Auteur : Choupette
Titre : Sacrifice
Disclaimer : G-Boys pas à moi.
Couples : Je ne vous le dirai pas… Juste un alors, vu que vous le savez déjà : 3x4
Coucou. J'espère que cette suite ne va pas vous décevoir. En ce qui concerne les reviews anonymes, normalement j'ai corrigé le problème donc tout le monde peut maintenant m'adresser des reviews. Bonne lecture.
Chapitre 2
Six mois avaient passé, six mois qu'ils n'étaient plus que quatre dans cette cellule. Ils évaluaient toutes leurs possibilités de fuites et le nombre en était faible, pourtant il fallait qu'ils sortent pour lui. Après tout, c'était en quelque sorte sa dernière volonté : qu'ils puissent sortir d'ici. Le problème était qu'Oz avait compris la leçon lorsqu'ils s'étaient échappés les fois précédentes. L'organisation ne les sous-estimait plus et ils étaient sous haute surveillance, ils ne pouvaient rien tenter qui ne soit pas suicidaire. Il avait même parfois fallu que Trowa, Quatre et Wufeï empêche Heero de se lancer dans l'un de ses plan kamikaze qu'il affectionnait tant, allant parfois jusqu'à l'assommer.
Pourtant une chance, un espoir se présenta lorsqu'une nuit ils surprirent une conversation entre leurs gardes.
« - Ça ne peut plus continuer comme ça ! Ça va faire un mois que l'on ne fait rien ! Comme si la guerre était terminée et que l'on ne servait plus à rien. On ne peut même pas leur taper dessus pour passer nos nerfs. Au moins ils auraient une utilité ces morveux.
Calme-toi Jack. Je sais aussi bien que toi, que les mobils ne sortent plus du hangar à part pour les révisions. Figure-toi que cela me démange aussi d'aller casser du preventer ou des rebelles ! On y peut rien, c'est le général qui commande.
Un général qui ne sort plus de ses appartements depuis que sa greluche est là ! En tout cas ça ne doit pas le déranger de rester à la base, il est loin d'être inactif, lui.
De toute manière ça ne va pas durer longtemps, les hommes s'ennuient et s'énervent. S'il ne fait rien j'en connais qui vont ouvrir leur gueule. Surtout que des rumeurs commencent à être tenues pour réelles par certains hommes. D'après que cette nana serait une prisonnière, une pacifiste qui mettrait de fausses idées dans la tête du général. Les hommes n'ont plus confiance en lui car il aurait cessé de penser avec sa tête.
Oui et … »
La discussion s'était arrêtée là, la relève étant arrivée. Mais les pilotes se regardaient, un éclat s'était rallumé dans leurs yeux. Ça sentait la mutinerie.
Treize semblait se relâcher, ce qui n'était pas au goût de ses hommes. Leur adversaire le plus acharné s'était ramolli dans les bras d'une femme. Cela pourrait servir leurs intérêts, mais pour cela il fallait qu'ils se renseignent un peu plus. L'un d'entre eux devait pouvoir avoir une entrevue avec lui histoire de voir ce qui se passait dans la base. Et puis qui sait, si les rumeurs étaient exactes, il serait peut-être même possible de le retourner. Restait aussi une autre solution, faire la causette avec leurs geôliers.
Quatre se tenait devant la porte des quartiers de Treize. Il lui avait suffit de dire qu'il voulait lui parler pour qu'on l'amène aussitôt au général. Alors que Flaherty frappait à la porte, Quatre pouvait entendre des rires au-delà du panneau de bois, l'un des plus cristallin, l'autre plus grave. Il commençait à comprendre pourquoi les rumeurs allaient bon train, apparemment le Treize s'amusait beaucoup.
« - Une seconde ! »
La porte s'ouvrit sur un général essoufflé, dont la chemise d'une blancheur immaculée tenait avec peine sur ses épaules, étant entièrement déboutonnée, derrière lui le claquement d'une porte résonna.
« - M. Winner, veuillez entrer, je vous prie. Lieutenant vous pouvez disposer.
Mon général, je tenais d'abord à vous dire qu'un paquet était arrivé et …
Allez me le chercher immédiatement.
Bien mon général. »
Treize désigna alors, tout en se rhabillant, le canapé où le jeune blond prit place. Une senteur de vanille flottait dans la pièce, sans doute le parfum de ce qui se révélerait peut-être une précieuse alliée. Les paroles des deux soldats lui revinrent en mémoire : « pacifiste et prisonnière ».
« - Excusez cette tenue mais…
Ne vous excusez pas, vous êtes chez vous.
C'est vrai. »
Un sourire éclairait littéralement le visage du général.
« - Que puis-je pour vous ? Avez-vous des réclamations ?
En fait nous voudrions être tenus au courant de notre sort, bien que votre hospitalité soit… des plus agréable dirons-nous. Cela va faire sept ou huit mois que nous sommes ici et… six que nous attendons.
Je ne peux vous relâcher, je pense que vous en avez conscience, de plus que vos Gundams n'ont toujours pas étés retrouvés.
Sommes-nous donc prisonniers à vie ?
Le marché que j'ai passé avec D… M. Maxwell me tient de vous protéger, un point c'est tout.
Duo ? Pourquoi alliez-vous utiliser ce prénom ?
Sachez que les raisons qui m'ont fait accepter ce marché ne regardent que moi. Il est vrai que si c'était l'un d'entre vous qui m'avait demandé cette faveur, je ne l'aurais jamais accordée. J'avais beaucoup de respect pour lui et sa mort m'est toujours inconcevable, tant elle aurait pu être évitée. »
La véracité des propos et la tristesse que Quatre ressentait dans le cœur de Treize le rendirent confus. Il semblait profondément peiné de la mort de Duo. Ses pensées furent interrompues par des coups frappés à la porte.
« - Entrez ! »
Flaherty passa la porte, un paquet dans les bras. Treize réjouit, lui arracha presque des mains pour le porter sur son bureau et l'ouvrir. Quatre ne pouvait voir se qu'il contenait mais, Treize ressemblait alors à un gosse, heureux d'avoir un nouveau jouet. Cet être d'habitude si froid… Tout à coup il sembla revenir à la réalité, remarquer qu'il n'était pas seul.
« - Euh… vous pouvez sortir. Merci. »
La boîte était d'environ 70 centimètres sur 40. Aux vues des dimensions, cela avait tout l'air de ces boîtes contenant les robes des grands couturiers, celles que l'on offrait aux héroïnes des films avant AC. Un nœud rouge l'entourait.
« - J'espère que cela va lui plaire. »
Son regard était dirigé vers la deuxième porte, celle de la chambre. Quatre aurait bien voulu voir cette femme, qui avait réussit à transformer cet homme, réputé dur et sans pitié.
« - À qui donc ?
Ma raison de vivre.
…
Ne me regardez pas comme ça M. Winner, est-ce si extraordinaire que je puisse aimer au point d'en devenir fou ? Après tout vous connaissez ce sentiment aussi bien que moi, il me semble que le pilote 03, M. Barton ne soit pas pour vous déplaire. Ne rougissait pas ainsi ? Au départ je voulais vous mettre dans une cellule séparée de celles de 01 et 05, mais je me suis dit que cela serait trop dangereux, après tout, à vous 5 et même actuellement… alors que vous n'êtes plus que 4, vous êtes encore ce qui a représenté la plus grande menace pour Oz.
Vous savez beaucoup de chose sur nous.
Que voulez-vous, déformation professionnelle. En tout cas laissez moi vous dire que vous serez le bienvenu ici autant de fois que vous le désirerez et que cela vaut aussi pour vos compagnons. Pour le moment je crains de devoir vous renvoyer à vos quartiers. Je voudrais faire… une heureuse. »
En disant cela il désignait le paquet. Un sourire naquit sur les lèvres de Quatre, il avait sondé son cœur et cette femme avait de la chance d'être aimée à ce point.
Deux mois passèrent encore, Quatre allait souvent rendre visite à Treize, qui ne changeait toujours pas de comportement. Ses hommes s'énervaient de plus en plus, des complots se tramaient. Seul le lieutenant Flaherty semblait rester fidèle à son supérieur, c'est grâce à lui qu'aucun soulèvement n'avait encore eu lieu, les hommes ayant un respect inégalable pour cet homme. Parmi les nouvelles rumeurs, beaucoup sous-entendaient que les visites de Quatre n'étaient qu'une preuve de plus que le général les trahissait, qu'il devenait l'un de ces pacifiques qu'ils combattaient avec tant de mal.
Le fait même que les pilotes soient encore en vie représentait un affront aux dirigeant d'Oz. Ils avaient tué beaucoup d'entre eux lors des attaques sur les bases et on les laissait vivre. C'était inacceptable.
Mais bientôt cela changerait, les soldats attendaient des ordres venant de plus haut.
-/-
Les alarmes retentirent dans la base. Tous les soldats couraient dans les couloirs à la recherche des fuyards. Ils avaient posé des bombes d'après le matériel trouvé dans la chambre.
Leur exécution avait été en quelque sorte décidée aussitôt. Les soldats s'apprêtaient à les mener vers la potence après avoir eu l'accord des dirigeants de Romefeller et des généraux Septem et Decim. Treize avait été trop loin, il ne pourrait plus les protéger désormais.
A l'heure actuelle, ils avaient réussis à se cacher dans la base, mais toutes les issues avaient été bloquées et ils ne pouvaient plus sortir.
« - Mais qu'est-ce qui se passe ? »
Wufeï, Quatre, Heero et Trowa cogitaient au fond de leur cellule. Aucun ne comprenait l'agitation dont ils étaient témoins. Même les gardes devant leur porte s'étaient éclipsées pour prendre part aux recherches.
« - Aucune idée. Une attaque apparemment, peut-être un espion découvert. »
Heero qui allait répondre à Wufeï n'en eu pas le temps, une première explosion venant de retentir dans la base.
« - Il faut en profiter ! »
Heero se dirigea vers la porte et commença à s'acharner sur la serrure. Après quelques minutes il du renoncer.
« - Si seulement… il était encore là. »
Duo n'aurait mit que quelques secondes à forcer les rouages. Trowa désigna quant à lui l'un des lits. Le message passa aussitôt. Les quatre pilotes entourèrent leur bélier improvisé.
Ma porte blindée ne bougea pas d'un poil. Il fallait tenter le coup, l'espoir fait vivre. Désespérés, ils commencèrent à comprendre qu'ils ne pourraient jamais sortir seuls.
Une deuxième explosion eut lieu alors que la porte s'ouvrait, laissant apparaître la silhouette de Treize. Ce dernier avait abandonné sa redingote bleue, seule sa chemise blanche collée à sa poitrine par la sueur subsistait. Un regard interrogateur se lut dans les yeux des prisonniers.
« - C'est moi qu'ils recherchent ! »
Quelques secondes passèrent, des bruits de pas retentirent dans le couloir. Treize entra dans la cellule et referma la porte. Les gardes passèrent sans prêter attention aux prisonniers. Une troisième explosion retentie.
« - Qu'est-ce qui se passe ?
Il est arrivé aux oreilles de Septem et Décim que je ne semblait plus trop concerné par notre petite guerre. Ils ont donc ordonné mon arrestation et mon exécution pour trahison. Sentence d'ailleurs justifiée.
Justifiée ?
On a réussi à me convaincre. »
Un sourire passa sur ses lèvres, face aux regards médusés des pilotes.
« - C'est elle ?
On ne peut rien vous cacher M. Winner.
Je crois que vous pourrez m'appeler Quatre désormais.
Ça ne va pas Quatre ! Tu ne vas pas lui faire confiance ?
Si Quatre le croit il n'y a pas de raison de se méfier.
De toute façon vous n'avez pas trop le choix et moi non plus. J'ai besoin de vous pour sortir d'ici et c'est réciproque, non ?
Comment on fait ?
J'attends un signal, après on fonce dans la tas, désolé mais je n'ai pas eu le temps de peaufiner les détails.
Moi, ça me va.
Wufeï ?
Oui.
Bien vous êtes prêts. Il faut que nous passions chercher quelqu'un avant.
Où est-elle ?
Elle… doit poser la dernière bombe près du mur d'enceinte ouest. Les premièresexplosions c'était juste pour faire diversion et instaurer un climat de panique. Prêts ? »
Un hochement de tête l'averti que oui. Après avoir vérifié que personne n'était dans le couloir il s'élança.
Il comprit vite pourquoi il avait eut tant de mal à mettre la main sur ces soldats d'exception. Leurs seules compétences, même si elles étaient exceptionnelles ne suffisaient pas, ils se connaissaient, savaient interpréter le moindre signe, la moindre expression de leur coéquipiers. Ils étaient une équipe.
Treize, qui avait redouté le fait de traverser toute la base, fut vite rassuré. Ces soldats obéissaient même à ses ordres. Il connaissait avec exactitude la base et ils avaient tout de suite compris qu'il n'y avait que lui pour les guider. Professionnels, ils savaient analyser toutes les situations et en tirer le meilleur parti, quel qu'il soit.
Un sentiment de respect s'insinua en lui, respect qu'il n'avait jusque là jamais éprouvé avec une telle intensité, excepté pour une personne.
Au fur et à mesure qu'ils avançaient un sentiment d'inquiétude le gagna, la dernière bombe ne devrait pas tarder à exploser. Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé. Il ne se le pardonnerait jamais.
Il se rappelait encore la première fois qu'il l'avait vu. Les soldats avaient raison en ce qui concernait cet ange. Une telle rage se lisait alors dans ses yeux. Une lueur de défi qui l'avait transporté. Avec le temps il avait découvert sa peau si douce, ses cheveux si soyeux. C'était la première personne qui avait réussi à le faire rire depuis longtemps, à lui redonner le goût de la vie.
La quatrième explosion. Tout se passait comme prévu, ils étaient presque arrivés. La déflagration avait créé une brèche à l'intérieur d'une partie du bâtiment, accolé au mur d'enceinte et cela afin d'éviter les sentinelles dans les tours de guet.
Alors qu'ils traversaient un couloir, une porte s'ouvrit brusquement. Treize ne réagit pas. Une silhouette vêtue d'un pantalon noir et d'une des chemises blanches du général sortit à toute allure. Les pilotes purent la voir agripper l'une des mains de Treize. Ses cheveux lui arrivant aux genoux flottaient derrière elle. Elle se servait uniquement d'un M16, pour dégommer les quelques soldats qui étaient sur leur passage, malgré les pistolets et autres couteaux qu'elle portait. 1
Ils arrivèrent enfin à la brèche, les soldats trop occupés à éteindre les incendies provoqués par les explosions. Ils se dirigèrent vers la forêt qui entourait en partie la base. L'une des sentinelles tira en leur direction jusqu'à ce qu'ils se retrouvent sous le couvert des arbres.
Leur course dura encore une heure, ils s'enfonçaient dans l'obscurité des bois.
Les pilotes suivaient toujours le couple. Soudain un doute s'encra dans le cœur d'Heero. Il accrocha le regard de Trowa, qui tenait la main de Quatre. Celui-ci lui fit un signe de la tête, quelque chose tiquait.
Heero courut pour se mettre à hauteur de la jeune femme.
« - Treize, une minute ! Qu'est-ce qui nous dit que ce n'est finalement pas un piège pour que l'on vous conduise aux Gundams ? »
En disant cela Heero avait attrapé la fine silhouette, lui glissant l'une de ses lames sous la gorge. Tous s'étaient arrêtés.
« - Heero mais qu'est-ce que tu fais…
Quatre j'ai confiance en ton empathie, mais pas en Treize.
Non ne fais pas ça ! Je vous assure que je vous ai dit la vérité. Jamais je n'ai menti.
Heero, il ne ment pas.
Je ferais n'importe quoi pour qu'il vive, lâche-le. »
Une expression de surprise se lu sur les visages des pilotes. C'était un homme, impossible, pas avec des cheveux si long, plus long que ceux… de Duo.
« - Quoi ? Il… c'est…
Hee-chan, lâche-moi s'il te plaît. » 2
1 Ne rêvez pas, ce n'est pas celui auquel vous pensez.
2 En rapport avec la note 1… Je vous ai bien eu, je déconnais.
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C'est bizarre mais je crois que les fans de Duo m'en veulent moins maintenant. Cool je ne vais plus recevoir de menaces de mort…lol. Qui veut la suite ?
