Harry Potter et la Combattante des Cieux
Merci à Le Saut de l'Ange, Kaede, aurèle, Kika, Fanny Radcliffe, greg83, Stellmaria et StarLove pour leur reviews qui m'a fait très plaisir…
Seconde partie
I
–Plusieurs mois plus tard–
–Calme toi, je t'en pris ! riait-elle. Je t'assure que ce gars ne m'intéresse pas le moins du monde !
–Le problème n'est pas là ! s'exclama-t-il. Tu as vu comme il te dévore des yeux ? Non mais de quel droit ? Pour qui il se prend ? Je te jure que si il refait ça je lui refait le portrait !
–Ron ! s'offusqua-t-elle. Arrête un peu ! Je vais aller lui parler et…
–NON ! Par question ! Hermione, tu restes là et tu…
–Qu'est-ce qui te prend ! Ron, je fais ce que je veux ! Tu n'es pas mon père par Merlin !
–Excuse moi, mais je t'en pris, ne va pas le voir ! Il n'attend que ça !
–Bon, d'accord, céda Hermione. Mais j'espère qu'il va arrêter, ça devient gênant à force.
–J'te l'fais pas dire ! Et ça dure depuis la rentrée ! Tu te rends compte ? Six mois !
La Préfète-en-Chef soupira en prenant un air fataliste.
Aux côtés de ses amis Harry n'avait rien dit… Contrairement à Ron il était capable de cacher et de contrôler ses sentiments.
Il était même devenu très fort à ce petit jeu…
Tout d'abord il le faisait pour éviter les problèmes avec les Dursley, puis les problèmes avec Voldemort et maintenant il s'en servait pour cacher ses sentiments pour Hermione.
C'était pratique finalement !
Sans ça il aurait sans doute déjà refait le portrait à ce cher François, objet du débat de ses compagnons. Mais après tout de quel droit aurait-il fait ça ? Il n'était pas le petit ami d'Hermione et ne le serait sûrement jamais…
Et c'était mieux ainsi. Elle était déjà en danger et étant son amie alors qu'en serait-il si elle devenait sa petite amie ? Il ne voulait pas la perdre…
Et puis qui disait qu'elle éprouvait les mêmes choses que lui ? C'était vrai, toutes les filles qui s'étaient intéressées à lui le faisait simplement pour sa cicatrise.
Du moins c'est ce qu'il pensait, car la vérité était toute autre. En grandissant il était devenu vraiment très beau, il était capitaine de l'équipe de Gryffondor, Préfet-en-Chef et, c'était également important, célèbre. Aucune fille ne lui résistait… Son air innocent et son incapacité à la voir ne le rendait que plus désirable pour la gente féminine.
Arisa s'évertuait à lui montrer jour après jour. La seule différence avec François était qu'elle n'était pas scotchée à lui, comme le Serdaigle à Hermione. En général elle faisait en sorte de le prendre à part lorsqu'elle le… 'draguait'. Ce n'était pas vraiment le mot mais c'était celui qui se rapprochait le plus…
On pouvait presque dire qu'elle lui faisait de 'rentre dedans'.
Le Survivant en avait d'ailleurs plus qu'assez. Mais la belle ne semblait pas vouloir l'entendre.
Entre elle et François, les six premiers mois de la septième année de jeune homme avaient été tout sauf reposant…
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II
–Quelques semaines plus tard–
A cet instant Hermione eu l'impression que tout s'effondrait autour d'elle.
Comment… ?
Pourquoi… ?
Des larmes lui brûlèrent les yeux. Une douleur aiguë passa dans sa tête et entrain son cœur… Elle avait mal… si mal… mais après tout ne l'avait-elle pas chercher ? Pouvait-elle lui en vouloir ?
Non, bien sûr. Elle avait toujours était incapable de lui en vouloir, à plus forte raison à cet instant alors qu'elle n'avait rien à vraiment lui reprocher…
Elle fit demi-tour et se mit à courir à travers le château, les larmes coulant sur ses joues.
Elle se laissa tomber sur son lit, non sans avoir verrouiller sa chambre de Préfète-en-Chef.
Et elle pleura… Elle pleura tout son soul… elle pleura sa bêtise, sa timidité, ses sentiments… elle pleura cet amour perdu…
Mais alors que la jeune sorcière partait en courant, sa compagne, Ginny en l'occurrence, laissait échappé un juron tout sauf poli et s'avançait d'un pas décidé vers le couple enlacé… pour voir le garçon repousser violement la fille.
–NON MAIS CA VA PAS ? hurla-t-il, hors de lui. QU'EST-CE QUI T'A PRIS ?
–Euh, je… mais, bredouilla la jeune fille, devant la colère du jeune homme.
–LA FERME ! TU TE CROIS TOUT PERMIS SOUS PRETEXTE QUE TU ES NOUVELLE, JE VAIS TE DIRE CE QUE JE PENSE ! TU N'ES QU'UNE ALLUMEUSE BONNE A RIEN !
Devant la tête de la fille, Ginny eut tout le mal du monde à restait sérieuse. A côté d'elle, Ron et Lavande, qui étaient aussi avec Hermione, étaient confrontés au même problème.
–De quel droit ? s'offusqua la nouvelle.
–ET TOI ! DE QUEL DROIT TU EMBRASSES LES GENS SANS AVOIR LEUR PERMISSION !
Elle s'empourpra et partit en roulant des hanches, la tête en l'air, le nez au vent.
–Mon pote ! s'exclama Ron, à la limite du fou rire, tu as été génial !
–Wouah ! Harry ! Fais moi penser à ne jamais t'embrasser sans avoir ta permission ! La pauvre, fit Lavande.
–Elle n'a eu que ce qu'elle mérite cette ! affirma Ginny. Cette Arisa me sort par les yeux !
–C'est aussi mon cas, lança Harry.
–Harry, déclara alors Ginny, redevenue grave, Hermione était avec nous quand on… hum… t'a vue avec Arisa…
Le Survivant pâlit soudain.
–Oh non, murmura-t-il.
–Elle doit être dans sa chambre, l'informa la jeune Weasley. Va la voir…
Harry ne se le fit pas dire deux fois. Il se mit à courir vers les appartements des préfets se maudissant intérieurement et maudissant surtout cette d'Arisa ! Pour qui se prenait-elle ? Elle était là depuis cinq mois et elle se croyait tout permis ! Mais elle n'était RIEN pour lui… Rien d'autre qu'une pimbêche superficielle et inintéressante…
Non loin de là, les deux compagnons de la Combattante des Cieux avaient observaient la scène.
–Je vais la couper en morceaux ! s'exclama le garçon.
–Voyons, voyons, fit la fille, un Guerrier des Vents se doit de respecter les Règles ! On ne frappe pas une femme !
–Pff… Stupide ! Je te signale que tu ne faisais pas tant de manières lorsqu'on a vu Bellatrix Lestrange !
–C'que tu peux être embêtant quand tu t'y mets ! Je vais m'occuper de cette Arisa !
–Parce que les Guerrières des Vents ont le droit, elles ?
–Voui !
–C'est du sexisme caractérisé !
–Voui !
–Tu m'épuises !
–C'est fait pour, mon cœur… toujours le béguin pour Ginny ?
–Mêle toi de ce qui te regarde !
–Je prends ça pour un oui ! C'est si mignon !
–Grr ! TU M'ENERVES !
Alors que les deux acolytes, toujours cachés, discutaient calmement (si on veut), Harry arriva devant la chambre d'Hermione pour se trouver face à… une porte verrouillée !
Pestant toujours contre Arisa, le Survivant alla chercher le couteau, cadeau de son parrain, qui lui permit d'ouvrir la fameuse porte.
Une fois à l'intérieur il sentit son cœur se déchirer. Hermione était là, allongée sur son lit, la tête dans les coussins, pleurant toutes les larmes de son corps.
–'Mione, murmura-t-il en se rapprochant d'elle.
Elle releva les yeux et se renfrogna en le voyant.
–Va-t-en !
–'Mione, je t'en pris écout…
–VA-T-EN ! LAISSE MOI ! VA DONC RETROUVER TA CHERE ARISA ET…
La jeune fille eut un hoquet de surprise en comprenant ce qui se passait… Harry était en train de l'embrasser… Ce n'était pas possible…
Quelqu'un pouvait la pincer ?
Bah ! Si c'était un rêve autant en profiter ! Elle entra dans ce baiser qui devint fougueux et passionné sans pour autant arrêter d'être tendre.
–Je t'aime 'Mione, murmura Harry au creux de son oreille. Je t'aime tant…
Une dernière larme coula sur la joue de la Préfète. Une larme de joie…
A suivre…
