salut tout le monde! De retour avec un nouveau chapitre rien que pour vous!

Bonne lecture et pensez aux reviews...

Chapitre 9: De plus en plus près…

Carole courut jusqu'à la salle de bains après avoir refermé la porte de sa chambre derrière elle. Elle ouvrit les robinets, se déshabilla en vitesse et se plongea entièrement dans l'eau chaude parfumée aux fruits rouges. Sa respiration redevint normale, mais sa tête, elle, se remplit de questions, de sensations, d'images… J'ai été à deux doigts de craquer. Mais heureusement, comme d'habitude j'ai réagi au dernier moment. Mais grand dieu, ce que c'était bon… et pourtant, il n'a presque rien fait! Hmmm… j'ai compris ton petit jeu, Monsieur Malfoy, mais tu ne m'auras pas comme ça. Parfait, tu me désires, eh bien, je n'en demande pas mieux, mais sache que c'est toi qui viendras vers moi, toi qui me supplieras, toi qui seras sous mon charme et donc sous mon contrôle. Je ne peux pas me permettre de me laisser manipuler par un potentiel complice de Voldemort, désolée.

Elle fut tirée de sa réflexion par des coups sur la porte.

Ah, c'est sûrement Elisabeth qui revient pour me dire comment ça s'est passé avec Hermione! pensa-t-elle à voix haute en enroulant une serviette blanche et moelleuse autour de son corps ruisselant.

Elle enfila des pantoufles, essora un peu ses cheveux trempés et se dirigea d'un pas léger vers la porte sculptée qui s'ouvrit lorsqu'elle murmura le mot de passe. Elle ne put réprimer un hoquet de surprise quand elle découvrit la personne qui se tenait en face d'elle, son regard brûlant la faisant frissonner de haut en bas.

Drago crut rêver un instant lorsqu'il vit apparaître sa future conquête derrière l'aigle de bois, avec pour seul vêtement une serviette de bain, qui ne lui arrivait qu'à mi-cuisse en plus! Par Merlin, mais elle le fait exprès ou quoi? Evidemment, Drago, que ce n'est pas un hasard! Et cette odeur de fruits rouges… Sa peau a l'air si douce, je la goûterais bien toute entière là, maintenant… NON! Drago, reprends-toi! Ca voudrait dire s'avouer vaincu devant elle! Jamais! Je suis ici pour LA faire craquer et pas le contraire!

Drago? Mais qu'est-ce que tu fais là? demanda-t-elle d'une voix étonnée.

Je venais m'excuser.

T'excuser? dit-elle sans remarquer qu'elle venait de le tutoyer. Mais pourquoi?

Pour le sang. C'était ma faute. Pas la tienne, répondit-il en prenant un air grave qui le rendait encore plus sexy.

Oh non, t'inquiète pas, c'était rien.

Un courant d'air dans le couloir la fit claquer des dents inconsciemment.

Je te dérangeais, peut-être?

Non, pas du tout. Je venais juste de sortir du bain.

C'est ce que je vois, dit-il en l'examinant de la tête aux pieds encore une fois d'un air appréciateur.

Carole prit une grande inspiration. Cette visite imprévue pouvait et devait lui redonner l'avantage.

Tu veux entrer boire quelque chose?

Drago, l'espace d'une seconde, parut surpris. Puis il sourit, de ce sourire qui faisait fondre n'importe quelle fille.

Avec joie.

Elle l'invita de la main à avancer. Mais elle passa devant lui et en voyant ses hanches se mouvoir avec grâce et sensualité dans sa serviette humide, Drago dut se retenir pour ne pas laisser ses mains se balader. En temps normal, il l'aurait déjà fait, mais avec elle, c'était différent. Elle voulait lui résister, et il voulait lui résister. C'était une sorte de défi, un duel inconscient qu'ils s'étaient lancés et que chacun voulait à tout prix gagner, l'un pour son propre honneur, l'autre pour essayer de sauver le monde.

Assieds-toi, je t'en prie.

Drago hocha la tête et s'installa dans un des confortables canapés.

Tu prendras quoi?

Un thé à la menthe, merci.

Carole lui sourit, claqua des doigts et aussitôt un service à thé en porcelaine précieuse apparut sur la table basse.

Alors, comment a réagi le professeur Rogue? demanda-t-elle tout en servant le liquide fumant dans deux tasses.

Pour résumer, il m'a bien engueulé mais pas trop évidemment, d'une parce que je suis son élève préféré et surtout pour ne pas trop faire plaisir aux Gryffondors.

Je comprends, reprit-elle en lui tendant sa tasse.

J'ai une question.

Vas-y, dit-elle en s'asseyant juste à côté de lui, ses jambes nues étendues, les bras croisées sur sa poitrine.

Je ne sais pas si ça va te faire plaisir. Regarde-la dans les yeux… Son corps à elle est pratiquement nu, à quelques centimètres de moi. J'ai juste à faire glisser ce misérable morceau de tissu qui la recouvre à peine… Et il fait si chaud ici!

Une pression sur son bras arrêta le cours de ses pensées. Carole le regardait, un sourcil levé.

Drago? Ca ne va pas? On aurait dit que t'étais ailleurs…

Hein? Ah oui, excuse-moi.

Je t'écoute.

Pourquoi tu traînes avec Potter, Weasley et la sang-de… et Granger?

Eh bien, quand nous sommes arrivées, Dumbledore a choisi Harry pour être notre guide et donc depuis, on est avec lui. Et puis, Hermione est la meilleure élève de Poudlard, la Préfète-en-Chef. Tu ne les aimes pas, d'après ce que j'ai entendu dire.

Non, pas vraiment. En fait, pour être honnête, je les déteste, avoua-t-il en gardant un air supérieur.

Carole se rapprocha alors de lui, prit appui sur son épaule et lui murmura à l'oreille:

Dommage. J'aurais aimé passer plus de temps avec toi…

Son souffle chaud, ses paroles et son parfum enivrant rendirent Drago malade de frustration. Il aurait voulu se laisser aller et l'embrasser sauvagement sur-le-champ mais cela aurait été une preuve de faiblesse de sa part et les Malfoy étaient tout sauf faibles! Il se maîtrisa donc, ou du moins il essaya.

Bien, je crois que… il faut que je retourne en cours, maintenant, dit-il en se levant.

Carole l'imita, légèrement décontenancée par son absence de réaction. Il lui fit un sourire charmeur tout en se rapprochant d'elle à son tour. Il se pencha vers son oreille et lui susurra d'une voix sensuelle:

Mais Potter et compagnie ne m'empêcheront pas de passer plus de temps avec toi, sois-en sûre…

Tout en parlant, il caressait du bout des doigts sa clavicule et son épaule. Carole crut défaillir à ce contact. Ses doigts sur sa peau, c'était une expérience si fabuleuse! Elle se demanda si c'était le geste qui lui avait fait cet effet-là ou la personne qui l'exécutait. Ne t'arrête pas, ne t'arrête pas… Elle avait fermé les yeux. En lisant dans les pensées de Drago, elle sourit intérieurement. Tu penses la même chose que moi, parfait! Alors continue… Leurs corps se touchaient presque, elle pouvait sentir la chaleur de Drago contre sa peau encore fraîche. Mais à son grand regret, l'index de Drago s'éloigna. Elle rouvrit les yeux qui se trouvèrent happés dans l'acier en fusion de ceux de son invité. Puis il sourit une dernière fois, suivi d'un clin d'œil discret avant de disparaître dans le couloir sans lui laisser le temps de répondre.

Carole était toujours plantée en plein milieu de sa chambre quand Elisabeth arriva, un sourire triomphant éclairant son visage.

Salut la nudiste!

Ah, c'est toi… salut…

Qu'est-ce qui se passe? T'as l'air toute bizarre.

Non, ça va très bien au contraire, dit Carole avec un sourire lointain tout en remontant serviette.

Tu devrais pas être en cours? Demanda sa cousine en haussant un sourcil.

Si, mais j'ai eu un léger accident en cours de Potion et j'ai invité Drago à prendre un thé.

Ah… Et alors? Ca se présente bien?

Je dirais que ça avance beaucoup plus vite que je ne l'espérais…

Parfait! Ca fait deux bonne nouvelles!

Deux?

Oui. J'ai été parlé à Hermione. Et on peut dire que tu as une chance pas possible. Elle vient de m'avouer qu'elle en pinçait pour Harry!

C'est vrai? Génial! Parfait! Bon, y'a plus qu'à aller le dire à Harry et ça fera une mission d'accomplie! Super Carole, la cupidon de Poudlard!

Elisabeth lui lança un regard insistant.

Euh… je voulais dire, Super Carole et Super Babeth, les cupidons de Poudlard!

Je préfère.

Des pas retentirent dans le couloir et Claire arriva en trombe.

Salut la compagnie!

Salut!

J'ai vu Babeth sortir de la salle commune des Préfèts-en-Chef tout à l'heure alors je viens aux nouvelles.

Alors tu vas pas être déçue! S'exclama Carole. Harry et Hermione vont devenir très bientôt le nouveau couple le plus célèbre de Poudlard!

Cool! Ah oui, au fait, avec Flora on a eu une idée. Ce week-end, c'est Halloween, et on s'est dit que ce serait pas mal de faire une petite fête en cet honneur. Qu'est-ce que vous en dites?

Elisabeth et Carole se regardèrent.

Pourquoi pas? En plus ce sera l'occasion pour Harry de tenter sa chance, répondit Elisabeth. Mais vous comptiez faire ça où?

Euh… bah… Carole…?

Ne me regarde pas comme ça. Ma chambre n'est pas faite pour accueillir des dizaines de personnes imbibées de Whisky Pur-Feu.

Pas du tout, qu'est-ce que tu vas imaginer?

Pas besoin de lire dans les pensées d'une alcoolique notoire pour le deviner!

Elles éclatèrent de rire.

Mais Harry m'a parlé d'une pièce magique qui, si on passe trois fois devant en pensant très fort à ce qu'on veut y faire, apparaît comme ça et avec tout ce qu'il faut dedans!

Ah oui, la salle sur demande! Hermione m'a raconté qu'en 5ème année, il s'en servaient pour s'entraîner en cachette à combattre les Forces du Mal!

Bon alors c'est d'accord, samedi soir, grosse fête! Mais démerdez-vous avec Flo pour l'alcool, moi j'organise rien et puis, même si il y a de la bouffe, une substance qui détruit le cerveau, ça m'étonnerait!

OK! Bon, j'y vais, je vais la prévenir! Cria Claire en s'éloignant dans le couloir.

On invite qui? Demanda Elisabeth.

Qui on veut, répondit malicieusement Carole. On n'a qu'à faire la liste des invités.

Elles s'installèrent dans le canapé, Elisabeth sortit une plume, de l'encre et un parchemin de son sac, et se prépara à écrire.

Alors… Pour commencer, nous quatre, Harry, Hermione et Ron, dicta Carole en comptant sur ses doigts.

Ensuite?

Dean, Seamus, Neville, Lavande, Parvati, Ginny…

C'est tout?

Bah… le truc c'est qu'à part ces personnes-là que l'on voit tous les jours, je vois pas trop…

Elisabeth se mit à tapoter sur la table avec ses ongles, tandis que Caroles entortillait une mèche de cheveux entre ses doigts.

J'ai une idée! S'exclama Elisabeth au bout d'un moment. Pendant la semaine, on va choisir chacune une maison et aller à leurs cours. Comme ça, on fera des nouvelles connaissances et on pourra les inviter. En plus, c'est comme une bonne action vu que ça rapprochera les maisons entre elles. Dumbledore n'y verra donc aucun inconvénient.

Tu sais que t'es une tête, toi!

Cette suggestion fut acceptée à l'unanimité lors d'un CIS (Concertation Importante au Sanctuaire)qui se déroula le soir même. Elisabeth choisit d'aller à Serdaigle, bien entendu, Carole à Serpentard, cela va de soi, et finalement Flora et Claire furent envoyées ensemble à Poufsouffle puisque les connaissances avec les Gryffondors étaient déjà faites depuis longtemps.

La semaine s'annonçait particulièrement froide pour une fin d'octobre. Les cousines découvraient les "joies" des cours de Soins aux Créatures Magiques en plein air, des classes glaciales et des courants d'air quasi hivernaux dans les couloirs. Claire attrapa un bon rhume mais Madame Pomfresh était une excellente infirmière et après quelques bonnes cuillerées de Débouche-Nez-Express, on ne l'entendait plus renifler toutes les 10 secondes et caser des "b" dans presque tous ses mots.

Elle et Flora avaient laisser tomber les cours particuliers d'Hermione pour "se concentrer" sur l'organisation de leur fête. Harry et Ron se faisaient une joie de les aider, de les conseiller, car pour eux c'était une occasion inespérée d'échapper pendant quelques heures au stress des montagnes de devoirs qui s'amoncelaient, et surtout aux mises en garde de leur amie qu'ils trouvaient à la longue répétitives.

Carole rencontrait plus de difficultés que les autres à créer des liens avec les Serpentards. En fait, ce n'était pas qu'ils ne la respectaient pas, non, elle était plutôt bien vue puisqu'elle portait un nom appartenant visiblement à une famille de sang-pur et surtout car elle paraissait connaître Drago Malefoy, sans oublier qu'elle était censée faire partie d'une assemblée de sorciers de haut rang mondialement connue. Mais passé le simple bonjour et les questions habituelles de première approche, elle se rendait compte qu'ils n'étaient pas très intéressants. Elle les trouvait… fades, arrogants envers les autres maisons et certains lui paraissaient carrément pitoyables, comme Crabbe et Goyle, les deux gorilles dépourvus de cerveaux, ou Pansy Parkinson, une fille immonde, enfin, une fille c'était un bien grand mot pour désigner cette tête de bouledogue entourée d'une vague chevelure d'une couleur oscillant entre le vert caca d'oie et le jaune omelette.

Tu fais pitié, ma pauvre, souffla-t-elle entre ses dents en la regardant du coin de l'œil se pavaner devant Drago dont le regard semblait fixé sur l'horizon.

Ils étaient dans la tour d'astronomie et attendaient le professeur Sinistra. Carole l'imita et ses yeux se perdirent dans l'immensité du ciel entièrement gris, les nuages sombres et lourds formant une sorte de plafond bas et obscur. Quand le cours commença, Carole n'avait toujours pas bougé. Elle sentit tout à coup une main glisser doucement sur son ventre. Elle sursauta et se retourna.

Alors, comme ça on rêvasse pendant les cours?

Drago la regardait, un demi-sourire au coin des lèvres.

J'ai… je… Carole, trouve quelque chose à dire, essaye de ne pas bégayer à chaque mot, s'il te plaît! J'observais le ciel. Bravo, plus débile, tu meurs!

Je ne sais pas si tu as remarqué mais justement, on ne le voit pas le ciel… Tu viens, je dois te montrer comment te servir d'un planètoscope, enfin, même si on ne va rien voir.

Il l'entraîna jusqu'au planètoscope en question, qui se trouvait enchâssé entre différentes parties de toit. Il plaça son œil dans la lunette et régla la précision avec des manettes sur les côtés.

Ca ne sert à rien. Les nuages sont beaucoup trop opaques, dit-il en se relevant, ses cheveux blonds et lisses ébouriffés par les bourrasques de vent.

Carole soupira. Il était tellement craquant que s'il n'y avait pas eu une vingtaine de Serpentards à moins de 10m d'eux, elle lui aurait sauté dessus. Elle voulait de nouveau sentir son souffle dans son cou, ses doigts sur sa peau, ses yeux sur son corps.

Drago, de son côté, pensait à peu près à la même chose. Elle était si belle, sa cape et ses cheveux ondulant gracieusement derrière elle. Cette vision lui donna encore plus envie d'elle. Il voulait la faire sienne. Il s'était rendu compte que depuis qu'il avait décidé de la séduire, il ne jetait plus aucun regard aux autres filles, elles lui paraissaient totalement sans intérêt. Carole était devenue une sorte d'obsession, et ce n'était pas pour lui déplaire. Son énergie et son désir n'en étaient devenus que plus intenses. Il fut sorti de sa rêverie par la main de Carole qui lui pressait agréablement l'épaule.

J'ai une idée, dit-elle simplement.

Une idée pour quoi?

Elle ne lui répondit pas mais se tourna vers le ciel et tendit les bras en avant. Puis, elle les écarta lentement en murmurant des paroles pour elle-même. Alors il se produisit une chose à laquelle Drago ne s'attendait absolument pas. Il regarda avec surprise les nuages se mouvoir rapidement au dessus de leurs têtes. Et quelques secondes plus tard, un rayon de soleil réussit à se faufiler et éclaira Carole, répandant une lumière crue tout autour d'elle. Puis, un bout de ciel bleu apparut, grandissant en même temps que les bras de Carole s'écartaient. Drago avait l'impression de voir un mirage. Mais ce n'en était pas un. Carole se retourna face à lui et sourit.

Voilà, maintenant, montre-moi les planètes.

Drago essaya de reprendre une attitude normale. Mais sa curiosité était piquée.

Comment t'as fait ça?

Oh, ça c'est une incantation que m'a apprise ma grand-mère, mentit-elle.

Eh bien, c'est… c'était une très bonne idée, je trouve.

Merci.

Elle s'avança vers le planètoscope et se pencha pour regarder dedans. Drago se plaça derrière elle et lui expliqua comment s'en servir. Puis, il mit ses mains autour de sa taille fine et se pencha à son oreille.

Tu ne cesses de m'étonner. J'ai hâte de voir tes autres qualités à l'œuvre, murmura-t-il de sa voix sensuelle.

Carole frissonna à ces mots. Mais elle n'allait pas se laisser dominer comme ça. Elle se releva, se tourna vers lui, plongea son regard dans le sien, et sans dire un mot pointa un doigt sur son torse et le fit reculer jusqu'au mur tout proche. Lorsqu'il toucha la paroi, elle se rapprocha encore plus près de lui. Drago sentait que ses barrières de contrôle allaient bientôt être piétinées par son propre désir. Leurs yeux s'attisaient mutuellement., chacun sentait la chaleur de l'autre de plus en plus vive et de plus en plus proche.

Mes autres qualités à l'œuvre? Lesquelles par exemple? Susurra-t-elle sans le quitter des yeux.

Je ne sais pas, ce sera à toi de me les montrer, lui répondit-il sur le même ton.

Peut-être, peut-être pas… Il faudra me convaincre…

Pas de problème, j'ai quelques arguments totalement adaptés à ton genre de réticence.

Vraiment? Parfait, on verra ça…

Quand tu veux.

Demain soir, on fait une fête pour Halloween dans la salle sur demande. Tu peux venir si tu veux, et inviter quelques amis à toi. Mais attention, je ne veux pas de débile mentaux, je te fais confiance. Des gens convenables qui savent se tenir. Il y aura des Poufsouffles, des Serdaigles et des Gryffondors.

Je me réjouis d'avance.

Moi aussi…

Elle se mit alors sur la pointe des pieds, s'avança vers son oreille, mais au lieu de lui souffler une parole comme il s'y attendait, son corps entier frémit quand il sentit sa langue effleurer son lobe. Puis elle le lécha lentement, avant de le mordiller gentiment, de jouer avec entre ses dents. C'était électrisant, et tellement excitant. Drago pensa ne plus se retenir quand elle aspira son lobe entre ses lèvres avec délice. Il poussa un long soupir. Il ne voulait pas rouvrir les yeux, il ne voulait pas que ce moment finisse. Il agrippa la taille de Carole et la serra contre lui. Elle joua un moment avec son lobe, ne cessant de provoquer des frissons de plaisir chez son partenaire. Après une dernière aspiration, elle s'écarta enfin.

Alors, à demain… souffla-t-elle toujours contre son oreille, voyant que Drago n'avait pas rouvert les yeux.

Puis elle partit sans un regard en arrière.