimes les perroquets ?

Julia : Non. Ils me font peur. J'ai l'impression qu'ils vont se jeter sur moi et me dévorer tout cru parce qu'ils font « vrouuuuuuum » quand la voiture passe, comme dans la pub pour une voiture à la télé.

Angelene : T'as la télé ?

Julia : Non. Mais l'idée est là.

Angelene : Très bien. Tu voudrais pas être l'héroïne d'un POV écrit par Minip ?

Julia : C'est qui Minip ?

C'est moi. Ange, ce pseudo est sensé rester top secret…

Julia : Bah écoute, pourquoi pas hein. Si les nuages forment un y sous une pluie d'étoiles des mers, je pense que ce sera possible.

Bon, je peux parler là ?

Julia : Oui, elle n'a plus de questions pour moi. éclate en sanglots

Enfin ! Bon, pour un POV avec Julia comme principale concernée, on verra. Le sujet est à l'étude, mais je viens d'avoir une bonne idée. Donc je pense que vous en aurez un vers la fin de la fic de Julia. Mais je ne promets rien, hein ! Je vais essayer. Quant à un one-shot, je ne sais pas. Peut-être que je le ferai un de ces quatre, mais par pour le moment. Mais l'idée est gardée.

Julia : Elle te demande si le titre du chapitre est en rapport avec la chanson de Franz Ferdinand ?

Bah j'en sais rien c'est toi qui m'a donnée cette idée de titre, patate ! Aucune mémoire… On dirait Robert et Bernard ! Mes poissons chéris de la mare de mon lycée ! Je vous aiiime ! J'aime les poissons.

Julia : J'aime pas les perroquets. Combien de chapitres pour EOEL ?

sifflote Euh… Chais pas. Faut sérieusement que je finisse mon synopsis. Je dirais une quarantaine, mais pas je ne pense pas plus. On verra. Ça dépendra. Voilà !!

Julia : C'est nul que Angelene me pose pas plus de questions…

Bah oui mais c'est la vie.

Julia : PFFFFFFFFFFFFF GRAOUUUUUUMMMMFFFFF HOUBA HOUBA !!!

Oui. Tu continues s'il te plaît ?

Julia : Alors, Gaffiotte, elle, dit que son rêve le plus fou c'est d'apparaître dans les réponses aux reviews. Ah bon ? Moi c'est de devenir une goule. J'aime les goules.

Tu as raison. Les goules sont nos amies. Tu veux apparaître dans les réponses en tant qu'animatrice ou en tant que revieweuse ? Parce que si c'est en tant que revieweuse, c'est fait. Si c'est pour être animatrice, euh… Désolée, mais je réserve cette folie à mes pauvres persos qui s'ennuient.

Julia : Elle propose que Sirius pète un câble et tue tout le monde. KEWA ???? Sirius ? Black ? Tuer tout le monde ? Nan. Même po possible. Sirius ne ferait pas ça. Il est fou, pas psychopathe. Apparemment, elle semble d'accord avec moi, puisqu'elle propose qu'une poule-garou (ça existe ?) attaque Lily et ses nuisettes trop courtes… Ce serait dommage, parce que Lily est une fille très jolie. Elle ne mérite pas de mourir… Et puis je l'avoue, je suis une Lilyjamesiste. Même si j'aime beaucoup James. Mais ce n'est pas possible entre nous… soupir

Gniark. Bon, effectivement, Sirius qui tue tout le monde, c'est pas possible. Pas parce qu'il faudrait que je justifie, mais parce que JKR veut que je les lui rende en bon état, ses persos. Alors si je peux faire ce que je veux de Drug, Ambre, Electre, Julia et Jenny, les Maraudeurs et quelques rares autres personnages doivent rester en vie encore quelques temps. Ouais, je sais c'est pas drôle. Moi j'aurais bien envie de tuer Molly et Fudge. Quand à la poule-garou… Toi, t'as lu Anita Blake ! Aah… Les rats-garous, les léopards-garous, les cygnes-garous (si, si) et autres trucs-garous tout aussi crédibles… ANITA JE T'AIME !! Lily était sexy comme une nuisette en soie qu'elle portait d'ailleurs très courte… Mmh… J'essayerai d'intégrer ça dans un prochain chapitre ! N'empêche que c'est ton côté féministe qui ressort là ! Gniark ! On dirait Puce

Julia : J'ai rien compris. Puce ? Une puce-garou ? OU CA ???? J'AI PEUUUUUUUUUR !!!

Nulle part, Julia. Occupe-toi de continuer.

Julia : Vi. Elle demande à Lily si la vie va bien et si elle volait les capes des gens comme ça… Je peux répondre Kazy ?

regard inquiet euh… Oui…

Julia : Lily va très bien, bien qu'en ce moment elle soit déprimée parce qu'elle a lu les prochains chapitres de Kazy et que… Bah elle va encore trinquer (mais pas de la façon dont vous l'imaginez). Et je lui ai prêté la cape que j'ai trouvée ! Mais elle ne me l'a pas rendue… MAUVAISE FILLE ! Wouf.

Bien sûr Julia. Tu continues ?

Julia : Vi. elle te propose d'utiliser ses idées si tu es en manque d'inspi.

Bien sûr ! J'y penserai je te le jure. En plus, le coup de la poule-garou tueuse, ça me plaît. Je vais faire en sorte de ne pas l'oublier. Valà, noté sur le synopsis. Suivante ! (j'adore dire ça ! j'ai l'impression d'avoir du pouvoir…)

Julia : Du pouvoir ? Comme Pouvoir Lance ? C'est mon oncle… Il est où ?

regard vide Caché.

Julia : Ah bon ? Où ça ? Oncle Pouvoir ? Oncle Pouvoir ?

Mais… Julia ? Oh ! Si tu réponds pas aux réponses aux reviews, je fais comment ?

Julia : ONCLE POUVOIIIIIIR ????

se bouche les oreilles Moï moï… Bon… Ben je me débrouille toute seule…

Alice : Je veux bien t'aider si tu veux.

Bah j'aurais voulu que ce soit Julia qui…

Julia : POUVOIIIIIIIIR ??????

T'es engagée.

Alice : Chic alors !

Ok, tu bannis chic de ton vocabulaire et tu peux commencer.

Alice : Chouette, ça marche ?

A la rigueur.

Alice : Chouette.

Alice…

Alice : Vi, vi. Bon, alors Tatiana Black t'applaudit parce qu'elle n'a pas, je cite « haï, méprisé, détesté, exécré, abhorré… » fin de citation, Peter.

Ah bon ? Franchement, c'était le but.

Alice : Elle te demande comment tu fais pour être si objective et te signale que c'est sûrement son chapitre préféré.

Waw ! J'avoue que je l'aime bien aussi, mais j'ai une titite préférence pour le chapitre 26. Enfin… Comment je fais pour être si objective… J'en sais strictement rien. En fait, j'aime bien Peter. Oui, je sais, je sais, c'est mâââl, mais chuis une rebelle (j'écoute Emma Daumas et Hilary Duff) ! Non, sérieusement, j'aime bien Peter et je pense que s'il a trahi ses amis c'était pour une raison que je n'arrive pas à m'expliquer. Je n'arrive pas à le détester. Et puis à l'origine il ne devait même pas être un traître, c'était sensé être le voisin Moldu des Potter. Et finalement, JKR a modifié, modifié, modifié et le type est devenu Peter, ami des Potter. Enfin bon, j'ai un avis très particulier sur Peter. Et je pense que même s'il a trahi, il a quand même fait parti des Maraudeurs et qu'il a été considéré comme tel. Je ne vois pas pourquoi les Maraudeurs l'auraient méprisé. Sinon, il aurait vraiment eu des raisons d'aller les balancer à Voldy. Enfin, c'est mon humble avis.

Alice : Eh ben… T'es inspirée.

Yep.

Alice : Bon. Faby.fan a adoré ce chapitre.

rougi jusqu'aux oreilles merci… C'est zentil. Moi aussi je l'aime bien en plus ##

Alice : Ah. Voilà Puce. Tu peux m'expliquer pourquoi elle signe la Mamie du Badminton si elle s'appelle Puce ?

Parce que c'est une puce qui a l'air d'une mamie quand elle joue au bad. explose de rire au souvenir de lundi Ah la laaa… Quelle grâce ! Quel tact ! Quelle douceur… est écroulée de rire Enfin… essuie ses larmes Que nous dit Puce, Alice ?

Julia : POUVOIIIIIIR ???? Maieuuuuh… Il m'a toujours battue à cache-cache…

Alice : regard désespéré vers sa camarade C'est triste quand même…

Nan, je trouve ça marrant moi. regarde son personnage avec un regard ému Donc ?

Alice : Oui, donc, elle t'accuse d'avoir voulu faire un dessin de Sirius et Ambre sous un parapluie avec écrit dessus « sortez couvert » au recto, et Sirius avec une belle marque de gifle de l'autre côté, un préservatif qui pendouille à sa main.

Comment tu connais tous les détails ?

Alice : regard innocent

Connasse. T'es virée…

Alice : regard narquois

Julia : MAIEUUUUUH !! OU T'ESSSSSSSS ?????

Ahem. Ok. D'accord. J'ai pour simple vengeance la pensée que tu souffriras à mort dans dix ans. Gniark !

Alice : Mauvaise fille.

C'est mon deuxième prénom.

Alice : Elle te demande… air choqué Bah dis donc ta copine elle est bizarre ! Elle te demande quand Sirius va tomber amoureux d'Ambre, quand est-ce qu'ils vont coucher ensemble, et comment ça se fait que Lily ait un petit copain ? (eh bée… Son deuxième prénom à elle c'est FAQ ?)

MWAHAAHAHAHAHAHHAHAH !!! (ceci est un rire sadique). Bon, alors, Sirius est amoureux de Ambre… En fait, tu me connais, chuis hyper douée en amour donc… J'en sais rien. Je crois qu'il est déjà amoureux d'elle, mais je n'en suis pas sûre. En fait, je crois qu'il est amoureux depuis le chapitre 22, ou au moins qu'il s'en est rendu compte. Ils coucheront ensemble dans le chapitre 28, si mes souvenirs sont bons. Ou dans ces eaux-là. Je t'explique pour Lily. Il se trouve que, quand deux personnes se sentent attirées l'un par l'autre (Ahem, comme toi et une autre certaine personne qui m'aime autant que ton clébard je te signale ! regard outré comment il a shouté dedans mwahahahahahahahhaha Ahem), et bien il se trouve que parfois… Bah ils s'embrassent, se tripotent pendant les interclasses, à la cantine, à la récré, chez toi, chez lui… Tu vois de quoi je veux parler hein ? Ou tu veux que je te fasse un dessin ? (comme celui de vendredi ? Mwahahaha… J'ai trop de talent).

Alice : Je suppose que nous ne sommes pas sensés comprendre ce que tu lui racontes ?

Bah y a rien à comprendre. Puce dessine comme c'est interdit, je dessine comme une moufle. Puce me remonte le moral avec la beauté de ses dessins, je lui remonte le sien avec le ridicule des miens. Elle provoque mon admiration, je provoque un fou-rire qui me rend débile. NO COMMENT !

Alice : mwahahahahaahah…

regard assassin

Alice : ahahAhem… Hem. Bien. Euh… Où en étais-je ? Oui. Kamala première du nom (dis donc, Electre te réussi pas toi ! Une remarque et ta tête gonfle !)

Jalouse.

Alice : regard noir garce dépravée.

Tu connais tous mes prénoms ?

Alice : Pf ! Bon. Donc Kam retire tout ce qu'elle a dit, elle veut que Sirius redevienne ami avec les Maraudeurs.

Chapitre 26 ma grande. Et encore, ce n'est qu'un début. Ça se fera lentement. Ça commence au chapitre 25, et je pense qu'ils seront réconciliés au chapitre 27 qui n'est pas encore écrit (0 pour le moment sauf si on compte le synopsis, mais ça compte pas donc ma remarque est débile (re : no comment))

Julia : GRRAAAAAOUUUUUUURFFFF !! Le lion va manger Pouvoir !

regard vide

Alice : regard vide Bref. Saleens trouve Jenny plus sympathique qu'Electre.

Y a pas photo.

Alice : Elle a particulièrement aimé le passe où Lily, Sirius et Peter soignent James.

Voui, moi aussi. Particulièrement la remarque acide et pragmatique de Lily « Venant de quelqu'un qui trahi son meilleur ami c'est vrai que ça prend tout son sens ». Elle l'a dite toute seule en plus ! Même pas eu besoin de moi. Pf. Je sers plus à rien… Bouhouhouhuuuuuuu !!!

Alice : Si. Tu files des spoilers à ta voisine de classe.

Ouais. Et du coup je prends plus de notes en éco.

Alice : C'est mal.

Tu veux une baffe ?

Alice : Non, non, ça ira. Bon, bien, bref, nous arrivons donc à Sinwen qui te dit qu'elle a bien aimé Peter, qu'elle trouve Lily garce, que Jenny manque, qu'Electre ne manque qu'un peu, et que Ambre manque beaucoup. Et que les îles flottantes seront prêtes dans deux heures. Ça fait quand même un bon bout de temps que la review est postée…

Alors. Dans l'ordre. Je suis contente que tu apprécies Peter. Vraiment. Lily est une garce, mais les Maraudeurs l'avaient déjà constaté dans le chapitre 21. Et puis même. J'aime pas l'idée que Lily soit une gentille fifille. Toutes les filles sont des garces plus ou moins refoulées. Gniark ! Jenny manque, mais Jenny sera remplacée par une autre gamine qui je l'espère vous plaira. Electre manque, mais plus pour longtemps. D'ailleurs tu l'as vue, elle était là dans le chapitre… Et ce n'est pas sa dernière apparition. Merde, je spoile, tant pis. Ambre ne manquera plus pour très longtemps. JE VEUX LES ÎLES FLOTTANTES !! (tu as regardé Queer pour la recette ? (notez que je matte toutes les émissions pourraves))

Alice : Sadesirius (Sadesirius ? Gneuh ?) ne trouve rien à dire tellement elle aime.

toute rouge Merci… BAHHHHH ! J'aime pas rougir !

Julia : BÊÊÊÊÊHHHHHH !!! POUVOUAAAAAAAAARRRRR !!

Alice : Tite Mione trouve dommage que l'amitié entre Remus et Sirius ne soit plus jamais la même.

Mouais. Je ne sais pas si ça pourrait être autrement. Je ne pense pas que Remus pardonnera aussi facilement. De toute façon, je les réconcilie avec facilité. Gniark. Me suis pas pris la tête. Chuis désolée…

Alice : Elle préférait les RAR (je connais ce sigle moi ?) avec Electre.

Vrai ? Bon, ben si vous voulez un de ces quatre je vous laisserai le choix.

Alice : Feu-lorelle fait des reviews plus structurées que les autres (c'est bien c'est très bien, parce que c'est pratique pour moi qui ai un esprit synthétique et…)

Ahem !

Alice : Oui. Excuse-moi Kazy… Elle félicite Peter, il a pris la bonne décision.

Peter me dit qu'il a jamais eu autant la côte de sa vie gniark C'est James qui a la côte… (private joke que vous comprendrez grâce au chapitre 26). Bref. Il est très content.

Alice : Tu m'étonnes ! Y a de quoi ! Elle veut que James suive son instinct.

Bah en ce moment, son instinct lui dit précisément que Sirius est un connard et qu'il mériterait d'être viré… Tu veux vraiment qu'il suive son instinct ?

Alice : Moui. Non. Sirius est quand même mignon.

Bon.

Julia : BABABABABARBARAANN (BARBARA-AAAAAAAANN)

Alice : Elle trouve qu'elle ressemble à Julia.

Lol Je crois que Julia ressemble à un peu tout le monde. Personnellement, c'est le perso dont je me sens le plus proche. D'ailleurs parfois je m'inspire de mes… Ahem… Hontes… Pour faire intervenir Julia. Je pense que toutes les filles sont des tarées plus ou moins refoulées, donc de toute façon, je crois que nous serions toutes capables de nous mettre à sauter en hurlant « AU GALOP ! pataclop pataclop pataclop »… Ou alors je suis la seule… Mouais. Ça se tient aussi, remarquez…

Alice : Mouais. Bah je comprends pourquoi on est tous des cas quand on voit l'auteur.

Trace.

Alice : ouais… Bon, elle pense que James va encore plus détester James avec ce qui c'est passé. Et elle regrette de te l'avoir dit.

Gniark ! Non, ne t'inquiète pas, James a pardonné à Sirius là où j'en suis donc ça va se régler rapidement. Les travaux d'approche sont déjà entamés en plus, tu l'as vu.

Alice : Elle ne semple pas très convaincue par l'excuse de la « curiosité ».

Ah bon ? Pourtant c'est par pure curiosité. Comprends-la, elle voit les Maraudeurs partir alors qu'il fait nuit et que c'est la pleine lune. Quand tu sais que leur meilleur ami est un loup-garou, tu dois te poser des questions tu ne crois pas ? Personnellement, je m'en poserais et je les suivrais. Ca me paraît logique… Chais pas.

Julia : CAPRIIIIIIIII C'EST FINIIIIIIIIIIIII TU ETAIS POURTANT LA VILLE DE MON PREMIER AMOUUUUUUUUUUR !! CAPRIIIIIII C'EST FINIIIII ! TATATATATATATATATATA DE TOUS LES JOUUUUUUUUUUUUUUUURS !!!!

Alice : Bien. Je crois que c'est fini.

jette un regard inquiet à Julia parfois, je me demande si j'ai pas fait une erreur en l'imaginant.

Alice : Non. Elle t'est utile, elle est tellement tarée qu'elle pourrait faire n'importe quoi.

fusille Alice du regard Toi la fermes. Tu m'énerves. Bon, allez, va soigner Julia, je crois que la pauvre fille en a besoin.

Julia : BARCELONAAAAAA BARCELONAAAAAAAAAAAAAAAAA FREDDY JE T'AIIIIIIIIIIIIME !!!

Ahem… Je crois que si elle se met à chanter du Queen et à appeler les macchabées…

Alice : Voui. Té, chuis vernie moi… Bon, allez viens Julia, on plie bagage. C'est Ambre qui nous remplacera la prochaine fois. Elle est autrement tarée que toi. Mais on l'aime bien quand même… Quoique… Moi je l'aime bien… Elle, elle a pas l'air de m'apprécier… MERCI A TOUS D'AVOIR REVIEWE ! JE M'ENNUYAIS DANS MON DORTOIR !

Julia : MAMAAAAAA JUST KILLED A MAAAAAN PUT A GUN AGAINST HIS HEAAAAAD !! PULLED MY TRIGGER NOW HE'S DEAAAAAAD !!

Alice : Moïïïïïïïï… Manmaaaaaaaaaaaaan ! bouhouhouhouh…

C'est plutôt moi qui devrait pleurer… Enfin. On choisit plus ses persos visiblement ! Allez, à ciao bonsoir !

Preview chapitre 25 :

Une nouvelle rentrée, la dernière. Une nouvelle amie, et de taille ! Tout est nouveau malgré l'habitude…

Chapitre 25 : Une rentrée mouvementée. POV Sirius et Remus.

Julia : VIVAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA…

éclate en sanglots J'en ai maaaaaaaaaaaaaaaaaarre…