Titre : Confessions à 8 mains

Auteure : Hotchpotch

Base : Naruto

Disclaimer : Bonjour, je m'appelle Masashi Kishimoto et je donne tous mes personnages de Naruto à Hotch… PAF ! AIE !!! Bah non...

Genre : Ca dégouline d'eau de roooose... (me demande encore comment j'arrive à faire de l'eau de rose avec deux persos aussi timbrés --°)

Pairing : Héhé, surprise... (je sens que ça va pas plaire à tout le monde)

Note : Que les pro-yaoi et pro-KakaIru sortent leurs mouchoirs (ou leur matraque) ! Gome ne, je voulais juste voir ce que ça faisait XD ! Que les autres se réjouissent XD !

Je suis prolifique en se moment, je sens que je vais finir cette fic assez vite (miracle) XD ! Ca sort tout seul, c'en est presque effrayant XD !

Bon, je sais que ça va encore raler parce que caser Kakashi avec Anko, ça le fait pas trop. Mais j'assume XD !

Yunapix : merci pour tes reviews XD ! heureuse que ça te plaise . Je me doutais bien que mettre en scène le couple KakaIru comme ça, c'était risqué ! Mais j'suis comme toi, j'veux des minis Iru XD !!! J'espère que la partie Kakashi te plaira aussi!

Ten-shi : désolée, j'avais prévu depuis le début de caser Kakashi XD ! Sûr qu'avec Anko, c'est un peu bizarre XD ! j'espère que t'aimera quand même. Je voulais pas le laisser célibataire, le pauvre XD ! Il mérite aussi une petite vie pépère (avec en prime, des minis Kakashi aussi) !


Third Step : Disappearance

Mon histoire avec Iruka ?

Pff, terminée. Petite dérive sexuelle, faut comprendre, j'suis un homme. C'était pas déplaisant, mais bon, moi aussi je commençais à en avoir un peu marre. Iruka est gentil, mais bon, pas très féminin ! Ca m'a soulagé que se soit lui qui fasse le premier (dernier) pas, j'avais pas trop envie de me lancer, moi. Enfin, merci Iruka (je plaisante). C'est un peu grâce à lui que je suis là.

Là ?

Sur un toit en pleine nuit, alors qu'il fait un froid de canard dehors. J'me les gèle ! Franchement, pourquoi ça doit se passer comme ça... Avec les gamins qui me collent aux basques en plus, merci ! Quelle idée ils ont eu de m'espionner ! Ils ont beau n'être que des genins, ils sont pas mauvais, faut reconnaître. Me dépêtrer d'eux n'a pas été facile, surtout à cause de Sasuke. Celui-là, j'lui réserve un entraînement encore pire que d'habitude. Heureusement que la discrétion légendaire de Naruto me permet de les repérer à des kilomètres à la ronde. Enfin bref, j'suis toujours sur mon toit à attendre. Attendre quoi ? Que cette folle d'Anko me fasse signe d'enter chez elle. Oups, elle n'aimerait certainement pas m'entendre l'appeler comme ça. Désolé, les gosses m'ont un peu énervé aujourd'hui. Ah voilà, la bougie est allumée. J'peux y aller.

Retour en arrière, j'vous explique le pourquoi du comment j'vais voir Anko au milieu de la nuit.

Un mois après que Iruka m'ai lâché (ouais, ça me fait rire de dire ça, parce que bon, j'l'ai bien cherché quand même), on a eu une petite réunion à propos des missions, enfin bref, un truc pas très intéressant, mais j'étais obligé d'y aller, parce que bon, j'suis quand même jounin et que c'est mon boulot. Donc voilà, on s'est retrouvé là, les quelques jounins dispo de Konoha. Quand j'suis arrivé, Asuma et Kurenai, les seuls dans la pièce, se pelotaient déjà outrageusement, sans discrétion aucune. J'vous jure, aucune retenue ces deux-là. En me voyant, ils se sont arrêté net et se sont éloigné précipitamment l'un de l'autre en se rajustant. J'suis persuadé qu'ils croient toujours leur liaison secrète alors que tout Konoha est au courant tellement c'est flagrant. Enfin bref, j'me suis installé, genre j'ai rien vu du tout (ça m'amuse de continuer à leur faire croire ça) et sorti mon livre pour bouquiner un peu en attendant les autres. Ils ont mis un moment à arriver. En fait, tellement longtemps (pour une fois que j'étais à l'heure) que j'ai cru que les deux autres n'auraient pas pu se retenir de recommencer leur petit jeu. C'que c'est chiant quand même de tenir la chandelle... Gai et Anko sont ensuite arrivé avec quelques autres jounins dont j'ai même pas envie de me rappeler la tête ni le nom. Ben oui, ça m'a un peu foutu sur les nerfs les deux autres en face qui n'écoutent même pas se qui est dit et préfèrent se lancer des regards de merlan frit. Enfin, j'suis pas mieux, je garde la tête dans mon bouquin. Ce qui fait que je ne vois pas qui est venu s'asseoir à côté de moi. C'est néanmoins un parfum féminin. Mais ça m'intéresse pas plus que ça. Tsunade débarque enfin, c'est pas trop tôt. Elle nous sort un truc qui dure des heures (enfin j'en ai l'impression) que je n'écoute que d'une oreille. Au bout d'un moment, je me rends compte que la réunion est finie, que tout le monde est parti mais que le parfum que j'ai senti tout au long de la réunion est toujours présent. Je relève la tête et aperçois Anko, cette timbrée de disciple d'Orochimaru (désolé). Elle me regarde et sans prévenir, me saute dessus, sans que je puisse dire ou faire quoique se soit, si tel était mon intention. Mais bon, ça ne me dérange pas de me laisser faire, on pourra pas me traiter de pervers cette fois. De plus, Anko est tout de même une très jolie femme, avec de jolies formes que j'ai déjà remarquées plus d'une fois. C'est pourquoi sans un mot, de sa part comme de la mienne, on se laisse aller, là, comme ça, sur un vieux canapé qui sent un peu le moisi. Pas très romantique ni très confortable, mais bon, quand l'envie est là...

Là, ça fait deux semaines qu'on se voit, depuis cette fameuse réunion. Elle est assez renfermée sur elle-même contrairement à ce qu'on pourrait croire et à ce qu'elle montre. Elle m'intrigue énormément, c'est le genre de truc qui m'attire ça, pas comme ce bon vieux Iruka, très gentil mais trop prévisible pour moi. On pourrait la croire aussi excitée que Naruto, mais après l'amour, elle ne dit rien, se retourne et s'endors. A ce moment-là, ça me fout le cafard, j'aimerai bien qu'elle me dise quelque chose. Parce que j'ai comme l'impression qu'elle ne veut pas de moi. Parce que je crois que je commence à avoir des sentiments pour elle et que j'aimerai bien le lui dire. Quand elle dort, elle a un air doux mais tellement triste. Je me demande pourquoi. Et je reste des heures à la regarder, en me disant qu'elle serait encore plus jolie si elle souriait pour de bon. Chaque soir, je vais chez elle, on s'enlace avec fougue, faisons l'amour et nous endormons, épuisés. Même pas dans les bras l'un de l'autre, ça me manque ça, mais j'ose pas m'imposer avec elle. Parce que pendant tout ce temps, je ressent une immense tristesse émaner d'elle. Comment la rendre heureuse ?

Ce soir, je me suis décidé à lui parler. J'ai l'impression de devenir fou à force de ne rien lui dire et de ne rien savoir. De ne rien comprendre à ce que je dois faire. La bougie est allumée alors j'entre, comme d'habitude par le balcon, histoire de discrétion. Elle est là, à se coiffer, assise sur son lit, comme d'habitude, son sourire carnassier dont je connais la tristesse caché dessous. Mais contrairement à d'habitude, on ne se saute pas dessus pour nous perdre dans un réconfort physique relatif. Je m'approche doucement pour lui déposer un baiser chaste sur le front. Elle ne semble pas comprendre se qui m'arrive et me regarde avec méfiance. N'a-t-elle jamais appris à faire confiance ? Toujours sans un mot, je dépose des baisers sur son visage, sur ses lèvres, avec toute la douceur et la tendresse que je peux lui donner. Et pour une fois, sa carapace semble s'étioler, laissant filtrer dans son regard une lueur surprise, étonnée, découvrant le visage d'une jeune femme un peu perdue, le rouge montant à ses joues pâles. Elle semble tellement surprise que je me demande tout à coup si personne n'a jamais été tendre avec elle. C'est vrai qu'à la voir, personne ne peut se douter qu'elle aussi a besoin d'amour. Elle fait sa dure, sa fière et tout le monde la traite un peu comme une folle. Mais moi, je sais que c'est sa façon de se protéger. Mais de quoi ? C'est ce que j'aimerai savoir. Parce que je ne peux pas lui parler, parce que je sais qu'elle ne veut pas que je parle maintenant, je lui fais l'amour avec douceur et retenue pour lui dire avec mes mains et mon corps à quel point je suis tombé amoureux d'elle. Elle se laisse faire et je me rends compte de son besoin viscéral de tendresse. Emportée par toute cette chaleur, elle fini par se blottir contre moi, la tête dans mon cou. Pour une fois, je peux me permettre de la prendre dans mes bras et sentir son odeur contre moi, de lui déposer des baisers sur ses cheveux. Et elle semble se résignée à ce que j'entame une conversation. Conversation qu'elle semble redouter plus que tout.

"Dis moi ce qui te rend si triste"

Je la sens se raidir contre moi. Elle n'a sans doute pas remarqué que je le sais.

"Dis moi pourquoi je ressens cette tristesse venant de toi"

Le silence s'installe. Je me demande si elle va consentir à répondre.

"Pourquoi crois-tu que je sois triste ?" me demande-t-elle enfin.

"Pourquoi veux-tu le cacher ?"

Elle soupire, se serrant davantage contre moi, semblant vouloir y puiser sa force.

"J'ai peur" murmure-t-elle.

J'attends patiemment la suite. Je me doute bien que c'est certainement la première fois qu'elle ose en parler et que ce n'est pas facile à faire sortir.

"J'ai peur de m'attacher à toi. J'ai peur que tu ne m'abandonnes aussi. Je me détruis à chaque fois qu'on me laisse, je me sens vide et perdue quand je suis seule. Mais quand je suis avec toi, j'ai peur que tu ne finisses par me faire du mal. Et je me dis qu'il ne faut plus que je te voie, mais à chaque fois, j'ai encore plus mal si je me dis que c'est fini. Parce que je suis persuadée que tu partiras un jour alors je ne veux pas me lier à toi. On m'abandonne toujours. Toujours."

Elle fini par se taire, tremblante et fragile tout à coup après ce flot de paroles. Je caresse doucement sa peau pour l'apaiser et sens contre ma peau des larmes brûlantes. Je l'embrasse et la serre dans mes bras tant que je le peux. Mon cœur me fait mal tellement je l'aime à cet instant.

"Tu veux parler d'Orochimaru ?"

Elle hoche de la tête contre mon torse, hésitante, reniflant comme une petite fille.

"Il m'a recueillie alors que j'étais à l'orphelinat. Il m'a traité comme sa fille, m'a tout donner. Et je lui aurais donné jusqu'à ma vie s'il me l'avait demandé. Je l'admirais tellement, je faisais tout pour le rendre fier de moi. Pendant toutes ces années, il a été mon monde, celui pour qui je vivais. Et puis il quitté Konoha. Je voulais partir avec lui. Mais après avoir posé son sceau sur moi, il s'est mis à rire et à me traiter d'idiote. Il a dit que je n'étais pas assez forte pour lui être utile et il m'a abandonné là. Je suis restée deux jours, complètement apathique avant qu'on ne me découvre et m'emmène à l'hôpital. Lorsque je suis revenue à moi, j'étais effondrée, tout c'était écroulé autour de moi et j'ai appris qu'Orochimaru avait trahi le village. M'avait trahi, moi et m'avait abandonné. Le Sandaime a pris soin de moi, mais lui aussi est mort. Alors, je n'ai plus jamais fais confiance à qui que se soit. Je me protège de tout le monde, je refuse que l'on m'approche, je refuse d'être faible. Le soir où je me suis jetée sur toi, je voulais en finir avec ma vie, mais je n'en ai pas eu le courage. J'étais désespérée et je ne voulais plus vivre. Et puis, je me suis accroché à toi, parce que je croyais que si tu m'abandonnais, j'aurai assez mal pour pouvoir en finir définitivement. Mais tu es toujours là. Et maintenant, j'ai réellement peur de te perdre, tu es devenu mon seul réconfort. Je me sens perdue, j'ai l'impression que mon cœur se déchire à chaque fois que je pense à toi. Pourquoi es-tu toujours là ? Pourquoi viens-tu me voir chaque soir ? Pourquoi ne m'a tu pas encore abandonné ?"

Je sais qu'elle attend fébrilement ma réponse. Je me penche doucement, prend son visage dans mes mains embrasse ses yeux humides, ses joues baignées de larmes et murmures contre ses lèvres, dans un souffle :

"Parce que je t'aime"

A suivre…


Voilà, la version Kakashi (j'espère que vous avez remarqué que c'est lui parce que je crois pas avoir mentionné son nom une seule fois dedans XD). Sinon, question eau de rose, là y a inondation XD ! Etrangement, je sort ça très facilement de mon cerveau de tortionnaire, héhéhé... Je deviens donc gentille oO ???

Kakashi : Ca te ferait pas de mal, ça.

Moi : C'est vrai ? J'ai pas été méchante là, tu m'aimes ?

Kakashi : Plutôt mourir --

Moi : Ah oui èé ? J'peux toujours faire une deathfic, tu sais.

Kakashi : Aaaah, maintenant que tu le dis, oui oui, je t'aime °!

Moi : Trop tard, je vais tuer Iruka et Anko et te caser avec Gai.

Kakashi : °se met genoux° J't'assure que je t'aime !!! Me case pas avec Gai ! TT

Moi : Héhéhé, vous avez vu comment se faire obéir ?

Kakashi : TT C'est du chantage !

Moi : MWAHAHAHA XD !!!