Série : Gundam Wing
Auteur : Toujours la même, hein ! Lyrashin, increvable, malgré les tentatives désespérées de l'éducation nationale ! Et vous savez quoi ? J'ai eu mon bac avec mention Assez Bien !
Genre : En un mot : YAOI ! Lime (non consentant d'ailleurs. . .), violence, esclavage. . . Bon disons le tout de suite, c'est pas pour rien que le rating est R ! UA et OOC de Heero aussi.
Couple : 2+1+2, 3+4+3. . . Comme d'habitude. . . 6x1 et Hilde+2 aussi ( ça c'est moins habituel ) !
Disclaimer : Puisque je ne suis pas la créatrice de cette série au scénario on ne peut plus nul mais aux persos ô combien craquants , je me vois obligée de penser qu'ils ne m'appartiennent pas !
Note : Merci pour les gentilles petites reviews !
Lyra : Je suis désolée pour le retard, mais je bloquais complètement pour l'épilogue de cette fic et je ne voulais pas publier ce chapitre tant que je n'en aurais pas eu une vague idée. . .
Lian : C'est ton excuse pour avoir fait attendre tes lecteurs pendant plus de huit mois !
Lyra : Presque neuf mois en fait. . . Que veux-tu, une fic, c'est comme un bébé ! Il faut un certain temps de gestation avant que ça soit prêt à sortir. . .
Lian : Je rêve. . . T'aurais pu faire un effort !
Lyra : Dixit celle qui devait publier une fic sur les G-Boys à Port Aventura depuis deux ans !
Lian : ° . . . Sans commentaire !
Lyra :
Oh, et ce chapitre est dédicacé à Kalhana ( copine de moi !) que je vois plus parce que je vais plus sur MSN. . .
Esclave
Chapitre 7 : Soir de fête
Un mois s'était écoulé depuis l'arrivée d'Heero au château, et le garçon n'avait jamais été aussi heureux de toute sa vie. Contrairement à ce qu'il avait craint lorsqu'il lui avait été offert, le Seigneur Duo se montrait toujours d'une extrême gentillesse avec lui. . . Il lui avait même assigné des appartements privés ! C'était la première fois qu'il possédait un endroit bien à lui, où personne ne viendrait le déranger. . . Même quand il était encore libre, il n'avait jamais eu sa propre chambre : ses parents étaient des paysans, et ils n'avaient pas eu les moyens pour loger leur famille, assez nombreuse, il fallait l'avouer, dans plusieurs pièces. . .
Le jeune esclave acheva de s'habiller, un petit sourire joyeux au coin des lèvres, avant de se rendre aux cuisines : le prince avait exigé qu'il aille se restaurer avant de commencer son ouvrage. . . Il ne s'en plaignait pas. . . Il aimait son travail, mais s'occuper des jardins royaux était une lourde tâche : il fallait arracher les mauvaises herbes, arroser les plantes et les arbres à l'aide d'un seau qu'il devait remplir dans un puit, planter de nouvelles graines, veiller au bon développement des nouvelles pousses, soigner les espèces rares et exotiques de la serre. . . Il finissait, le plus souvent, ses journées épuisé et il était ravi de pouvoir se rassasier avant de retourner se coucher. . .
Oh, bien sûr, il ne faisait pas cela tous les jours : son Maître semblait penser que le travail au grand air lui faisait le plus grand bien, mais qu'il ne fallait pas en abuser. Il ne travaillait dans les jardins que trois fois par semaine. . . Juste assez pour que sa peau arbore un léger bronzage doré dont le Seigneur Duo paraissait ne plus pouvoir détacher le regard. . .
Heero l'avait surpris, à plusieurs reprises, le fixer de ses yeux hypnotiques lorsqu'il taillait un rosier ou qu'il puisait de l'eau. . . Le souverain se permettait d'ailleurs de nombreuses promenades dans son domaine les jours où il y était. . . Et, même s'il refusait de l'avouer, cette marque d'attention le touchait beaucoup. . .
Le reste du temps, il revêtait l'une des magnifiques tenues que lui avait confectionné le tailleur Chang et demeurait en compagnie de son Maître, l'aidant lorsqu'il le pouvait. . . Ce qui était rare puisque le prince s'occupait fréquemment des affaires de son royaume et qu'il était incapable de comprendre ces mots inscrits sur les nombreux parchemins qui tapissaient le bureau du prince. . .
Quand le Seigneur Duo avait découvert son incapacité à lire, le jeune esclave s'était sentit honteux. . . Il était si ignorant, si inculte comparé à lui. . . Mais son Maître avait seulement sourit et lui avait promis qu'il s'occuperait de remédier à ce problème. . .
Le garçon secoua la tête : ce n'était pas le moment de ressasser le passé ! Ce soir, le château du Shinigami accueillait un événement exceptionnel : le bal costumé annuel de tous les nobles des alentours. . . Malheureusement, l'un des domestiques qui devait aider à servir pendant la fête était tombé malade. Heero avait alors proposé son aide à Trowa pour le remplacer après avoir obtenu la permission de son souverain. . .
Duo soupira pour la seizième fois tandis que Quatre, impassible à ses jérémiades, l'aidait à enfiler son costume de cérémonie. S'il y avait bien une chose qu'il n'aimait pas, c'était ce genre de réceptions mondaines où il fallait constamment marcher sur des œufs pour éviter de vexer l'un de ses voisins et déclencher une guerre. . .
Le prince se regarda dans le grand miroir de son armoire et réajusta son col pendant que son serviteur le coiffait. . . Ou, plutôt, essayait de convaincre son propriétaire que la coiffure cérémonielle de la famille royale lui allait admirablement. . . Malheureusement, le jeune souverain était loin d'être bête, et il voyait parfaitement qu'avec l'espèce de chignon/queue de cheval/ indéterminé qu'il avait sur la tête, il ne ressemblait absolument à rien ! Après plus d'une heure de refus, Quatre céda et accepta de modifier la coiffure en une sorte de tresse haute assez seyante. . . Il fut récompensé de sa patience par un grand sourire de son ami : finalement, ce n'était pas si mal !
Prenant une grande respiration, il s'avança vers la porte de ses appartements, l'ouvrit, et se dirigea solennellement vers la salle de bal...
Heero reposa une énième fois les yeux sur son costume de soirée. . . Il devait y avoir une erreur. . . Il ne pouvait quand même pas mettre CA !
Heero ! Eh ben, mon grand, tu traînes !
Le jeune esclave regarda Otto, l'un des serviteurs supervisant le service de la fête, et dut se rendre à l'évidence en voyant comment l'homme était habillé. . . Ce n'était absolument pas une erreur. . . Il allait devoir porter CES vêtements. . .
Dépêche toi, veux-tu ? Le chef cuisinier Howard t'attend depuis cinq minutes pour que tu commences ta distribution !
L'adolescent respira calmement à trois reprises pour se tranquilliser avant d'enfiler sa tenue. . . Le cuir noir moulant ne lui irait peut-être pas si mal pour le pantalon, mais il doutait sérieusement que l'absence de tee-shirt, remplacé par les deux lanières qui lui comprimaient les pectoraux, soit très recommandable. . .
Posant le verre de champagne de l'un des nombreux invités sur son plateau, Heero se dirigea avec précaution en direction des cuisines : c'était sa dernière tournée et ce n'était vraiment pas le moment de renverser ou de casser quoi que ce soit ! Depuis plus de cinq heures qu'il assurait le service, il avait dû supporter une dizaine de propositions de la part des nobles présents, ainsi qu'un nombre incalculable de mains aux fesses, mais il avait tout simplement laissé couler, comme on lui avait recommandé de le faire. . . Après tout, il avait l'habitude de ce genre de gestes. . .
Maintenant, il était tout simplement fatigué et n'avait plus qu'une seule envie : retourner dans sa chambre pour dormir d'un sommeil profond et réparateur. . .
Le jeune métis déposa finalement son plateau sur une table, et pris congé sous le regard admiratif du marmiton en chef : il avait tenu un bon moment le petit nouveau !
Le garçon traversa silencieusement les couloirs, tâchant d'éviter les couples qui s'adonnaient, ça et là, à des activités assez intimes. . . Cette fête s'était pratiquement terminée en orgie. . . Soupirant de soulagement, il contournait le dernier pan de mur avant d'arriver à ses appartements quand une soudaine douleur le frappa à la tête. . . Il eut juste le temps de chanceler, puis tout devint noir autour de lui. . .
Un homme aux longs cheveux blonds regarda l'esclave avec mépris avant qu'un sourire pervers ne s'affiche sur ses lèvres rouges. . . Il allait bien s'amuser. . .
Il faisait froid. . . Sa tête lui faisait mal. . .
Doucement, le garçon ouvrit des yeux légèrement voilés . . . Un tintement de chaînes se fit entendre dans le silence de la pièce. . .
Lentement, l'esprit troublé, l'adolescent regarda l'endroit où il se trouvait. . . La salle était sombre et humide. . . Que faisait-il ici ? Il tenta de remuer, mais une soudaine tension au niveau de ses poignets l'obligea à rester immobile.
Une boule d'angoisse commença à se former dans son ventre. . . Pour la première fois depuis son réveil, il examina sa situation : il sentait le dallage glacial sous sas genoux, une sourde douleur pulsait dans son crane, et ses bras étaient maintenus au dessus de sa tête. . . Avec appréhension, le jeune homme leva les yeux pour observer ce qui le retenait. . . et étouffa un cri de terreur. Là, juste sous ses mains, se trouvaient deux anneaux d'acier poli. . . Deux anneaux reliés à des chaînes qui remontaient jusqu'au plafond. . . Deux anneaux qu'il connaissait, qu'il avait appris à craindre et à redouter. . . Deux anneaux dont il pouvait distinguer les deux lettres, gravées avec style dans une écriture gothique, qui représentaient les initiales du propriétaire des anneaux. . .
Un rire froid résonna soudain dans la pièce et Heero se tassa sur lui même, priant pour que ce soit un cauchemar. . .
Eh bien alors, Esclave ! On ne salue plus son maître !
Le métis sentit son estomac se liquéfier au son de cette voix. . . Il tremblait de tous ses membres sans pouvoir se contrôler. . . Les paroles venaient de derrière lui. . .
Sei. . .Seigneur Zechs !
Une petite tape bien sentie l'atteignit derrière la tête.
On dit "Maître" quand on s'adresse à moi ! Est-ce clair, Esclave !
Tremblotant, le garçon parvint avec difficulté à articuler un "oui, Maître" à peine audible qui eut pour seul effet de faire sourire son agresseur. . . Agresseur qui, il le sentait, l'examinait comme il le faisait jadis. . . Comme s'il était un animal sur la place du marché. . .
Une barrière de cheveux blonds le sépara soudain du reste du monde... C'était l'un des petits jeux préférés du souverain de Sank : lui faire sentir qu'il était près de lui, très proche – trop proche – sans le toucher pour autant. . .
On dirait bien que ces quelques temps ici t'ont été profitables. . . Tu t'es plutôt bien étoffé. . .
De longs doigts fins et agiles caressèrent son ventre sans prévenir, passant et repassant sur ses abdominaux. . . Heero tressaillit. . . Et dire qu'il avait cru que c'était fini. . . Que plus personne ne le toucherait comme ça sans qu'il ne le veuille. . .
Une main se posa sur sa joue et s'amusa à faire des allers-retours le long de son cou, le forçant à tourner la tête. . . Le jeune homme se tendit. . . Il n'avait pas le droit de refuser. . . Le visage du Seigneur Zechs s'approchait de plus en plus du sien. . . Quand celui du prince Duo se superposa soudain au sien. . .
Non. . .
Sa voix n'était qu'un gémissement, mais son tourmenteur l'entendit nettement. . . La main lâcha son menton et prononça quelques mots d'un ton polaire :
Non ! Tu as osé me dire non !
L'adolescent se recroquevilla sur place. . . Il avait commis une erreur. . .
Le Seigneur Duo a été définitivement bien trop laxiste avec toi. . . Peut-être devrai-je te rappeler ton éducation, hum ?
Levant timidement les yeux, Heero vit avec terreur la fureur briller dans le regard de son ancien maître. . . Et la punition commença. . .
Duo soupira une nouvelle fois en sentant Lady Hilde se coller une nouvelle fois contre lui. . . Cette fille était tout simplement incroyable ! Peu importe le nombre (astronomique) de fois où il avait repoussé ses avances, elle revenait toujours à la charge !
Se dégageant habilement de l'étreinte de la jeune femme, le prince prétendit une soudaine fatigue et s'excusa auprès de ses invités. . . Il voulait bien donner des fêtes, mais il ne fallait pas trop pousser non plus ! Entre les discussions concernant les futurs traités commerciaux, les danses forcées avec des demoiselles dont il ne se rappelait même pas le nom, et les pressions pour qu'il prenne enfin une épouse et engendre un héritier, il en avait sa claque de la soirée !
Le seul point positif de ce bal avait été la superbe tenue sexy des serveurs. . . Les quelques fois où il avait aperçu Heero, il n'avait pas pu s'empêcher de le dévorer des yeux. . . Rien que pour cette vision, tout ce qu'il avait enduré ce soir valait le coup !
Un petit sourire aux lèvres, le jeune souverain se dirigea tranquillement vers sa chambre. Un hurlement le tira subitement de ses rêveries comprenant, dans le désordre, un lit, de la soie, du chocolat, et un Japonais complètement dénudé. . . Il connaissait cette voix et la reconnaîtrait n'importe où. . .
Il se mit à courir, cherchant la source des cris qui ne cessaient de se faire entendre. . . Lorsqu'il parvint devant la porte d'où provenaient les plaintes, il frémit : c'était dans cette pièce qu'il avait reçu son cadeau si particulier. . . Un sourde inquiétude commença à poindre dans son ventre. . .
Un nouveau cri retentit et le jeune homme ouvrit vivement la porte, pour stopper tout mouvement devant le spectacle qui s'étalait sous ses yeux. . . Heero, tête baissée, cheveux encore plus décoiffés qu'à l'accoutumée lui tombant sur le visage, torse nu couvert de sueur et de traces sanglantes, était attaché au plafond par des chaînes qui retenaient ses poignets. . . Derrière lui, un fouet à la main et riant à gorge déployée, se tenait Miliardo Zechs Peacecraft dont les vêtements de soirée étaient parsemés de taches de sang. . .
Maître. . .
La voix faible le tira de sa contemplation malsaine et il reporta son regard sur l'adolescent blessé et tremblant qui le fixait avec un mélange de terreur, douleur et espoir dans ses yeux bleus dont s'échappaient quelques larmes de souffrance. . .
Ah ! Duo ! Tu tombes bien!
Le prince dévisagea un instant son vis à vis avec un air hésitant entre le dégoût et la fureur. . . Comment avait-il osé ! Heero lui appartenait ! Personne n'avait le droit de le toucher !
Pour la première fois de sa courte vie, le jeune souverain ne combattit pas la haine qu'il ressentait. . . Il se laissa complètement envahir par son désir et sa soif de vengeance, cédant peu à peu la place à la personnalité plus trouble qui dormait depuis toujours au fond de lui. . . Laissant la place à celui dont sa famille portait le nom. . .
La lueur qui apparut sans la moindre annonce dans les yeux améthyste désarçonna quelque peu le blond. . . Il ne l'avait jamais aperçue auparavant, mais son propre père lui en avait parlé lorsqu'il était encore enfant. . . Il se souvenait encore des paroles de son géniteur, lui certifiant que, malgré les apparences, la lignée du roi Solo, le père de son opposant actuel, était et resterait toujours la plus dangereuse des familles de nobles. . . Bien que calmes et modérés en certaines circonstances, si les membres de cette ascendance se mettaient en colère, ils libéraient une sauvagerie et une puissance telles que les plus grandes dynasties d'Europe les redoutaient. . .
Et actuellement, c'était cette même sauvagerie et cette même haine que Zechs observait dans le regard de l'homme qui se trouvait en face de lui. . . Cette lueur qui hurlait une envie de meurtre, de vengeance, avait un nom. . . Le fiel. . .
Shinigami. . .
Ce fut le dernier mot que prononça le souverain de Sank. . . Heero vit son ancien Maître s'écrouler sur le sol, le cœur transpercé par la main du Seigneur Duo. . .
A suivre. . .
Commentaires de l'autrice :
Lylyth : Yep ! Excellente fin de chapitre ! Juste comme je les aime !
Lian : Eh, t'es de retour toi !
Lyra : Non, elle est toujours en sommeil, mais j'arrive parfois à la motiver assez pour obtenir certaines scènes. . . Manque de bol pour les lecteurs, c'est tombé sur la fin, Niark !
Duo : Maman, en parlant des lecteurs, t'aurais pas quelque chose à leur dire ?
Lyra : Hum, hein ? Oh ! Ca !
Lian : Oui, ça ! Tu leur dois des excuses !
Lylyth : Sache qu'une Shin ne doit jamais rien à personne, jeune padawan !
Lian : Tu sais ce qu'elle te dit la padawan !
Lyra : Ouais, parfaitement !
Lian : Aucun respect cette fille !
Lylyth/Lyra : Le respect ! C'est quoi ? Ca tient chaud le soir !
Lian position dite du Squall accablé : Irrécupérables, je vous dis !
Lyra : Tu n'as pas idée !
Lian : Soyez sympas, comprenez les et pardonnez leur le très très très long retard pour écrire ce chapitre !
Lyra : Ben, Heero ? On t'a pas beaucoup entendu ce soir ! Y a un problème ?
Heero :. . . . . . . . . .
Duo : Nan, laissez, c'est rien ! Il anticipe l'épilogue. . .
Lylyth : Oh, franchement, il a pas grand chose à craindre ! C'est Lyra qui s'y colle ! Même si je risque de venir lui filer un petit coup de main à un moment ou à un autre. . .
Heero : A ton avis, pourquoi je m'inquiète !
Review, please !
