Pendant ce temps, Dumbledore et toute sa cohorte suivait Gimli à travers le dédale de couloirs du château. Malefoy commençait à se fatiguer à cause de sa cheville endommagée et il s'apprêtait à demander un arrêt lorsque Legolas surgit au détour d'un couloir, l'air totalement paniqué :
Gimliiiiiiiiiiiiiiiii ! gémit-il en reconnaissant le nain.
Il se jeta dessus et entreprit de le secouer comme un prunier :
C'est terrible ! scandait-il, que dis-je ! Horrible… catastrophique… tragique… cataclysmique ! C'est la fin du monde ! La bataille va commencer et je n'ai pas trouver Eowin… Arg ! Il faut absolument que je lui emprunte son mascara ! Je suis tout démaquillé !
Gimli qui, en temps normal, n'aimait déjà pas trop que Legolas le touche, fut encore plus gêné que de coutume lorsqu'il s'aperçut que McGonagall les regardaient d'un air réprobateur et que Dumbledore retenait un éclat de rire. Voulant se donner une contenance, le nain ne répondit pas directement à l'elfe mais préféra lui demander :
Hum… Auriez-vous vu les jeune Crabbe ?
Legolas lui lança un regard laissant clairement entendre que Gimli était complètement cinglé d'une part, et d'autre part, qu'il n'en avait strictement rien à cirer de Crabbe :
Mais que me chantez vous là ! reprit-il d'une voix de plus en plus aigue, je me contrefiche de Crabbe ! Je veux mon mascaraaaaaaaaaaaaaaa !
Sur ce, l'elfe s'effondra et se mit à sangloter en hoquetant :
Mais où est Eowin ? Je veux son mascara ! Sinon, je serais tout moche pour la bataille et Aragorn va se moquer de moi !
Au moment où Gimli allait se mettre à taper sur Legolas à coup de manche de hache pour le faire taire, Dumbledore tira quelque chose de sa poche et le tendit à l'elfe :
Voilà, moi aussi j'en ai du mascara, inutile d'en faire tout un plat, je vous le prête !
Legolas releva la tête et fixa Dumbledore de son regard humide à la Bambi comme s'il était la vierge Marie en personne :
Ooooooooooooh ! s'exclama-t-il, c'est… Oooooooooh ! Merciiiiiii ! Vous me sauvez la vie !
Il tendit une main fébrile et se saisit du flacon de mascara avec respect. Pendant qu'il se remaquillait, McGonagall jetait des regards outrés à son directeur :
Puis-je savoir, chuchota-t-elle, ce que faisait ce… truc… sur vous !
Bah quoi… se justifia Dumbledore en évitant soigneusement de la regarder, en tant que directeur, je me doit d'être beau et présentable tout le temps.
McGonagall leva les yeux au ciel et Legolas, enfin calmé, rendit son tube à Dumbledore avant de lui faire un gros bisou baveux sur le joue. Le sorcier fronça le nez et s'empressa de s'essuyer la joue d'un air dégoûté. Malheureusement pour lui, l'elfe n'avait pas l'air de vouloir l'abandonner aussi tôt et il se mit en marche avec le petit groupe, jacassant joyeusement avec Dumbledore (ou plutôt, jacassant tout seul pendant que Dumbledore tente vainement de s'en débarrasser) et le suivant comme un fidèle labrador (' Et vous êtes libre demain soir ?' 'Et vous aimeriez dîner avec moi ?' 'Tenez, je vous laisse mes coordonnées', 'Et vous connaissez le mascara 'Gum', celui qui rallonge les cils de 230 cm ?'…).
Finalement, après avoir tourné et viré encore quelques temps dans le château, Gimli stoppa net devant une porte… Tellement net d'ailleurs que McGonagall lui buta dessus, pour le plus grand déplaisir de Dumbledore qui s'empressa de tirer son professeur de métamorphose par la cape pour l'éloigner du nain.
Gimli, après avoir lancé un regard charmeur à la sous-directrice (Malefoy manqua de s'étouffer de rire devant la scène), pointa un doigt potelé en direction de la porte et annonça comme s'il dévoilait un important secret :
Voilà… Ce sont les cuisines !
Dumbledore, qui, décidemment, n'aimait pas les libertés que ce nain prenait avec sa collègue, s'interposa entre eux deux, la dissimulant ainsi aux regards du guerrier (quoique guerrier, c'est encore discutable…).
Bon, parfait, alors on récupère Crabbe et on se barre !
Hermione, très, très choquée, d'entendre son grand héros s'exprimer ainsi, laissa entendre un 'Gloupsarg !' et Harry dut lui écraser le pied pour qu'elle ferme la bouche et reprenne une attitude un peu plus éloignée de celle de la carpe venant d'être pêchée.
Dumbledore, pressé d'en finir, ne sembla cependant pas s'en apercevoir et il ouvrit la porte d'un air décidé. Enfin… disons plutôt qu'il s'acharna sur la poignée pendant une dizaine de minutes sans que la porte ne bouge avant d'en tirer ses conclusions, soufflant comme s'il venait de courir le marathon en un temps record (à son âge , on se fatigue vite, c'est connu ! ).
Pfff… c'est fermé… pfff… pfff…
McGonagall fronça les sourcils en poussant un soupir de mécontentement. Elle se dirigea d'un pas vif vers la porte et tira sa baguette de sa poche :
Alohomora ! lança-t-elle en la pointant sur la serrure.
Un instant plus tard, la porte s'ouvrait tandis que Dumbledore, honteux qu'on lui ait piqué la vedette, se jurait mentalement de réduire de 50 le salaire de la sorcière.
Malheureusement, ce ne fut pas Crabbe qu'il découvrirent à l'intérieur de la pièce mais Eowin, attablée devant un bol de chocolat chaud, une moustache de lait ourlant sa lèvre supérieure et tournant avidement les pages de son magasine favori 'Helm Match'.
Elle releva la tête d'un air stupide de bovin et fixa un instant les nouveaux venus sans comprendre.
Son regard se posa sur McGonagall qui avait encore sa baguette à la main et elle s'exclama :
Maman !
McGonagall eut un hoquet de surprise tandis que Gimli et Dumbledore ouvraient des yeux grands comme des soucoupes volantes et que Malefoy ouvrait et refermait la bouche sans parvenir pour autant à articuler quoi que ce soit :
Pardon ? demanda McGonagall, que la situation semblait dépasser.
Maman ? questionnait Dumbledore par derrière, comment ça maman ? Minerva, qu'est ce que ça signifie au juste ?
Je n'en sais strictement rien ! répliqua sèchement McGonagall sans quitter des yeux la blondasse.
Cette dernière avait abandonné son bol de chocolat pour se rapprocher du groupe.
Maman ! répéta-t-elle avec un grand sourire en ouvrant grand les bras et en se dirigeant vers McGonagall.
Cette dernière alla se planquer derrière Dumbledore. Un air de totale incompréhension flottait sur le visage du directeur qui questionna à nouveau :
Enfin, Minerva, vous connaissez cette petite ?
Mais pas du tout, pas du tout, du tout ! se défendit McGonagall avec vigueur.
Cependant, Eowin avait contourné Dumbledore sans que celui-ci ne la retint et elle alla plaquer un baiser humide de lait sur chacune des joues du professeur.
Les lunettes de travers, cette dernière s'éloigna un maximum de la Blonde, se servant de Dumbledore comme d'un bouclier vivant.
Elle est atteinte ! lança-t-elle en tremblant.
Enfin maman ? Tu ne me reconnais pas ?
Ne la laissez pas m'approcher ! s'écria McGonagall en agrippant le haut de la robe de sorcier de son directeur (qui devenait d'un coup son héros).
Dumbledore, qui était un peu perdu, prit McGonagall par les épaules et la regarda un long moment d'un air grave :
Minerva ? Est ce que la heu… jeune femme qui se trouve derrière moi est votre fille ?
McGonagall lança un regard vers la jeune femme en question qui se rapprochait dangereusement et répondit rapidement :
Mais bien sûr que non ! Quelle idée, vraiment, je ne la connais pas, je ne l'ai jamais vu !
Gimli se décida finalement à intervenir :
Enfin, Eowin… mon petit, vous savez parfaitement que votre pauvre maman est morte peu de temps après votre naissance !
Minerva, vous n'auriez quand même pas abandonné votre fille ?
Mais puisque je vous dis que ce n'est pas ma fille ! Je n'ai pas de fille !
Un stupide accident Eowin… très chère, souvenez-vous… Vous ne l'avez, pour ainsi dire, pas connu !
Vous êtes certaine que ce n'est pas votre enfant ?
Bien sûr que oui, il suffit de la regarder : elle est blonde !
Vous pourrez demander à Théoden, il se souvient très bien d'elle…
Vous savez Minerva, vous pouvez tout m'avouer… je peux comprendre : une erreur de jeunesse…
Je ne fais jamais d'erreur !
D'ailleurs, elle ne ressemble nullement à votre pauvre maman…
Une amourette dans un bal populaire et hop ! On se retrouve avec une fille sur les bras…
Je ne vais pas aux bals populaires ! Je ne vais pas au bal du tout !
Votre chère maman était blonde aux yeux bleus…
Vous auriez dû m'en parler… je vous aurais aidée…
Juste au moment où McGonagall allait hurler qu'elle n'avait pas besoin d'être aidée pour la bonne raison qu'elle n'avait pas de fille, Théoden surgit par derrière :
Qu'est ce que c'est que ce boucan ? demanda-t-il d'un air mécontent, on ne s'entend même plus torturer les ennemis tranquillement !
Eowin pointa un doigt boudeur vers McGonagall qui se ratatina contre Dumbledore et laissa tomber d'un ton qui n'admettait pas de réplique :
c'est Maman !
Théoden plissa des yeux et contempla un instant McGonagall, silencieusement avant de pousser un long, très long soupir :
Enfin, Eowin… Ta mère est morte et cette… personne… ne lui ressemble pas, d'ailleurs, elle n'a pas l'air d'être d'ici (encore une touriste, il va falloir que je pense à faire payer les visites)… Allez viens Eowin… on vient de surprendre un nouvel espion et j'aimerais beaucoup tester de nouvelles méthodes de torture sur lui… c'est Aragorn qui nous l'a livré !
Eowin lança un dernier regard déçu à McGonagall avant de trottiner vers Théoden et de lui prendre la main comme une petite fille l'aurait fait avec son père.
Tous deux commencèrent à s'éloigner dans les couloirs, Théoden marmonnant :
Tout de même, ce Crabbe, quel traite ! Essayez de tuer Aragorn…
Hermione s'écria alors :
Attendez ! Vous avez bien dit Crabbe ? le garçon qui était avec nous ?
Théoden se retourna, l'air furieux :
celui-là même… D'ailleurs, vous devriez mieux choisir vous fréquentations, jeune fille, il est actuellement dans la salle de torture !
Quoi ? s'exclama Dumbledore, un élève de Poudlard dans une salle de torture ? Je veux le voir tout de suite !
Théoden toisa un instant le vieillard avant de hausser les épaules et de lui faire signe de le suivre. Ainsi, les sorciers, le nain, Eowin (qui essayait à nouveau de se rapprocher de McGonagall) et Théoden se retrouvèrent-ils dans les sous-sols du château, dévalant des escaliers de pierre.
Enfin, Théoden s'arrêta devant une porte (encore une) et l'ouvrit. Au début, ils ne purent rien voir en raison de la pénombre de la pièce mais tous purent entendre une voix bien connue décréter :
Vous pouvez toujours essayer, je ne vous livrerai jamais la recette des œufs en chocolat !
Crabbe ! s'exclama Malefoy.
… et il s'exprime correctement ! rajouta Harry, assez étonné.
Théoden ralluma les bougies des chandeliers et Crabbe apparut aux yeux de tous, allongé sur une table de bois, les pieds et les poings liés, un garde lui chatouillant les pieds avec une plume ce qui, étant donné la lenteur des neurones de Crabbe, n'avait pour le moment eu aucune conséquence vu que l'information 'chatouillis' n'était pas encore parvenue au cerveau de Crabbe.
Par contre, ce qui mit beaucoup moins de temps à lui parvenir, c'est l'information : 'Malefoy est là (mon sauveur !).
Drago, grogna le garçon, dit à l'autre abruti d'arrêter de me bidouiller les pieds et détache moi, j'ai envie de chocolat !
Dumbledore se tourna vers Théoden en ordonnant que l'on libère Crabbe et plus vite que ça ! Théoden ricana avant de rétorquer que c'était hors de question, que Crabbe était un ennemi de l'empire et qu'il allait subir le sort des traîtres : la mort !
Malefoy laissa échapper un petit gémissement tandis que Crabbe demandait qu'on lui explique la situation :
Vous n'allez pas tuer Crabbe… C'est un innocent, se lamenta le blondinet en songeant que si Crabbe mourait, il resterait seul avec Goyle, perspective qui n'avait rien de très amusante.
Le soldat qui chatouillait la plante des pieds de Crabbe avec se plume lança un regard mauvais et endormi (et oui, les deux à la fois, étonnant n'est il pas !) à Malefoy qui recula de quelques mètres pour aller se planquer derrière Harry.
Théoden, qui, jusque là couvait son prisonnier d'un air ravi, jeta un coup d'œil féroce à Malefoy :
Et comment que je vais le tuer ! s'exclama-t-il en battant des mains.
Il se mit alors à chantonner :
Je vais le hacher menu, menu
En faire de la chair à pâté,
Je vais le réduire en bouillie,
Je vais lui ôter la vie,
Je vais le hacher menu, menu,
Je vais le couper en p'tits dés,
Je vais en faire un civet,
A servir au déjeuner,
Mes quenottes vont le croquer,
Et mes chiens le terminer !
Très fier de lui, il se tourna vers les sorciers, complètement estomaqués, tandis qu'Eowin (cette greluche), applaudissait en hurlant 'bis, bis'.
C'est joli, n'est ce pas ? C'est moi qui ait trouvé les paroles tout seul !
Dumbledore haussa les épaules d'un air méprisant, l'air de dire qu'il était capable de dix fois mieux s'il le voulait. Heureusement pour tout le monde, Théoden, tout occupé à saluer son public, ne remarqua pas la mine dédaigneuse du directeur.
Quant à Crabbe, qui avait visiblement quelques difficultés à saisir la situation, il répétait stupidement : 'Hein ? quoi ? Qu'est ce qu'il a dit ? Qui va mourir ?'.
Malefoy fondit alors en sanglots convulsifs, balbutiant entre deux hoquets 'Non, pas Crabbe, prenez plutôt Potter, mais pas Crabbe, j'vous en supplie !'.
Le Serpentard darda un regard humide à la Bambi sur Théoden qui ne parut pas s'en émoustiller. D'un air noble, le monarque se drapa dans sa cape tel César au moment de lancer l'assaut.
Et qu'êtes vous prêts à offrir en échange de la vie de votre ami ?
Ron ouvrit tout grand la bouche, de quoi rendre jalouses toutes les carpes des alentours.
Il est fou ! chuchota-t-il à Harry, il ne croit tout de même pas que nous allons payer pour récupérer ça…
Il lança un coup d'œil significatif à Crabbe et secoua la tête d'un air affligé. Hors de question qu'il donne ne serait ce qu'un fil de chaussette pour libérer Chocolatman, ça non !
McGonagall, qui partageait certainement l'avis de Ron sembla tout d'un coup beaucoup moins pressé de récupérer Crabbe quant à Dumbledore, il n'avait aucune envie d'échanger son élève contre la seule chose de valeur qu'il avait à proposer c'est-à-dire son caleçon en peau de lapin véritable, très pratique en hiver, beaucoup moins en été.
Ainsi, Crabbe aurait pu attendre longtemps la délivrance si Gimli ne s'était pas, dans son désir toujours plus pressant de se faire bien voir auprès de sa sorcière favorite (on la reconnaîtra), mêlé de l'affaire.
S'avançant, le torse pour paraître plus musclé qu'il ne l'ait, vers le roi, il décréta, après avoir fait une courbette qui se voulait flatteuse :
Sire (voix de fausset), que votre majesté ne se mette pas en colère, mais plutôt qu'elle considère, que Crabbe se promenait gentiment, plus de 20 pas en dessous d'Elle, et que par conséquent, en aucune façon, il ne peut s'agir d'un espion.
C'en est un ! reprit le roi cruel, et je sais que mes secrets il a trahi l'an passé.
Comment l'aurait-il fait s'il n'était pas arrivé ? reprit le nain, Il n'était pas là hier.
Si ce n'est lui, c'est donc son frère.
Il n'en a point.
C'est donc quelqu'un des siens car ils ne m'épargnent guère, ces espions quels chiens ! On me l'a dit : il faut que je me venge !
Gimli grimaça, à cours d'argumentation. Anxieux, Drago, qui voyait la situation mal parti, tenta tant bien que mal de prendre le relais :
Je suis Drago Malefoy, l'élève, le sorcier,
Le Prince de Poudlard, lieu de toute magie :
Mon seul ami est loin et mon Crabbe enchaîné,
Est le seul ici me raccrochant à la vie.
Théoden rétorqua aussitôt :
Dans la nuit du château, lui qui m'a espionné,
Ne mérite en aucune façon la survie,
Les secrets qui remplissaient mon cœur désolé,
Sans le moindre remord il me les as tous pris.
Est-il Coupable ou Ami ? Victime ou ennemi ?
Son front est blanc encor de pudeur, pauvre enfant ;
Chère pauvre âme qu'il est, certainement bien Innocent…
Par une fois il a trahi, qu'il soit donc maudit :
Par ma foi, moi qui suis roi, j'ordonne sa mort,
Sauf si vous acceptez de me donner de l'or !
A son tour, Malefoy se tut, désarçonné par le sens de la réparti du Roi. Le fier Serpentard lança un regard implorant à ses compagnons et Dumbledore, dans l'espoir de sauver son caleçon en peau de lapin vint à la rescousse en rechignant :
Hé ! Bonjour Seigneur Noble Sir,
Que vous êtes aimable, que vous me semblez beau !
Je vous l'assure sans mentir,
Si votre joliesse,
Se rapporte à votre noblesse,
Vous êtes le Saint Homme, de tous ces braves rois !
A ces mots, Théoden ne se sent plus de joie,
Et, pour monter son extrême bonté,
Il saisit une large clef,
Et défait les chaînes d'un Crabbe souriant à Malefoy.
Dumbledore l'attrape et dit «Mon bon Monsieur,
Apprenez que toute flatterie,
N'est guidée que pas l'instinct de survie,
Cette leçon faut bien un Crabbe, sans doute.»
Et avant que Théoden ne puisse rajouter quoi que ce soit, le directeur agita sa baguette au dessus de sa petite bande et tous disparurent, emportés dans une autre dimension. Théoden, honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y reprendrai plus.
