Disclaimer : Argfh… Si je gagnais de l'argent pour ça, croyez-moi ça se saurait…

Protection parentale : G, crois-je du moins.

Résumé Général : Les Maraudeurs ont dix sept ans, Voldemort est de plus en plus puissant, et acquiert de plus en plus de pouvoir. A Poudlard, la plupart des Septième Année ont fait leur choix. Sera-t-il seulement le bon ?

Résumé du chapitre précédent : Sirius fait l'amour avec Ambre, James et Lily se font la gueule, et après un duel qui les oppose sur les bons soins de Quéo, Lily se jette délibérément par la fenêtre, sans raison particulièrement apparente.

Note de Wam : Spécial hommage à Gaffiotte, dont j'honore aujourd'hui les fou-rires monumentaux que ses reviews ont créés, avec un petit passage clin d'œil spécial pour elle. J'espère qu'il lui plaira. J'avais promis que j'essayerai de le caser, et voilà, je l'ai fait. Sinon, encore merci à Ange qui a correctionné le chapitre, comme d'hab, lu donc et approuvé visiblement. Si j'étais à l'eurovision je remercierais mes parents, mais bon… Je suis pas à l'eurovision et mes parents n'ont rien à voir là-dedans. Très intéressante, la Note de Wam aujourd'hui, n'est-ce pas ?

Entre Ombre et Lumière

Chapitre 30 : Quand Lily cherche à comprendre

Lily ne comprenait rien du tout. Mais alors rien du tout. A quoi ? A tout. Rien en particulier. Si. Aux mecs. Habituellement, on disait que c'était l'inverse, mais pour elle c'était complètement autre chose. Il y avait des trucs pas clairs du tout qui se passaient depuis un mois. Depuis Halloween, Lily ne comprenait plus rien, ne suivait plus l'affaire (comprendre : sa vie), et cela semblait être pareil pour tout Poudlard.

En plus elle avait rêvé que Sirius et James – appelé dans son rêve James-le-Barbu puisqu'il était barbu dans son rêve – se faisaient poursuivre par une poule-garou. Qu'est-ce qu'une poule-garou ? Bonne question : elle n'en savait rien du tout. Mais l'expression 'quand les poules auront des dents' prenait tout son sens dans ce moment-là. Non seulement parce qu'elles en avaient, mais en plus parce qu'elles leur couraient après en hurlant des « cot cot cot codeeeeeek cot cot cot cot cot codeeeeeeekkkk » et en détalant après eux. Sirius s'était d'ailleurs fait mordre, mais heureusement, James l'avait sauvé en sortant une hache et en leur fracassant toutes la tête dans une marre de sang pour le moins écœurante. Sirius, qui était tombé à genou sous le choc, avait été rejoint par James surnommé dès lors 'James-le-Vengeur'. James avait alors fait une magnifique déclaration d'amour à Sirius, sous les violons au son délicat et à la musique romantico-mélodramatique. Grâce à cela, Sirius avait été sauvé. Et James et Sirius s'étaient sauté dessus dans une accolade virile qui s'était transformé en roulage de pelle monumental. Lily s'était réveillée à ce moment-là, en état de choc.

Pourquoi avait-elle rêvé de James ? Il ne lui parlait plus depuis Halloween. Enfin, si, il lui avait parlé le lendemain. Lily ne comprenait rien à ce type : il lui disait qu'il l'aimait depuis quatre ans, lui proposait d'être ami la veille, et le lendemain il la méprisait et ne lui parlait plus du tout. Elle ne comprenait tout simplement pas. Elle avait bien essayé de lui parler, depuis un mois, mais à chaque fois ses amis s'arrangeaient pour l'éviter. Remus semblait fuir sa nouvelle petite amie Emma – elle les avait surpris un soir dans la bibliothèque – alors qu'il traînait un peu plus avec une gamine de Sixième Année que Lily n'aimait pas. Peter évitait ses amis bien qu'il restait souvent avec eux. En cours, Lily passait le plus clair de son temps à les observer pour voir ce qui clochait. Et elle trouvait Peter distant. Sirius, lui, passait son temps à reluquer Ambre, laquelle semblait gênée par tant d'attentions. Ambre aussi s'était éloignée d'elle. Elles avaient rapidement parlé de leur soirée respective. Ambre lui avait lâché en rougissant qu'elle avait simplement dansé une fois avec lui et que ça s'était mal terminé.

Bref, son entourage était carrément bizarre. La semaine qu'elle avait passé à l'infirmerie à cause de sa malencontreuse chute, lui avait beaucoup servi pour éclaircir certains points que lui avait rapporté Alice. Ou Julia. Mais Alice était plus fiable, surtout qu'elle ne savait pas mentir.

1) Depuis quand James était-il si étrange ?

Réponse(s) : il avait toujours été étrange. Mais là il l'était quand même plus que d'habitude. A quoi jouait-il, donc. Au chaud-froid ? Genre, je me rapproche pour mieux me reculer ? Je suis galant, plus le salaud le plus goujat de la planète ? Même Sirius n'aurait pas fait ça ! Pourquoi lui disait-il qu'il voulait être ami s'il préférait l'ignorer et être méchant avec elle ? Visiblement, elle avait fait quelque chose de mal, et en se jetant par la fenêtre, elle avait quand même sacrément payé. Même si elle l'avait plutôt fait en espérant être rattrapée par Quéo, et au pire en utilisant le sort de vol, le résultat avait été le même. D'ailleurs, elle avait été très étonnée de voir que James était venu la sauver. Donc on en revenait au même point : chaud ou froid ? Ami ou ennemi ?

2) Depuis quand Remus évitait-il Emma et traînait-il avec les gamines ?

Réponse(s) : elle n'en savait rien. Visiblement, Hysteria lui avait dit un truc. Mais alors était-il amoureux d'Emma ou d'Hysteria ? On disait que les loup-garou ne pouvaient aimer qu'une seule fois. Emma ou Hysteria ? Il était évident que, si Emma apprenait que Remus était un loup-garou, vu son caractère et son éducation, elle serait complètement paniquée et ne saurait pas du tout gérer la situation. Alors qu'Hysteria gèrerait beaucoup mieux l'histoire. Et puis Emma était un peu nunuche. Gentille, mais pas très ouverte et un peu extrémiste. Remus était dans de sales draps de toute façon.

3) Depuis quand Peter était-il distant envers les Maraudeurs ?

Réponse(s) : La bonne question était plutôt 'pourquoi'. Pourquoi Peter, qui était si proche, et complètement admiratif, limite amorphe et lobotomisé devant eux depuis six ans commençait-il à être distant ? Commençait-il à voir qu'il pouvait vivre sans eux ? Qu'ils ne régissaient pas sa vie ? Moui. Peter, depuis l'année dernière, prenait confiance en lui. Mais ça ne collait quand même pas. Elle aurait quand même pu aller le voir, mais bizarrement, lui aussi l'évitait. Mais qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire ?

4) Depuis quand Sirius montrait-il ouvertement son attirance pour Ambre ?

Réponse(s) : Bah depuis Halloween. Donc que c'était-il passé ? Qu'est-ce que Ambre n'avait pas dit ? Pourquoi Ambre paraissait-elle gênée de ces regards ? Pourquoi ne comprenait-elle rien ?

5) Pourquoi Ambre était-elle distante envers tout le monde ? Et depuis quand ?

Réponse(s) : Depuis Halloween, comme d'hab. Donc il s'était passé quelque chose entre Ambre et Sirius. Quelque chose de pas clair. Qui la gênait, qui la poussait à lui mentir à elle, Lily Evans, sa meilleure amie, et qui l'amenait à s'éloigner d'elle. Deux solutions : ou ils sortaient ensemble, ou il s'était passé quelque chose qui poussait Sirius à soudoyer Ambre.

Toutes les bizarreries remontaient à Halloween. Que s'était-il passé ? Les seuls qui avaient les réponses étaient les intéressés. Le problème était que les intéressés l'évitaient. Mais à la réflexion, ce n'était pas grave. Elle trouverait le moyen de savoir quoi. Lily arrivait toujours à ses fins, de toute façon.


« Il paraît que James va aller au bal de Noël avec cette traînée d'Emilie Sommers » marmonna Alice avec mauvaise humeur.

« Et alors ? » demanda Lily en feignant l'indifférence.

Avec ce que lui avait dit James à Halloween, Lily s'était imaginée aller au bal de Noël avec lui. Mais visiblement il avait définitivement tiré un trait sur elle. En temps normal, ça lui aurait fait plaisir. Les autres années au moins. Limite elle aurait sorti le champagne et les cotillons, mais là… Elle se sentait triste. Trahie. Mais qu'est-ce qui clochait chez elle ?

« Et alors ?! Tu sais qu'il paraît qu'elle s'est tapé les cousins Johnson pour taper la comparaison ? Et qu'elle tourne autour de James pour voir s'il est vraiment si amoureux de toi ?! »

« Et ça a donné quoi ? » demanda Lily.

« De ? »

« La comparaison ! Lequel est le meilleur ? Gary, Hernie ou Phil ? »

« Euh… Je n'en sais rien. » répondit Alice, dans le flou. Puis se reprenant : « Tu veux dire que tu t'en fous ? Que ça ne te fait rien qu'il y aille avec elle ? »

« Pourquoi voudrais-tu que ça me fasse quelque chose ? »

« Alors tu veux dire que le fait de savoir qu'elle va le chauffer comme un malade ne te fait ni chaud ni froid ? Que savoir que tout amoureux de toi qu'il est, il reste un mec qui se fait rabrouer depuis quatre ans et qu'il va très certainement craquer ? Qu'il va très sûrement coucher avec elle, dévasté par ce que tu lui aurais fait ? »

« Quoi ? » réagit soudainement Lily. « Tu sais quelque chose ? Qu'est-ce que j'ai fait ? »

« Je ne peux rien dire, Lily. Je suis désolée. Ils m'ont mise sous secret du silence puisque je ne sais pas mentir. J'ai surpris une conversation. Si tu veux savoir, va les voir. »

« Mais ils m'évitent ! »

« Je pensais pas que c'était le genre de choses qui t'arrêtaient. »

Lily regarda Alice. Le cours de Sortilèges qu'elle était sensé écouter entrait par une oreille et ressortait par l'autre. Elle n'avait pas la moindre envie d'écouter le cours. D'ailleurs, il l'ennuyait profondément. C'était d'un trivial affligeant. Et dire que la majorité des élèves ne savaient pas faire ça… Lily soupira. Si même les 'sang pur' n'y arrivaient pas, où allait le monde ? Lily eut un ricanement.

« Tu sais quoi ? T'as raison. »

« Meugneuh ? A propos de quoi ? »

« Mais faut attendre la fin du cours. Mreugnf. J'ai la flemme. »

« Euh… Bah… »

Lily regarda Alice. Une idée lui vint alors. Vous savez, comme dans les dessins animés pour gamins, avec la petite ampoule qui s'allume. Si Lily avait eu une ampoule à côté de la tête, elle se serait allumée. Un regard désolé répondit à celui interrogatif d'Alice qui pressentait le drame.

« Désolée Alice. »

« Que que quoi ? »

« Vademecum spasmofilis dodo ! »

Alice regarda Lily avait incompréhension et tomba de sa chaise. Rapidement, elle fut secouée de soubresauts. Lily se mordilla la lèvre. Elle y avait peut-être mis un peu trop de cœur. Tant pis. Alice comprendrait. Elle comprendrait, hein ? Oui, oui, elle comprendrait. Elles étaient amies.

« Que se passe-t-il ? Mademoiselle Evans, réagissez que diable ! »

Visiblement, Flitwick avait pris sa réflexion pour de la tétanisation. Brave Flitwick. Si gentil. Flitwick calma les spasmes d'Alice, et s'apprêtait à l'emmener quand Lily l'arrêta.

« Je peux l'emmener à l'infirmerie. J'ai simplement besoin de l'aide de quelqu'un. Tiens, Potter, viens avec moi. »

« Remus est Préfet. » rétorqua-t-il.

« Et je suis Préfète-en-Chef. Tu viens avec moi ou je retire dix points à Gryffondor. »

Autour d'eux, les élèves se mirent à jaser. Les Maraudeurs observèrent Lily sans comprendre – quoique Remus avait un sourire qui en disait long et qui ne plaisait pas le moins du monde à Lily – alors que les autres Serdaigle regardaient Lily en chuchotant. Lily entendit des 'Tu crois qu'ils vont le faire ?' 'Je suis sûre qu'elle va l'engueuler parce qu'il la trompe.' 'Non c'est pas possible, on va pas voir ça !' qui firent rire intérieurement Lily. Celle-ci attrapa la main d'Alice. James attendit quelques secondes, puis sous le regard de Flitwick, céda. Il s'approcha et attrapa son bras.

« Vous pourriez le faire seule et magiquement, Miss Evans ? »

« Et si je tombais sur Peeves ? Ou si elle s'agitait de spasmes ? J'aurais sûrement besoin d'aide. Et vous avez un cours à diriger. Nous revenons le plus vite possible. »

Flitwick s'inclina devant les arguments de son élèves. Lily eut un sourire narquois. Elle pouvait être une véritable garce quand elle voulait. Dommage qu'elle ne le veuille pas souvent. Mais ça, ça pouvait changer.


« C'est quoi ton problème Evans ? »

Il avait lâché Alice au premier tournant. C'était elle qui devait supporter le poids d'Alice dans son intégralité. La galanterie Gryffondorienne et Pottérienne ? Un mythe ouais ! Ni plus ni moins ! Quant à Alice, Lily se promit de l'empêcher d'avaler ces paquets de chocogrenouilles qu'elle engloutissait. Jamais elle l'aurait pensée aussi lourde. Bon sang ! Elle allait crouler sous le poids ! Tant pis.

Lily lâcha Alice au milieu du couloir et s'approcha de James qui regarda sa camarade giser par terre. Ça lui rappelait quelque chose, ça…

« C'est quoi TON problème, Potter ? Qu'est-ce qui va pas chez toi ?! Hein ? »

« De quoi tu parles ? »

« DE QUOI JE PARLE ? JE PARLE DE… »

« Bon sang Evans baisse d'un ton ! »

James lui montra les salles de classes qui menaçaient de s'ouvrir à tout moment, et les personnages curieux des tableaux qui regardaient le couple avec intérêt et amusement. Lily détestait les commérages. Et si elle continuait de hurler de la sorte, il allait en avoir de sacrément gros. Et des gros mensonges, surtout.

« Je parle du fait que tu m'ignores superbement alors que tu m'avais dit qu'on était amis ! Je te parle de tes regards venimeux, de tes sales coups débiles que tu recommences à faire, de ton crétinisme légendaire qui revient et de ton côté kief cool qui disparaît ! »

James la regarda d'un œil vide.

« Pardon ? »

« Jusqu'à l'année dernière, tu étais le pire des crétins arrogants. L'an dernier, tu deviens un gentil garçon tout mimi. Et cette année, alors que tu étais toujours comme ça et que je commençais à t'apprécier – oui, tu devenais kief cool ! – tu te mets à régresser ! Tu m'ignores ! ET TU SORS AVEC CETTE TRAÎNEE DE SOMMERS ! »

« Tu rigoles ? D'abord, je n'ai jamais dit qu'on était amis ! Enfin, si, mais l'an dernier ! Et ensuite, c'est toi qui m'a dit d'arrêter de te parler ! C'est toi qui me repousse, et quand j'ai voulu t'aider, tu m'as rembarré complètement ! Tu as été odieuse avec moi ! »

« Tu as voulu m'aider ? Quand ? Pourquoi ? »

« T'as la mémoire qui flanche Evans ? Alzheimer te guette dis donc ! »

« Ne te moque pas de moi ! Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles ! »

« Je te parle d'Halloween ! »

« Bah moi aussi ! »

« Ah bon ? Bah on n'a pas dû passer la même soirée alors ! »

Lily le regarda fixement. Sa colère était retombée. Mais bien sûr ! Ca coulait de source ! Ils n'avaient pas passé la même soirée ! En tout cas, pas tous les deux. Il y avait peut-être deux Remus, celui qui sortait avec Hysteria et celui qui sortait avec Emma ! Peut-être que Sirius était sorti avec Ambre pendant qu'elle faisait autre chose ! Et Peter ! Les Maraudeurs lui avaient peut-être fait quelque chose ! Mais quoi ? Et puis ça pouvait être plein de trucs ! Ils parlaient de magie là ! Ils étaient dans un univers où n'importe quoi pouvait se passer !

« Quoi ? » demanda James. « J'ai dit un truc qui fallait pas ? »

Lily le regarda encore.

« Non. Non, pour une fois tu as dit un truc intelligent. »

« Dis-donc… » s'énerva James.

« Non James ne commence pas ! Tu as raison ! Nous n'avons pas passé la même soirée ! »

« Pardon ? »

« Ecoute, à Halloween, tu as passé toute la soirée à me draguer. Je t'ai raconté mes vacances, tu m'as raconté les tiennes et tu m'as raccompagnée. Une fois arrivés devant la porte de mon dortoir, tu m'as dit que tu voulais qu'on soit amis. Juste amis. Ça m'a étonnée, mais je me suis dit que c'était possible. Alors je t'ai serré la main. Mais depuis, tu me fusilles du regard et tu es froid et… Merde t'es gonflant ! »

« Quoi ? Tu rigoles ou quoi ? C'est pas ça du tout qu'il s'est passé ! Je suis sorti pour prendre l'air et je t'ai vue te faire entraîner par Bébé Cava… Enfin Caleb machin. J'ai cru qu'il te faisait du mal alors je vous ai suivi et… »

Lily eut un sourire amusé, mais pas moqueur.

« Tu as joué les chevaliers servants quoi. »

« Ouais. » rougit James. « Enfin bon tu m'as craché des trucs à la figure, et je t'ai promis que je ne te parlerai plus. Et puis le lendemain, t'es toute miel, toute gentille, toute souriante, et j'ai eu l'impression que comme d'habitude et plus que jamais tu me prenais pour le roi des cons. »

« Comme d'habitude ? »

« Voyons Lily ça fait quatre ans que je te dis que je suis amoureux de toi, et tu m'humilies à chaque fois devant tout le monde. »

« C'est toi qui te déclare à chaque fois devant tout le monde en espérant que je n'aie pas le courage de te rembarrer. »

« Mais non, tu rêves. »

« Tu plaisantes ? J'ai même cru pendant un moment que tu avais des tendances masochistes, et que tu prenais ton pied en te faisant calmer devant tout le monde. »

« Tu rigoles ? Je pensais que tu étais sadique ! A toujours me rembarrer ! »

« Bah tu voulais pas comprendre ! Donc techniquement parlant, tu es maso. »

« Et techniquement parlant, t'es sadique. » fit James en riant. « Un bon couple ! Je suis sûr qu'au lit on s'entendrait super bien… »

Le sourire de Lily s'effaça. James perdit son air plaisantin et son assurance au même instant. Lily regarda son camarade avec un air dégoûté. James grimaça et porta ses mains à son visage. Lily reprit le bras inanimé d'Alice.

« Je suis désolé Lily… »

Lily ne répondit pas tout de suite.

« Aide-moi à l'emmener à l'infirmerie. »

« Non, Lily s'il te plaît… Je suis désolé ! C'est juste qu'avec toi j'arrive pas à… »

« La ferme James ! »

« Mais dès que tu me parles j'ai l'impression que ce sera juste pour ce moment-là alors j'essaye de me rendre intéressant pour que tu me voies et que tu aies envie de revenir me parler et… »

« Le problème, c'est que je te vois tellement que tu m'énerves ! »

« Bon sang mais t'as jamais voulu plaire à quelqu'un Lily ? T'as jamais voulu être la seule personne importante aux yeux de quelqu'un ? Hein ? Tu sais pas ce que ça fait de se faire rembarrer à chaque tentative ? »

Lily le pénétra du regard. De son regard vert. Mais plus le vert pétillant auquel il avait droit précédemment. Un regard froid, glacial qui pourtant ne l'effrayait pas.

« Non. » claqua Lily.

« Alors tu ne peux pas comprendre. »

« Je n'ai jamais dit que je cherchais à comprendre. »

« Bon sang mais comment… Arfgh ! Tu me rends dingue ! »

Lily le regarda s'énerver contre lui-même. Il ne l'avait jamais insultée malgré tout ce qu'elle lui avait craché. Il ne l'avait jamais frappée alors qu'elle ne s'était pas gênée, et qu'elle avait été la pire des salopes avec lui. Il ne lui avait jamais tourné le dos quand elle lui avait claqué la porte au nez une centaine de fois. Il l'avait écoutée quand elle le méprisait. Elle ne le méritait pas. HEIN ? Mais comment ça elle ne le méritait pas ? Pourquoi devrait-elle le mériter ? Hein ? Et pourquoi elle se posait ce genre de questions ?

James attrapa le bras d'Alice dans un geste colérique et la remit sur son épaule, supportant tout le poids de sa camarade. Lily se mit à rougir. Elle n'avait jamais vraiment chercher à comprendre James. Pour elle, ça s'était toujours résumé au fait qu'il l'aimait, point barre. Il l'aimait, la voulait, et c'était tout. Le fait qu'il ne pouvait pas l'avoir l'énervait, alors il se maintenait dans ce culte de sa personnalité. Mais peut-être que c'était plus profond. Il lui avait dit lui-même l'année précédente, qu'il ne voulait plus l'aimer. Avait-elle si peu évoluée en deux ans quand lui l'avait fait en quelques mois ?

« C'est pour ça que tu y vas avec elle ? » murmura Lily.

« Elle qui ? »

« Cette traînée de Sommers. »

James eut un petit rire que Lily n'arriva pas à interpréter.

« Qu'est-ce que je dois répondre ? »

« La vérité. »

« Et toi ? Si tu me la disais la vérité ? »

« Ne retourne pas la situation ! » trépigna Lily.

« Ben voyons ! Ca te plairait hein ? T'es qu'une égocentrique narcissique. Tu es jalouse. »

« Quoi ? N'importe quoi ! »

« Pourquoi qualifies-tu Emilie de 'traînée de Sommers' alors ? »

« Emilie ? Tu l'appelles Emilie ? »

« Qu'est-ce que je disais… »

« Ne te surestimes pas. Je demandais simplement pour savoir. »

« Donc, la réponse c'est oui et non. »

Lily attendit une suite qui ne vint pas. Etait-il en train de se foutre d'elle ? Elle détestait ce genre de petit jeu ! Lily soupira en trépignant.

« Mais encore ? »

« Oui, j'y vais avec elle pour te rendre jalouse. Et non je n'y vais pas avec elle pour te rendre jalouse, mais parce que puisque je suis sûr à cent pour cent après la veste monumentale que tu m'as mise à Halloween, que tu ne voudras pas m'accompagner. Alors il faut bien que je me trouve une cavalière. »

« Et bizarrement, tu prends celle qui s'allonge le plus rapidement. Combien la passe ? »

James eut un nouveau petit rire.

« Vire-moi ce sourire arrogant de ton visage. » grommela Lily.

« Pourquoi faire ? »

« Et puis d'abord qu'est-ce qui te dit que je veux pas aller au bal avec toi ? Hein ? »

James s'arrêta immédiatement, alors que Lily se mordait la lèvre, se rendant compte de ce qu'elle venait de dire. Le corps d'Alice tomba à nouveau par terre. Lily regarda son amie se ramasser le sol. Elle n'avait vraiment pas mérité ça, la pauvre.

« Bon, alors maintenant tu vas m'expliquer. »

« T'expliquer quoi ? »

« Ton petit jeu ! »

« Quel petit jeu ? »

« Tu te moques de moi ? Hein ? Dis-moi que c'est ça, que tu plaisantes, et que tout Poudlard va arriver dans le couloir en hurlant 'SURPRIIIIIISE' ?! »

Lily haussa un sourcil, et marmonna un 'non' pas très assuré.

« Alors explique-moi à quoi tu joues ! Un coup tu dis oui, un coup tu dis non, un coup tu veux, un coup tu veux pas, un coup t'avances un coup tu recules ! Depuis la rentrée t'es complètement froide envers moi, et après Halloween, t'es toute gentille ! Avant, tu me rembarres, et là tu laisses entendre que tu ne dirais pas non pour aller au bal avec moi ! Alors une petite question : tu as un mode d'emploi ? »

Lily se mit à rougir. A la réflexion, il n'avait pas tort. Elle était exactement comme ça. Mais comme toutes les filles, non ? Quelle fille pouvait se vanter de n'avoir jamais fait tourner son monde en bourrique, sans s'en rendre compte ? Et puis c'était si compliqué ! Elle sortait avec Matthieu, allait au bal avec Caleb et était bizarre avec James. Pire que dans les séries américaines que Pétunia affectionnait tant. Bon, pour Caleb, c'était simple : il ne servait à rien. Juste un pion qui n'existait plus de toute façon. Ils s'étaient mis d'accord : ils n'allaient au bal que parce qu'ils étaient tous les deux seuls. Pour Matthieu, elle l'aimait. Pour James elle… Euh… Elle rien du tout.

James dardait sur elle un regard colérique. Il attendait visiblement une réponse. Avait-elle un mode d'emploi ?

« Euh… Non… Je crois pas… »

« Et bah quand tu l'auras écrit ou que tu l'auras trouvé, tu me le signaleras. Et quand tu sauras ce que tu voudras, tu as mon numéro de cheminée. »

Il attrapa Alice pour la deuxième fois, et la remit sur ses épaules.

« Non, je l'ai pas. »

James leva les yeux au ciel.

« Alors ce sera trop tard. »

Il se remit en marche. Lily resta regarda sans vraiment la voir la tête d'Alice ballotter dans le vide, au rythme des pas de James. Sans aucune pensée pour son amie, elle se remit à avancer. Elle était vraiment tordue. Qu'est-ce qui n'allait pas chez elle ? Comment James avait-il pu supporter un tel comportement pendant quatre ans ? Bon, les deux premières années s'était simple : elle ne voulait pas de lui. Mais l'année dernière, il aurait pu profiter de la situation maintes fois. Et cette année, elle faisait exactement ce dont elle soupçonnait James de faire : la technique du chaud/froid. La technique qu'elle détestait ! Comment pouvait-elle être aussi… Chiante ?

Il fallait quand même qu'elle se décide : voulait-elle aller au bal avec James ? Non. Voulait-elle qu'il y aille avec Emilie ? NOOOOOOOOOON !!!!! De toute évidence, elle ne pouvait pas lui demander d'aller au bal avec quelqu'un d'autre, du genre plus inoffensif. Une personne du genre Alice qui sortait toujours avec Frank – dont elle avait malgré tout peu de nouvelles – ou Julia. Donc il ne lui restait qu'une solution : se dévouer.

« James ! »

Il se retourna avec mauvaise humeur. Alice eut un balancement de tête plus violent que les autres. Merlin, elle allait tuer Lily à son réveil ! Et elle le méritait bien !

« Quoi ? »

« Pour… Le… Bal. »

« Oui ?! » cracha James.

« Oh hé ! Sois un peu plus aimable ! J'allais te dire que je voulais bien y aller mais… »

Le regard agacé de James la dissuada de continuer sa phrase. Lily sentait les rôles s'inverser, et elle détestait cordialement ça.

« Mais je ne reviendrai pas dessus même si tu es d'une impolitesse innommable. »

« Lily… »

« Bon, écoute, j'ai fait l'effort de te dire que je voulais bien y aller ! Alors là la balle est dans ton camp ! Et si tu réfléchis trop non seulement ce sera trop tard, mais en plus ça voudra dire que tu es aussi casse-pieds que moi ! AHAH ! »

James haussa un sourcil. Lily eut un sourire gêné.

« Ahem. Excuse-moi. »

« D'accord. » acquiesça James.

« Hein ? »

« J'ai dit d'accord. »

Puis il se remit en route. Lily regarda dans le vide encore quelques instants. Puis elle se remit en marche.

« Mais j'y vais avec toi que parce que je veux pas que t'y ailles avec elle, hein ! »

Lorsqu'elle rattrapa James, le sourire victorieux et pas dupe du tout de James s'effaça, si bien que Lily ne put le voir. Mais si elle l'avait vu, elle aurait su…


Lily marchait dans les couloirs avec décontraction. Si elle avait bien vu ce qu'elle avait cru voir grâce à James, alors il s'était passé des choses pas claires à Halloween. Tout c'était clarifié – ou presque – avec James. Restait donc de savoir ce qui se passait avec Ambre, Sirius, Peter et Remus. Lily avait voulu demander à James, mais ils étaient arrivés à l'infirmerie, avaient été viré de l'infirmerie par une Pomfresh furax, et avaient dû fuir Peeves. Elle n'avait pas vraiment eu le temps de glisser dans la conversation : « au fait à ton avis qu'est-ce qui s'est passé avec tes amis à Halloween ? ». Bref, c'était donc mort. Il fallait alors qu'elle fasse les travaux de recherche par elle-même.

Lily avançait vers la salle commune des Serpentard. Au fur et à mesure, sa décontraction et son assurance disparaissaient. Il restait une semaine de cours avant les vacances. La plupart des élèves étaient excités, épuisés, et épuisants. Ces qualifications n'étaient pas exclusives aux élèves plus jeunes. On pouvait les appliquer aux Septième Année également. Et surtout aux Septième Année. Les Maraudeurs n'avaient jamais fait autant de blagues. Chaque semaine, une maison était touchée. Trois semaines auparavant, les Quatrième Année de Serdaigle, une bande de pestes imbuvables avaient été transformées en harpies, avec écrit en vert fluo 'J'aime les insultes'. Comme la grande majorité de Poudlard ne pouvait pas les voir, on leur avait servi un beau plateau d'insultes – pas trop méchantes heureusement ; la pire ayant été 'face d'Argus Rusard'. Elles en avaient pleuré toute la nuit. Lily, qui ne cautionnait toujours pas ce genre de comportement, avait retiré dix points à Gryffondor.

La semaine suivante, un Poufsouffle qui avait enquiquiné une Première Année de Serpentard s'était vu métamorphosé en une espèce de grosse peluche rose qui éclatait d'un rire débile dès qu'on lui adressait la parole. Tout le monde s'était moqué de lui. Il avait présenté ses excuses publiquement à l'élève. Lily avait également retiré dix points à Gryffondor. Ça manquait cruellement de classe.

Et la semaine précédente, une des armoires à glace qui servait de Batteur à Serpentard qui avait triché au match de Quidditch qui avait opposé Serdaigle à Serpentard s'était retrouvé avec une voix de fillette pendant une semaine. Poudlard avait découvert que c'était là sa plus grande peur : perdre toute sa virilité. Lily avait trouvé ça hilarant. Mais elle avait retiré dix points à Gryffondor. Pour la forme, quoi. Qu'on perde pas les bonnes habitudes.

Aussi, lorsque le tableau qui dissimulait l'entrée de la salle commune de Serpentard s'ouvrit pour laisser place à une poule vert fluo aux yeux argentés suivie de nombreuses autres, Lily ne fut pas spécialement étonnée. Mais cela lui rappela affreusement le rêve de poule-garou qu'elle avait fait. Mais c'était impossible. James ne pouvait pas être barbu, et Sirius ne pouvait pas se faire mordre par une poule normale. Et puis où James pourrait-il trouver une hache ? Lily ne pensa même pas que le plus absurde était d'imaginer Sirius et James se rouler une pelle monumentale. Mais ça, c'est un esprit féminin. Du moins, c'est ce qu'aurait dit Sirius.

Elle attendit que toutes les poules se soient enfuies – elle arriva à en compter une quinzaine – puis elle entra dans la salle commune, tentant d'afficher la même assurance que celle qu'affichaient continuellement les Maraudeurs. C'était beaucoup plus dur que ce que ça paraissait. A l'intérieur, elle s'attendait à trouver la salle vide, mais à son plus grand étonnement, elle vit Rogue afficher un air partagé entre l'amusement et la colère, Mudler écroulée de rire par terre, et Klein se bidonner comme l'imbécile fini qu'il était.

Lily hésita quelques instants à interrompre cette réunion de famille. Mais Rogue la prit de court en lui demandant d'un ton peu avenant ce qu'elle « foutait ici ». La belle assurance de Lily disparut immédiatement. Et les rires intempestifs de ses camarades par la même occasion. Lily tenta la conversation badine sur les poules, mais ni Rogue, ni Klein, et à la plus grande stupéfaction de Lily ni Mulder ne daigna lui répondre. C'était donc un coup des Maraudeurs. Les trois adolescents devaient s'en vouloir d'avoir été pris par une Gryffondor en plein fou-rire entraîné par les 'Bloody Kids. C'était le surnom des Maraudeurs chez les Serpentard les plus âgés.

« Bon, qu'est-ce que tu veux Evans ? » grogna Klein.

Il était doté de la faculté de la parole ? s'étonna Lily. Comme quoi…

« Ambre ? Où est-elle, il faut que je lui parle ? »

« Elle est pas là. Bye bye. »

« Où est-elle ? »

Mulder, qui sembla prise de pitié pour une Lily qui ne se sentait pas à l'aise au milieu de tout ce vert et cet argent, daigna lui répondre :

« Ailleurs. »

« Dites-lui que je la cherche, s'il vous plaît. C'est important. »

« On n'est pas tes larbins ! » s'énerva Klein.

« Non, c'est vrai. Vous avez déjà Voldemort. »

Lily sentit que c'était la phrase de trop. Partant d'une grimace, elle se mit à avancer plus vite, alors que les trois adolescents sortaient leurs baguettes. Lily eut un moment de panique. Elle se mit à courir, et sortit juste à temps. Elle entendit un « Stupéfix » se fracasser contre le tableau qui vociféra quelques insultes peu polies. Lily reprit sa course sans attendre son reste. Pas la peine d'attendre que les trois crétins l'éviscèrent. Pas avant d'avoir eu sa discussion avec Ambre du moins.

Même lorsqu'elle fut sûre de ne pas être suivie par Mulder, Rogue et Klein, Lily continua de courir. Ce ne fut que lorsqu'elle rencontra quelque chose de plus dur qu'elle que la jeune fille s'arrêta. Lily et l'autre personne marmonnèrent un 'Aïe' douloureux. Lily fut la première à se relever. Et à sa plus grande joie, elle vit qu'elle s'était cognée à Ambre. Ambre qui était déjà en colère.

« Bon sang qui… Lily !? »

« Désolée. Je fuyais la Larve, l'Idiot et le Baveux. »

« Hey ! Traite pas Rogue de Baveux. C'est Graisseux son surnom. »

« Mille excuses. »

« Qu'est-ce que tu leur as dit pour qu'ils te courent après ? »

« Qu'ils étaient les larbins de Voldemort ? »

« Aoutch. Mauvais. Aucune diplomatie. »

« Tant pis. Je mourrai jeune de toute façon. »

« Ah bon ? »

« Ouais, sûrement. Je suis pas le genre de fille à avoir beaucoup de chance : une sœur bizarre, une famille bizarre, des amis bizarres… Un copain normal… A tous les coups y a un traître dans mon entourage. Ou alors je me prendrais une brique sur la figure. »

« Comme Arvin Black, le père de Sirius. »

Lily ne pouvait pas laisser passer ça ! C'était une trop bonne occasion.

« Tiens, en parlant de Sirius… »

« Oui ? »

« Tu n'aurais pas quelque chose à me dire ? »

« Lily, s'il te plaît, viens-en au fait. »

« Bon, que s'est-il passé précisément à Halloween ? Parce que moi… »

Et elle lui expliqua toutes ses supputations, la soirée de James à laquelle elle appartenait mais qu'elle n'avait pu vivre puisqu'elle avait passé également la soirée avec un autre James beaucoup plus dragueur. Elle lui démontra également pourquoi James était si désagréable avec elle, et pourquoi elles ne comprenaient rien depuis quelques temps. Aussi, elle voulait savoir s'il s'était passé quelque chose d'étrange la fois précédente. Ambre se mit à rougir.

« Il s'est bien passé quelque chose, mais je ne peux pas t'en parler. »

« Comment ça ? »

« J'ai fait promettre à Sirius de ne pas en parler, et j'ai juré que je te le cacherai ! Je peux pas te le dire ! »

« Ambre, le problème n'est pas là ! Je ne veux pas savoir pour savoir… Attends, tu veux dire que tu me caches des choses ? »

« Bien sûr ! Je ne peux pas tout te dire ! »

« Bien sûr que si ! On est meilleures amies non ? On peut tout se dire ! Je peux garder un secret ! Tu pourrais même sortir avec Sirius que je ne dirais rien ! OH MON DIEU ! »

Ambre écarquilla les yeux en sursautant.

« Tu sors avec Sirius ! » l'accusa Lily.

« Lily… »

« Oh je le crois pas ! Tu… Vous… Oh mon Dieu ! Vous… »

« Lily, calme-toi… »

« Et tu ne m'as rien dit ? »

« J'ai fait promettre à Sirius de ne rien dire à ses amis. »

« Mais pourquoi ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Tu… Depuis Halloween ? UN MOIS ET DEMI QUE TU ME CACHES CA ? »

« Lily ! Je t'en prie ! Calme-toi et laisse-moi t'expliquer ! »

Lily trépignait. Comment sa meilleure amie avait-elle pu lui cacher un truc pareil ? C'était énorme ! C'était… Incroyable !

« Lily, si je ne t'ai rien dit, et si je n'ai rien dit à personne c'est parce que c'est trop dangereux ! Si les Serpentard viennent à l'apprendre, je suis morte ! Mon père me tuera, je serai mariée à Avery, et patati et patata. Mon plan, c'est de me tailler de chez mon père dès la remise des diplômes. J'irais vivre chez Sirius, ou je sais pas, mais je me débrouillerai. Mais il faut que ça reste secret ! Si mon père, ou les profs, ou… »

« Les profs ? »

« Lily, youhou ! Il y a un traître à Poudlard ! Il n'a toujours pas été démasqué jusqu'à présent ! Donc si les profs le savent, il y a de fortes chances pour que le traître le sache, donc que mon père le sache, donc que Tu-Sais-Qui l'apprenne. Je suis pas d'une importance capitale, mais j'ai quand même un rôle à jouer visiblement. Lequel je n'en sais rien, mais c'est important. Tu ne devrais pas savoir. »

« Je comprends bien Ambre, mais tu peux quand même me faire confiance, non ? Tu m'estimes quand même plus que ça ?! »

« Mais ça rien à voir Lily ! Arrête de te comporter comme une gamine de douze ans ! »

Lily essaya de se calmer. Ambre en faisait quand même un peu trop, là. Qu'est-ce que Voldemort pourrait bien lui vouloir de toute façon ? D'accord, elle était puissante, d'accord elle avait un bon potentiel, mais il y avait pas mal de personnes qui avaient le même potentiel voire un plus grand.

« Ce qu'il faut que tu comprennes Lily, c'est que tu dois te taire. Sirius essaye de le faire. Il n'est pas super bon, puisque visiblement tu avais remarqué qu'il se tramait quelque chose. Il va falloir que je sévisse. Il m'énerve. Il faut qu'il fasse comme s'il ne s'était rien passé. »

« Engueulez-vous. Ça aidera. Faites une dispute en public. »

« Mouais. Ça pourrait marcher. En tout cas, tu dois me promettre de ne plus jamais me reparler de cette conversation. Si je t'en parle, fais comme si tu ne savais rien. »

« Pourquoi ? »

« Tu m'as dit qu'il y avait deux toi, non ? Peut-être qu'il y a un deuxième moi aussi. »

« Comment faire la différence ? »

Ambre réfléchit un moment.

« On aura un signe. Pas trop visible. Trois clignements de l'œil ? Mais simplement pour ce sujet. Si tu l'utilises pour autre chose, alors je le prendrai comme si tu étais un double, d'accord ? »

« Euh… Très bien. »

« Je compte sur toi Lily. Les Maraudeurs ne doivent pas savoir, Sirius ne doit pas savoir, personne ne doit savoir. Si quelqu'un venait à l'apprendre, n'hésite pas à jeter un sort d'Oubliettes. »

« Attends, Ambre, t'en fais pas un peu trop là… ? »

« S'il te plaît ? »

Lily regarda son amie dans les yeux. C'était bizarre, ses yeux étaient très noirs, mais pas comme d'habitude. Il y avait toujours, même dans les moments de joie, une lueur triste dans les yeux d'Ambre. Là, elle avait disparu. Elle était totalement différente. Mais ce n'était pas quelque chose de négatif, au contraire. C'était quelque chose que Lily interpréta comme du positif. Ambre et elle se sourirent et reprirent leur chemin. Elles ne se séparèrent qu'une ou deux heures plus tard, pour aller dîner. Mais Ambre partit avant, pour se changer.

Lorsque sa meilleure amie fut hors de vision, Lily réalisa qu'elle ne se souvenait pas de comment Ambre était habillée. Ni même si elle portait ses créoles. Et quelle était sa coiffure ?

Fin du chapitre 30
Réponses aux Reviews :

Dumbledore : Bonjour les enfants ! Je vous remercie bien platement de m'avoir fait l'honneur d'avoir voté pour moi. En effet, une majorité m'a choisi.

Enfin un perso pas trop déglingué qui va répondre comme je veux… Merci Albus.

Dumbledore : Mais de rien, de rien. Pour une fois qu'un auteur m'enlève toute sorte d'ennuis.

(air gêné) Ahem… Moui. Je sais, je suis trop bonne…

Dumbledore : Merlin vous le rendra. Miss Atlantea veut savoir pourquoi Lily se jette par la fenêtre.

Elle l'explique dans ce chapitre : pour se faire du mal. Ce n'est pas suicidaire. C'est juste fou. Elle veut lui montrer qu'elle est prête à souffrir pour comprendre, en fait. Et elle espérait qu'on la sauve à temps, ou à la limite qu'elle ait toujours la baguette dans les mains, tu vois ? lol oui, c'est un peu maso comme comportement, mais Lily n'est pas quelqu'un de très équilibré, tu vois ?

Dumbledore : Miss Evans est un très bon élément à Poudlard, qui fait consciencieusement son travail de Préfète-en-Chef.

Yep. C'est ce que je dis : elle est pas très équilibrée.

Angelene Hysteria : Tu peux parler !

Qu'est-ce que tu fous là toi ?

Angelene Hysteria : Chais pas. J'écrivais mon chapitre 10 de l'Archer, et d'un coup je suis arrivée là, j'ai entendue, et je te dis : ISPICE DI PRIFETE !

Garce. Va écrire ton chapitre.

Angelene Hysteria : Bye.

Dumbledore : Au revoir, Mademoiselle. Nous disions donc, Miss Malice vous trouve morbide et tordue.

Yep. Et j'en suis fière.

Dumbledore : Je comprends. Je le suis moi-même. Tordu, je parle, pas morbide. Au contraire. Souvent, on me traite de vieux fou illuminé. J'aime beaucoup, et c'est très original.

Ne vous inquiétez pas, dans une quinzaine d'année, Rita Skeeter fera dans l'original.

Dumbledore :
J'ai hâte d'y être !

Yep. J'ai bien ri quand vous avez réagi.

Dumbledore : Tant mieux. J'aime faire rire les gens. Miss Coline la Retameuse dit que vos personnages sont trop bizarres – notamment Miss Withehorn.

Dois-je comprendre que tu ne les aimes pas ? Lol c'est difficile d'aimer une fic quand on n'en aime pas les personnages. Par contre, je te le concède, ils ne sont effectivement jamais contents.

Dumbledore : Je suis content, moi.

Yep, mais toi t'es pas super important dans l'histoire pour le moment. T'as eu qu'un POV au premier chapitre, et c'était pas la fête dans ton bureau. On cherche encore les cotillons.

Dumbledore : Effectivement. Elle souligne le fait qu'il y a trop de mystères, et que vous allez sûrement avoir du mal à tous les rassembler.

La plupart s'expliqueront plus tard, mais pour simplifier les choses, j'ai regroupé toutes les intrigues dans le chapitre 32 pour en faire une synthèse, et répondre à quelques questions que vous êtes tout à fait en droit de vous poser.

Dumbledore : C'est très aimable à vous.

En fait, en lisant la review de Coline, j'ai réalisé que j'avais oublié quelques mystères qui, même si cela coulait se source pour moi puisque je suis l'auteur, ne doivent rien dire aux autres. Alors ça m'a aidée aussi.

Dumbledore : Je comprends… Moi-même je fais ça avec ma Pensine.

Nous n'en avons pas chez les Moldus. C'est nul, hein ?

Dumbledore : Oui. Alors, Miss Yonara part dans des élucubrations à propos de fenêtres et de James…

Oui ! D'ailleurs ça m'a bien fait rire ! Et oui, quand on perd un James, gagne une fenêtre ! Quelle chance, non ? Moi j'ai dû perdre beaucoup de James pour avoir des fenêtres dans ma maison !

Dumbledore : J'allais le dire. Je n'imagine pas combien les Fondateurs ont dû perdre de James pour faire Poudlard...

Je veux même pas savoir...

Dumbledore : Elle demande si Quéo est né dans le Sahara ?

Non. Il est né à Boston.

Dumbledore : Elle trouve votre explication sur le Tome 6 très intéressante.

C'était le tome 4. Le tome 6, j'ai un autre avis. Du genre : Harry et Ginny vont sortir ensemble, du genre Godric Gryffondor sera le Prince au Sang-mêlé (logique : si elle voulait nommer le Tome 2 comme ça et qu'elle n'y accordait que très peu d'importance, et si Serpentard est le représentant des Sang Pur en personne, par opposition et par déduction…) et je pense aussi que Lupin mourra des mains de Peter. Puisqu'un personnage important meurt à chaque fin de livre, j'avais aussi pensé que le tome 7 s'appellerait Harry Potter et le Grand Massacre. Mais c'est pas le genre de JKR… Dommage, ça aurait pu être drôle.

Dumbledore : Personnellement, je pense que je mourrai dans le Tome 7.

C'est évident. Je suis désolée, Professeur. Mais je pense que Hagrid ne fera pas long feu non plus.

Dumbledore : Vous êtes pessimiste, là.

Oui, plutôt. Et parano également. J'ai tout pour plaire !

Dumbledore : Je n'en doute pas… Miss Faby.fan a une bien étrange version des faits.

Oui, et une version qui n'est pas la bonne, j'en suis désolée. Tu n'as qu'une partie de bonne. D'ailleurs, si on suit ton point de vue, comment expliques-tu qu'à la même heure, James voie Lily, et Lily voie James ? De toute façon, il y aura une partie de réponse dans ce chapitre, mais dans les suivant, et notamment dans le 32 où Lily commence à comprendre.

Dumbledore : J'aimais bien sa version. Mais je doute que Miss Electre puisse revenir à la vie, voyez-vous. Pour l'instant, vous n'avez pas toutes les cartes en main, mais dès que vous les aurez, croyez-moi, vous vous direz « Ah oui. De fait… » Ou autre chose, selon ce que vous aimez dire.

Professeur, ne soyez pas présomptueux, si je puis me permettre. Ils vont trouver, je ne suis pas assez tordue pour qu'ils ne trouvent pas.

Dumbledore : Je m'excuse. Nous verrons bien. Cela dit, Miss Faby.fan se demande pourquoi Quéo n'a-t-il pas vu Ambre et Sirius s'il a vu Lily et James ?

Quéo n'est pas dans les cours de Potions, et même s'il est au courant, c'est bien moins drôle de faire en sorte que Ambre et Sirius s'attaquent. Mais vous en saurez un peu plus sur Quéo au prochain chapitre. Un petit détail qui fera toute la différence.

Dumbledore : On dirait moi (rires)

Yep. Chuis une bonne élève, hein ?

Dumbledore : Une bonne petite Minip.

(toute fière)

Dumbledore : Miss Gaffiotte, à qui vous avez fait honneur, signale que PMS veut dire « Pre-Menstrual Syndrom).

Tu as eu une discussion avec Remus ? Tu comprendras au chapitre 31 ce que je veux dire.

Dumbledore : Que de mystères !

Tu parles ! Surtout venant d'un type qui veut toujours pas cracher pourquoi Voldy voulait pas tuer Lily !

Dumbledore : Elle vous raconte qu'elle a failli se noyer.

Ouais, esquive la question, je t'en prie. Gaffiotte, J'adore la technique du fer à repasser ! Evidemment, ça devait être moins drôle de ton point de vue, mais moi j'ai bien ri. Je sais je suis sadique.

Dumbledore : Elle dit que sa sœur aime Chopin. Ah… Chopin… La musique moldue… Il n'y a rien de meilleur. C'est bien plus imaginatif et poétique que tout ce que font les Sorciers.

Mouais. Je suis pas très calée en classique, mais j'ai eu l'occasion de jouer du Chopin. J'ai pas été époustouflée. Je préfère Schubert, ou Bach. Bon, bref, pas la peine de faire un débat.

Dumbledore : Elle signale également que « poule égal poule » et « goule égal goule ».

Tu remercieras ta copine, Gaffiotte. Et explique-lui que Julia n'est pas exactement le genre de personne qui arrive à comprendre qu'une lettre ne change pas la nature d'un animal. De toute façon, Julia aime les poules autant que les goules parce que ça se ressemble au niveau du nom.

Dumbledore : Pauvre enfant. Je l'aime bien. Elle me distrait.

Yep, moi aussi. Et puis c'est un perso très utile. Elle peut faire n'importe quoi.

Dumbledore : Les Maraudeurs ont-ils essayé la Smirnoff ?

Nicht. Mais moi oui ! Miam-miam la Vodka…

Dumbledore : Des jeunes personnes peuvent être présentement devant écran en train de lire de tels propos, Miss Kazy.

Oui. Excusez-moi.

Dumbledore : Mais pour ma part, j'ai un faible pour la Margarita.

Professeur…

Dumbledore : Pardonnez-moi, je me laisse aller… Malice lui fait penser à sa sœur.

A TA SŒUR ? Aoutch ! Repense bien à tes propos quand tu connaîtras son secret lol parce que je doute que Malice et ta sœur aient autre chose en commun que leur indifférence face aux morts… En tout cas je lui souhaite !

Dumbledore : Moi aussi. C'est pas marrant-marrant… Pauvre Miss Whitehorn.

Yep. Tu l'as dit bouffi !

Dumbledore : Miss Hedwige93 trouve que votre chapitre était un peu court.

Oui, treize pages, c'était pas très long. Mais il fallait que je fasse une bonne césure. Et je n'avais plus d'idées aussi lol.

Dumbledore : Elle propose l'idée des doubles par polynectar.

Peut-être. Tu verras au chapitre 32. Lily répond à cette question.

Dumbledore : Mais, si l'on réfléchit bien, la réponse vient d'elle-même.

Oui, mais tout le monde n'a pas le temps de réfléchir à mon esprit tortueux.

Dumbledore : Ahem… Oui, c'est vrai que ces temps-ci je m'ennuie… Mais que voulez-vous ? Moi je m'éclate pas beaucoup… J'ai déjà fait des avions avec toutes les lettres d'insultes, et j'ai même fait un remix de la Guerre des Etoiles… Mais là, j'avoue que je n'ai plus grand chose à faire…

Créez l'étoile de la Mort avec vos stylos.

Dumbledore : Oh quelle idée ! J'adore ! Je le ferai, tiens ! Merci beaucoup.

De rien, à ton service.

Dumbledore : Elle voudrait également que Miss Evans et M. Potter sortent ensemble, cette histoire la stresse.

Tu vas mourir au prochain chapitre alors.

Dumbledore : Hé hé hé… Vous êtes claire comme du jus de boudin !

Merci.

Dumbledore : Miss Melimelusine demande si Electre va revenir.

Electre est revenue.

Dumbledore : Là, vous devenez subitement claire.

Bah là y a pas à tergiverser, et rien à cacher : elle est apparue à Ambre dans le chapitre 28. On pourrait croire que je parle de Marie à Lourdes, mais non, là c'est Electre à Poudlard. Gniark !

Dumbledore : Miss Solly demande quand Lily et James vont-il se réconcilier.

Plus ou moins dans ce chapitre, et totalement dans le chapitre 29. Puis… C'est trop compliqué.

Dumbledore : Vous redevenez louche. Bref, Miss Mystyck vous demande quand vous avez eu l'idée de cette fic, et ce que faisaient Miss Evans et Mister Caleb sous l'arbre ?

Alors, j'ai eu l'idée de la fic il y a un an, à peu près. Vers Noël aussi, quoique non, un peu après. Quant à Lily et Caleb, je sais pas ce qu'ils faisaient. Faudra demander au double de Lily.

Dumbledore : Et au double de Caleb également.

Oui, de fait. Mais Caleb n'a pas d'importance, c'était juste pour faire enrager James.

Dumbledore : Là non plus vous n'avez pas à tergiverser. Dommage, ça aurait été amusant d'imaginer que Caleb ait un gros rôle à jouer dans la fic…

Yep. Mais j'ai la flemme de dire 'Naaaaaaaaan aucun intérêt' ou de les laisser mariner sur ce point de vue là. Pas la peine, les pauvres sont assez bien perdus comme ça.

Dumbledore : Tu m'étonnes. Miss Puce demande si Remus va rester avec Emma.

Répondez Dumbledore.

Dumbledore : (petit rire) ce n'est pas très courageux, ça, Miss Kazy.

M'en fous.

Dumbledore : Je crois qu'elle n'en a aucune idée. Personnellement, je ne pense pas. Nous verrons.

Bien dit ! Nous verrons ! AHAHAH ! (ceci était un rire sadique)

Dumbledore : Vous faites bien de le préciser. Je fais moi-même un très bon rire sadique, mais j'ai rarement l'occasion de l'utiliser puisque je suis sensé être le gentil directeur de Poudlard… J'aimerais que mon côté rebelle ressorte plus, vous comprenez ? Marre d'être idolâtré par des gens qui ne comprennent pas… TOUT LE MONDE M'OFFRE DES LIVRES EN PLUS !! Bouhouhou…

Tenez, des chaussettes…

Dumbledore : (renifle pathétiquement) marci.

De rien. On continue, s'il vous plaît ?

Dumbledore : Oui, et après je vous raconterai comment mon frère Aberforth m'a tiré les cheveux quand j'étais enfant…

Oui, oui, bien sûr. Allez, continuez… Décidément ces persos… Ils ont tous un grain.

Dumbledore : Miss Angelene Hysteria présente il y a quelques minutes, vous demande si votre fic est homogène.

Aussi homogène que l'eau et l'huile.

Dumbledore : Ca a le mérite d'être clair… Et pour finir, Miss Violette vous demande si vous avez lu Les Portes, comment les doubles font-ils pour ne pas se croiser, comment Voldemort a-t-il pu entrer dans Poudlard et pourquoi Sirius et James ne trouvent pas bizarre que Peter ait vu Voldemort ?

Alors, oui j'ai lu Les Portes de Alo, et oui certains faits ressemblent beaucoup à sa fic, mais j'essaye de m'en défaire, même si parfois j'ai des idées qui me viennent à l'esprit, et qui me sont fermées quand je me souviens que Alo l'a déjà fait. C'est très agaçant, et parfois je regrette d'avoir lu la fic. Les doubles ne se rencontrent jamais parce que… Je ne peux pas te le dire. Tu comprendras bientôt, quand il y aura les révélations. Voldemort est entré dans Poudlard grâce au traître bien sûr ! Quant à Sirius et James, tu en sauras plus dans le chapitre 31.

Dumbledore : Elle vous demande si pour l'état des Maraudeurs vous vous étiez déjà inspiré de votre propre expérience ?

J'ai jamais été ivre, je tiens très bien à l'alcool. Mais j'ai vu quelques copines ivres – c'est assez triste à voir, je trouve. Seulement le comportement des Maraudeurs n'a pas été inspiré pas quoique ce soit. Quant à la chanson, elle pourrait s'intituler 'Ou quand Kazy s'emmerde en cours d'Anglais', hein Puce ?

Dumbledore : Voilà c'est fini. Maintenant, où est le sofa ?

Attendez trente secondes. J'ai un petit mot à dire avant de terminer. Prochaines RAR : James ou Sirius ? Ensuite, je vous souhaite encore et à tous parce qu'on ne le dit jamais assez souvent : Bonne Année et très, très bonne santé ! Surtout la santé, c'est immensément important. Et pour finir, merci aux dix-sept reviewers qui ont cliqué en bas à gauche. C'est toujours un immense plaisir de voir sa boîte mail se remplir à chaque fois. Merci encore,

Amicalement,

Kazy.


Preview chapitre 31 :

Un bal, qui se passe pas exactement comme on l'aurait voulu. Mais est-ce positif ou négatif ?

Chapitre 31 : Doutes. POV Lily et Peter.


Dumbledore : Et dans mon cauchemar, Abeforth et Ambrolise étaient barbus et armés de chaussettes, et ils me frappaient avec… Et Ambrolise voulait m'épouser ! Et Aberforth voulait que je lui lise une histoire !

Mais oui, mais oui Professeur. Et après … ? (Pitié mais comment j'en suis arrivée là ?)