Salut tout le monde! Désolée pour mon impardonnable absence, mais je suis comment dire... débordée! Mais le Père Noël ne vous a pas laissé tombé et vous apporte un nouveau chapitre tout beau, tout neuf!

Flora: J'te remercie de suivre ma fic! Fidèle au poste! quant à la Flora de mon histoire, je suis désolée mais elle est comme ça et pour tout te dire, je me suis inspirée de mes propres cousines pour écrire et l'une d'elles s'appelle Flora et bah... elle est comme ça, un peu... comment dire... enfin elle est comme elle est! Et je l'adore comme ça, donc tu ne la verras pas changer radicalement de comportement comme ça. Mais peutêtre plus tard, par contre... Mais ça, c'est pas encore écrit... en tout cas, merci, j'te fais plein de bisous! Et bonne année!

Lucida: Merci! J'ai une nouvelle revieweuse! Et vu qu'elles sont pas nombreuses, celles qui sont là, je les aime encore plus! Je saisça avance pas vite, mais la fac, tu saisça prend du temps et l'amour aussi, donc... Bonne année et j'espère que la suite va te plaire

Chapitre 8: Premières approches

Les jours suivants se passèrent sans trop de problèmes. Carole appliquait toujours à la lettre le plan A, c'està-dire évitait Malfoy le plus possible tout en flirtant plus ou moins avec tous les autres septième années masculins. Au bout du quatrième jour de sa "transformation", Claire l'autorisa finalement à passer au plan B.

Le lundi matin, Malfoy s'installa à sa table habituelle dans la classe de potions. Il jete un oeil aux Gryffondors qui entraient, même si depuis un certain temps il désespérait de voir sa nouvelle proie dans le même cours que lui. Mais à son grand étonnement, elle entra d'une démarche fière et alla s'assoir au fond de la pièce, dans la pénombre du cachot. Malfoy s'attendait à voir débarquer les autres filles qui ne la quittaient jamais mais lorsque Rogue referma la porte derrière elle, un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle était seule. Enfin.

Dès qu'elle passa la porte du cachot, Carole sentit aussitôt le regard de Malfoy sur elle, et sourit intérieurement. Le plan marchait à merveille. Il serait à ses pieds en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Elle fut interrompue dans ses pensées par les mêmes yeux perçants qui l'avaient déjà observé le premier jour, dans cette même salle et qui la fixaient ce matin avec insistance. Mais cette fois-ci, au lieu de se sentir mal à l'aise, elle plongea son propre regard dans le sien et le soutint sans ciller. Malgré elle, elle sentit des frissons la traverser au moment où Malfoy la dévisagea des pieds à la tête, s'attardant sur son décolleté immaculé qui aujourd'hui descendait en V jusqu'au milieu de sa poitrine. Mais elle ne se démonta pas pour si peu et osa même lui faire un léger clin d'oeil avant de replonger le nez dans son carnet jusqu'à la fin du cours.

Malfoy jubilait. Il l'avait sentie troublée en l'observant mais elle avait soutenu son regard et ça, il appréciait. Elle n'avait pas rougi et baissé les yeux comme les autres, non, elle lui avait même fait un clin d'oeil et ensuite l'avait ignoré pendant tout le reste de l'heure. Cette chasse-là promettait d'être excitante. Il comprit qu'elle n'allait pas se laisser avoir du premier coup et qu'il lui faudrait déployer tous les charmes que la Nature lui avait généreusement offert, mais tant mieux après tout, au moins il mériterait sa victoire.

Quand la cloche sonna, Carole ne se dépêcha pas pour ranger sans affaires, au contraire, elle attendit patiemment que le gros de la classe sorte. Malfoyévidemment, l'imita. Puis, elle se leva, sortit du cachot et monta les escaliers lentement, sans oublier d'onduler des hanches comme elle savait si bien le faire à présent. Comme elle s'y attendait, Malfoy la rattrapa et toussota bruyamment pour qu'elle se retourne vers lui. Elle sourit.

-Oui?

Malfoy lui décocha un sourire charmeur en retour et Carole put enfin admirer dans tous ses détails celui qu'elle voulait faire plier. Il était grand, parfaitement taillé et elle comprit vite ce que les filles lui trouvaient pour se jeter à ses pieds aussi facilement. Son sourire était à tomber par terre, ses cheveux blonds en bataille lui donnaient un air rebelle et ses yeux... ses yeux bleus, gris... ils avaient la même teinte que la mer déchaînée pendant une tempête. Il avait ce charisme froid, supérieur, cette confiance en lui absolue qui l'énervait d'un côté (elle aurait bien voulu le remettre à sa place) mais qui d'un autre côté la perturbait profondément.

-Bonjour, Mademoiselle, dit-il d'une voix sensuelle en se penchant pour lui faire un baisemain.

Carole n'en revenait pas. Quel gentleman! Lui, il sait s'y prendre, y a pas de doute! Et ses lèvres chaudes qui lui avaient seulement effleuré la main...

-Euh...bonjour.

-Je me présente, Drago Malfoy, fils de Lucius Malfoy. J'ai beaucoup entendu parler de vous.

-Corela Ravenstorm, enchantée de faire votre connaissance Monsieur Malfoy. Moi aussi, j'ai beaucoup entendu parler de votre famille, une famille très respectable... qui fait honneur au Monde des Sorciers.

Carole avait envie d'exploser de rire devant cette conversation plus qu'inhabituelle.

-Ecoutez, Drago. Je suis très flattée de l'honneur que vous me faites de vous présenter ainsi mais.. enfin je veux dire... Nous devons avoir le même âge pratiquement et... enfin... avec les autres élèves je ne fais pas autant de manières, mais ça me fait plaisir de voir que certains n'ont pas perdu le sens des convenances. Et si je t'arrachais ta chemise, tu m'en voudrais?

Drago soupira de satisfaction.

-Oui, je comprends, je trouve aussi que les bonnes manières se perdent... Mais je te prendrais bien, là, tout de suite dans les escaliers...

-Eh bien, très heureuse de vous avoir rencontré enfin, Monsieur Malfoy.

-Tout le plaisir était pour moi, Mademoiselle.

-Je pense que nous aurons l'occasion de nous revoir.

-Je le pense aussi, du moins je l'espère vivement.

-Alors à bientôt, conclut-elle en souriant.

Elle tourna les talons et disparut au bout du couloir, laissant un Malfoy pensif. Ils s'étaient jaugés du regard pendant toute la discussion, se lançant des oeillades pour le moins sous-entendues qui n'avaient fait que l'exciter davantage. Par Merlin, cette fille est une véritable diablesse! Bien sûr, il aurait pu commencer à la draguer tout de suite mais il avait compris dès le départ qu'elle avait deviné ses intentions et surtout qu'elle semblait s'en amuser, ce qui d'ailleurs signifiait certainement qu'elle était intéressée. J'ai cerné ton petit jeu. Tu veux essayer de me faire craquer? Tu veux me faire languir le plus longtemps possible, c'est ça? On dirait que tu ne sais pas à qui tu as à faire, ma belle. Aucune femme ne résiste à un Malfoy, aucune.

-Finalementça va être bien plus intéressant que je croyais, pensa-t-il tout haut en retournant à sa salle commune.

En rentrant dans sa chambre, les mains de Carole tremblaient. Elle avait le souffle court comme si elle venait de piquer un sprint et le cœur qui battait la chamade. Si c'était comme ça à chaque fois qu'ils se rencontraient, bonjour la galère! Faut dire que c'est stressant aussi! Tout repose sur mes épaules maintenant, j'ai pas intérêt à tout foirer! D'un autre côté, j'avoue que c'est assez plaisant… C'est pas comme si j'devais séduire une erreur de la Nature… je dirais même que c'est plutôt le contraire… Oh mon dieu, qu'est-ce qu'il est beau!

Carole était en train de se prendre au jeu, et étonnammentça la ravissait alors qu'avant elle n'aurait jamais imaginé pouvoir faire tout ça et surtout, y prendre du plaisir…

Pendant ce temps-là, dans la salle commune des Préfets-en-Chef:

-J'en ai marre d'être célibataire, dit tout à coup Elisabeth en levant les yeux vers Hermione qui était assise en face d'elleà son bureau. Celle-ci ouvrit les yeux d'étonnement.

-Toi, Elisabeth la studieuse, celle qui dans le monde moldu a dû être mon double en ce qui concerne la passion pour les études?

-Oui, celle-là même, mentit-elle. Tu sais, je me dis qu'à 17 ans et des poussières, il faudrait peutêtre que je me familiarise avec le concept des contacts physiques entre sexes opposés, lâcha-t-elle tout en se disant que parler de manière objective et employer des mots techniques la rendrait plus bavarde et moins timide sur le sujet.

-Bien sûr je comprends.

-Et toi? Tu en penses quoi? enchaîna aussitôt Elisabeth. Je veux dire… C'est vrai que la plupart des mecs sont des pervers en manque mais bon…

-Oui, c'est ce que je pense aussi.

-Mais il doit bien y en avoir quelques-uns qui sont différents…

-Non, franchement je crois pas ou alors j'en ai pas encore rencontré!

-Mais Ron… et Harry? se risqua la brune en croisant les doigts sous la table.

-Ouiévidemment, mais… ce sont mes meilleurs amis! s'exclama Hermione dont les gestes étaient devenus nerveux.

-Oui, et alors, où est le problème? Je te rappelle au cas où tu ne l'aurais pas remarqué que dans le mot "petit ami" il y a "ami".

Hermione bégaya quelque chose puis se leva brusquement et se mit à marcher de long en large dans la salle commune avant d'aller se vautrer dans un fauteuil à côté de la cheminée sans cesser de remettre ses cheveux derrière ses oreilles nerveusement. Elisabeth s'approcha d'elle.

-Qu'est-ce qu'il y a? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas?

-Non, c'est pas ça mais… Je…

Elle tourna son visage tendu et inquiet vers le sien.

-Tu peux garder un secret?

Elisabeth hocha instinctivement de la tête. D'un côté, elle se sentait mal car elle n'allait pas vraiment le garder son secret, mais après tout, si la nouvelle était bonne pour Harry, sa "trahison" n'allait pas être inutile.

-Eh bien voilà… je… enfin, tu as raison… j'ai réfléchi et… je me suis rendue compte que les seuls garçons qui ne me rebutaient pas dans leur comportement, c'était Ron et Harry. Ca m'a un peu effrayé au début. Et puis, en observant bien et en analysant ce que moi-même je ressentais, j'en ai déduit que j'étais plus ou moins tombée amoureuse de…

Elisabeth était pendue à ses lèvres, attendant avidement la suite. C'était le moment de vérité.

-De Harry, souffla Hermione, les joues en feu, les yeux baissés.

Elisabeth se retint de ne pas exploser de joie et de prendre Hermione dans ses bras en lui criant "félicitations". Elle essaya de prendre un air enjoué et enthousiaste "normal".

-Mais c'est génial! Pourquoi tu rougis? C'est pas une honte au contraire!

-Je sais, mais je peux pas m'en empêcher.

-Crois-moi, tu as fait un très bon choix. Vous vous connaissez depuis longtemps, vous vous entendez bien et puis vous avez partagé des moments inoubliables, de si grandes aventures!

-Oui, c'est vrai…mais…

-Quoi mais?

-Mais à mon avis, il ne doit pas avoir les mêmes sentiments que moi et puis je n'oserai jamais lui demander! Je pense que c'est pas la peine d'en faire une histoire. Il vaut mieux que j'oublie tout…

-Moui… tu as raison. Il doit être à des années lumières de penser que sa meilleur amie est amoureuse de lui. Ca ne lui passera jamais par la tête. Et puis, il est tellement pris par le Quidditch, c'est ça sa vraie passion, dit Elisabeth d'une voix qui se voulait résignée. Bon, je dois te laisser, il faut que j'aille retrouver les autres. Quel dommage que vous soyez si réservés l'un comme l'autre, vous feriez un beau couple… ajouta-t-elle avant de refermer la porte derrière elle.

Carole entrait pour la deuxième journée consécutive dans le cachot de Rogue, sous le regard prédateur de Drago qui ne la quittait pas des yeux.

-Bien, aujourd'hui, vous allez préparer une potion de Véritasérum. Dumbledore tient à ce que les dernière années connaissent les propriétés et les conséquences qu'une potion si puissante peut entraîner. Pour la sécurité du cachot, et par extension de toute l'école, je vais vous mettre par binôme, un Serpentard et un Gryffondor, dit Rogue de son habituelle voix méprisante, en réprimant une grimace de dégoût sur le mot "Gryffondor". Granger-Parkinson, Weasley-Crabbe, Potter-Goyle, Finnigan-Zabini, Patil-Bullstrode… énuméra-t-il avec une pointe d'exaspération dans la voix. Mademoiselle Ravenstorm, je vous ai placé avec Mr Malfoy, qui est de loin le meilleur élève de mon cours. Ainsi, vous n'aurez qu'à l'observer et apprécier une véritable préparation de Véritasérum.

Drago sourit. Rogue venait sans le savoir de lui donner l'occasion de commencer la réalisation de son plan. Carole vint s'asseoir à côté de lui en lui effleurant le haut de la cuisse "sans faire exprès". Drago ne put s'empêcher de frissonner à ce contact mais il n'en fit rien paraître, en bon Malfoy qu'il était, toujours maître de ses émotions. Drago, mais qu'est-ce qu'il te prend? Elle te touche à peine et toi, tu frissonnes? Décidément, vivement qu'on arrive à la pratique!

-Bonjour Mr Malfoy.

-Mademoiselle Ravenstorm, dit-il en lui refaisant le coup du baisemain.

-Hum, qu'est-ce que vous diriez si on s'appelait par nos prénoms pendant les cours?

-Je dirais que c'est une excellente idée puisque vous avez un prénom tout à fait charmant…

Oh lala, heureusement que j'ai une mission importante en tête sinon je me serais déjà laissée faire! Il est si… il sait vraiment ce que les filles ont envie d'entendre, et sa voix est si…sensuelle! Mais raté, mon p'tit gars, je ne suis pas une des gourdes que tu dragues à longueur de temps, désolée!

-Si ça ne vous dérange pas, je vais prendre des notes pendant que vous ferez la potion.

Elle préférait plonger le nez sur son parchemin de temps en temps que de se perdre dans son regard pendant tout le cours. Il acquiesça en silence et commença à couper des queues de triton rouge. Carole était de plus en plus à l'aise, elle parlait avec lui de façon naturelle tout en gardant un coté charmeur. Elle apprit qu'il était capitaine de l'équipe de Quidditch de Serpentard et qu'il était préfet de sa maison depuis 2 ans.

-Et que projetez-vous de faire comme métier?

Il se tourna vers elle et la regarda dans les yeux, un sourire esquissé sur ses lèvres.

-Je pense devenir Ministre de la Magie de Grande-Bretagne.

-Oh… et vous êtes sûr de ne pas voir un peu grand?

-La maison Serpentard est réputée pour son ambition. Il faut toujours voir grand dans la vie. Et puis surtout, un Malfoy obtient toujours ce qu'il veut…

En disant ça, une lueur étrange était passée dans ses prunelles. Carole ne pouvait plus détacher son regard du sien, elle était comme hypnotisée. Ce fut ce moment que choisit Drago pour passer à l'action. Il fit un mouvement brusque qui renversa le bol de sang de coq sur la chemisette immaculée et la jupe noire de Carole.

-Oh mon dieu! Je suis désolé! s'écria-t-il.

-Je… ce n'est pas grave, répondit-elle en regardant le liquide rouge et tiède couler à l'intérieur de son décolleté et le long de ses jambes.

-Je… attendez, je vais vous aider, dit-il d'une voix rassurante.

Il fit apparaître un grand mouchoir en soie rouge d'un coup de baguette. Puis, après s'être assuré que Rogue patrouillait dans le fond de la classe, cherchant la moindre erreur d'un Gryffondor pour se défouler, il se pencha vers Carole et commença à essuyer le sang, remontant lentement des mollets jusque sur ses cuisses, la douceur de la soie effleurant sa peau nue. La respiration de Carole s'accéléra. Elle ne pouvait pas bouger, ou plutôt elle ne voulait pas. C'était si bon, si doux mais en même temps bizarre. Elle aurait pu se lever immédiatement et partir se laver dans sa chambre mais non, elle était restée assise et laissa Drago la "caresser" sans broncher puisque de toute façon aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche. Drago jubilait. Elle avait réagi exactement comme il le souhaitait. Ajoutant à sa satisfaction de pouvoir la toucher en plein milieu d'un cours, il crut un instant l'avoir aperçue fermer le yeux et pousser un soupir presque inaudible. Il leva son visage vers elle et leurs yeux se rencontrèrent de nouveau. Il remonta le mouchoir plein de sang et tapota légèrement sur le chemisier, pressant un peu plus sur le haut de sa poitrine. Il put ainsi sentir le cœur de sa proie battre la chamade, ce qui le fit sourire malgré lui. Carole lui renvoya son sourire, maladroit et un peu crispé, mais un sourire tout de même. Tout s'embrouillait dans sa tête. Carole, Drago est en train d'éponger du sang sur ta poitrine, réagis, merde! Elle se leva tout à coup. Rogue accourut.

-Qu'est-ce qui se passe? demanda-t-il en jetant un coup d'œil mauvais à Drago qui ne présageait rien de bon.

-Non, non, ce n'est rien, assura Carole en tirant sur sa jupe relevée par Drago quelques instants auparavant. C'est ma faute. Je n'ai pas fait attention et j'ai renversé la sang de coq sur moi. Je… je crois que je vais aller me changer. Excusez-moi, ajouta-t-elle rapidement avant de courir hors du cachot sans se retourner.