Série : Gundam Wing

Auteur : Lyrashin, toujours en retard. . . Que voulez-vous, on ne change pas les veilles habitudes, hein !

Genre : En un mot : YAOI ! Lime, ou lemon, peut-être, si j'ai la foi ( Amen Jean Paul II, prions pour le conclave ! Nan, peut-être que finalement j'le ferai pas ce lemon. . . ), UA, esclavage. . . Vous devez forcément connaître de toute façon si vous avez lu jusqu'ici ! Oh, j'oubliai ! Chapitre vu du point de vue de Duo de façon indirecte. . . Mais si vous allez comprendre !

Couple : 2x1 et 2+1+2 ! C'est tout !

Disclaimer : Confer chapitres précédents ! Quoi ? Je vais pas me saper le moral en disant qu'ils sont pas à moi !

Note : Merci pour les gentilles petites reviews !

Finalement, j'ai décidé : il n'y aura pas de préquelle à Esclave. Je m'en sens absolument pas capable et j'ai pas très envie de l'écrire non plus. Peut-être un jour. . .

Esclave

Epilogue

Heero reposa délicatement sa plume dans son encrier, prenant bien garde à ne pas tâcher le parchemin qu'il venait de recopier : les enluminures lui avaient pris du temps quand même. . .Il ne fallait pas les abîmer. Doucement, il étira ses muscles d'être restés si longtemps contractés dans la même position. . . Ses poignets lui faisaient mal, mais il ne le regrettait pas : il lui avait fallu tellement de patience et d'entêtement pour arriver à apprendre à écrire. . .

Sans crier gare, des bras passèrent soudain au dessus de son cou, l'enserrant sans brusquerie dans une étreinte chaleureuse. Un souffle vint lui caresser l'oreille. . .

Alors, mon cœur, on est fatigué ?

En silence, l'adolescent acquiesça, appréciant le contact de l'autre. Il se laissa lentement aller contre lui, sentant sa tête trouver sa place au creux de l'épaule de son maître. . .

Duo sourit : il savait parfaitement que le jeune Japonais aimait particulièrement ces petits moments de tendresse. Avec une gestuelle toute calculée, il fit se retourner le tabouret, sur lequel l'esclave venait de passer plus de trois heures, de sorte que le garçon lui fasse face. Puis, sans un bruit, il glissa une main sous les genoux de son serviteur et l'autre sous sa nuque, avant de le soulever. . . Ce n'était plus aussi facile que durant les premiers mois où il lui avait été offert : Heero avait fini par retrouver un poids normal au bout de quatre ans à son service. . .

Une légère contraction de son fardeau lui rappela combien il avait pu être craintif auparavant. . . Effleurant ses cheveux du bout des doigts, le nouveau souverain de Shinigami – il avait finalement été couronné roi l'année passée - calma progressivement le garçon.

Du pied, il écarta la porte qui séparait son bureau de sa chambre. Il avait fini par déménager, ses appartements ne convenant plus à son nouveau statut, et, après bien des tergiversions, il avait choisi une aile du château plus spacieuse et plus lumineuse, mais, malheureusement, sans jacuzzi. . . Contrairement à ce qu'il avait supposé après l'agression de son esclave favori, l'éloignement n'avait fait que traumatiser davantage l'adolescent qui s'était réveillé chaque nuit en hurlant pendant une semaine avant qu'il ne comprenne son erreur. Il avait alors fait aménager une chambre spéciale, juste à côté de la sienne, où il pouvait enter par une porte cochère. Les premiers jours avaient été assez éprouvants : Heero se réveillait en hurlant, paniquait en le voyant près de lui, se débattait en pleurant lorsqu'il essayait de le calmer, persuadé qu'il allait le tuer ou lui faire du mal. . . Le spectacle de la mort de son ancien maître lui revenait fréquemment en mémoire et il avait été visiblement très affecté par la vision du Shinigami déchaîné. . .

Le jeune garçon avait progressivement repris confiance en lui et accepté sa présence, mais il avait continué à avoir des cauchemars pendant plus d'un an. Duo était la seule personne qu'il tolérait dans son environnement immédiat après l'un d'eux. . . Un lien durable entre eux avait été définitivement noué lorsque, eux ans plus tôt, le Nippon, après un mauvais rêve, s'était retrouvé seul dans sa chambre. Tremblant, il s'était levé et avait été pousser la porte qui le séparait de son maître, priant pour qu'il ne le laisse pas. . . Le prince ne l'avait pas rejeté, loin de là, et lorsque Quatre était venu réveiller le souverain, il les avait découvert, tous les deux, entourés dans la chaude couverture, le visage de l'esclave contre le torse de son propriétaire. . . Depuis, il n'était pas rare de les voir finir la nuit ensemble. . .

Avec douceur, le natté déposa son trésor sur son lit, envoyant promener les dernières feuilles des contrats avec le royaume de Sank qui traînaient là. . . Il ne fallait pas les froisser : il avait fallu deux ans avant que la reine Réléna, la nouvelle souveraine, accepte de le rencontrer. . . Mais, après tout, on ne pouvait en attendre moins de sa part : il avait tout de même tué son frère lors de cette fameuse soirée. . . Les relations entre leurs deux pays ne relevaient toujours pas de la franche amitié, mais d'une certaine cordialité, bien que gainée d'un peu de gène, n'empêchait nullement les nombreux échanges commerciaux nécessaires à leurs développements respectifs. . . Il ne fallait pas faire passer ses sentiments personnels avant l'avenir de son peuple. . .

Lentement, il allongea le corps alangui et musclé tout en finesse de son amant sur les draps. Les yeux bleus de Prusse d'Heero brillaient de cette petite lueur, celle qu'il reconnaissait entre mille, celle qui signifiait à la fois confiance, appréhension, amour, tendresse, fidélité et peur. . . Cette lueur qu'il avait aperçu pour la première fois dans cette même chambre, le jour où Heero avait enfin fait le premier pas. . . Il s'était juré de ne plus toucher le Japonais et il avait tenu parole, attendant patiemment qu'il ait assez de courage pour oser l'approcher. . . Oh, il avait attendu longtemps, très longtemps. . . Plus d'une année était passée avant qu'il ne voit le regard de désir mêlé de crainte que lui lançait son esclave. Et plus de six mois avaient été nécessaire pour que le garçon trouve la force de venir vers lui. . . Il se souvenait encore de ce soir là. . .

Flash back

Un faible grincement, à peine plus fort qu'un couinement de souris, avait suffi pour l'éveiller : il avait toujours eu le sommeil léger, mais depuis qu'Heero vivait dans la chambre voisine, ce phénomène n'avait fait qu'amplifier. . . Il était systématiquement attentif au moindre bruit en provenance de la pièce d'à côté. . .

S'étirant lascivement, le jeune roi repoussa doucement ses couvertures et observa la pénombre de ses appartements. . . Il avait pris soin de laisser filtrer quelques rayons de lune par l'un des vitraux qui ornaient ses fenêtres : Heero n'aimait pas ne rien voir lorsqu'il venait ici, et il appréciait cet infime côté surnaturel que cet éclairage conférait à sa chambre. . .

Tournant son attention vers la porte cochère, il aperçut, comme il l'avait supposé, l'adolescent sur le seuil, triturant nerveusement le tee-shirt blanc aux liserés de sa tenue de nuit. . . Cela faisait plusieurs jours qu'il n'était pas revenu. . . Sans un mot, Duo savait qu'Heero se méfiait des mots, il lui fit signe d'approcher. . .

L'asiatique eut un léger mouvement de recul avant de s'avancer vers son lit d'un pas hésitant. . . Le souverain esquissa un haussement de sourcil : Heero avait pourtant perdu cette habitude d'hésiter lorsqu'il venait près de lui. . .

Arrivant au niveau de son maître, le garçon ne bougea plus, comme figé, pourtant, et Duo le nota, d'imperceptibles tremblements parcouraient son corps et il n'osait pas lever les yeux. . .

D'une main, le natté tapota la place à côté de lui, tout en demandant dans un souffle :

Viens ici Heero. Viens.

Pas de mouvements brusques, il le savait : l'esclave était déjà tendu comme une corde d'archet et un rien suffirait à l'effrayer. . . En silence, l'adolescent s'exécuta, obéissant à l'ordre après quelques secondes de latence, mais il ne le regardait toujours pas. . . Levant délicatement une main, le jeune roi caressa la joue veloutée du Japonais, relevant doucement son menton et le forçant presque à croiser son regard. . .

Peur/désir/tremblement/rejet/peur/désir/confiance/peur/tremblement...

Toutes ces émotions se lisaient, pèle-mêle, dans les yeux bleus du garçon. . . Pas étonnant qu'il ait eu tant de mal à se décider avant de venir. . . Duo retint son souffle : Heero devait encore franchir l'étape la plus difficile de toutes. . . Laissant transparaître ce qu'il ressentait pour lui, le monarque se figea, attendant.

Peu à peu les tremblements cessèrent, bien que le jeune homme soit parfois parcouru d'un frisson. . . Tranquillement, Duo attendait. . . Les secondes s'égrenant comme les grains d'un sablier, la distance entre les deux garçons diminua, centimètre par centimètre, souffle par souffle, jusqu'à ce que leurs deux visages soit telle que la seule chose qu'ils puissent voir soit leur reflet dans le regard de l'autre. Puis, fermant les yeux, Heero prit sa décision. . . Les lèvres frémissantes, il rompit l'espace qui le séparait de celles de son maître, dans un baiser timide, fragile et maladroit, mais qui véhiculait un tel espoir. . .

Cela ne dura que quelques instants avant qu'il ne s'écarte vivement, tremblant de son audace. . . Nul doute qu'il serait parti en courant si une main ne s'était pas subitement refermée sur son poignet, le retenant auprès de l'homme qui pouvait le faire vivre ou le détruire. . . La respiration erratique, l'adolescent vit la main du roi s'approcher de son visage, caressant doucement ses cheveux, avant qu'il ne lui rende son baiser. . .

Le natté secoua mentalement la tête, dire que c'était il y a deux ans et qu'il s'en souvenait encore comme de la veille. . . Heero avait placé son avenir entre ses mains, et il n'entendait pas le laisser tomber, malgré tout ce que pourrait lui dire ses stupides conseillers. . . Il avait déjà demandé aux service de coopération de Sciences et Technologies, plus connu sous le nom du service de Mads V, la mise en place d'une recherche sur un implant natif. . . Mieux valait avoir des arguments à l'avance pour parer le problème de sa future succession lorsque ces crétins le mettraient sur la table. . . Mais le temps n'était pas encore à ce genre de préoccupations : il était jeune, dans la force de l'âge, et il tenait celui qui comptait le plus pour lui dans ses bras. . . Oui, le moment de penser à cela viendrait plus tard, pour l'instant, il avait d'autres choses, bien plus agréables, à faire. . .

Se détournant du chemin que ses lèvres avaient commencé à tracer le long du cou de son amant, Duo déposa un petit baiser sur son front avant de lui murmurer à l'oreille :

Je t'aime, tu sais ?

Seul le silence lui répondit, mais il les vit clairement, cette petite étincelle au fond du regard océan, et ce minuscule petit sourire, là, au bord des lèvres de son amant. . . Ces deux signes qui, il le savait, signifiaient "moi aussi" de l'unique façon qu'Heero pouvait l'exprimer. . . Les mots avaient encore trop peu de sens pour lui pour qu'il ose les utiliser et Duo le savait. . . Tout comme il savait que le jour où Heero lui répondrait de vive voix serait celui où il ne sursauterait plus lorsque quelqu'un faisait un mouvement brusque ou élevait le ton en sa présence. . . Le jour où il lui ferait entièrement confiance. . .

Sans bruit et avec lenteur, la porte d'ébène tourna sur ses gonds, camouflant les deux jeunes gens aux yeux indiscrets. . . Et refermant le livre d'une histoire sans fin. . .

Owari

Les petits commentaires de fin de chapitre :

Lyra la larme à l'œil : Ca y est, c'est fini. . .

Lian : Ouais. . . Et pas mal pour une fois la fin. . .

Lylyth : Pas mal ! PAS MAL ! Mais Lyra, c'est quoi toute cette mièvrerie ! Ca dégouline presque ! Berk, berk, berk !

Lyra : Ah, t'es enfin là toi ?

Lylyth sent soudain qu'elle aurait mieux fait de se taire : Euh. . .

Lyra commence légèrement à hausser le ton, voix ironique : Et peut-on savoir où tu étais passée pendant les longues nuits de torture où je me suis prise la tête à savoir comment j'allais faire pour écrire ce chapitre ?

Lylyth très mal à l'aise tout à coup : Ah. . .Euh. . . Et, ben, en fait. . . Euh. . .

Lyra : Et durant les longues, loooooooooooooooooongues heures, où assise, seule, devant mon écran, je faisais courageusement face au syndrome de la page blanche, t'étais où ?

Lylyth recule doucement tout en cherhcant les issues de secours des yeux : Ah. . . Ben. . .

Lyra énervée, et c'est pas peu de le dire : Tu connais pas la réponse ! Et bien moi je vais te le dire où TU étais : EN VACANCES ! Tu m'as abandonné toute seule et tu oses CRITIQUER !

Lylyth :. . . . . . .

Lyra : Grrrrrrrrr ! Fiche moi le camp et qu'on en finisse !

Lylyth disparaît dans un Pop assez comique. . .

Lyra se calme et regarde ses ongles : En plus, moi, j'l'aime bien cette fin ! Et vous ?

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