Slt tout le monde! Voilà le 4ème chapitre! Bon, je sais il est moins long que les autres mais bon, vous inquiétez pas, le prochain sera plus long (enfin j'espère!)
Réponse à Siriously mai pane balck: Merci, ça me fai tro plaisir de savoir que des gens apprécient ce que j'écris!
Alors surtout continuez à me reviewer, ça booste mon inspiration!!!
Biz, bonne lecture!
Chapitre 4: Présentations
Au même moment, dans la tour des Gryffondor, une des quatre maisons dans lesquelles étaient répartis les élèves, le fameux Harry Potter était en pleine conversation avec ses deux meilleurs amis, Ron Weasley et Hermione Granger.
-Vous êtes sûres que vous ne les avez jamais vues avant? demanda-t-il.
-Non, répondit Ron, et je n'en ai jamais entendu parler. Mon père me l'aurait dit si des personnes nouvelles venaient à Poudlard.
Ron, grand rouquin au visage parsemé de taches de rousseur, faisait partie d'une célèbre mais pauvre famille de sorciers de sept enfants et son père travaillait au Ministère de la Magie dans le bureau qui s'occupait des rapports avec les Moldus. Hermione, quant à elle, était une jeune fille aux cheveux sombres constamment en bataille, née de parents moldus mais elle connaissait déjà plus de sortilèges que Ron lorsque ils étaient rentrés à Poudlard pour la première fois, car elle passait tous son temps libre à la bibliothèque.
-C'est bizarre, poursuivit Hermione, elles ont dû prendre le train et on ne les a même pas vu! Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi on ne les a jamais rencontré alors qu'elles ont l'âge d'être à l'école ici et ce qu'elles viennent faire de si important pour siéger à la table des professeurs...
-Ecoute Hermione, tu ne vas pas commencer à te prendre la tête à cause de ça, dit Ron, je suis sûr qu'on va tout apprendre demain. Un des professeurs nous expliquera bien. Dis-lui Harry, elle ne veut pas me croire.
Mais Harry était plongé dans ses pensées. Durant tout l'été, il avait fait un rêve étrange où quatre filles tuaient Voldemort alors que lui-même était allongé par terre, entouré d'un halo de lumière verte. Et aujourd'hui, quatre filles que personne ne connaît débarquent à Poudlard avec une importante mission à régler... Après avoir cogité une demi-heure sans rien trouver, Ron et Harry montèrent se coucher dans leur dortoir tandis qu'Hermione sortit de la salle commune et se retira dans sa chambre de Préfète-en-Chef qu'elle partageait avec un autre élève de septième année de Serdaigle, Melvin Tracker.
La montre retentit sur la table de chevet. Carole émergea lentement de dessous les draps et arrêta l'horrible sonnerie qui lui perçait les tympans. Elle s'assit et jeta un coup d'oeil ensommeillé à la pièce dans laquelle elle se trouvait. Puis, tout lui revint comme une bombe en pleine figure. Elle était à Poudlard, école de sorcellerie avec Claire, Flora et Elisabeth et allait aujourd'hui rencontrer enfin le célèbre Harry Potter, le Sauveur comme le répétait sans cesse Soria.
Il était 7h30, "pas le temps de prendre un bain" se résigna-t-elle. Elle se leva, ouvrit sa penderie et s'habilla exactement comme la veille. Soria avait passé tout son été à fabriquer deux autres robes pour chacune d'elles. Après avoir enfoncé son chapeau sur sa tête qu'elle avait agrémenté de deux plumes d'aigle doré trouvées près du magasin d'oiseaux sur le Chemin de Traverse, elle sortit fièrement dans le couloir, suivie de Twister, invisible au-dessus d'elle. Mais elle s'arrêta soudain pour se rendre compte qu'elle ignorait complètement où résidaient ses cousines et se sentit tout à coup abattue, faible et terriblement seule. Elle ferma alors les yeux et essaya de distinguer ce que pensait Flora à ce moment précis.
-Elle pense qu'elle aurait dû emmener du gel, dit Carole à voix haute sans s'en apercevoir. Comment veut-elle que ça m'aide?
Twister vint alors à son secours. Il se baissa à son niveau, passa entre ses jambes et les pieds de Carole quittèrent le sol. Elle fut tellement surprise qu'elle faillit tomber mais se rattrapa de justesse.
-Mais oui, Twister! Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt? Tu sais où elles sont toi! Vas-y, conduis-moi.
Et Carole découvrit le cinquième étage. Twister pila tout à coup devant une porte sculptée, comme celle de Carole, sauf que celle-ci représentait une sorte de salamandre. Elle frappa, entendit une voix étouffée puis la salamandre pivota pour laisser voir Flora, affairée à se coiffer devant son grand miroir.
-Carole, c'est toi! Oh la la! Regarde mes cheveux, c'est une horreur!
-Bien dormi?
-Oh oui très bien. Avec un lit comme ça tu es obligée! Ta chambre est comment?
-Pareille, mais moi j'ai un balcon, admit Carole.
-Ah bon? Elisabeth est à côté, c'est la sculpture en forme de serpent et Claire celle en dauphin. Toi c'est quoi comme animal?
-Un aigle, répondit Carole, amusée par l'enthousiasme de Flora.
-Bon on y va, dit celle-ci joyeusement en prenant Carole par le bras.
Elles prirent Claire et Elisabeth au passage et se perdirent trois fois avant d'arriver à la Grande Salle. Elle était aussi bondée que la veille et semblait encore plus bruyante. Carole, Flora, Claire et Elisabeth passèrent devant les mêmes regards interrogateurs et curieux puis allèrent s'installer à la table des professeurs. Elles se goinffrèrent de bacon, d'oeufs sur le plat, de pains au chocolat tout chauds et de jus d'orange bien frais tout en discutant de leur chambre. Puis, vers 9h, une cloche retentit et la salle se vida peu à peu. Ne restait que le professeur Dumbledore qui ne tarda pas à les rejoindre, toujours le sourire aux lèvres.
-Alors, bien dormi mesdemoiselles?
-Oh oui, très bien merci, avoua Claire, les lits sont parfaits.
-Ce sont nos meilleurs, dit-il avec un clin d'oeil. Bien, si vous avez un peu de temps à m'accorder, nous allons pouvoir discuter.
Il prit un siège et s'assit en face d'elles.
-Je sais ce que tu vas me demander, dit-il à Carole qui venait d'ouvrir la bouche. Harry est en cours et je ne voudrais pas qu'il manque le premier jour. Mais je l'ai prévenu et il sera dans mon bureau à 18h. Vous n'aurez qu'à venir un peu avant.
-Et qu'est-ce que nous allons faire? demanda Flora. Je veux dire, la journée... et le week-end.
-J'ai pensé que vous pourriez aider le professeur d'étude des Moldus pendant ses cours. Vous avez passé toute votre vie parmi eux sans vous douter de votre véritable identité, ce qui vous place dans une situation intéressante pour répondre aux questions. Mais vous pouvez également suivre d'autres cours comme des élèves si la matière vous intéresse. Et il y a aussi Pré-au-Lard, le village en bas du château que vous pouvez visiter, sans oublier la Bibliothèque où vous trouverez toutes les informations que vous cherchez si vous désirez vous instruire de notre culture.
-Merci de faire ça pour nous, professeur, admira Elisabeth, reconnaissante.
-Mais je vous en prie, répliqua-t-il, au contraire c'est un honneur pour moi de recevoir les Sorcières Déesses. De plus, je suis heureux de vous avoir parmi nous pour d'importantes raisons. Harry est en danger de mort maintenant que Lord Voldemort est de retour. Et bien qu'il soit doté d'un courage et d'une force exceptionnelle pour son âge, je sais qu'il va mourir. Mais j'ai toute confiance en vous. Et alors le Mal sera vaincu. Mais ne vous embrouillez-pas avec ça pour l'instant, Poudlard est un endroit très sûr, profitez plutôt de votre séjour ici. Pour l'instant, je vais vous laisser avec le professeur McGonagall, elle va vous faire visiter l'école pour que vous puissiez vous y retrouver dans les couloirs. Le déjeûner est servi entre 12h et 14h. Je vous laisse, passez une bonne journée et rendez-vous dans mon bureau à 17h45. Ah, j'allais oublier, ajouta-t-il en se levant, les élèves ne savent pas qui vous êtes et encore moins ce que vous faites vraiment là, donc j'ai pris la décision de vous faire passer pour des représentantes du Congrès International de Sorcellerie alors essayez de vous mettre dans la peau de vos personnages, pour garder une certaine discrétion sur toute cette affaire.
Dumbledore sortit et le pofesseur McGonagall arriva. C'était la sorcière à l'air autoritaire qui les avait froidement accueilli à leur arrivée.
-Bonjour mesdemoiselles.
-Bonjour, professeur.
-Veuillez me suivre.
Elle leur fit visiter la plupart des étages tout en leur expliquant l'histoire de Poudlard et les matières enseignées. Elles étaient vraiment impressionées par ce château et par tous les secrets qu'il cachait. Enfin, elle les emmena dans le parc et leur montra le lac dans lequel vivait un monstre aquatique ainsi que la cabane d'Hagrid le garde-forestier, le géant qu'elle avaient aperçu en descendant du train.
Pendant ce temps-là, Harry ne faisait que de penser à son rêve et à son rendez-vous dans le bureau de Dumbledore, "Pas de mauvaise nouvelle déjà!" se disait-il. Il se trouvait au sommet d'une des tours dans la classe de Mme Trelawney, professeur de Divination. Il y régnait une atmosphère chaude et lourde. La plupart des élèves n'écoutaient pas le discours interminable du professeur sur la configuration particulièrement déstabilisante des planètes pour cette année, trop occupés à s'éventer avec des parchemins. Comme l'avait prédit Ron qui dormait caché derrière son livre, Mme Trelawney avait débuté son cours par expliquer à sa classe que les quatre jeunes filles d'hier soir étaient d'éminentes représentantes du Congrès International de Sorcellerie qui passeraient un moment indéterminé à Poudlard pour se détendre tout en préparant un compte-rendu détaillé sur le fonctionnement de l'école qu'elle devront présenter au Congrès à leur retour. Elle leur avait précisé de se comporter avec distinction et respect envers elles et que de toute façon elles avaient un assez grand pouvoir pour les remettre à leur place si jamais ils faisaient un seul pas de travers. Mais Harry ne pouvait se résoudre à avaler ce qui lui paraissait comme un mensonge. Il avait le sentiment étrange qu'elles étaient là pour une toute autre raison et c'était comme s'il les avait déjà vu quelque part: une petite brune, une petite châtain, une grande blonde et une autre, blonde aussi d'après les souvenirs vagues qu'il gardait de son rêve. Il fut pourtant interrompu dans ses pensées égarées par la sonnerie. Il suivit distraitement la classe, descendit tous les escaliers de la tour, et se rendit dans le parc où il retrouva son ami Hagrid, le demi-géant qui allait leur donner le cours de Soins aux Créatures Magiques. Hagrid avait été chercher Harry chez son oncle et sa tante moldus qui le détestaient, le jour où il rentrait pour la première fois à Poudlard et où il avait découvert qu'il était un sorcier et depuis une longue et profonde amitié était née entre eux.
Harry était de plus en plus curieux de savoir ce que Dumbledore avait à lui dire et par bonheur pour lui, les heures passèrent vite. Dès que la cloche de fin des cours sonna, il se précipita dans son dortoir, balança son sac sur son lit et courut à perdre haleine jusqu'à une imposante statue d'aigle en pierre. Il stoppa sa course effrénée pour prononcer entre deux essouflements "Nids de Cafards". La statue se mit en mouvement et laissa apparaître un escalier qui menait au bureau du directeur. Quand il eut monté la dernière marche et qu'il se retrouva devant la porte, sa curiosité se transforma aussitot en anxiété. Résistant à l'envie de faire demi-tour, il frappa courageusement.
-Entre, dit la voix de Dumbledore à l'intérieur.
Il tourna la poignée et entra. La pièce était circulaire, remplie de grimoires anciens, d'objets étonnants. Au fond sur une estrade, Dumbledore était assis à son bureau, aux côtés de son phénix, Fumseck. Les quatre filles inconnues se tenaient debout derrière lui. Une boule se forma dans la gorge d'Harry.
-Bonjour, Professeur Dumbledore.
-Soit le bienvenu, Harry. Mesdemoiselles, je vous présente Harry Potter, annonça Dumbledore, le bras tendu en direction de Harry dont l'expression était pour le moins perplexe.
Les quatre jeunes filles descendirent de l'estrade et vinrent lui serrer chaleureusement la main tout en souriant. Harry remarqua, non sans une grande surprise, que leurs visages étaient exactement similiaires à ceux de son rêve et que cela ne pouvait donc être une simple coïncidence.
-Harry, si je voulais te voir, c'était pour t'expliquer qui sont ces jeunes filles et ce qu'elles font, ici à Poudlard, poursuivit Dumbledore après lui avoir proposé de s'assoir. Tu as peut-être déjà entendu parler de la famille Edelweiss?
Harry secoua négativement la tête. Il était sûr que si Hermione aurait été là, elle lui aurait immédiatement fait un résumé précis de l'histoire de la famille Edelweiss, sans oublier de le rabrouer encore une fois sur sa connaissance vraiment insuffisante du Monde des Sorciers qui pourtant était extrêmement riche et intéressante.
-Cette famille était l'une des plus prestigieuses et des plus respectées parmi nous. Je te passe les détails mais il s'avéra qu'elle fut finalement et injustement "chassée" malgré elle de notre monde. Mais la prophétie concernant cette famille, elle, a heureusement survécu. Corela, Flora, Teebalish et Cerali sont les descendantes et les héritières de cette famille, et également les objets de la prophétie. Leur rôle dans cette histoire est très simple: elles seront là pour te protéger mais surtout pour te ressusciter lorsque le Dernier combat se sera terminé, celui qui t'opposera à Voldemort, tu vois de quoi je parle.
Harry hocha la tête. Il se souvenait parfaitement de ce que lui avait révélé le directeur à la fin de sa cinquième année, après qu'ils soient revenus d'une intervention très dangereuse contre Voldemort au sein même du Ministère de la Magie. Mais il ne put qu'ouvrir la bouche d'étonnement et d'incrédulité en apprenant qu'il allait avoir quatre "gardes du corps" durant toute l'année qui se transformeraient en "infirmières du dernier espoir" quand le moment serait venu. Mais tellement de choses inattendues s'étaient passées depuis qu'il était à Poudlard qu'il digéra la nouvelle assez vite.Les quatre sorcières le dévisageaient toujours et il se tourna dans son fauteuil, mal à l'aise. Dumbledore, lui, continuait à sourire, bien que son regard semblait lointain et quelque peu fatigué.
-Bien. Harry, je te charge de leur montrer le fonctionnement de l'école, tu seras leur guide. Quant à vous, ajouta Dumbledore en se tournant vers les filles, surveillez-le bien. Mais pas de trop près, je ne veux pas que vous l'étouffiez.
-Le truc du Congrès International de Sorcellerie, c'était un bon mensonge, lança Harry en se dirigeant vers la porte.
-Merci, Harry. C'est le professeur McGonagall qui l'a subtilement proposé hier soir. J'espère qu'il tiendra le coup.
-Oh, rassurez-vous, tout le monde y a cru, enfin sauf moi et Hermione peut-être.
-Bonne soirée Harry.
-Merci, vous aussi.
Il allait refermer la porte derrière lui quand Dumbledore rajouta rapidement:
-Je compte sur ta discrétion habituelle, Harry.
-Pas de problème, répondit celui-ci avant de dévaler l'escalier de pierre.
Dumbledore s'adressa alors aux quatre jeunes filles qui étaient sagement restées muettes durant leur entrevue.
-Alors qu'en pensez-vous?
Elles se regardèrent alternativement. Il leur demandait ça comme si elles étaient des professionnelles et qu'elles devaient donner leur avis expert sur la question.
-Euh... eh bien, nous pensons que c'est tout à fait... essaya Claire sans trouver de suite à sa phrase.
Dumbledore sourit.
-Je vous demandais seulement ce que vous pensiez de Harry.
Les quatre poussèrent alors un "oh" de soulagement.
-Il est plutôt pas mal, commença Flora qui s'interrompit quand Elisabeth lui donna un coup de coude dans les côtes.
-Elle voulait dire qu'il n'a pas l'air mal en point, reprit Carole en lançant un regard meutrier à Flora.
-Vous avez raison. Et grâce à vous, il doit le rester. Bon, je ne vais pas vous retenir plus longtemps.
Elles se levèrent.
-S'il y a le moindre problème, n'hésitez pas à venir me voir.
Les quatre cousines acquiescèrent de la tête et se dirigèrent vers la lourde porte en chêne sculpté.
-Au fait, je me suis dit qu'il vous plairait peut-être de temps en temps de manger dans vos propres chambres. En tous cas, s'il vous en prend l'envie, les elfes de maison seront ravis de vous apporter vos repas.
-Ca, c'est une bonne nouvelle! s'exclama Flora tandis qu'elles entraient dans la chambre de Carole.
-Oui, c'est bien beau mais comment on leur fait savoir à ces elfes qu'on a envie de manger maintenant? demanda Claire en faisant un tour sur elle-même.
Au même moment, des plats apparurent sur la table basse en face d'elles. Elisabeth éclata de rire en voyant la tête de Claire, puis elles festoyèrent tout en bavardant, le sujet principal étant Harry, bien évidemment.
-Flora, bonjour la gaffe tout à l'heure! dit Carole. Je te rappelle que c'était le directeur de l'école qui était en face de toi et le plus grand sorcier du monde selon Soria.
-Oui, désolée, ça m'a échappé. N'empêche que j'ai raison, non?
-Ouais, dit Claire. Il a des yeux... mmh... j'me plongerais bien dedans moi!
Elles se regardèrent mutuellement d'un air malicieux.
-A part le fait que Harry est un canon, je me disais que demain et tout le reste de la semaine pourraient être consacrés à apprendre le plus de trucs sur notre Monde. C'est vrai, après tout, on ne connaît rien ici. Tout est nouveau, les coutumes, l'histoire et j'en passe, dit Carole.
-Ca veut dire qu'il va falloir lire? demanda Flora en poussant un soupir.
-J'en ai bien peur, grogna Claire en voyant le sourire de sa cousine.
Pour Carole et Elisabeth, les deux plus vieilles, aucun problème, lire était un loisir. Par contre, Claire et Flora n'avaient pas vraiment hérité de cette passion qui les barbait plus qu'autre chose, à moins que ce ne soit vraiment quelque chose d'intéressant et d'important.
-On ne sera pas obligé que de lire, reprit Carole. Je compte bien sur notre "guide" pour nous apprendre deux ou trois choses!
-Ah, la discussion, ça c'est bien plus intéressant! s'exclama Flora dont le regard venait de se remettre à pétiller.
Réponse à Siriously mai pane balck: Merci, ça me fai tro plaisir de savoir que des gens apprécient ce que j'écris!
Alors surtout continuez à me reviewer, ça booste mon inspiration!!!
Biz, bonne lecture!
Chapitre 4: Présentations
Au même moment, dans la tour des Gryffondor, une des quatre maisons dans lesquelles étaient répartis les élèves, le fameux Harry Potter était en pleine conversation avec ses deux meilleurs amis, Ron Weasley et Hermione Granger.
-Vous êtes sûres que vous ne les avez jamais vues avant? demanda-t-il.
-Non, répondit Ron, et je n'en ai jamais entendu parler. Mon père me l'aurait dit si des personnes nouvelles venaient à Poudlard.
Ron, grand rouquin au visage parsemé de taches de rousseur, faisait partie d'une célèbre mais pauvre famille de sorciers de sept enfants et son père travaillait au Ministère de la Magie dans le bureau qui s'occupait des rapports avec les Moldus. Hermione, quant à elle, était une jeune fille aux cheveux sombres constamment en bataille, née de parents moldus mais elle connaissait déjà plus de sortilèges que Ron lorsque ils étaient rentrés à Poudlard pour la première fois, car elle passait tous son temps libre à la bibliothèque.
-C'est bizarre, poursuivit Hermione, elles ont dû prendre le train et on ne les a même pas vu! Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi on ne les a jamais rencontré alors qu'elles ont l'âge d'être à l'école ici et ce qu'elles viennent faire de si important pour siéger à la table des professeurs...
-Ecoute Hermione, tu ne vas pas commencer à te prendre la tête à cause de ça, dit Ron, je suis sûr qu'on va tout apprendre demain. Un des professeurs nous expliquera bien. Dis-lui Harry, elle ne veut pas me croire.
Mais Harry était plongé dans ses pensées. Durant tout l'été, il avait fait un rêve étrange où quatre filles tuaient Voldemort alors que lui-même était allongé par terre, entouré d'un halo de lumière verte. Et aujourd'hui, quatre filles que personne ne connaît débarquent à Poudlard avec une importante mission à régler... Après avoir cogité une demi-heure sans rien trouver, Ron et Harry montèrent se coucher dans leur dortoir tandis qu'Hermione sortit de la salle commune et se retira dans sa chambre de Préfète-en-Chef qu'elle partageait avec un autre élève de septième année de Serdaigle, Melvin Tracker.
La montre retentit sur la table de chevet. Carole émergea lentement de dessous les draps et arrêta l'horrible sonnerie qui lui perçait les tympans. Elle s'assit et jeta un coup d'oeil ensommeillé à la pièce dans laquelle elle se trouvait. Puis, tout lui revint comme une bombe en pleine figure. Elle était à Poudlard, école de sorcellerie avec Claire, Flora et Elisabeth et allait aujourd'hui rencontrer enfin le célèbre Harry Potter, le Sauveur comme le répétait sans cesse Soria.
Il était 7h30, "pas le temps de prendre un bain" se résigna-t-elle. Elle se leva, ouvrit sa penderie et s'habilla exactement comme la veille. Soria avait passé tout son été à fabriquer deux autres robes pour chacune d'elles. Après avoir enfoncé son chapeau sur sa tête qu'elle avait agrémenté de deux plumes d'aigle doré trouvées près du magasin d'oiseaux sur le Chemin de Traverse, elle sortit fièrement dans le couloir, suivie de Twister, invisible au-dessus d'elle. Mais elle s'arrêta soudain pour se rendre compte qu'elle ignorait complètement où résidaient ses cousines et se sentit tout à coup abattue, faible et terriblement seule. Elle ferma alors les yeux et essaya de distinguer ce que pensait Flora à ce moment précis.
-Elle pense qu'elle aurait dû emmener du gel, dit Carole à voix haute sans s'en apercevoir. Comment veut-elle que ça m'aide?
Twister vint alors à son secours. Il se baissa à son niveau, passa entre ses jambes et les pieds de Carole quittèrent le sol. Elle fut tellement surprise qu'elle faillit tomber mais se rattrapa de justesse.
-Mais oui, Twister! Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt? Tu sais où elles sont toi! Vas-y, conduis-moi.
Et Carole découvrit le cinquième étage. Twister pila tout à coup devant une porte sculptée, comme celle de Carole, sauf que celle-ci représentait une sorte de salamandre. Elle frappa, entendit une voix étouffée puis la salamandre pivota pour laisser voir Flora, affairée à se coiffer devant son grand miroir.
-Carole, c'est toi! Oh la la! Regarde mes cheveux, c'est une horreur!
-Bien dormi?
-Oh oui très bien. Avec un lit comme ça tu es obligée! Ta chambre est comment?
-Pareille, mais moi j'ai un balcon, admit Carole.
-Ah bon? Elisabeth est à côté, c'est la sculpture en forme de serpent et Claire celle en dauphin. Toi c'est quoi comme animal?
-Un aigle, répondit Carole, amusée par l'enthousiasme de Flora.
-Bon on y va, dit celle-ci joyeusement en prenant Carole par le bras.
Elles prirent Claire et Elisabeth au passage et se perdirent trois fois avant d'arriver à la Grande Salle. Elle était aussi bondée que la veille et semblait encore plus bruyante. Carole, Flora, Claire et Elisabeth passèrent devant les mêmes regards interrogateurs et curieux puis allèrent s'installer à la table des professeurs. Elles se goinffrèrent de bacon, d'oeufs sur le plat, de pains au chocolat tout chauds et de jus d'orange bien frais tout en discutant de leur chambre. Puis, vers 9h, une cloche retentit et la salle se vida peu à peu. Ne restait que le professeur Dumbledore qui ne tarda pas à les rejoindre, toujours le sourire aux lèvres.
-Alors, bien dormi mesdemoiselles?
-Oh oui, très bien merci, avoua Claire, les lits sont parfaits.
-Ce sont nos meilleurs, dit-il avec un clin d'oeil. Bien, si vous avez un peu de temps à m'accorder, nous allons pouvoir discuter.
Il prit un siège et s'assit en face d'elles.
-Je sais ce que tu vas me demander, dit-il à Carole qui venait d'ouvrir la bouche. Harry est en cours et je ne voudrais pas qu'il manque le premier jour. Mais je l'ai prévenu et il sera dans mon bureau à 18h. Vous n'aurez qu'à venir un peu avant.
-Et qu'est-ce que nous allons faire? demanda Flora. Je veux dire, la journée... et le week-end.
-J'ai pensé que vous pourriez aider le professeur d'étude des Moldus pendant ses cours. Vous avez passé toute votre vie parmi eux sans vous douter de votre véritable identité, ce qui vous place dans une situation intéressante pour répondre aux questions. Mais vous pouvez également suivre d'autres cours comme des élèves si la matière vous intéresse. Et il y a aussi Pré-au-Lard, le village en bas du château que vous pouvez visiter, sans oublier la Bibliothèque où vous trouverez toutes les informations que vous cherchez si vous désirez vous instruire de notre culture.
-Merci de faire ça pour nous, professeur, admira Elisabeth, reconnaissante.
-Mais je vous en prie, répliqua-t-il, au contraire c'est un honneur pour moi de recevoir les Sorcières Déesses. De plus, je suis heureux de vous avoir parmi nous pour d'importantes raisons. Harry est en danger de mort maintenant que Lord Voldemort est de retour. Et bien qu'il soit doté d'un courage et d'une force exceptionnelle pour son âge, je sais qu'il va mourir. Mais j'ai toute confiance en vous. Et alors le Mal sera vaincu. Mais ne vous embrouillez-pas avec ça pour l'instant, Poudlard est un endroit très sûr, profitez plutôt de votre séjour ici. Pour l'instant, je vais vous laisser avec le professeur McGonagall, elle va vous faire visiter l'école pour que vous puissiez vous y retrouver dans les couloirs. Le déjeûner est servi entre 12h et 14h. Je vous laisse, passez une bonne journée et rendez-vous dans mon bureau à 17h45. Ah, j'allais oublier, ajouta-t-il en se levant, les élèves ne savent pas qui vous êtes et encore moins ce que vous faites vraiment là, donc j'ai pris la décision de vous faire passer pour des représentantes du Congrès International de Sorcellerie alors essayez de vous mettre dans la peau de vos personnages, pour garder une certaine discrétion sur toute cette affaire.
Dumbledore sortit et le pofesseur McGonagall arriva. C'était la sorcière à l'air autoritaire qui les avait froidement accueilli à leur arrivée.
-Bonjour mesdemoiselles.
-Bonjour, professeur.
-Veuillez me suivre.
Elle leur fit visiter la plupart des étages tout en leur expliquant l'histoire de Poudlard et les matières enseignées. Elles étaient vraiment impressionées par ce château et par tous les secrets qu'il cachait. Enfin, elle les emmena dans le parc et leur montra le lac dans lequel vivait un monstre aquatique ainsi que la cabane d'Hagrid le garde-forestier, le géant qu'elle avaient aperçu en descendant du train.
Pendant ce temps-là, Harry ne faisait que de penser à son rêve et à son rendez-vous dans le bureau de Dumbledore, "Pas de mauvaise nouvelle déjà!" se disait-il. Il se trouvait au sommet d'une des tours dans la classe de Mme Trelawney, professeur de Divination. Il y régnait une atmosphère chaude et lourde. La plupart des élèves n'écoutaient pas le discours interminable du professeur sur la configuration particulièrement déstabilisante des planètes pour cette année, trop occupés à s'éventer avec des parchemins. Comme l'avait prédit Ron qui dormait caché derrière son livre, Mme Trelawney avait débuté son cours par expliquer à sa classe que les quatre jeunes filles d'hier soir étaient d'éminentes représentantes du Congrès International de Sorcellerie qui passeraient un moment indéterminé à Poudlard pour se détendre tout en préparant un compte-rendu détaillé sur le fonctionnement de l'école qu'elle devront présenter au Congrès à leur retour. Elle leur avait précisé de se comporter avec distinction et respect envers elles et que de toute façon elles avaient un assez grand pouvoir pour les remettre à leur place si jamais ils faisaient un seul pas de travers. Mais Harry ne pouvait se résoudre à avaler ce qui lui paraissait comme un mensonge. Il avait le sentiment étrange qu'elles étaient là pour une toute autre raison et c'était comme s'il les avait déjà vu quelque part: une petite brune, une petite châtain, une grande blonde et une autre, blonde aussi d'après les souvenirs vagues qu'il gardait de son rêve. Il fut pourtant interrompu dans ses pensées égarées par la sonnerie. Il suivit distraitement la classe, descendit tous les escaliers de la tour, et se rendit dans le parc où il retrouva son ami Hagrid, le demi-géant qui allait leur donner le cours de Soins aux Créatures Magiques. Hagrid avait été chercher Harry chez son oncle et sa tante moldus qui le détestaient, le jour où il rentrait pour la première fois à Poudlard et où il avait découvert qu'il était un sorcier et depuis une longue et profonde amitié était née entre eux.
Harry était de plus en plus curieux de savoir ce que Dumbledore avait à lui dire et par bonheur pour lui, les heures passèrent vite. Dès que la cloche de fin des cours sonna, il se précipita dans son dortoir, balança son sac sur son lit et courut à perdre haleine jusqu'à une imposante statue d'aigle en pierre. Il stoppa sa course effrénée pour prononcer entre deux essouflements "Nids de Cafards". La statue se mit en mouvement et laissa apparaître un escalier qui menait au bureau du directeur. Quand il eut monté la dernière marche et qu'il se retrouva devant la porte, sa curiosité se transforma aussitot en anxiété. Résistant à l'envie de faire demi-tour, il frappa courageusement.
-Entre, dit la voix de Dumbledore à l'intérieur.
Il tourna la poignée et entra. La pièce était circulaire, remplie de grimoires anciens, d'objets étonnants. Au fond sur une estrade, Dumbledore était assis à son bureau, aux côtés de son phénix, Fumseck. Les quatre filles inconnues se tenaient debout derrière lui. Une boule se forma dans la gorge d'Harry.
-Bonjour, Professeur Dumbledore.
-Soit le bienvenu, Harry. Mesdemoiselles, je vous présente Harry Potter, annonça Dumbledore, le bras tendu en direction de Harry dont l'expression était pour le moins perplexe.
Les quatre jeunes filles descendirent de l'estrade et vinrent lui serrer chaleureusement la main tout en souriant. Harry remarqua, non sans une grande surprise, que leurs visages étaient exactement similiaires à ceux de son rêve et que cela ne pouvait donc être une simple coïncidence.
-Harry, si je voulais te voir, c'était pour t'expliquer qui sont ces jeunes filles et ce qu'elles font, ici à Poudlard, poursuivit Dumbledore après lui avoir proposé de s'assoir. Tu as peut-être déjà entendu parler de la famille Edelweiss?
Harry secoua négativement la tête. Il était sûr que si Hermione aurait été là, elle lui aurait immédiatement fait un résumé précis de l'histoire de la famille Edelweiss, sans oublier de le rabrouer encore une fois sur sa connaissance vraiment insuffisante du Monde des Sorciers qui pourtant était extrêmement riche et intéressante.
-Cette famille était l'une des plus prestigieuses et des plus respectées parmi nous. Je te passe les détails mais il s'avéra qu'elle fut finalement et injustement "chassée" malgré elle de notre monde. Mais la prophétie concernant cette famille, elle, a heureusement survécu. Corela, Flora, Teebalish et Cerali sont les descendantes et les héritières de cette famille, et également les objets de la prophétie. Leur rôle dans cette histoire est très simple: elles seront là pour te protéger mais surtout pour te ressusciter lorsque le Dernier combat se sera terminé, celui qui t'opposera à Voldemort, tu vois de quoi je parle.
Harry hocha la tête. Il se souvenait parfaitement de ce que lui avait révélé le directeur à la fin de sa cinquième année, après qu'ils soient revenus d'une intervention très dangereuse contre Voldemort au sein même du Ministère de la Magie. Mais il ne put qu'ouvrir la bouche d'étonnement et d'incrédulité en apprenant qu'il allait avoir quatre "gardes du corps" durant toute l'année qui se transformeraient en "infirmières du dernier espoir" quand le moment serait venu. Mais tellement de choses inattendues s'étaient passées depuis qu'il était à Poudlard qu'il digéra la nouvelle assez vite.Les quatre sorcières le dévisageaient toujours et il se tourna dans son fauteuil, mal à l'aise. Dumbledore, lui, continuait à sourire, bien que son regard semblait lointain et quelque peu fatigué.
-Bien. Harry, je te charge de leur montrer le fonctionnement de l'école, tu seras leur guide. Quant à vous, ajouta Dumbledore en se tournant vers les filles, surveillez-le bien. Mais pas de trop près, je ne veux pas que vous l'étouffiez.
-Le truc du Congrès International de Sorcellerie, c'était un bon mensonge, lança Harry en se dirigeant vers la porte.
-Merci, Harry. C'est le professeur McGonagall qui l'a subtilement proposé hier soir. J'espère qu'il tiendra le coup.
-Oh, rassurez-vous, tout le monde y a cru, enfin sauf moi et Hermione peut-être.
-Bonne soirée Harry.
-Merci, vous aussi.
Il allait refermer la porte derrière lui quand Dumbledore rajouta rapidement:
-Je compte sur ta discrétion habituelle, Harry.
-Pas de problème, répondit celui-ci avant de dévaler l'escalier de pierre.
Dumbledore s'adressa alors aux quatre jeunes filles qui étaient sagement restées muettes durant leur entrevue.
-Alors qu'en pensez-vous?
Elles se regardèrent alternativement. Il leur demandait ça comme si elles étaient des professionnelles et qu'elles devaient donner leur avis expert sur la question.
-Euh... eh bien, nous pensons que c'est tout à fait... essaya Claire sans trouver de suite à sa phrase.
Dumbledore sourit.
-Je vous demandais seulement ce que vous pensiez de Harry.
Les quatre poussèrent alors un "oh" de soulagement.
-Il est plutôt pas mal, commença Flora qui s'interrompit quand Elisabeth lui donna un coup de coude dans les côtes.
-Elle voulait dire qu'il n'a pas l'air mal en point, reprit Carole en lançant un regard meutrier à Flora.
-Vous avez raison. Et grâce à vous, il doit le rester. Bon, je ne vais pas vous retenir plus longtemps.
Elles se levèrent.
-S'il y a le moindre problème, n'hésitez pas à venir me voir.
Les quatre cousines acquiescèrent de la tête et se dirigèrent vers la lourde porte en chêne sculpté.
-Au fait, je me suis dit qu'il vous plairait peut-être de temps en temps de manger dans vos propres chambres. En tous cas, s'il vous en prend l'envie, les elfes de maison seront ravis de vous apporter vos repas.
-Ca, c'est une bonne nouvelle! s'exclama Flora tandis qu'elles entraient dans la chambre de Carole.
-Oui, c'est bien beau mais comment on leur fait savoir à ces elfes qu'on a envie de manger maintenant? demanda Claire en faisant un tour sur elle-même.
Au même moment, des plats apparurent sur la table basse en face d'elles. Elisabeth éclata de rire en voyant la tête de Claire, puis elles festoyèrent tout en bavardant, le sujet principal étant Harry, bien évidemment.
-Flora, bonjour la gaffe tout à l'heure! dit Carole. Je te rappelle que c'était le directeur de l'école qui était en face de toi et le plus grand sorcier du monde selon Soria.
-Oui, désolée, ça m'a échappé. N'empêche que j'ai raison, non?
-Ouais, dit Claire. Il a des yeux... mmh... j'me plongerais bien dedans moi!
Elles se regardèrent mutuellement d'un air malicieux.
-A part le fait que Harry est un canon, je me disais que demain et tout le reste de la semaine pourraient être consacrés à apprendre le plus de trucs sur notre Monde. C'est vrai, après tout, on ne connaît rien ici. Tout est nouveau, les coutumes, l'histoire et j'en passe, dit Carole.
-Ca veut dire qu'il va falloir lire? demanda Flora en poussant un soupir.
-J'en ai bien peur, grogna Claire en voyant le sourire de sa cousine.
Pour Carole et Elisabeth, les deux plus vieilles, aucun problème, lire était un loisir. Par contre, Claire et Flora n'avaient pas vraiment hérité de cette passion qui les barbait plus qu'autre chose, à moins que ce ne soit vraiment quelque chose d'intéressant et d'important.
-On ne sera pas obligé que de lire, reprit Carole. Je compte bien sur notre "guide" pour nous apprendre deux ou trois choses!
-Ah, la discussion, ça c'est bien plus intéressant! s'exclama Flora dont le regard venait de se remettre à pétiller.
