Chap 97 : Ca en fait du temps que vous l'attendiez ce chapitre
« Simon- Oui, ce serait pas mal.
Itachi- Et qu'est-ce qu'on fait d'elle ? »

Eowyn était assise, transie, les regardant avec un air horrifié.
« Simon- On peut la finir tout de suite.
Itachi- Je ne préférerai pas. Tu peux appeler quel animal ?
Simon- Des tigres.
Itachi- Ok. Appelle en un. Il la conduira jusqu'au village le plus proche. Si on la laisse ici, les racailles du coin vont la trouver.
Simon, se mordant le pouce- Encore un sentimental… »

Torachi fit son apparition, beaucoup plus grand que la dernière fois.
« Torachi- Hoï ! Comment ça va depuis le temps ?
Simon- Tu vois la fille là-bas ?
Torachi- Ouais.
Simon- Tu la prends sur ton dos, tu trouves un village dans le coin, tu la déposes et tu disparais. Ok ?
Torachi- Depuis le temps, je m'attendais à plus de convivialité. Enfin… Sur ce, à un de ces quatre.
Simon, à Torachi- Attends !
Torachi- Quoi encore ?
Simon, lui lançant la valise d'argent- Prends ça. C'est pour elle.
Eowyn, apeurée- M… Merci.
Simon, se retournant- C'est ce qu'aurait voulu Francis. »

Aussitôt la demoiselle partie, Itachi reprit.
« Itachi, en regardant la dépouille de Francis- Maintenant que tu as vu ton grand-père, passons à ton père. Tu es le fils de Yuki Mamoru et Nanako Chikara. En cherchant tes vrais parents, tu cherchais sans le savoir la source de ta puissance.
Simon- Quoi ?
Itachi- Quand on est un génie, ça vient bien souvent de ses parents. Tu ne t'es jamais demandé pourquoi tu étais beaucoup plus fort que Naruto Uzumaki ?
Simon- Quel rapport ?
Itachi- Heureusement que je suis de Konoha sinon, tu pouvais encore chercher. Les Konturo ont la maîtrise du chakra et les Chikara ont une aptitude assez pratique qui est d'alimenter leurs muscles avec leur chakra quand ils le désirent et comme tu l'as remarqué, ça donne une force assez impressionnante.
Simon, étonné- Ah bon…
Itachi- Mais le problème, si on peut appeler ça un problème, c'est que ça ne s'arrête pas là.
Simon- Encore ?
Itachi- Tu as aussi du sang des Takusan et ça, normalement, ça te donne une quantité de chakra beaucoup plus grande que la normale.
Simon, s'asseyant- Bon ok. Je m'assois, je vire ça » il repousse la tête d'Orochimaru d'un geste dédaigneux « et je réfléchis. » il assemble les infos une par une « Admettons… Comment j'ai récupéré du sang des Taku-chais-pas-quoi ?
Itachi- Takusan. Etant dans les Anbu à l'époque, j'ai fait partie du peu de personnes à connaître cette affaire. Ta mère est la fille de Tsunade Chikara et Jiraiya Takusan.
Simon, bloquant, les yeux exorbités et la mâchoire pendante- …
Itachi- Pourquoi ça ne s'est pas ébruité ? Parce qu'elle réunissait deux des trois grandes composantes originales du ninja : la puissance et la force. Si cela venait à s'ébruiter, elle risquait de se faire kidnapper.
Simon, même état- …
Itachi- Et là, le troisième Hokage s'est trouvé face à un plus grand problème : la troisième composante que portait ton père s'est assemblée aux deux autres. Les légendes ninja de Konoha raconte que la maîtrise du chakra nous vient du fils du dragon, l'essence même du chakra, qui possédait force, puissance et maîtrise, qu'il a donné séparément à ses trois enfants et qui ont ensuite généré toutes les familles de ninja du monde. Avec toi, le ninja des temps anciens allaient revenir à la vie.
Simon, crampe à la mâchoire- …
Itachi- Konoha allait enfin avoir à ses côtés le plus puissant des atouts. » regardant Simon, qui semblait partir dans le vague « J'arrête là, je te laisse engranger ça. T'as d'autres choses plus intéressantes à apprendre. »

1 mois plus tard, Suna no kuni

Dans la prison des criminels ninja, un grand hall circulaire dont les murs étaient peints d'arabesques ninja, contenait en son centre une cellule. Dans cette cellule, un homme se reposait, les bras croisés derrière la tête.
« Homme- Ca fait combien de temps que je suis là ?
Garde 1- Quatre ans. Pourquoi ?
Homme- Comme ça. Sinon, ta femme, ça va ?
Garde 1- Oui, elle a accouché le mois dernier. Un garçon ; 4,5 Kg ; 57 cm.
Homme- Belle bête, félicitations. Il a son 6ème sens ?
Garde1- Non. Et j'en suis plutôt content, à dire vrai.
Homme- Quoi ?
Garde 2- Un ninja qui dit ça ?
Garde 1- Tu as vu la vie qu'on mène ? Je préfère le savoir au village, tranquille, à travailler dans un bureau ou à vendre dans un magasin.
Garde 2- Le mien, ça fait deux ans qu'il… »

Le silence soudain amena le prisonnier à relever la tête. Entre les deux corps inanimés, gisant au sol, se tenait une ombre drapée de noir qui avançait vers lui et vint ouvrir la cage.
« Homme- Ah ? Il était temps, dites donc. Hashigaki ?
?, ouvrant la porte- Il est mort il y a deux mois.
Homme- Alors qui êtes vous ?
?, retirant sa capuche- Darmes. »

Chap 98 : Darmes

L'homme sortit de la cellule, dubitatif.
« Homme- Alors comme ça, l'Akatsuki recrute ? Sans mon avis ?
Simon- Faut croire. Vous êtes bien Lord Dirz ? Pampa Dirz ?
Dirz- C'est ça. Bon sortons d'ici, cette barrière anti-chakra commence réellement à m'énerver. »

Ils passèrent à côté des corps des gardes.
« Dirz- Impressionnant. Tu as fait ça en un éclair et pas une goutte de sang.
Simon, continuant d'avancer- Normal, ils ne sont pas morts.
Dirz, surpris- Quoi ?
Simon- Je ne tue pas d'innocent. C'est mon grand-père qui me l'a appris… indirectement.
Dirz- Mouais. »

Sortant tranquillement de la prison, où les corps des divers gardes gisaient en abondance, Simon s'arrêta net.
« Simon- Il y a un truc qui arrive : un chakra gigantesque. »

Il se retourna et vit Dirz qui flottait à un mètre du sol, le chakra affluant à pleine puissance dans chaque partie de son corps.
« Dirz, redescendant- Il faudra que je rase cette ville et fasse de cette prison ma chambre. Ca au petit-déj', ça vaut tous les orgasmes du monde.
Simon, transpirant- … Et moi qui trouvais que vous ne payiez pas de mine…
Dirz- C'est vrai que mon prénom n'inspire pas le respect… Pour le coup, j'irai bien massacrer le Kazekage, pour que le bonheur soit total, mais je crois que nous sommes pressés.
Simon- C'est ça, quelqu'un vous attend : un petit cadeau de bienvenue.

Traversant déserts puis forêts, les deux ninjas allaient à vive allure et arriveraient bientôt chez eux mais un doute titilla Lord Dirz.
« Dirz, criant- Stop !
Simon, s'arrêtant- Quoi ?
Dirz- J'aimerai vérifier quelque chose.
Simon, regardant autour de lui- Quoi, vous avez détecté quelqu'un ?
Dirz- Oh ça ? Oui, il y a une bande de voleurs minables à 500 mètres d'ici mais c'est pas de ça dont je voulais te parler. Vois-tu, chacun des membres de l'Akatsuki a d'abord dû m'affronter avant de pouvoir dignement porter cette bague. » Il lui montra une bague portant le kanji de l'universalité. « Tu vois ce que je veux dire ?
Simon, se mettant en garde- Oui, je vois très bien. »

Dans une explosion supersonique, les adversaires se rencontrèrent, provoquant un impact sonore qui souffla deux, trois arbres en dessous d'eux. Le premier contact établi, ils se retrouvèrent chacun sur une branche. Lord Dirz riait alors que Simon se tenait le bras.
« Dirz- Pas mal… J'irai même jusqu'à dire bien mais bon, on ne va pas en rester là. Amène-toi pour la suite ! »

Répondant à l'invitation, Simon arriva sur Dirz qui l'évita avec facilité. Trop de facilité d'ailleurs… Un doute le titillant, Simon réitéra son attaque en concentrant son Ryume. Après s'être fait envoyer valser gentiment, il s'arrêta, collé à l'horizontale sur un arbre.
« Simon- Vous êtes un Uchiha ?
Dirz- Du tout, mais j'ai quand même le Sharingan. Etrange, non ?
Simon- Vous vous l'êtes fait transplanté ?
Dirz- En quelque sorte. »

Mais ce n'était pas tout. Même un Uchiha n'aurait pu éviter ses attaques qu'il rendait les plus rapides possibles. Comment faisait il ?
« Dirz- Allez, approche, je voudrai apprécier tes jolis yeux rouges. »

La séquence de Tai-Jutsu commença dans lequel Simon devait coller ses pieds au sol pour ne pas voler à chaque frappe que lui donnait son adversaire qui prenait plaisir à enfin ses battre après quatre ans d'attente.
« Dirz- C'est bon, c'est très bon. Encore ! »

Au cri de guerrier qui précéda sa remarque, Simon vit saillir des veines autour des yeux de Dirz. Simon comprit alors ce qui le chagrinait : Dirz combattait en Jyuuken, d'une manière propre aux Hyuga, rien à voir avec l'imitation que Simon en faisait. Cela ne l'avait pas choqué car les Hyuga ont toujours leurs yeux blancs en toutes circonstances mais là, il n'avait des Byakugan que les veines autour des yeux.
« Simon- Comment faites vous ça ? Seuls des Hyuga peuvent combattre en Jyuuken.
Dirz- Pose pas de questions, je n'y répondrai pas de toute façon. Allez, amène toi. »

Simon partit pour une composition de dragon incandescent, pensant que c'était la seule solution, mais il vit ses compositions interrompues par des feuilles volant vers lui comme des lames de rasoirs. Pendant qu'il s'enfuyait, il vit un dragon de feu lui arriver dessus. L'animal constitué de flammes rugit en même temps qu'il s'abattait sur Simon. Dans un réflexe salvateur, Simon fit sortir son chakra de tout son corps et le fit tournoyer de lui comme un gigantesque Rasengan. Celui-ci se relâcha quand le dragon l'atteint et le souffla instantanément.
Il cherchait après son nouveau chef quand celui-ci arriva par derrière et l'éjecta d'un coup de pied avec un grand rire d'amusement. Simon atterrit au sol en plongeant dans la terre et refit surface quelques mètres plus loin. Dirz, haut sur une branche, le toisa avec amusement.
« Dirz- Connaître des techniques, c'est bien. Avoir beaucoup de chakra, c'est pas mal non plus mais si tu ne sais pas te servir de ses deux avantages, cela devient vite un inconvénient.
Simon, le regardant- …
Dirz- Allez, encore ! »

Simon fit un Kage Bunshin et envoya ses mille clones sur Dirz qui ne décroisa pas les bras. Alors que l'homme disparut sous la vague humaine qui allait le submerger, on vit un tempête de pointes transpercer tous les clones. Des pointes faites avec les branches d'arbres, qui s'étaient regroupées autour de Dirz, comme un bouclier. Simon le regarda, désabusé.
« Dirz- Je sais ce que tu te dis : ''comment peut-il faire un Mokuton, Jutsu de bois, alors que le dernier utilisateur était le premier Hokage ?
Simon, attendant la réponse- …
Dirz- Et ben tu le sauras pas ! Allez viens, on va terminer ça. »

Simon sauta d'arbres en arbres avec la ferme intention de montrer qu'il n'était pas si faible. Prenant appui, il sauta à une hauteur prodigieuse et amena ses dagues dans ses mains. Celles-ci fondirent et prirent la forme de pistolets avec lequel il tira une série de salve. Les chibi-rasengans étaient devenus de vrais Rasengans sous la colère et les arbres tombaient sous les impacts. Devenus des sabre-lumières, il retomba au sol pour retirer son petit sourire à l'attaquant. Son Ryume en action, il ne mit pas longtemps à le retrouver. Il fonça sur lui, ses sabres vibrant sous la vitesse super-sonique mais Dirz semblait l'attendre calmement. Il allait porter le coup final quand une sphère d'eau lui tomba dessus, amenant l'électricité de ses sabres à faire court-circuit et à l'électrocuter. Simon hurla sous la douleur et lâcha ses sabres qui, perdant le contact avec le chakra de leur maître, reprirent la forme de dagues. Il se releva avec difficulté, poussant de toutes ses forces sur ses muscles qui se régénéraient avec peine.
« Simon, se mordant le pouce- Bon, plus qu'un moyen !
Dirz- Laisse tomber ! »
Ayant surpris le geste du garçon, Dirz avait largement eu le temps de s'entailler le pouce et de faire couler de son sang le long de son poignet, marqué d'arabesques. Du haut de son gigantesque scorpion, il regardait son invocation pointer un dard gigantesque au dessus du coup du garçon.
« Dirz, très sérieusement- Tu es très fort, garçon. Personne sur cette terre, du moins aucun humain, n'a pu se vanter d'avoir une telle force à ton âge ; mais tu as beau être fort, je le suis d'autant plus. »

D'un geste dédaigneux, il fit disparaître son scorpion et atterrit à côté de Simon.
« Dirz- Viens, ils vont nous attendre. »

Bien des heures de course après, à travers les déserts puis les forêts, Lord Dirz retrouva enfin son équipe fétiche, réunie spécialement pour le retour de leur seigneur. Une magnifique résidence leur servait de terre d'accueil, mais n'importe quelle personne voyant cette splendide bâtisse n'y verrait qu'une ruine prêt à s'écrouler, grâce à un Gen-Jutsu.
« Dirz- Un bout de temps, n'est-ce pas ?
Itachi- Comme vous dites, seigneur.
Dirz- Vous auriez pu venir plus tôt, non ?
Itachi- Nous savions que vous étiez bien traité et vous sachant en prison, les autorités ninja ne pouvaient associer nos activités à l'Akatsuki.
Dirz- Admettons. Faut dire que j'étais vraiment bien traité, mais passons : mis à part l'arrivée de Simon et la mort de Hashigaki, rien de neuf ?
Itachi- Non. Nous n'avons fait que renforcer l'Akatsuki pour que vous soyez fier de votre groupe.
Dirz- Bien, très bien. On a combien d'hommes ?
Itachi- Nous neuf, une centaine de ninjas et à peu près dix milles voleurs, bandits ou autres racailles.
Dirz- Impeccable, vraiment. Vous avez tous bien travaillé. Où est le colis que je vous avais commandé
Itachi- Dans la chambre du fond. »

Lord Dirz partit vers la pièce citée tandis que Simon s'approcha d'Itachi.
« Simon- Dis, le chef, il…
Itachi- Vous vous êtes battus ?
Simon- Oui et il…
Itachi- Il t'a défoncé avec un grand sourire.
Simon- Aussi mais il avait un Sharingan !
Itachi, en état de choc- Quoi ?
Simon- J'te jure. J'ai même cru voir un Mange Sharingan à un moment mais ça n'a eu aucun effet avec mon Ryume, enfin je crois. Ca m'a juste déstabilisé et du coup, il m'a pété une côte.
Itachi- Et ?
Simon- Et du coup, j'ai super mal.
Itachi, criant subitement- C'est pas de ça que j'te parle !
Simon, reculant- Wow, du calme. J'ai vu un Byakugan, et plusieurs techniques qui semblaient caractéristiques à certaines familles. Je voulais juste savoir ce qui se passait…
Itachi, chuchotant en regardant ses pieds- Je l'ai trouvé…
Simon- Et qui ?
Itachi- T'occupes ! Va voir ce qu'ils font, tu comprendras… »

Simon s'avança dans le couloir et atteint la chambre.

Ligoté à une chaise, un garçon vêtu d'orangé s'agitait vivement alors que le nouvel arrivant s'approchait de lui. Lord Dirz lui retira son sparadrap qui lui obstruait la bouche.
« Dirz- Je te préviens, ça va te faire tout drôle.
Naruto- Et vous allez me faire quoi ?
Dirz- Ce que j'ai voulu faire il y a déjà quatorze ans. Si Kyubi m'avait écouté, il n'en serait pas là. Enfin… » il sortit une main de sa manche et colla sa paume au front de Naruto. « Permettez ? »

Alors que Naruto se posait le pourquoi de la chose, il fut rapidement pris dans un semblant de torrent de lave qui lui brûlait le corps, comme si son chakra entrait en ébullition. La douleur déjà atroce se fit plus lancinante quand toute son énergie sembla sortir de lui, ainsi que Kyubi, encore scellé, qui semblait avoir du mal à s'arracher du corps du garçon. A l'opposé, Lord Dirz semblait éprouver une jouissance qui lui faisait oublier ses quatre ans d'emprisonnement. La douleur se calma, puis se tut alors que Naruto sombra ainsi que Dirz qui resta affalé au sol.
« Choop, appelant Itachi encore dans la salle- Wow, Itachi… Je le tue ?
Itachi, réfléchissant- …
Choop - HO, Itachi, qu'est-ce tu fous ?
Itachi, émergeant- Hein ? Euh oui, vas-y….'' puis, se reprenant énergiquement « NON ! Ne le tue pas ! Je le ramènerai moi-même.
Choop - Encore fleur bleue ? »

Itachi le regarda d'un Sharingan menaçant.
« Choop - Tu sais très bien que ton Mange ne m'impressionne pas.
Itachi- Je n'ai pas besoin de ça.
Dirz, se relevant très difficilement- Non, Choop : pas besoin de ça. »

Tout le monde se retourna sur lui.
« Yodawin- Mais ? Comment ? Un simple transfert de chakra vous demande une heure de récupération !
Dirz, marchant péniblement- Je n'ai pas fini… Quand je m'endormirai, j'en aurai pour à peu près 6 mois… Je ne voulais pas m'endormir sans remercier celui qui m'a offert Kyubi sur un plateau. »

Il continua de s'avancer vers Simon, le visage en sueur et tendit sa main faiblement vers son livreur.
« Dirz- Merci, jeune homme, bienvenue dans l'Akatsuki.
Simon, saisissant la main tendue- Un plaisir pour moi, chef ! »

Chap 99 : Welcome to Ryu no kuni

9 mois s'écoulèrent

Sur les routes chaotiques menant au village caché de la pierre, deux grands ninjas discutaient tranquillement.
« Jiraiya- Tu ne m'as toujours pas dit pourquoi je devais venir avec toi ? Tu es bien assez forte pour y aller seule, non ?
Tsunade- Disons que j'ai besoin de compagnie.
Jiraiya- Pas à moi. Si tu voulais de la compagnie, tu aurais pris Sakura avec toi.
Tsunade, soupirant- Je suis si atroce que ça ?
Jiraiya- Pour être franc, oui. Alors, pourquoi je dois venir ?
Tsunade- Si on va voir le Tsuchikage pour le prochain examen Jounin, c'est mieux que deux des trois légendaires se présentent.
Jiraiya- Et ?
Tsunade- Et j'ai un pressentiment… Ni bon, ni mauvais ; juste un pressentiment.
Jiraiya- Mouais. »

Ils s'arrêtèrent tous les deux, interdits. Un panneau de village venait de se dévoiler devant leurs yeux, sans qu'il ne l'ai vu arriver, trop occupés à discuter.
« Jiraiya, lisant- Ryu no kuni ? Jamais entendu parler.
Tsunade- Il y avait bien un village, mais pas si grand, et il n'avait pas de nom.
Jiraiya- Qu'est-ce qu'on fait ?
Tsunade- On se prend une chambre et on y passe la nuit, tout simplement. »

Après avoir réservé leur chambre, ils se promenèrent dans les rues du village, à la recherche de quelconques indices sur ce village mystérieux. Ca et là, des jeunes ninjas s'amusaient à courir sur les murs ou à se téléporter derrière leurs amis pour les effrayer : un village comme tous les autres.
« Jiraiya- Il y a un truc qui me chiffonne.
Tsunade- A moi aussi, ce village n'est pas recensé parmi les villages ninja et ces enfants s'en sortent trop bien pour de simples amateurs.
Jiraiya- Trop bien ? Regarde bien… »

Du bout du doigt, il lui indiqua une dispute qui commençait.
« Fille- Si je sais lancer des shurikens !
Garçon- Même pas vrai ! Ou alors tu tires n'importe où !
Fille- Ah oui ? Et bien regarde ! »

Et la petite fille d'à peine six ans ouvrit sa veste d'un geste ample, dévoilant des holsters remplis de kunaïs et shurikens. Dans une vitesse impressionnante pour son âge, elle jeta ses kunaïs sur le garçon qui les attrapa un par un.
« Garçon- Pas mal, mais pas assez… »

Le garçon sauta sur la petite fille et les deux enfants commencèrent un combat de Tai-Jutsu qui surprit les adultes les regardant.
« Tsunade- Ca me rappelle toi et moi, à leur âge, pas toi ?
Jiraiya, la sueur coulant à flot- … ce Tai-Jutsu, je l'ai déjà vu.
Tsunade- Et où ?
Jiraiya- C'est le Jyuuken des Hyuga.
Enfant, arrivant par les toits- Arrêtez ! Si le prof l'apprend… »

A l'entente du mot ''professeur'', les enfants s'arrêtèrent nets et s'excusèrent avant de courir au loin. Quittant enfin la scène, les touristes retournèrent à l'hôtel pour un thé, bu tranquillement sur la terrasse. Ils débattaient sur le professeur éventuel quand un homme ressemblant à un bandit de grands chemins se mit à crier sur une serveuse.
« Homme- Si dans deux secondes, je n'ai pas un tonneau de bière, je vous jure que je détruis l'hôtel et le village avec !
Serveuse- Allons monsieur, ne vous énervez pas. Si vous me parlez comme à un chien, jamais vous ne serez servi.
Homme- Quoi ? »

Au moment où Tsunade allait intervenir, Jiraiya la retint, continuant de fixer la serveuse. Le bandit la saisit au col, mais suite à un coup de paume de main de la jeune fille dans le foie de l'agresseur, celui-ci se plia, agonisant. Il se releva, enragé, en hurlant un cri bestial, mais la serveuse avait déjà disparu, se tenant derrière lui, le signe du tigre formé avec ses doigts.
« Tsunade- Un Katon ?
Jiraiya- Non, c'est pire que ça.
Serveuse, criant- Arcane Tai-Jutsu de Konoha, mille ans de souffrance ! »

Plantant les doigts dans le derrière de l'homme, celui-ci entama un vol plané et atterrit contre le mur de l'hôtel, assommé. La serveuse se fit applaudir par le public, tandis que Jiraiya l'appelait.
« Serveuse- Oui ? Que désirez-vous ?
Jiraiya- Votre nom et voir celui qui vous a appris cette technique.
Serveuse- Quoi ? Pourquoi ?
Jiraiya- Parce que vous venez de faire une arcane de Konoha, et que vous n'êtes pas de Konoha.
Serveuse, surprise- Euh… Je ne sais pas trop…
Homme, se relevant- Je vais revenir, avec toute ma bande, et on va piller ce village et toi, je te tuerai après t'avoir violé et prêté à tous les gars de ma bande.
Serveuse, souriant- Mais oui, comme ça, quand vous reviendrez, vous ferez connaissance avec le dragon et là, je vous plains.
Homme, la fixant- Le… Le dragon ? Le dragon de sang ? Il est ici ?
Serveuse- Lui-même. Mais allez chercher vos copains, il vous signera des autographes si vous le souhaitez.
Homme, la fixant- Pas la peine de bluffer. On va revenir, t'en fais pas. »

L'homme quittant la terrasse, la serveuse se retourna à nouveau sur ses clients.
« Serveuse- Ah oui, j'oubliais : je m'appelle Eowyn. Enchantée. »

et le suivant

Chap 100 : Le dragon sanglant

« Eowyn- Et celui qui nous a appris ça, vous n'allez pas tarder à le rencontrer.
Tsunade- Nous ?
Eowyn- Tous ceux du village qui veulent apprendre à se défendre et à défendre ceux qui leur sont chers.
Tsunade- Et il est comment ce ''dragon sanglant'', exactement ?
Eowyn- Il ne va pas tarder. Ces boulets ont leur campement juste à coté du village. »

Une demi-heure plus tard, alors que Tsunade et son garde du corps ne l'espéraient plus, ils entendirent des centaines de pas résonner et s'approcher d'eux. Quelques minutes plus tard, devant l'hôtel, se tenaient une centaine de bandits, attendant le départ pour mettre la ville à sac.
« Homme, hurlant- Où tu te caches, Dragon ? Viens, moi et mes potes, on veut te rencontrer. »
Seul le silence répondit à sa demande.

« Homme, à Eowyn- Tu vois ? Il n'y a personne pour protéger ce village, et maintenant, il est à nous.
Eowyn, souriant- Oui, si tu veux… »

Amenant ses doigts à sa bouche, la jeune serveuse se mit à siffler une mélodie qui retentit dans tout le village. Un long silence s'installa.
« Homme, souriant- Et ? Tu siffles après qui ?
Eowyn, débarrassant une table- Personne...
Homme, rugissant- A l'attaque ! »

Mais ses hommes ne partirent pas. Lorsqu'il se retourna, il vit plusieurs de ses hommes dans les pommes, et derrière, des enfants habillés d'une longue chemise noire, en position de combat.
« Jiraiya, impressionné- Wow, costauds ces gosses.
Homme- Zigouillez-moi ces petits monstres ! »

La bataille fit rage entre les enfants âgés d'à peine dix ans et les bandits mais ces derniers étaient bien trop nombreux. Au moment où la situation allait se renverser, une ombre orange apparut au milieu du groupe et ravagea ce qui restait de voleurs.
« Chef- Ernest, rapplique ! »

Un homme tomba d'un toit devant le garçon, qui le regarda avec mépris. Entreprenant un combat, il fonça sur le nouvel opposant qui lui souffla une vague de feu. Il eut juste le temps de protéger son visage avec ses bras, mais ne vit pas arriver le coup de l'homme qui l'envoya frapper contre un mur et tomber inconscient au sol.
Les hommes de la bande commençaient déjà à se relever alors que les jeunes ninjas se tenaient éloignés de ce nouvel opposant.
« Chef- Allez, éliminez-moi d'abord ces monstres comme ça après, on pourra s'amuser… »

Les hommes allaient attaquer quand ils virent un homme se présenter devant eux, calmement, marchant sans se presser.
« Bandit- Qu'est-ce tu fais là, toi ?
Homme- Les enfants, vous avez deux secondes pour vous reculer et vous retourner. Si j'en vois un seul qui regarde ce que je fais, je serais très sévère avec tout le monde. Ok ? »

Les enfants reculèrent en vitesse et se retournèrent.
« Jiraiya- Qu'est-ce qu'ils font là-bas ? On voit rien ! »

Ne pouvant plus tenir, les hommes allaient détruire ce nouvel arrivant quand ils retombèrent au sol dans un brouillard de sang, dû aux multiples carotides saignées. L'inconnu se vit repeint d'un rouge écarlate, amplifiant son aspect terrifiant.
« Chef, tremblant- Non… Non… Tu es… le Dragon de Sang !
Dragon- Lui-même. Je vais aller à l'essentiel. Il y a neuf mois de ça, j'ai dû massacrer jusqu'au dernier une horde de bandits trois fois plus grosse que la vôtre. Si je pouvais me passer de ça, ça m'aiderait ; alors prenez vos camarades et cassez-vous.
Chef- O… Ok… On s'en va…
Ernest- Non, moi, je relève le défi. »

Un petit public s'était formé autour de l'hôtel, alors que Jiraiya et Tsunade en voyait de moins en moins.
« Tsunade- Pff, on devrait se rapprocher.
Jiraiya- Comme tu dis. On va essayer, le haut de l'hôtel
Dragon- Les enfants, allaient retrouver vos parents à l'hôtel, ils doivent être là. Et toujours interdiction de regarder. »

Ainsi, une place plus conséquente leur fut offerte. Entourés des bandits qui formaient un ring circulaire, ils pouvaient entamer les hostilités. D'un commun accord, ils débutèrent le combat, que le bandit équilibra en se recouvrant de chakra. Le Dragon vit sa vitesse insuffisante et se recula un instant pour retirer des poids accrochés à ses jambes et bras. Le Tai-Jutsu se rééquilibra en sa faveur. Le remarquant, Ernest en appela une vague de flammes que le Dragon évita et qui alla brûler des bandits. Ainsi, les Jutsus continuèrent d'affluer mais le Dragon semblait les lire bien à l'avance. Anticipant une attaque de torrent de flammes, il fonça sur le ninja qu'il trancha en deux, grâce à des armes indiscernables pour les deux légendaires en haut de l'hôtel.
« Jiraiya- Sans utiliser son chakra, impressionnant !
Tsunade- Viens, allons le voir. J'aimerai voir à quoi il ressemble de près.
Jiraiya, la retenant- Ah ! Attends un peu, il y en a encore un. »

En face d'eux, un homme se tenait au sommet des appartements à coté de l'hôtel, et sauta pour rejoindre l'aire de combat. L'affrontement ne mis pas longtemps à commencer mais la donne changea quant au vainqueur présumé. Même sans ses poids et en se mettant au maximum de sa puissance, il ne pouvait atteindre le niveau de ce nouvel intervenant.
Le public continuait de regarder les coups échangés avec un sourire car ceux-ci savaient pertinemment que personne n'était plus fort que le Dragon et Tsunade le remarqua.
« Tsunade, sortant des aiguilles- Apparemment, il a ses limites et ne veux pas se servir de son chakra. Si on ne l'aide pas, il va mourir. Je ne crois pas que l'autre va se laisser faire si longtemps. »
D'un coup, le ninja s'arrêta, laissant une ouverture au Dragon qui, d'un long mouvement ample, décapita son opposant.

Alors que les bandits se sauvaient avec les corps de leurs camarades sur le dos, Tsunade atteint la terre ferme et bloqua sur celui que l'on appelait le Dragon, maintenant acclamé par tous les membres du village présents. Une longue chemise noire, un dragon brodé dans le dos, un visage doux bien que maculé de sang et des yeux d'un bleu à s'y noyer volontiers. Elle murmura faiblement, comme si cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas prononcé ce nom : ''Simon''.