Disclaimer : Vous connaissez le système rien à moi tout à Elle.
Protection parentale : G
Résumé Général : Les Maraudeurs ont dix sept ans, Voldemort est de plus en plus puissant, et acquiert de plus en plus de pouvoir. A Poudlard, la plupart des Septième Année ont fait leur choix. Sera-t-il seulement le bon ?
Résumé du chapitre précédent : Lors de la rentrée, Sirius rencontre Malice une gamine de onze ans qui ignore être la fille d'une personne connue dans le monde des Sorciers et qui le croit même mort. Lily est Préfète-en-Chef. Le soir de la rentrée, une gamine disparaît dans Poudlard. Lorsqu'elle est retrouvée, elle paraît plus que traumatisée. James semble reparler à Sirius. Remus commence à se demander s'il ne devrait pas faire de même.
Note de Wam : Je vous rassure, l'inspiration n'était pas retombée. Et le chapitre 28 est court (à peine treize pages) mais en fait, une copine m'a prêtée l'intégrale de Friends. Donc je matte à fond (en VO évidemment !) et euh… bah j'écris pas ma fic ! En plus les conseils de classe approchent, je suis déléguée alors il faut que je prépare tout, que je travaille d'arrache-pied pour avoir les meilleures notes possibles. Pour finir sur une touche plus joyeuse et plus enthousiasmante : je suis cousine pour la onzième fois ! Vous vous en foutez sûrement et vous avez raison, mais c'est pas grave je suis trop contente pour le garder pour moi ! Il s'appelle Romain et il est né le 27 novembre ! Bonne lecture !
Entre Ombre et Lumière
Chapitre 26 : Sortilèges Pardonnables
« J'attends de vous une attention inébranlable et une concentration comme jamais vous n'en avez accordé à personne. Je ne veux pas que vous fassiez des efforts, que vous fassiez de votre mieux, ou que vous tentiez d'y arriver. Je veux que vous vous donniez à fond dans tout ce que vous entreprendrez. J'attends que vous soyez les meilleurs. Je ne tolèrerai aucun mauvais élève. Si l'un de vous ne se sent pas capable de tenir le coup alors qu'il parte immédiatement. Des intéressés ? »
Il s'approcha de la porte et l'ouvrit d'un geste brutal. Remus écarquilla les yeux. Cette année promettait d'être douce et chaleureuse… Dans son lit le soir, endormi profondément. Plus froid que Quéo, tu meurs, pensa-t-il. Pour le bonjour, ils pouvaient aller se brosser, visiblement. Pour les mots encourageant aussi. Génial. Ce n'était pas lui qui allait faire progresser les plus mauvais. Au contraire, il allait plutôt les couler. Les pauvres Première Année, songea-t-il.
Comme personne ne se levait, Quéo toisa la classe d'un regard méprisant et ferma la porte. Alors il offrit leur premier sourire. Un sourire froid, glacial même. Il avait l'air d'autant plus horrible que sa cicatrice sanglante semblait se rouvrir à chaque mouvement du visage. La plupart des élèves retenaient des grimaces écœurées. Remus devait avouer que s'il n'avait pas l'habitude de voir autant de blessures béantes, il aurait été impressionné également. Peter, lui, ne cachait pas son dégoût. James et Sirius observaient avec un air partagé le nouveau professeur.
« Bien. Vous n'êtes peut-être pas des cas désespérés alors. » cracha-t-il.
Effectivement, il pouvait se brosser pour avoir des compliments, se conforta Remus.
« Je vous préviens immédiatement, je me contrefiche totalement des ASPIC et autres absurdités inventées par le Ministère. Dans ce genre de situation c'est pas un papier qui vous sauvera la vie. Je suis pas certain que le Seigneur des Ténèbres sera très impressionné si vous lui collez votre diplôme des ASPIC en pleine figure. »
La plupart des personnes eurent de petits rires, mais Remus n'était pas sûr que Quéo ait dit cela par tentative d'humour.
« Par contre, un Avada Kedavra le refroidira un peu plus. »
En même temps que l'ambiance, songea Remus. Sirius et James se tortillèrent sur leur chaise, étonnés. Remus lui-même ne cachait plus son étonnement. Ils n'allaient quand même pas apprendre un Sortilège Impardonnable, si ? Ce prof était malade !
« Même si vous n'avez aucune chance devant Lui… »
Remus eut un rire cynique. Au moins il était pragmatique, ce prof. Mais bon, un peu d'espoir ne tuait pas un homme au contraire. Le dicton ne disait-il pas '' tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir '' ? Remus fronça les sourcils. Quéo était quelqu'un d'étrange. Il avait quelque chose en lui qu'il n'aimait pas. Quelque chose de noir, de très sombre, un détail qui ne lui plaisait pas. Outre le fait qu'il était parfaitement impoli et froid, il semblait… Remus eut une moue agacée. Il ne savait pas ce qui le dérangeait en lui, mais son instinct disait de s'en méfier. Ce n'était pas non plus alarmiste parce qu'il avait eu plus de puissance devant Rogue ou Wilkes mais il avait un titillement au fond de lui qui ne lui plaisait pas.
« Cependant nous ne verrons pas les Avada Kedavra pour le moment. Il faut que j'aie l'autorisation de Dumbledore. Le Ministère ne veut pas cela. Et comme là-bas ils sont tous sous Son joug, c'est inutile, nous n'aurons jamais le droit. Je n'ai pas de programme. J'aviserai en fonction de ce qui se présentera. Ce que je sais, c'est que vous travaillerez à partir de la semaine prochaine sur le Patronus. »
James leva la main. Remus lui jeta un regard étonné. Il osait demander la parole ? Avec un prof pareil, mieux valait ne même pas essayer. D'ailleurs, Quéo l'ignora superbement. Il continua à parler pendant quelques minutes, comme s'il appréciait particulièrement écouter le son de sa voix rocailleuse et grave. Remus détestait sa voix. Elle lui écorchait les oreilles et lui faisait mal à la gorge dans une sorte de transfert qu'il faisait sur lui. C'était une sensation assez particulière. Finalement, après un quart d'heure de monologue, il s'arrêta et saisit sa baguette. James avait toujours le bras levé. Sirius et Peter tenaient déjà les paris sur le temps qu'il tiendrait ainsi. Remus y aurait bien participé, mais il ne voulait pas parler à Sirius et il tenait à écouter attentivement tout ce que dirait Quéo. Il voulait savoir s'il pouvait lui faire confiance, s'ils apprendraient des choses cette année.
Au tableau, en grosses lettres se dessinèrent : « LE GROSLURP ». Sirius, James et Peter eurent un ricanement, alors que la plupart des autres élèves soupiraient : ils avaient déjà vu le Groslurp l'année précédente et ils l'avaient même combattu.
« Je suppose que vous n'en avez jamais vu. »
« En fait, si. L'année dernière, le Professeur Drug nous l'avait fait combattre. »
Si Quéo fut étonné par cette révélation, il n'en montra rien. Il se contenta de toiser Lily et de lui assener sur un ton cassant :
« Je ne vous ai pas interrogée Mademoiselle Je-sais-tout. Si j'ai besoin de savoir quelque chose je vous sonnerai. »
James foudroya Quéo du regard à l'instar de quelques autres de ses camarades. Remus ne fit rien, mais il n'en pensait pas moins. Il ne connaissait pas Lily, comment pouvait-il quelque chose comme ça ?
« Mais puisque Mademoiselle Je-sais-tout m'a gentiment fait part de sa remarque, je vais lui répondre. Je sais parfaitement que vous avez combattu un Groslurp l'an dernier. Je me suis renseigné et j'ai toutes les notes du Professeur Drug. Seulement je doute que des crétins de seize ans sachent tout ce qu'il faut savoir sur ces créatures. Pensez-vous tout savoir sur ce sujet mademoiselle ? »
« Non. » murmura Lily, cramoisie.
« Alors pourquoi m'interrompez-vous ? »
« Je faisais une simple remarque, Monsieur. »
« PROFESSEUR ! Et je ne vous ai pas donné la parole ! »
Lily lui jeta un regard venimeux mais ne répondit rien. James lui, semblait sur le point de lui sauter dessus, tout autant que Sirius et Peter. Ils ne se retenaient que parce que c'était un Professeur. Remus ne supportait pas ce genre de comportement. Ce n'était pas la peine de faire des réflexions pareilles !
« Puis-je reprendre mon cours, maintenant ? »
Un silence tendu lui répondit. Quéo en sembla ravi.
« Bien. Alors nous allons commencer… »
Et ce fut parti. Les plumes crissaient sous les vieux parchemins, les encriers se vidaient à une vitesse affolante devant l'abondance d'informations que donnait sans arrêt Quéo d'une voix neutre. Le professeur en savait énormément sur le sujet, et Remus reconnut avec mauvaise foi qu'il leur apprenait beaucoup de choses essentielles : les ténèbres étaient à éviter avec cette créature car elle n'en était que plus resplendissante, et outre le fait qu'il avalait la magie, le Groslurp en profitait pour tuer ses victimes en les dévorant bout de peau par bout de peau dans une lenteur sadique. Souvent, il mettait plusieurs jours à les dévorer, et leur partie préférée était les yeux. Plusieurs élèves avaient été étonnés d'entendre tant de détails, et la plupart se sentaient mal à la sortie du cours. Lorsqu'ils sortirent, Quéo, imperturbable, leur donna trois parchemins à faire sur le Groslurp, les lieux où on peut le trouver, ses forces, ses faiblesses, ses moyens de reproductions, ses périodes de reproduction (Remus le soupçonnait un tantinet pervers) et comment le tuer. Puis, un essai ayant pour sujet « Le Groslurp peut-il ou non réfléchir ? ». Trois parchemins également. Le tout à faire pour le prochain cours. Remus, en voyant cette masse de travail lui tomber dessus sans préavis se sentit fatigué d'avance.
« A tout à l'heure pour le cours de Duel. »
Remus soupira, comme la plupart des autres élèves.
La journée promettait d'être longue.
Remus n'avait pas Potions (pour son plus grand plaisir). En fait, il avait Arithmancie. Wendy Hourly était un professeur à l'air acariâtre qui semblait particulièrement apprécier porter des vieux tapis sur ses épaules décharnées. Il paraît qu'elle était très sexy plus jeune, mais Remus n'arrivais pas à l'imaginer autrement qu'avec sa moumoute ignoble sur la tête et qui lui servait de cheveux, sa carrure frêle et triste, son air pincé, sévère et désagréable ainsi que sans ses merveilleux collants. Car ce que Remus trouvait le plus amusant chez ce professeur pour le moins… Désagréable, c'était les charmants bas de Melle Hourly (vieille fille semblait-il). Comme il avait rapidement laissé tomber l'idée d'être un élève assidu pendant ce cours, il avait fini par trouver une occupation : décrire ses collants. Rivalisant d'humour, il avait hâtivement pris l'habitude de recouvrir son parchemin de différentes descriptions aux tons divers et variés. Personne n'avait jamais fait attention à cela car tous le prenait pour un élève sérieux qui prenait des notes avec attention jusqu'à ce qu'une charmante élève retardataire lui demande un jour si elle pouvait recopier ces notes… Elle avait rapidement déchanté lorsqu'elle avait lu la première page d'écriture de Remus. Celui-ci, qui se voyait déjà hué et moqué, avait été étonné de la voir éclater de rire et de l'entendre le féliciter pour son talent. D'ailleurs, c'était ce jour-là qu'il était tombé amoureux d'elle. Le son de son rire enfantin l'avait tellement ravi qu'il était subitement tombé amoureux d'Emma Matthiews.
Ce matin-là, il se remettait doucement de ses émotions lorsqu'il huma le doux parfum d'Emma. Alors qu'il se retournait vers elle, il échangea un doux sourire avec la jeune fille. A son plus grand étonnement, elle semblait s'être remise du décès de Summers. Ses yeux rieurs lui réchauffèrent le cœur, et il oublia même ses deux premières heures avec Quéo.
« Ben alors ? » demanda-t-elle. « Elle n'a pas de collants aujourd'hui ? »
L'adolescente se pencha dans un mouvement plein de grâce. Lorsqu'elle se remit en place, elle pouffa doucement.
« Si. Tu es en manque d'inspiration alors ? »
Remus lui sourit.
« Non. Je suis épuisé. »
« Déjà ? Eh bien… Tu commences fort ! »
« Je sors de DCFM ! »
« Oh ! Personnellement, j'ai laissé tomber après les BUSEs. Ces profs tous plus tarés les uns que les autres me lassaient et puis… Je ne suis pas douée dans cette matière. Je suis contre la guerre… »
Remus voulut lui dire que de toute façon elle n'avait pas le choix puisqu'elle était en plein dedans et qu'il faudrait qu'elle sache se défendre… Mais il ne voulut pas. Il adorait trop admirer son visage, voir ses yeux rieurs, ses lèvres petites, ses dents blanches étinceler dans un sourire radieux… Il aimait la voir heureuse. Pas la voir soucieuse ou agacée. Il comprenait qu'elle déteste la guerre. Elle lui avait déjà pris un père et un petit ami.
« Il est si… Horrible ? Quand Dumbledore l'a présenté avant-hier, j'ai eu un peu peur de lui… Il est quand même… Laid ! Et sa cicatrice ? Elle est aussi horrible de près que de loin ? »
Remus éclata de rire.
« Si tu veux je te la décris… »
« Oui, mais à l'écrit ! »
« D'accord… »
Emma lui tendit un parchemin avec un grand sourire. Remus l'attrapa, mais au passage, lui effleura la main sans le faire exprès. Sans le vouloir, il s'attarda un peu, et le sourire d'Emma disparut pour être remplacé par un trouble certain pour ne pas dire un certain trouble. Remus baissa les yeux. Hourly commençait déjà son cours. Alors qu'il commençait à sortir ses plumes, cramoisi, il sentit un souffle s'approcher de son oreille :
« Vous avez deux heures, Lupin. »
Remus glissa un regard vers l'allure sérieuse que se donnait Emma. Puis il ne put s'en empêcher : il éclata de rire.
L'heure du repas vint presque trop rapidement au goût de Remus. Trop parce qu'il avait envie de rester en la présence chaleureuse d'Emma, et presque parce qu'il avait une faim de loup (sans mauvais jeu de mots). Lorsque Emma fut prise d'un fou-rire tel qu'il ne lui en avait jamais vu au moment où elle avait lu le dernier mot de sa charmante composition, il s'était senti pousser des ailes. En fait, il aurait presque pu s'envoler. Elle lui avait même relu ses passages préférés (« La toute nouvelle mode venue tout droit des Etats-Unis est la cicatrice en forme de banane s'étendant sur presque toute la partie droite du visage. Elle se porte aussi bien béante comme pour Quéo ce qui donne un effet très provocateur et, pour tout dire, proprement dégueulasse, ou soigneusement nettoyée et bien cicatrisée ce qui donne un effet pirate qui fait paraître parfois sexy et qui rend vos interlocuteurs admiratifs devant tant de… » la suite avait été inaudible à cause du fou-rire). En y repensant, il éclata de rire. Les autres Gryffondor de Septième Année le dévisagèrent.
« Tu te racontes des blagues que tu ne connais pas ? » demanda James.
Remus se contenta de lui jeter un bout de pain en pleine figure. Il n'aimait pas jouer avec la nourriture, mais il se sentait content. Et inspiré. Peut-être qu'il écrirait sur la coiffure de Mc Gonagall… Affaire à suivre, songea-t-il.
« Tu as quoi cet aprem ? » demanda Peter, la bouche pleine.
« Perm. Je vais pouvoir me concentrer à mes devoirs. »
« Si tu pouvais faire les miens par la même occasion… » grommela Peter.
« Peter ! » s'offusqua Julia. « C'est très mal de demander à ses amis de faire ses devoirs à sa place. »
Personne ne répondit. De toute façon, tout le monde avait décidé de laisser tomber. Le dossier Julia était classé « sans suite » après six longues années de tentatives de récupération. Remus lui sourit, et ce fut avec amusement qu'il vit Sirius et James partir en riant pour se rendre à leur prochain cours. Remus observa Sirius. Il n'avait pipé mot pendant tout le repas lorsque James et Peter s'adressaient à Remus. En fait, les seules fois où il avait prononcé quelque chose d'autre qu'un grommellement incompréhensible était lorsqu'il avait raconté à Malice leur charmant cours de Potions. D'ailleurs, Remus fut étonné de voir de nouveau Malice à côté d'eux. Elle semblait s'être énormément attachée à Sirius. Si en premier lieu il avait pensé qu'elle était tombée amoureuse de lui (comme la plupart des gamines de onze ans), il révisa son jugement quand elle décréta à table qu'elle était follement éprise de James.
« Pardon ? » avait demandé celui-ci, pas sûr d'avoir bien compris.
« J'ai dit que je t'aimais. »
Sirius était déjà parti dans un fou-rire incontrôlable, accompagné rapidement par Alice et Peter. James, lui, dévisageait Malice avec un étonnement non dissimulé. Julia foudroyait la fillette du regard (elle ne voulait toujours pas lâcher James même si elle était fiancée depuis un mois avec Sun Lovegood) et à son plus grand étonnement, Lily regardait Malice avec un air assez méprisant qui semblait vouloir dire « Aucune chance ma p'tite ». Et peut-être un tantinet de jalousie ? Remus eut un sourire amusé. Cette gamine était définitivement charmante.
« Euh… Tu sais… Je… »
« Tu n'es pas libre ? »
« C'est un peu plus compliqué que ça en fait. »
« Je ne t'attire pas ? »
« MWAHAHAHAHAAHHH ! » rugit Sirius qui n'arrivait plus à se contrôler.
Remus non plus ne put se contenir plus longtemps. James, lui, jetait des regards venimeux à ses soit-disant amis qui ne l'aidaient pas à s'en sortir. Lily, elle, toisait la scène avec un petit rire qui semblait plus nerveux que sincère.
« Disons que tu es un peu jeune pour moi… »
« Mes parents ont quatorze ans de différence. »
« Oui, mais ça se voit moins quand on est plus vieux. Et puis je ne suis pas tes parents. »
« Trouve autre chose. »
« Je suis amoureux d'une autre fille. »
« Oui, mais elle ne veut pas de toi. »
Les rires s'interrompirent. Alice s'était arrêtée soudainement, et Julia et Lily regardaient Malice avec étonnement. Quant à Sirius et Peter, ils semblaient calmés. James, lui, eut un sourire amusé. Décidément, songea Remus, c'était le monde à l'envers ! James haussa les épaules.
« Et alors ? J'ai le droit de l'aimer quand même non ? »
« Oui. C'est vrai. »
« Et puis, un jour j'espère qu'elle tombera amoureuse de moi. On sait jamais… » ajouta-t-il sur le ton de la confidence.
Malice jeta un bref regard à Lily qui paraissait être en état de choc. Sirius et Peter étaient repartis dans leur fou-rire inextinguible, quant à Alice, elle avait pris Julia par le bras pour l'emmener voir Sun. Celle-ci lançait des regards de plus en plus noirs à la gamine qui n'en démordait pas. Remus, lui, observait d'un œil rieur la scène la plus cocasse de l'année. Si jamais il avait su…
« Moui. Je pense que c'est bien parti pour. » lâcha Malice après quelques secondes.
« Tu penses qu'elle va tomber amoureux de moi ? »
« Chais pas. Mais j'espère pour toi que oui. Sinon, tu viendras me voir, hein ? »
« MWIHIHIHIHIIIIII ! » explosa Sirius de nouveau, écroulé sur Peter qui se tenait les côtes.
« Oui. » certifia James. « J'y penserai, promis. »
« Très bien. J'ai cours d'Histoire de la Magie. A ce soir ! »
Et elle était rapidement partie. James se détendit alors totalement et explosa de rire, en même temps que Remus. Lily, elle, goûtait moins la plaisanterie. En fait, elle ne semblait pas du tout apprécier. D'ailleurs, elle explosa rapidement :
« C'est une gamine, les gars ! Faut pas la prendre au sérieux ! Moi aussi à onze ans j'étais amoureuse d'un crétin ! »
« T'aimais déjà James ? » demanda Peter en essayant de reprendre son souffle.
Il se prit immédiatement une bourrade de la part de son ami. Lily se contenta de le regarder méchamment.
« Non. Si tu veux tout savoir, j'étais sous le charme de John Carpenter. »
« QUOI ?? » hurla James. « Ce Gryffondor raté qui n'avait rien à faire à Gryffondor ? »
Lily hocha la tête avec hauteur. Remus constata que c'était la première fois depuis le début de l'année qu'ils échangeaient un mot. Depuis la rentrée, Lily était plutôt distante envers James. Ce qui était assez étonnant, d'ailleurs, puisqu'à leur départ ils semblaient s'être largement rapprochés. Finalement, James se remit à rire.
« C'est mignon. Les filles préfèrent les bad boys. Je vais sûrement céder aux avances plus que soutenues de cette gamine. »
Lily lui jeta un regard noir et partit. James se mit alors à rire de plus belle. Il observa Sirius avec qui il échangea un regard qui en disait long.
« Tu crois que ça voulait dire quoi ? » demanda-t-il après un nouvel éclat de rire.
« Je crois que ça veut dire que tu es sur la bonne voie. »
« J'ai la côte ! » s'exclama James en riant encore.
Remus les observa. Peut-être que James avait raison, à la réflexion. Peut-être qu'il avait la côte. Et peut-être même que Lily commençait à tomber amoureuse de lui…
Il avait travaillé pendant ses deux heures avec sérieux. Il avait terminé les trois parchemins sur le Groslurp en une demi-heure (finalement, c'était assez simple, ses notes étaient particulièrement complètes). Par contre, il avait mis plus de temps pour sa dissertation qui lui avait pris une heure vingt. Voyant qu'il aurait été inutile de commencer son devoir de Métamorphose, Remus s'était décidé à partir rapidement de la bibliothèque. Les cours de Duel avaient lieu dans une pièce près de la tapisserie de Barrabas le Follet. Remus connaissait cette salle pour être appelée la « Salle sur Demande ». Il l'avait connue lorsqu'une nuit pendant leur Troisième Année, affamés, les Maraudeurs étaient partis se balader du côté des Cuisines. Ils avaient surpris une conversation entre deux elfes et leur avait demandé s'ils ne connaissaient pas une ou deux pièces marrantes. Comme ils avaient aidé l'un des elfes lors de leur Deuxième Année (il se faisait maltraiter par Nott et Lestrange), les deux créatures s'étaient approchées et avaient alors énuméré toutes les salles qui étaient susceptibles d'amuser les Maraudeurs. Peter avait fini de les prendre en note au bout de trois heures. Et pendant toute l'année, ils avaient passé la plupart de leurs nuits à traîner dans Poudlard, visitant chacune des salles.
La « Salle sur Demande » était la salle qu'ils avait préférée. Combien de nuits avaient-ils passé dedans, à rêver, à jouer, à s'entraîner, à faire tout et n'importe quoi ? Heureusement, cette salle était bien cachée et difficile à trouver aussi peu de personnes connaissaient son existence. Visiblement, les professeurs étaient compris. Alors comment se faisait-il que Quéo connaisse cette salle ? Remus se frappa mentalement la tête. Il avait sûrement été à Poudlard, étant enfant…
Cela lui fit d'ailleurs penser qu'il faudrait qu'ils entament des recherches sur lui. Depuis leur Troisième Année, ils avaient pris l'habitude de faire des recherches sur leur professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Tout cela parce que leur professeur se transformait parfois en monstre sans raison particulière. Ils avaient appris grâce à un livre particulièrement intéressant que le professeur en question était maudit. En Quatrième Année, leur professeur était issue d'une famille pour le moins étrange qui lui donnait des capacités telles qu'elle pouvait lire dans les pensées des gens ce qui était très dérangeant, et en Cinquième Année… Leur professeur avait été invisible. Lui aussi il avait été maudit. Quant à Drug… Il avait été à Poudlard à Gryffondor (« Un alcoolique à Gryffondor ? » avait grogné Sirius.), et quoiqu'un peu turbulent certains moments il avait été un élève assez assidu et plutôt doué. Mais plusieurs fois il avait laissé ses amis dans des ennuis incroyables pensant qu'ils pouvaient s'en tirer sans lui. Au fond, il n'avait pas vraiment changé. Mais leurs petites fouilles dans le bureau de Mc Gonagall (où la Sous-Directrice gardait tous les dossiers) ne leur en avait pas appris beaucoup plus. A part que Drug était un élève passionné par les Créatures dangereuses.
Lorsqu'il arriva devant le tableau de Barrabas le Follet, quelques élèves étaient déjà arrivés et Quéo était invisible. Certains élèves observaient le tableau avec étonnement, se demandant où était la trappe ou la porte cachée, quand, dès le premier tintement de sonnerie, une porte apparut et s'ouvrit soudainement. Remus aurait presque sursauté s'il n'avait pas pressenti le geste. Par contre, une Poufsouffle faillit faire une crise cardiaque.
Peter arriva quelques minutes après Remus seulement, et ils discutèrent un peu. Quéo dardait sur eux un regard mauvais, mais Peter ne s'en soucia pas. Il voulait absolument raconter le moment fabuleux qu'il avait passé avec Déborah Freeman. Remus observa son ami avec bonheur. Peter méritait de vivre une véritable histoire d'amour. Vraiment. Et les derniers furent James et Sirius qui s'étaient rejoins à un couloir. Sirius vantait les cours de Droddle, tandis que James bougonnait contre son prof de Runes qui avait fait une réflexion sur son niveau… Nettement en-dessous de celui de Lily. Celle-ci lui lança un regard sournois qui amusa particulièrement Remus.
Quéo attendit que les dernières conversations s'arrêtent pour les faire entrer un par un dans la Salle sur Demande. Au fur et à mesure qu'ils passaient, il les toisait d'un regard hautain. Remus eut un rictus méprisant lorsqu'il fut sûr d'être hors de vue de Quéo. Ça n'allait pas être la joie tous les jours avec lui…
Les élèves des quatre Maisons découvrirent d'un même ensemble une salle pour le moins titanesque. Des tables s'étalaient sur la gauche sur quatre gigantesques marches. Tout au fond, au milieu de la dernière marche, une armoire gigantesque dominait la salle. A droite, des tapis recouvraient sol et murs. Les Poufsouffle et les Serdaigle murmurèrent des « Waw » ainsi que les filles de Gryffondor, mais les Serpentard et les garçons Gryffondor observèrent à peine le décor. Remus alla immédiatement s'installer sur la deuxième marche, vers la droite, suivi de près par Peter, James et Sirius, qui entraîna Lily dans son passage. Alice attrapa Julia par le bras et décida d'aller s'asseoir à côté de Lily. Sur chaque marche les élèves des Maisons s'installaient avec plus ou moins de calme. Quéo les regarda en haussant les épaules.
« Qui vous a dit de vous asseoir ? » tonna-t-il.
Tous les élèves se relevèrent d'un mouvement. D'un hochement de tête, il les fit se rasseoir. Les élèves retinrent des soupirs d'agacement. Mais Quéo ne leur laissa même pas le temps de pester.
« Vous êtes de bons petits soldats. C'est bien. »
Remus ne sut pas s'il était ironique ou s'il était réellement satisfait.
« Bien. Vous êtes donc en cours de Duel. Je voudrais simplement voir comment vous vous en tirez en combat singulier. Après on verra la théorie. Debout. »
Les élèves se relevèrent en râlant qu'il ne savait pas ce qu'il voulait, puis ils descendirent les escaliers. Quéo les fit taire d'un regard. Il leur ordonna de se mettre en ligne et les observa quelques secondes. Parfois, il s'arrêtait devant un élève, passait sa main devant ses yeux et reprenait sa ballade. Lorsqu'il passa devant Remus, il s'arrêta définitivement et le regarda droit dans les yeux. Remus ne détourna pas le regard. Au bout d'une minute qui lui sembla interminable, Quéo eut un rictus désagréable. Il se recula alors.
« Bon. Je pense qu'on va pouvoir faire du bon boulot avec vous. Mettez-vous contre qui vous voulez pour le moment. »
Naturellement, James se posta devant Sirius, Peter devant Remus, Lily devant Daray, Alice devant Julia, et les Serpentard restèrent ensemble. Mulder se retrouva avec une Serdaigle a l'air intelligent qui énervait particulièrement Remus. Il échangea un bref regard avec Emma à qui il sourit et alla vers le fond avec Peter. James et Sirius les suivirent, excités comme des puces. Quéo donna rapidement le coup d'envoi et les sorts fusèrent à la seconde où sa voix porta.
Si les Poufsouffle et les Serdaigle étaient plutôt doux et gentils, les Serpentard faisaient carrément dans le vicieux. Rogue n'hésita pas à lancer un sort à la limite de la magie noire particulièrement humiliant à Wilkes qui se défendait du mieux qu'il pouvait (ce qui n'était pas peu dire). Daray et Lily étaient plutôt entre les deux. Daray faisait parfois quelques coups bats à Lily qui n'hésitait pas à la rappeler à l'ordre d'un sort bien senti. Par contre, entre James et Sirius, c'était quasiment la guerre. Ils semblaient régler leurs comptes. Remus se demanda si c'était par ego en voulant se montrer le meilleur ou pour évacuer toute leur rancœur… Finalement, il estima que ça devait être un peu des deux.
Finalement, Quéo qui était resté sur la prestation des Poufsouffle et des Serdaigle encore un peu timides, poussa un cri de colère :
« NON MAIS VOUS VOUS CROYEZ OU LA ? CHEZ MAMIE ?! »
A son coup de gueule, la plupart des combats cessèrent.
« ON N'EST PAS A WOODSTOCK ! SI VOUS VOULEZ FORNIQUER ET FUMER DES JOINTS VOUS VOUS ÊTES TROMPES D'ADRESSE ! »
Certaines filles portèrent leurs mains à leur bouche devant le ton cru de Quéo, mais Remus ne s'en offusqua pas. La voix de son professeur portait si fort dans la salle qu'il crut un moment qu'il allait devenir sourd. Heureusement, il comprit que non lorsqu'il s'aperçut que deux combats n'avaient pas cessé. D'un côté, Rogue et Wilkes se faisaient coup bas sur coup bas, tandis que de l'autre, Sirius et James ne s'arrêtaient pas. Si Rogue et Wilkes étaient concentrés et vicieux, Sirius et James étaient déterminés mais amusés. Quéo s'était même tu. Il observait avec attention les deux couples qui se battaient sans retenue. Finalement, Rogue vint à bout de Wilkes, mais James et Sirius semblaient aussi fort l'un que l'autre. Le combat paraissait interminable. Pourtant, sans que Remus comprenne comment, une détonation surgit et James se retrouva plaqué contre le mur. Il glissa doucement, et lorsqu'il se releva doucement, il se massa douloureusement la tête.
Lily s'approcha de lui, inquiète, mais Quéo l'arrêta d'un geste de baguette. Remus ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il vit le regard paniqué de la jeune fille. James se remit sur pied rapidement, regarda Sirius d'un air décidé… Et finalement éclata de rire. Sirius, qui était resté sur ses gardes jusqu'alors, lui sourit. Les autres élèves les dévisageaient, comme persuadés qu'ils étaient devenus fous.
« Ah çà ! C'était bien joué Patmol ! Le coup du sort à retardement je ne m'y étais pas attendu du tout ! »
« J'ai vu que tu t'étais demandé ce que j'avais fait ! »
« Et dire que je n'arrive pas à maîtriser cette technique ! Râââh ! Mince ! Je dois admettre ma défaite. Félicitations. »
« Comme je le disais, Messieurs Pertes et Fracas, nous ne sommes pas à Woodstock. » claqua Quéo. « Vous vous lancerez des fleurs plus tard, et vous irez batifoler dans les champs après mon cours. »
James et Sirius bougonnèrent.
« Bien. Maintenant que vos chers camarades se sont bien donnés en spectacle je vais établir vos plans. »
Il dirigea assez facilement les équipes. Les rapports de force étaient plutôt équilibrés du peu que Remus avait vu. La plupart des Serdaigle se retrouvèrent avec des Poufsouffle. June O'Brien fit équipe avec Ambre Daray, April O'Brien se retrouva avec Emma Matthews, Blanche Wood (Serdaigle) 1 fit équipe avec Kendra Sand (Poufsouffle) 2, Bertha Jorkins se retrouva avec Déborah Freeman, Charlotte Quater (Serdaigle) 1dut rester avec Hilda Pers (Serdaigle) 1 tandis que Avery faisait équipe contre Remus, Klein contre Peter, Julia contre Alice, Lily contre Mulder, Anthony Bove (Poufsouffle) contre Jeremy Kars (Serdaigle), Frederic Dans (Poufsouffle) contre John-Stanislas Harris (Poufsouffle) 2, Larry Loyd (Serdaigle) contre Bobby Thomas (Serdaigle). Evidemment, James fut mis contre Wilkes junior, et Quéo se fit plus sadique que jamais en mettant Rogue contre Sirius. Ceux-ci ne tardèrent pas à se foudroyer du regard. Quéo eut un sourire satisfait.
« Maintenant recommencez. »
Les binômes se répartirent dans la grande salle, et de nouveau les combats commencèrent. June O'Brien et Daray ne se firent aucun cadeau, ce qui étonna beaucoup Remus. Elles se lançaient des sorts très dangereux, très puissants, et rapidement O'Brien se retrouva la bouche en sang. Mais Daray semblait très fière d'elle. Et comme Quéo ne disait rien… Rapidement, les élèves vinrent à bout de leurs camarades : April O'Brien terrassa Emma Matthews (au plus grand désarroi de Remus qui se faisait violence pour ne pas aller l'aider), Blanche Wood battit Kendra Sand bien qu'avec quelques difficultés, Bertha Jorkins se fit battre à plate couture par Déborah Freeman, Charlotte Quater perdit rapidement contre Hilda Pers, trop sûre d'elle-même. Anthony Bove vainquit Jeremy Kars, Frederic Dans se fit laminer par John-Stanislas, Bobby Thomas se prit la défaite de sa vie en une minute ; Remus mit quelques minutes à vaincre Avery qui, bien que teigneux se concentrait trop sur sa haine ; Peter vint à bout de Klein avec plus de difficultés mais Klein était dangereux dans sa folie et Julia fut vaincue par Alice car elle ne voulait pas faire de mal à son amie. Lily et Mulder s'étaient arrêtée d'un commun accord lorsqu'elles s'étaient retrouvées plaquées contre le mur suite aux sorts qu'elles avaient lancé à l'autre. Mulder fut cependant la première à se relever, ce qui blessa fortement l'ego de Lily. Par contre, les combats James-Wilkes, Sirius-Rogue et O'Brien-Daray ne s'arrêtaient pas. Si James et Wilkes ne bougeaient pas beaucoup se contentant d'annuler les sorts de l'autre ou de les esquiver d'un mouvement souple, et si Daray et O'Brien se lançaient des sorts puissants qu'elles cherchaient à peine à éviter, Rogue et Sirius sautaient dans tous les sens, se jetant même parfois dans les airs, cherchant à frapper l'autre le plus fort possible. Remus fut fasciné par le rapport de force. Entre James et Wilkes, c'était savoir qui était le plus puissant, par ego. Entre Daray et O'Brien c'était plus une bataille morale, une guerre contre celle qui aura le plus de puissance psychique, mais entre Sirius et Rogue, c'était de la violence à l'état pur. Remus savait que les deux garçons ne demandaient qu'une chose : se tuer. Il le ressentait dans l'air. Et la plupart des élèves semblaient s'en être rendu compte. Remus jeta un regard à Quéo : il souriait.
Soudainement, James disparut. Tout le monde regarda avec étonnement James, ou plutôt l'absence de James. Sauf les quatre élèves qui continuaient à se battre. Remus eut un sourire amusé. Mais son regard était inquiet. James jouait gros. Très gros. Ce qu'il faisait était de la Métamorphose à son plus haut niveau. Alors que tout le monde cherchait l'adolescent (sauf Lily et Julia : l'une était au bord de l'apoplexie et rongeait ses ongles avec anxiété tandis que l'autre cherchait partout tous les recoins en criant « JAMES ? »), Wilkes décolla à une vitesse incroyable que Remus fut le seul à suivre dans son intégralité. Wilkes alla de haut en bas, de bas en haut, se frappant contre le sol, contre le plafond, sol, plafond, Remus en avait la nausée. Finalement, au bout de cinq ou six aller-retour, Wilkes s'effondra sur le sol, assommé. Puis James réapparut, tremblant, en sueur. Après avoir vu son adversaire KO, il sourit et s'effondra contre le mur. Remus dévisagea James. Il tentait de reprendre son souffle, la tête entre ses jambes repliées. Il était agité de spasmes nerveux. Lily s'approcha de lui avec inquiétude. Le sourire de Quéo s'agrandit.
Mais l'attention des élèves fut détournée par un bruit plus violent. Daray venait d'être décimée par O'Brien. Celle-ci toisa sa camarade avec un air méprisant. Etalée sur le tapis, la jeune fille ne bougeait plus. Mais O'Brien s'en contrefichait. Elle eut un sourire victorieux.
« Tu vois qui est la meilleure… »
« Tu es bien trop sûre de toi. » déclara une voix derrière elle.
Remus écarquilla les yeux d'étonnement. Daray maîtrisait le don d'ubiquité ! Même Sirius avait du mal à le gérer ! Quoique, à la réflexion, c'était plutôt l'astralité que Daray manipulait. Car son autre elle avait disparu sous les yeux effarés des autres. O'Brien, qui ne s'attendait certainement pas à ça se prit une droite bien sentie en pleine figure, et ne laissa pas une seconde à O'Brien pour souffler :
« CRUCIFIX ! »
Remus vit alors O'Brien traverser la salle à une vitesse phénoménale. Ses cheveux courts lui cachaient le visage à cause de la vitesse. Apparemment, James et Daray semblaient aimer faire faire des voyages intraclassiaux à leurs adversaires. Les bras en croix, O'Brien était fixée au mur, sa tête à la limite du plafond. Remus était étonné de voir Daray si forte. Personnellement, il aurait parié sur O'Brien. Daray jeta un regard froid à O'Brien qui ne cillait pas.
« Tu renonces ? » cracha Daray.
Le regard d'O'Brien ne laissait aucun doute sur ses désirs. Alors Daray la frappa d'un sort. Plusieurs fois. La plupart des élèves regardaient Quéo pour savoir quand il mettrait le holà. C'était bien parti pour finir en massacre. Remus le trouvait tout aussi irresponsable que Drug, bien que dans d'autres proportions. Quéo était d'ailleurs nettement plus dangereux que Drug, car celui-ci était irresponsable parce qu'il ne se rendait pas compte que ses élèves risquaient de mourir. Ce qui faisait peur à Remus, c'était que Quéo en était plus que conscient.
« Tu renonces, Juny ? » demanda Daray avec un ton mielleux.
Un nouveau sort lui passa si près de l'œil que April poussa un hurlement. Elle se jeta littéralement sur Daray. Quéo sembla vraiment s'amuser à ce moment-là. Remus ne trouvait rien de drôle à la scène. Daray, surprise par le geste désespéré d'April O'Brien laissa O'Brien deux tomber de stupéfaction. Remus dégaina sa baguette et la retint d'un sort. Elle était à deux centimètres du sol, au bord de l'évanouissement. O'Brien un et Daray en étaient arrivées au main. Mais Daray la mit rapidement hors de combat d'un sort de stupéfixion. Elle se rassit en soupirant et en tentant de reprendre son souffle. O'Brien s'effondra lorsqu'elle toucha le sol. Lily, qui avait délaissé James lorsqu'elle avait vu qu'il allait bien (« Tu vois que tu m'aimes Lily ! ») s'approcha de sa meilleure amie et lui prodigua quelques rapides soins grâce à des sorts de guérison qu'elle avait appris grâce à la séance de soins faite sur James en juin dernier.
« WINDGARDIUM LEVIOSA ! »
Les regards convergèrent d'un même mouvement vers le dernier combat. Rogue se soulevait lui-même dans les airs mais Sirius réussit à le faire tomber. Aucun des deux ne s'était rendu compte de ce qui s'était passé. Remus regarda sa montre. Ils se battaient depuis une demi-heure à un rythme effréné. Leur Magie allait bientôt se vider, vu le niveau des sorts qu'ils se lançaient (bien que Windgardium Leviosa était du niveau Première Année). Quéo assistait à leur combat avec un intérêt non-dissimulé. Daray, qui commençait à se remettre, observait également la bataille. Lily s'était remise à se ronger les ongles, après avoir rejoint O'Brien deux. C'était vraiment une mauvaise habitude, mais Remus savait qu'elle ne se contrôlait pas.
Remus reporta son attention sur le binôme de Sirius et Rogue. Pourquoi Quéo ne les arrêtait-il pas ? Les deux adolescents avaient un ego trop démesuré pour céder à l'autre. Et dans les yeux de chacun régnait la frustration. Ils voulaient tous les deux utiliser des sorts impardonnables. Et si Sirius se serait contenté de le tuer immédiatement, Rogue aurait été plus sadique et plus lent en commençant par un doloris.
Remus commençait à désespérer (Sirius avait un bras gigantesque, et le visage en sang tandis que Rogue était handicapé au niveau des jambes et paraissait aveugle – les sorts de conjonctivite avaient toujours été la spécialité de Sirius) lorsque Quéo jeta un coup d'œil à sa montre. Il soupira de déception et jeta un sort qui sépara brutalement les deux adolescents. Ils furent jetés à l'autre bout de la salle à l'opposé l'un de l'autre avec une barbarie ahurissante. Remus entendit même des os craquer. Sirius et Rogue restèrent sonnés quelques secondes – autant que les autres élèves qui n'avaient pas compris ce qui s'était passé – mais lorsqu'ils virent dans quel état était l'autre, ils se relevèrent le plus vite possible. Pas question de se montrer plus faible que l'autre ! Remus en aurait presque été amusé s'il n'avait pas senti Peter défaillir en voyant Sirius se rapprocher en boitant. Peter ne supportait pas la vue du sang. Pourtant, là, il était servi. Dire que Sirius saignait aurait été un euphémisme. Il baignait carrément dedans. Lily, quant à elle, s'était ruée vers Rogue pour l'aider.
« Bien, bien, bien. » commenta Quéo. « Ce que j'ai vu aujourd'hui m'a plu. Bon, vous vous prenez un peu trop au sérieux avec vos sorts, vous sautez un peu dans tous les sens et vous vous donnez trop. Vous cherchez trop à blesser, pas assez à vous protéger. Mais vous êtes vicieux et j'aime ça. »
Remus haussa les sourcils. Il était totalement taré.
« J'accorde vingt points à Daray, ainsi que trente à Fracas. » ajouta-t-il à l'adresse de James. « Votre coup de disparition était bien pensé. Nous en reparlerons. Quant à Pertes, je ne vous accorde quinze points parce que vous n'avez pas vaincu votre adversaire. A vous aussi Rogue. Vous êtes à égalité, mais le spectacle était divertissant. Je me suis bien amusé. Ce n'était pas du très haut niveau, mais je n'attendais pas grand chose de mieux. »
Tous les élèves levèrent des regards abasourdis à leur professeur. Taré, se répéta Remus. Si ce qu'avaient fait O'Brien, Daray, James, Sirius et Rogue n'étaient pas du haut niveau, alors il se demandait ce que ça pouvait être. Ces cinq là étaient bons pour l'infirmerie. Non, en fait, la plupart des élèves étaient bons pour l'infirmerie. Pomfresh allait faire une crise cardiaque.
« Bon, le cours est fini. Demain nous ne ferons que de la théorie. Je ne vous donne pas devoirs, je me sens magnanime aujourd'hui. Et puis vous m'avez vraiment diverti. Oh et puis tiens, je vous rajoute un point chacun. » ajouta-t-il à l'adresse des cinq derniers élèves. « Je me suis bien amusé. Vous pouvez partir. »
La dernière phrase mit quelques instants à pénétrer dans l'esprit des élèves. Remus secoua la tête et s'approcha de Sirius qui regardait la salle avec un air hébété. Il semblait voir flou, mais au fond c'était normal : ses yeux étaient recouverts de sang. Pomfresh allait vraiment criser…
« Il est malade ! » s'exclama pour la énième fois Lily. « Complètement fou ! »
« Oui, mais ça fait du bien. » contredit James. « Ca défoule, c'était quand même assez éclatant. »
« Vous êtes malades tous les deux ! » s'énerva-t-elle en jetant à Sirius et lui un regard accusateur. « Vous avez failli mourir ! Si Quéo n'avait pas été là vous seriez morts ! »
James et Sirius haussèrent les épaules.
« Mais non… Tu vois bien, j'ai vaincu Wilkes aussi facilement que si c'était une mamie ! »
« Et je serais rapidement venu à bout de Rogue. »
« Ils vous avaient quand même fait de sacrés dégâts. » fit remarquer Peter.
« Quand je repense à Pomfresh ! » éclata James de rire. « Ah ça m'avait manqué ! Tu crois qu'elle crisera plus avec lui qu'avec Drug ? »
« C'est bien parti pour ! » rit Peter.
Pomfresh avait en effet piquer la crise de nerf de sa vie. Elle avait poussé juron sur juron – elle qui pourtant détestait ça. James et Sirius avaient même fait remarquer que le grand délire des Professeurs de DCFM devait être celui de faire le plus criser Pomfresh en une année. James avait concédé que Quéo était bien parti pour battre Drug à plate couture. Pomfresh avait mis une heure et demi à les remettre sur pied, et encore, grâce à l'aide précieuse de Lily (à qui Mc Gonagall accorda dix points après avoir discrètement félicité James avec un regard ému pour sa métamorphose moléculaire lorsque Pomfresh avait eu le dos tourné).
« Vous êtes inconscient… » marmonna Lily. « Complètement fous. Mince ! J'ai eu peur moi ! Entre Ambre qui se la joue Terminator avec O'Brien (« C'est qui Terminator ? »), toi qui joue au yoyo avec Wilkes et lui qui se croit dans Peter Pan en s'envolant dans les airs pour mieux se tabasser j'ai cru que j'allais faire une crise cardiaque ! »
Sirius jeta un regard étonné à James.
« T'as joué au yoyo avec Wilkes ? Tu m'avais pas dit, ça ! »
Lily laissa tomber sa tête dans ses mains, pendant que James narrait son magnifique combat contre Wilkes. Toute la table écouta avec attention l'humiliation de Wilkes et rit au moment où James entra dans une description particulièrement humoristique de Junior faisant l'humain rebondissant (« Oh attends, faut que je fixe ça ! Junior Wilkes, l'extraordinaire homme rebondissant ! »). Bien évidemment, il ajouta quelques petits détails qui s'éloignaient de la vérité (comme le fait qu'il avait géré sa métamorphose très facilement ou que le combat n'avait duré que trois minutes au lieu d'un quart d'heure) mais le résultat fut désopilant, et bientôt la table fut écroulée de rire. Du côté des Serpentard par contre, on riait moins. Tous ou presque s'étaient ligués contre Daray qui avait été particulièrement mauvaise envers sa camarade et qui l'avait parfaitement humiliée devant tout le monde. Seuls Mulder et Avery restaient auprès d'elle, mais Daray semblait plus apprécier la présence de Mulder que celle d'Avery. Celui-ci dardait sur Remus un regard mauvais auquel il répondit par un sourire narquois. Avery n'était pas assez objectif pour pouvoir vaincre quelqu'un de plus fort que lui.
« N'empêche, comment tu as calmé Rogue ! Il a voulu jouer à Superman en s'envolant dans les airs ! Tu parles ! Tu l'as bien refroidi ! » rit Peter, qui se souvenait de qui était Superman 3.
« J'ai hâte d'être au prochain cours de Duel ! » s'enthousiasma Sirius.
« Ah tu appelles ça un cours de Duel toi ? » s'irrita Lily. « Vous n'avez respecté aucune règle, absolument aucune ! Ce que vous avez fait, c'est de la baston ! Ce n'était pas un cours de Duel, c'était une prestation idiote pour savoir qui était le plus fort d'entre vous et mesurer vos ego tous plus démesurés les uns que les autres ! »
Sur ces délicates paroles, Lily se leva (dans le silence complet de la Grande Salle) et sortit de la pièce d'un pas rapide et énervé. James, Sirius et Peter se concertèrent du regard, étonnés, mais Remus comprit sa réaction. Il allait répondre lorsque Malice le prit de court.
« Elle a eu peur. »
« Peur ? » demanda Sirius.
« Bah oui, elle a eu peur pour vous ! Elle a dû vraiment croire que vous alliez mourir. »
« Si vous vous étiez vus, remarquez, vous auriez compris pourquoi. » fit remarquer Remus.
Peter eut un petit sourire.
« Et sans vouloir te vexer Sirius, je crois qu'elle a eu plus peur pour James que pour toi… »
Sirius haussa les épaules en riant alors que James souriait après un instant de réflexion. Il échangea un regard avec chacun des Maraudeurs, et finalement conclut :
« J'ai la côte ! »
La semaine passa rapidement. La réputation de Quéo s'était faite en une simple journée. Il donnait énormément de devoirs, excepté en Duel où il n'avait fait que parler théorie pendant trois heures. Heureusement, il assura à ses élèves qu'ils ne feraient pas de réel Duel car Voldemort n'était pas du genre à respecter les règles, ce qui ravit la plupart des élèves sauf Lily qui méprisait littéralement Quéo qui le lui rendait bien. Les cours de DCFM devinrent rapidement les cours préférés des plus jeunes (Quéo ne faisait pas beaucoup de pratique, mais la théorie était tout ce qu'il y avait de plus intéressant bien que le Professeur ne lésinait pas sur les détails gorres et sanglants) mais les cours de Duel étaient définitivement les heures les plus populaires chez les plus âgés. Pomfresh avait décidé d'assister à chaque cours, lassée de voir défiler les élèves à la fin. Mais après une violente dispute entre les deux adultes elle demanda à Dumbledore de renvoyer Quéo le traitant d' « homme irresponsable mettant grièvement en danger la vie de ses élèves ». La plupart des élèves de Poudlard se voyaient déjà sans professeur de Défense Contre les Forces du Mal, mais à l'étonnement de tous, Quéo ne fut pas renvoyé. Pomfresh assistait donc aux cours en silence, sans rien dire, après avoir promis à Quéo d'être transparente. Celui-ci l'avait toisée avec le plus grand mépris et un rictus narquois qui agaça tous les élèves – sauf la grande majorité des Serpentard qui n'avaient pas Pomfresh dans leur cœur pour une raison qui échappait à Remus.
Les Maraudeurs avaient entamé leurs recherches sur Quéo. Ils avaient découverts des choses très intéressantes sur lui : rien. Edwards Quéo était un Américain. Voilà ce qu'ils savaient de ce professeur. Son école n'était pas indiquée sur son dossier, et Remus doutait qu'il fût jamais allé à Salem. Le Duel n'était pas une matière Américaine (c'était plutôt les Incantations d'après le peu qu'avait trouvé Peter), mais une matière Française. Mais Remus doutait également que Quéo soit jamais allé en France. Et encore moins pour y faire ses études. Cependant, l'homme avait les capacités nécessaires. Le problème était qu'il n'avait aucun diplôme, même pas l'équivalent de l'ASPIC. Rien. Edwards Quéo était un illustre inconnu autant pour Mc Gonagall que pour les Maraudeurs. Ils allèrent même jusqu'à fouiller le bureau de leur professeur. Là non plus ils ne trouvèrent rien de bien concluant : quelques dessins des cours de Duel (magnifiques d'après l'œil pas du tout expert de Remus) notamment de Sirius, Rogue, et James ; quelques notes également, des cours préparés. Mais pas de photo, de lettre, rien qui puisse leur donner d'avantage de détails sur leur professeur. Lily proposa sa Pierre de Vérité, et ils apprirent notamment que ce n'était pas un nom d'emprunt et que Quéo était bien un Américain. Cela suffit aux Maraudeurs. Mais ils restaient soupçonneux. Particulièrement Remus. Et à son plus grand étonnement, Sirius aussi. Même s'il semblait l'admirer pour sa puissance (la démonstration qu'il leur avait faite les avaient tous soufflés) et son savoir, Sirius était étrange en la présence de Quéo. Comme s'il ne l'aimait pas beaucoup.
Sirius avait effectivement participé aux recherches, au plus grand dam de Remus. Mais il n'avait pas voulu se retirer du jeu par ego, ni repousser Sirius qui avait le soutient de James et de Peter. Cela faisait repenser Remus. Peut-être était-il temps de pardonner à Sirius ? Ou au moins de lui donner une nouvelle chance ? Depuis qu'il s'était remis à traîner avec eux, Remus ne parlait jamais avec Sirius, il s'adressait toujours à Peter ou à James, et Sirius faisait de même. C'était une situation bizarre que Remus voulait changer. Rien ne serait comme avant, mais il fallait quand même essayer.
Septembre se termina sur ces pensées. Mais Remus ne faisait rien. Il n'essayait pas d'arranger la situation. James et Peter ne faisaient rien non plus, jugeant que ce n'était pas leur combat, ni leur problème. Sirius, lui, attendait patiemment. Les blagues Maraudeuresques avaient repris une ou deux fois, au plus grand plaisir des autres Maisons et au plus grand désarroi des Serpentard.
A l'approche de la soirée d'Halloween, une sortie à Pré-au-Lard fut organisée la semaine précédant la fête. Le week-end avant celui de Pré-au-Lard, Remus passa son samedi à travailler, à s'entraîner sur son Patronus – dont les résultats étaient catastrophiques – et sa soirée à se reposer dans le canapé. Il eut pour seule distraction la demande de James à Lily d'être sa cavalière. Celle-ci déclina l'offre poliment, mais rouge comme une tomate. James pâlit soudainement.
« Mais… Pourquoi ? »
« Parce que je n'ai pas envie ! »
« Mais je croyais qu'on était amis ! »
« Voyons James, tu ne me considères pas comme une amie ! »
« Et alors ? On peut y aller comme tel ! »
« Tu ne t'arrêteras pas là ! »
James sembla particulièrement vexé par la dernière remarque.
« Prétentieuse ! Qu'est-ce que tu en sais ? Tu ne me connais pas ! Au fond, je ne sais même pas pourquoi je m'accroche ! »
« Bah alors pourquoi tu me demandes ?! » s'énerva Lily.
« IL FAUT UNE RAISON POUR VOULOIR PASSER UNE BONNE SOIREE ? »
« JE CROYAIS QUE TU NE VOULAIS PAS DE MOI ? »
« J'AI JAMAIS DIT CA ! OH ET PUIS TU M'EMBÊTES ! JE TE DEMANDAIS SIMPLEMENT JE TE METTAIS PAS LE COUTEAU SOUS LA GORGE ! »
« Ben vu ta réaction on dirait ! »
« Tu sais quoi ? Laisse tomber ! T'es vraiment … »
James ne finit pas sa phrase. Il la foudroya du regard, se retourna et fonça dans le dortoir. Toute la salle commune avait profité de leur dispute. Lily hurla un « TOCARD ! » à l'adresse de James et toisa la salle commune silencieuse.
« QUOI ? » hurla Lily. « VOUS N'AVEZ JAMAIS VU DES GENS SE DISPUTER ? »
Tout le monde baissa la tête et reprit ses occupations. Seuls Alice, Sirius et Peter étaient écroulés de rire dans leur fauteuil. Remus était plus discret. Lily les foudroya du regard, particulièrement Alice en fait, et remonta avec autant de mauvaise humeur que James dans son propre dortoir. Alice éclata alors définitivement de rire. Les quatre adolescents se roulaient carrément par terre de rire. Sirius dut même aller au toilettes se soulager. Lorsqu'il revint cependant, il ne put se remettre à rire en imitant Lily « Vous n'avez jamais vu des gens se disputer ? » ce qui enclencha un nouveau fou-rire. Lorsqu'ils se furent calmés, que leurs larmes furent séchées et que le sérieux reprenait place entre les Gryffondor, Peter commença :
« N'empêche, je ne comprends pas Lily. Avant les vacances, elle était proche de James. »
« Oui » répondit Alice. « J'ai même cru pendant un moment que ça se ferait entre eux deux. »
« Moi aussi. » répondit Remus. « Elle est quand même sacrément froide depuis la rentrée. Chaque fois, elle esquive les discussions et elle refuse d'être seule avec James. »
Alice rougit. Remus eut un sourire machiavélique.
« Oui Alice ? Tu as quelque chose à nous dire ? »
« Non, non. » répondit Alice, cramoisie.
'' Non, non '', ça faisait un non de trop pour être sincère, remarqua Remus. De toute façon, Alice était la pire menteuse que le monde ait jamais porté (mondes Sorcier et Moldu confondus). Immédiatement, les Maraudeurs lui tombèrent dessus. Mais comme Alice refusait – avec peu de conviction certes, mais avec de la conviction quand même – de leur donner les renseignements qu'ils voulaient, ils durent en venir aux mains. C'est ainsi qu'Alice Stafford se retrouva écroulée de rire sous les chatouilles des trois garçons. Au bout de deux minutes tout de même, elle céda en hurlant :
« Ca va, ça va… »
Evidemment, la salle commune les avait observés avec sidération. Il fallait les comprendre : leur Préfète-en-Chef pétait une durite devant eux, et leur préfet torturait une de ses camarades avec ses amis. Même s'ils étaient des Gryffondor, il y avait des limites à la bizarrerie. Cependant lorsqu'ils virent les quatre Septième Année se réinstaller calmement et sérieusement sur les canapés, ils se convainquirent d'avoir assisté à une hallucination collective.
« Les gars, franchement, ça m'ennuie de vous le dire ! Elle m'a fait promettre de me taire… »
« Aliiiiiiice… » prévinrent-ils d'un même ensemble, les mains déjà levées.
« Ok, ok. Ça va. Bon, en fait, Lily a un petit copain. »
Les trois garçons échangèrent un regard vide.
« Et alors ? »
« Et alors ? Et alors elle est en train de se rendre compte qu'elle est amoureuse de James, alors qu'elle sort avec un garçon qu'elle croyait aimer aussi. » lâcha-t-elle après un soupir.
Nouvel échange de regard vide.
« Et alors ? »
« Et alors ça l'énerve ! Comprenez un peu ! » mais devant le regard vide des garçons : « Lily déteste James depuis la Première Année. » hochement de tête des garçons. « James la détestait aussi. » hochement de tête des garçons. « Jusque là tout va bien. Jusqu'au jour où pouf ! James tombe amoureux de Lily. Ou du moins s'intéresse à elle. » hochement de tête des garçons. « Son équilibre est totalement déséquilibré. » fit remarquer intelligemment la jeune fille.
De nouveau, les Maraudeurs hochèrent la tête.
« Alors elle déteste encore plus James. Normal, il gâche tout, c'est même plus drôle de l'insulter puisqu'il ne répond pas. » hochement de tête compréhensif des garçons. « Ca dure comme ça depuis la Troisième Année. Puis voilà que l'année dernière, James est tout gentil. On dirait presque un gentleman. En plus, avec les évènements, Lily qui est perdue devient amie avec James. Ce qui fait beaucoup pour une petite fifille émotive qui contrôle pas forcément ses hormones. » hochement de tête amusé des Maraudeurs. « Donc, pour pallier à ce problème, qui est je le rappelle ce rapprochement entre elle et lui qu'elle détestait, elle se met à sortir avec Matthieu je ne sais pas comment. » hochement de tête moins compréhensif des garçons. « Mais voilà qu'à la rentrée, James n'a pas changé : il est toujours amoureux d'elle, et toujours aussi gentil. Lily, qui espérait qu'il redevienne un imbécile crétin arrogant déchante et commence à se rendre compte qu'elle est attachée à notre charmant Potter. »
« Chuis pas sûr d'avoir tout compris. » soupira Sirius.
« Oui, mais pourquoi elle le repousse alors ? » demanda Peter.
« Parce que c'est un changement qui lui fait peur ! Elle déteste James depuis toujours, et elle se rend compte que finalement elle se ment depuis… Euh… Je sais pas combien de temps ! Ca lui fait peur ! Elle ne doit plus avoir confiance en son jugement, alors elle ne veut pas être avec James ! Et puis Lily a aussi un sacré ego. C'est incroyable. Et je pense également qu'elle ne veut pas être infidèle à Matthieu. Elle a dû s'y attacher un peu. »
« Alors attends, si je résume, Lily détestait James et là elle se rend compte qu'elle l'aime bien et ça lui fait peur ? » demanda Peter.
« Je crois oui. Mais je suis pas Psychomage ! C'est juste des suppositions. »
« Bien. » termina Peter. « Je parie sur un mois. »
« Mmh… » réfléchit Sirius. « Non. Un mois, c'est trop court. Il faut qu'elle accepte qu'elle l'aime. Ça vaut un bon mois. Donc on n'y est pas avant novembre. Puis un mois pour qu'elle ait moins peur, ce qui lui prendra un mois voire deux, nous en arrivons donc à janvier. Après, il faut qu'elle accepte de se faire draguer par James, et même y répondre. Encore deux mois. Mars. Le temps qu'elle refoule son ego, un mois. Ce qui nous amène à Avril. Quoique, avec les fêtes, ça pourrait entraîner un bibochage torride. Donc on raccourcit d'un mois. Je parie sur Mars. »
Alice était bouche bée. Remus, lui, se retenait de rire. Sirius ne pensait pas si mal. Mais ça faisait quand même loin. Finalement, Alice partit dans le dortoir, encore sonnée par les paris outrageux de Peter et Sirius alors que ceux-ci entamaient une partie d'échecs. Remus observa longuement Sirius. Peut-être était-ce le moment d'aller lui parler ? Non. Il ne savait pas pourquoi, mais il n'arrivait pas à se dire que ce qu'avait fait Sirius était pardonnable. Il n'y arrivait pas, c'était tout. Agacé, il se leva et sortit de la salle commune sans répondre lorsque Peter lui demanda où il allait.
Pendant un bon moment, Remus marcha dans les couloirs, sans but précis. Juste pour se vider l'esprit. Il admira les tableaux, les armures, les tapis, et discuta quelques instants avec le chevalier du catogan, un chevalier coincé dans un tableau particulièrement ridicule que Remus appréciait malgré tout. Remus eut envie de sortir, mais le vent froid d'octobre le rebuta. Pas question d'être malade. La prochaine pleine lune était le soir d'Halloween, ce qui ennuyait beaucoup Remus. Il aurait aimé passer son dernier bal d'Halloween avec ses amis en riant ou en buvant une bièraubeurre. Mais James et Peter avaient promis de s'éclipser discrètement dans la soirée pour le rejoindre. Remus espérait que la soirée se passe mieux que l'année précédente. Remus se souvint avec un pincement au cœur que son père était mort depuis un an. Pourtant, cela l'affectait moins que le souvenir de Sirius se grattant les poignet avec conviction. A cette pensée, Remus frissonna. Sirius en avait quand même vu de belles l'année précédente. Ce n'était pas étonnant qu'il ait craqué. Oui, mais ce n'était quand même pas une raison pour le mettre en danger de mort !
« Vous avez un problème, Lupin ? » demanda une voix rocailleuse.
Remus se retourna. Quéo le regardait de ses yeux bleu foncés glacés. Inconsciemment, Remus se sentit mal à l'aise. Il prit malgré tout sur lui et lui sourit.
« Non, ça va. »
« Alors que faites-vous dans les couloirs après le couvre-feu ? »
« Je réfléchissais. » répondit Remus sans réfléchir cette fois.
« Tiens, ça vous arrive ? Et à quoi pensiez-vous, Lupin ? »
Remus le foudroya du regard. Pour qui se prenait-il ? Son confesseur ? Mère Térésa ? Remus aurait mis sa main à couper que Quéo n'avait rien à cirer de ce qu'il pensait et que c'était par pure politesse. Mais en pensant bien, il se souvint que l'on ne lui avait pas appris les bonnes manières. Aussi s'il posait la question, c'était qu'il était intéressé. Au moins un minimum.
« A rien qui vous regarde. » répondit-il plus sèchement qu'il l'aurait voulu. C'était quand même un professeur, et il était dans l'illégalité la plus totale. Mais à son plus grand étonnement, Quéo lui sourit. D'un vrai sourire, cette fois-ci, et Remus en fut d'autant plus étonné que son professeur utilisa pour la première fois un ton presque doux et quasiment amical pour s'adresser à lui :
« Vous songiez à M. Pertes ? »
Remus fut tellement étonné qu'il n'arriva pas à retenir un « oui » sidéré.
« Je ne sais pas ce qui c'est passé entre vous, mais ça a l'air sacrément sérieux. Je crois me douter que ça a un rapport avec votre statut de loup-garou ? »
Cette fois-ci pourtant, Remus ne répondit pas.
« C'est bien ce qui me semblait. »
Il y eut un blanc puis Quéo se fit de nouveau plus surprenant que jamais lorsqu'il ouvrit la porte de son bureau :
« Et si nous en parlions ? »
Remus reprit le chemin de la salle commune, pensif. Si Quéo semblait sadique voire inhumain parfois, il était beaucoup plus fin psychologue que n'importe qui aurait pu le supposer. Remus lui avait raconté sa morsure, à son plus grand étonnement. En entrant dans le bureau de Quéo, il s'était senti… En sécurité. A l'aise. En fait, il y avait une chaleur qui n'était pas du tout caractéristique de Quéo, voire tout son inverse. C'était bizarre comme Quéo pouvait étonner son monde. Jamais il n'aurait imaginé qu'il puisse être de si bons conseils, et si… réaliste. Comment avait-il deviné ? Il lui avait posé des questions précises, sur sa façon de vivre sa lycanthropie. Puis finalement, Quéo lui avait assené sa façon de voir la séparation entre Remus et Sirius. Pourquoi Remus ne se sentait pas prêt à pardonner à son ancien ami.
« Vous ne vous êtes pas pardonné d'avoir été mordu. » expliqua Quéo. « Alors comment pourriez-vous pardonner aux autres ? Vous vous trahissez tous les mois, à chaque pleine lune, alors comment pourriez-vous pardonner aux autres une trahison ? Vous ne vous pardonnez rien, alors comment pouvez-vous simplement pardonner quoique ce soit à quelqu'un ? Je pense que le problème vient surtout de là Lupin. Tant que vous ne vous serez pas pardonné à vous-même le fait d'avoir été mordu, vous ne pourrez pas pardonner aux autres. »
Remus sourit au souvenir des dernières paroles de Quéo :
« Il faut que vous compreniez que ce n'est pas votre faute. C'est de la faute du loup-garou. Parce que si on part dans votre sens, alors c'est votre faute si Caïn a tué Abel, si la Mort existe, si le prix des poils de serpents est en hausse, si Grindelwald est né et si le Seigneur des Ténèbres existe. Vous vous en voulez pour des choses sur lesquelles vous n'avez aucun pouvoir. C'est bien égocentrique comme façon de voir la vie, vous ne trouvez pas ? »
Remus soupira. Quéo avait raison au fond. Il était temps de se pardonner. Il pouvait reprocher à Sirius de ne pas leur avoir parlé de ses problèmes, mais au fond, il ne valait pas mieux que lui. Pendant toute une année il leur avait caché son « secret » alors qu'ils lui avaient tout donné. Et depuis six ans, il ne leur disait pas qu'il allait mal et qu'il souffrait. Alors pourquoi ne pardonnait-il pas à Sirius ? Quéo avait raison. Il fallait qu'il s'explique avec Sirius.
« Si vous êtes convaincu par M. Pertes, alors ça ira mieux. Sinon, ce n'est sûrement pas la peine. Mais de toute évidence, plus rien ne sera comme avant. »
Remus répéta quatre fois le mot de passe au tableau (« Saperlipopette ») avant qu'elle ne se réveille et qu'elle ne s'entrouvre. Toujours songeur, il traversa le couloir et entra dans la salle commune. La salle commune était presque vide. Les seuls élèves encore debout étaient Sirius et Malice. Celui-ci aidait la fillette à faire un devoir d'Histoire de la Magie. Mais aider était un bien grand mot car pour le moment, Sirius tentait simplement de comprendre comment Malice faisait pour prendre autant de notes sur le cours plus que soporifique de Binns.
« Tu plaisantes ? C'est le prof le meilleur de Poudlard ! Il est carrément super ! »
« Pardon ? On parle bien du même prof ? De Binns, le fantôme qui ne s'est même pas rendu compte qu'il en était un ? »
« Bah oui ! J'adore ! Les intonations qu'il prend rendent son cours si vivant ! J'adore ! La révolte des Gobelins me passionne ! Je l'aime vraiment ! C'est un type super ! »
Sirius la regarda de haut en bas, l'air complètement hébété.
« Non, tu bluffes. » déclara-t-il finalement. « C'est impossible de rester réveillé plus de dix minutes. »
« Et c'est un spécialiste qui te parle. » intervint Remus.
Sirius et Malice levèrent les yeux. La jeune fille lui sourit.
« Salut Remus ! »
« Salut Malice. »
« Tu es d'accord avec qui, toi ? »
« J'avoue que sur ce point je rejoins Sirius. Mais si tu l'aimes bien, tu as le droit. Chacun a des goûts différents. »
Malice hocha la tête, et bâilla. Sirius la regarda et lui ébouriffa les cheveux dans un geste tendre.
« Allez gamine, file te coucher. T'es encore qu'une minipouce. A ton âge, t'as besoin de sommeil. »
Malice ronchonna un peu, mais un regard vers Remus la convainquit de ne pas traîner trop longtemps. Elle râla pour la forme qu'elle se croirait à la maison mais disparut rapidement. Un silence gêné accueillit le départ de Malice. Remus soupira.
« Elle est mignonne, hein ? »
Sirius le fixa, étonné. C'était la première fois depuis six mois que Remus lui adressait la parole. Il n'osait pas y croire.
« Oui. Je l'aime beaucoup. Par contre, ses parents ont oublié de cocher les cases '' subtilité '' et '' tact '' à la naissance. C'est une catastrophe à ces niveaux-là. »
« Effectivement. Mais bon, nul n'est parfait. »
Sirius sembla le prendre pour lui. Il baissa les yeux. Un nouveau silence plana sur la salle, mais Sirius l'interrompit en se levant. Il ramassa quelques affaires rapidement et s'apprêta à partir quand Remus prit sa décision. Les paroles de Quéo se répétaient dans sa tête.
« Sirius ? »
Celui-ci leva un regard étonné vers le loup-garou.
« Je crois qu'on a des trucs à se dire. »
Fin du chapitre 26.
1cf : Chapitre 7. Les camarades de chambre de feue Electre.
2 cf : Chapitre 9. Quand Sirius parle à John-Stanislas.
3 cf : Chapitre 2, vers le début. Discussion entre les Maraudeurs dès la première scène.
PS : Je sais que les Maraudeurs n'avaient jamais entendu parler de la Salle sur Demande. Mais pour des raisons de facilité, je modifie légèrement l'histoire. Et puis si jamais ça vous gonfle vraiment, vous n'avez qu'à vous dire que ça se passe dans l'un des cachots du quatrième sous-sol vers l'est. Tant que ça vous aide... Chuis assez conciliante moi comme nana...
Réponses aux Reviews :
Janine : Ah que bonjour ! Que aujourd'hui que c'est moi qui va faire les réponses aux reviews. Que oui.
Ahem… Tu pourrais faire des efforts de français s'il te plaît ?
Janine : T'insuffles quoi là ? Que je cause pas bien le Français ? Pf ! Bon. M'occupe pas de ça. C'est qui qui commence ? Ah ! Saleens qui te demande avec c'est qui que Remus va sortir et si James a pardonné à Sirius.
(écoute encore Janine) Putain j'aurais dû prendre quelqu'un d'autre… Bon. Alors Remus va sortir avec Emma Matthews normalement. James n'a pas pardonné à Sirius, disons qu'il lui donne une deuxième et surtout dernière chance.
Janine : Pourquoi ? Kékilafé ?
T'avais qu'à lire la fic au lieu de demander ça.
Janine : Trop long. Et puis t'utilises des mots trop compliqués.
Bah voyons. Allez Janine, continue.
Janine : Ouais. Atlantea te demande c'est quand que tu vas enfin mettre Lily et James ensemble et c'est quand que Sirius et Ambre sortent ensemble et c'est qui qui sera la future petite amie de Remus ?
Bon sang Janine, on ne dit pas « c'est quand que » quand il y a demander avant ! ET ON DIT PAS C'EST QUI QUI !! FAIT DES EFFORTS BORDEL !
Janine : (air de bovin) Comprends pas.
(inspire)(expire)(inspire) Bien. Atlantea. Excuse-moi de n'avoir pas répondu immédiatement. Lily et James seront ensemble à la fin de ma fic, Sirius et Ambre sortiront ensemble à partir du chapitre 27, et la future petite amie de Remus sera Emma comme je l'ai dit plus haut.
Janine : Bah tu vois que c'est bon. Bazar que j'aime pas quand tu me dis toute ces âneries ! Sottises.
Aucun rapport. Continue les réponses, s'il te plaît.
Janine : Pourquoi tant de haine ? C'est-y po moi qui me dévoue ?
Là, je trouve que les rôles sont inversés. Allez, continue vite !
Janine : Puce annonce qu'elle a presque finite son blog et qu'elle vous préviendra quand ce sera terminé.
Mein got. Pitiéééééééééé… Pas çaaaaaaaaa…
Janine : Elle signale beaucoup de trucs même pas intéressants. Ahahaha ! Elle dit que tu rêves de mecs déjà pris !
TA GUEULE !! D'abord toi tu rêves de mecs déjà pris aussi alors que tu l'es déjà aussi ! GNIARRRRKKKK !! Et puis merde d'abord ! Je rêve de qui je veux. Et paf.
Janine : (air de bovin) Comprends paaaaas.
Pas grave. Continue.
Janine : Tatiana Black te dit que d'abord Morphée c'est un homme ! C'est qui Morphée ?
(sidérée) Non. Po possible. C'est vrai, Morphée est un homme ? Je trouve que ça fait plus féminin. Oh, remarque, pas grave. C'est pas plus mal remarque. C'est même super ! Merci !
Janine : Comprends paaaaaaaaaaas !
On s'en fout.
Janine : MAIEUUUUUUUH !
JANINE !!!
Janine : J'en ai maaaaaaarre ! Elle pense que Malice reviendra pas. Sauf si tu prépares quequ'chose de ben !
Malice reviendra. J'aime beaucoup le personnage. Et j'aime aussi ceux qui ne servent à rien. Mais elle, elle reviendra en tout cas. Quant à savoir si je prépare quelque chose, tu peux déjà notter dans ton calepin que oui. Enfin, je vais essayer du moins.
Janine : Bah dis dont !
Quoi ?
Janine : Chais pas. Comme ça.
(air affligé) review suivante s'il te plaît.
Janine : Gaffiotte te maile parce qu'elle t'aime et que c'est de la merde parce que ça ne veut dont pas marcher.
C'est très gentil ! j'étais très, très, très flattée !
Janine : Elle pense que Malice sera la future petite amie de Remus. Elle veut dont que tu dises dont à Julia que les poules et les goules ont les mêmes techniques de drague.
Julia : POUVOIR TU ES LAAAAAAAA !!!!!!
(regarde Julia avec désespoir) Le message lui sera transmis.
Janine : Elle veut dont savoir c'est quand qu'on va revoir Julia et Katerina. Et elle se prend des dicos dans la figure en plus ! C'est cela dont !
Alors, Julia, on la voit dans ce chapitre, et on l'apercevra dans les prochains chapitres évidemment. C'est un personnage important ! Qui ne sert à rien d'autre que de dire de la merde et à me faire marrer, mais qui est important quand même ! Par contre, Katerina ne reviendra pas. Désolée pour les poules, mais votre représentante dans ma fic a fini son contrat. Je suis désolée que tu n'aies le droit qu'aux dicos. Tu peux toujours mettre ta valise dans l'embrasure d'une porte et quand tu la pousses elle te tombe dessus. Tu sais, comme avec les seaux d'eau.
Janine : Vi bien sûr que nous sachons. Elle te remercie de l'avoir mis dans les Réponses aux Reviews.
Mais il n'y a absolument aucun problème très chère. Ce fut un plaisir pour moi d'avoir à répondre à tes élucubrations particulièrement distrayantes. Continue à me faire des reviews comme celles-là, parce que j'adore vraiment !
Janine : Comprends paaaaaaaaaaaas !
Ce n'est pas grave.
Janine : D'accord. Faby.fan pense dont qu'elle va te saouler en disant qu'elle adore le chapitre.
Penses-tu ! On ne s'en lasse pas !
Janine : Super. Et elle te demande où tu vas chercher toutes tes idées.
Euh… Dans les méandres sinueux et brumeux de mon cerveau détraqué (que voulez vous, une chute de table à langer à dix-huit mois ça laisse des traces). Non, sérieusement, ça dépend. En fait pour les personnages ce sont un peu tous moi. Je prends certains de mes côtés (ma maladresse pour Katerina, les questions insupportables de Malice, le manque de tact de Malice, la folie de Julia, les questions existentielles de Lily, l'égocentrisme de Sirius) et je les multiplie par cent. Quant aux situations, ça dépend. Le coup du sous-marin, je l'ai appris en classe verte quand j'étais en cinquième et je l'ai fait à ma cousine il y a un mois. Sinon la plupart du temps, ou je m'inspire de ce que j'ai vu, lu, entendu ou vécu, ou alors j'invente totalement. Ça dépend.
Janine : Bah çà ! C'était de la réponse longue ! Je m'en va faire pareil pour la review suivante.
Janine, tu ne réponds pas aux reviews ! Tu n'as même pas lu la fic !
Janine : C'est qu'un détail, ça !
Un détail qui a son importance !
Janine : Mais non, regarde : Broack Dincht tente de faire une review en rime, mais y a dû avoir un bug parce qu'il fait des trucs bizarres. Même pas de réponse à faire !
Janine…
Janine : Non, non, non et non ! J'y arriverai de Dieu ! Donc ! Review suivante ! Alors Sinwen veut faire un t-shirt avec la phrase « Tu as l'air d'un gnou qui aurait loupé sa migration. ». C'est d'accord !
NON NON NON NON NON ET NON ! JANINE ! Sinwen, ce serait avec un plaisir non dissimulé que je te donnerais mon accord, mais cette phrase n'est pas de moi. Elle est de l'Illustre Angelene Hysteria à qui j'ai piqué la phrase. Donc elle est copyrightée Angelene. Il faut que tu lui demandes son avis, je suis désolée…
Janine : Oh ben çà ! C'est-y pas tristounet ! Elle demande si Wilkes est bien le Mangemort.
Réponse ? (air satisfait)
Janine : Euh… Euh… Je…
GNIARK ! Tu vois ? Tu n'en sais rien ! Même les autres persos ne le savent pas ! Wilkes Mangemort prof ? Peut-être. Tu verras.
Janine : Qui a tué Electre ?
Tu le sauras à la fin de la fic. Mais tu peux méditer dessus. Si tu as des idées, dis-les moi, ça m'intéresse. Il est évident que je ne te dirai pas qui c'est (et encore moins dans une réponse aux reviews) mais ça pourrait être marrant.
Janine : Tu es mauvaise.
Je sais.
Janine : Melimelusine veut savoir quand ta fic se termine. A LA FIN !
(regarde Janine) (grand sourire) Bravo Janine. Merci.
Janine : J'ai bien répondu dis ?
Oui. Oui, tu es d'une incroyable perspicacité.
Janine : Perspiquoi ?
Laisse tomber. Ma fic se termine donc à la fin, en avril plus particulièrement. Mars ou avril, par là.
Janine : Quand Ambre et Sirius vont-ils s'embrasser ? Bah c'est facile ! Quand ils s'embrasseront !
Mais oui, mais oui… Euh, ils s'embrasseront très, très bientôt : au prochain chapitre.
Janine : Quand James se bougera-t-il ? Quand…
TAIS-TOI !!!
Janine : Bah quoi ?
Tais-toi ! Tais-toi simplement ! Pose juste les questions, mais pitié, ne réponds plus !
Janine : Pffff…
Bien. Bien. Donc, James se bougera euh… Au mois d'avril ? Gniark ! C'est un peu trop compliqué pour que je donne une réponse précise. Désolée.
Janine : …
Janine !
Janine : Tu m'as dit de me taire !
NE COMMENCE PAS !
Janine : Pf ! Hedwige93 veut savoir comment tu vas et veux que tu postes vite la suite.
Ca va bien écoute. Et toi ? Je poste le plus vite possible, crois-le bien !
Janine : Kim.quite simply a lu ta fic en intégralité en trios jours !
Félicitations ! Je sais pas si j'aurais mis moins ! Et pourtant je suis l'auteur !
Janine : Ouais bah des fois…
Janine !
Janine : Ouais, ouais… Bah en tout cas elle te fait une très jolie review !
Oui. Je pense que là, je n'ai rien à dire. Ta review m'a énormément touchée. Merci pour tout ce que tu as dit, j'espère que je saurai aller au-delà de tes espérances.
Janine : Euh… T'as l'air émue là ?
Bah de toute façon à chaque review que je reçois je suis super émue, alors c'est pas la peine… Seulement là voilà. C'est tout. Sans vouloir me prendre pour un chanteur de l'eurovision, je veux simplement tous vous remercier pour vos reviews qui sont vraiment très importantes et très intéressantes pour moi. Chaque mot que vous m'écrivez m'intéresse et m'aide. Si vos remarques ne m'avaient pas été faites, certains personnages, certaines situations n'auraient pas existé. Alors vraiment, merci. Au fait, Janine tu es virée.
Janine : Mais…
Voilà ! La prochaine fois ce sera Malice qui répondra à vos reviews ! Merci encore beaucoup !
Amicalement,
Kazy.
Puce a posté son blog. Comme ne veut pas qu'on mette les adresses de site vous n'avez qu'à aller sur sa bio. Son user id c'est 687885. Valà ! Marrez-vous bien parce qu'il y a vraiment de quoi rire. Tant de talent moi ça me laisse… Je parle autant pour elle que pour moi (rires). Putain je m'aime…
Preview chapitre 27 :
Un bal. Un pari non-dit. Une jalousie maladive. Un baiser. Et le reste disparaît.
Chapitre 27 : Sans titre pour le moment. POV Ambre.
