Auteur : Choupette

Titre : Sacrifice

Disclaimer : G-boys pas à moi.

Couples : Si vous n'avez pas encore deviné... Enfin, il y a encore deux bishonen tout seuls. Mystère ?

Pas encore eu le temps de répondre à toutes les reviews... je sais je suis lamentable. Mais un énorme MERCI à celles qui ont prit le temps de m'en écrire.

Chapitre 4

Le poing de Duo s'abattit violemment sur le réveil, déclenchant une douleur au niveau de son côté droit.

« - Saloperie de réveil ! »

Depuis quand il n'avait plus droit à son bisou du matin pour le réveiller. Et puis d'abord pourquoi… y avait-il un réveil ? Ses yeux s'ouvrirent tout à coup.

« - Tu es réveillé mon cœur ? »

Un soulagement gagna Duo lorsqu'il entendit la voix de son amant.

« Duo ?

'Jour.

Comment tu te sens ? Ça ne te fait pas trop mal ?

Ça va super. Je suis bien, mais ce truc va passer par la fenêtre.

Désolé mais apparemment tu ne l'avais pas éteint.

Tu veux dire que cela fait dix mois qu'il attend de me pourrir la vie.

Crétin. »

Treize souleva les quelques mèches qui cachaient son visage, voilant ce regard si précieux. Duo avança son visage, Treize parcourut les quelques centimètres restant pour poser ses lèvres sur les siennes.

« J'adore !

Ah, bon. Et quoi donc ?

Mon bisou du matin. Je t'aime Damian. 1

Je t'aime Duo. »

Duo se pelotonna contre le torse de son amant.

« - On est de retour.

Dans votre ancienne planque, oui.

Génial, c'est celle que je préfère, celle où nous sommes restés le plus longtemps.

Tu te sens chez toi ?

Hm.

Il va falloir que je me lève, Quatre a prévu une matinée de courses : garde-manger, vêtements, PC pour Heero…

Super !

Désolé mais tu ne viens pas.

Hein ? »

Après quelques minutes de persuasion, Duo se résigna à rester avec Wufeï, à condition qu'il puisse descendre déjeuner avec les autres.

Treize s'extirpa du lit, suivi d'un Duo dans le coltar (à cause des calmants). En lui tenant la main,il le guida jusqu'à la cuisine. Il craignait beaucoup le comportement des pilotes à son égard, il jeta un regard à sa belle aux bois dormant avant de pénétrer dans la cuisine.

« - Bonjour… tout le monde. »

En entendant l'hésitation dans la voix de Treize, Duo leva les yeux, avant de partir dans un fou rire.

Il y a dix mois, ils avaient 16 ans, presque 17 et mesuraient entre 1m56 et 1m60. Maintenant ils n'étaient plus si loin des 18 ans.

Trowa ayant prit 15 cm, atteignait les 1m75. Son pantalon de pyjama bleu lui arrivait désormais à mi-mollet, alors que son marcel blanc le compressait comme un corset. Ce qui ne déplaisait pas à Quatre (1m56 → 1m72), qui pouvait ainsi mater la musculature de rêve du français. Le petit blond donnait, quant à lui, l'impression d'avoir volé le pyjama d'un gamin de 12 ans : un short et une chemise avec des petits lapins (ensemble offert pas Duo). Il avait été obligé de laisser la chemise ouverte pour éviter l'étouffement.

Wufeï (1m56→1m65), grâce à ses origines, s'était contenté de mettre l'une de ses anciennes tuniques blanches un peu trop grande à l'époque.

Le must restait Heero (1m56→1m70). Son spandex faisait penser au boxer d'un cheepundale trop serré, quant à son haut, Quatre lui avait prêté l'un de ses pyjamas avec de petits pandas.

Alors que Duo commençait à se calmer, sa blessure le rappelant à l'ordre, Treize lui, remerciait les dieux de porter sa chemise blanche. Il observait du coin de l'œil, son cher ange.

Ce dernier avait tellement changé. Affaibli et amaigri, il craignait de le briser, chaque fois que ses doigts frôlaient la peau couleur de neige. Avec le temps, il avait recouvré toute sa force, toute sa vitalité et sa joie de vivre. Sa musculature s'était développée, pectoraux et abdominaux se dessinaient finement sur son torse. Ses cheveux, même tressés, arrivaient presque à mi-cuisse. Il n'avait rien à envier à Trowa et atteignait 1m78. Encore une petite dizaine de centimètre et il aurait rattrapé le général.

Tout ce qu'il portait était son boxer noir, accompagné de quelques bandages, et personne ne semblait s'en soucier.

Une heure plus tard, ils étaient prêts, bien que ressemblant à une troupe de scouts aux culottes courtes, égarés. Une fois au supermarché, tous s'occupèrent de leurs vêtements. Puis Quatre et Trowa partirent faire des courses pendant que Heero et Treize se dirigèrent vers le magasin d'informatique.

« - Pourquoi est-ce que je dois t'accompagner ?

Ne sachant pas encore ce que l'on va faire de toi, il faut que tu puisses t'occuper et avoir des contacts avec l'extérieur en dehors de la télé.

Suis-je prisonnier ?

Oui et non, mais tu es recherché par l'une des plus grandes organisations planétaires : Oz. Je pense que tu sais exactement de quoi tu… enfin ils sont capables. Choisis ce que tu veux, crédit presque illimité. On a une heure.

D'accord. »

Treize se promenait entre les rayons. Un sourire en coin, il observait Heero qui harcelait un pauvre vendeur, totalement dépassé par ses questions. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver ce qu'il lui fallait. Une fois la facture faite, ils se dirigèrent vers la caisse, les PC seraient prêts le lendemain. Il faudrait qu'ils reviennent les chercher.

« - Peut-on savoir pourquoi tu as pris un appareil photo numérique et un écran de 30 pouces ?

C'est pour Duo. D'ailleurs il faut que j'aille compléter le tout. Viens. »

Ils rejoignirent enfin Quatre et Trowa, qui croulaient sous les paquets, puis rentrèrent à la planque. Duo sauta littéralement sur ses nouvelles fringues et sur les paquets de gâteaux. La journée se passa dans la joie et la bonne humeur, même si Wufeï et Heero ne cessaient de surveiller leur invité.

/-

Treize installait l'ordinateur dans la véranda ainsi que le reste de ses achats, faits avec Heero la veille. Il avait demandé à Duo de ne pas venir, il lui avait fait une surprise donc ce dernier ne devait rien voir. L'Américain s'était alors dirigé vers le hangar pour bichonner le Deathscythe. Bizarrement il ne s'était pas opposé, n'avait pas râlé, ni même essayé de voir ce qu'il voulait lui offrir. Cela contrastait tellement avec sa personnalité.

Ils avaient tous changé, Duo plus que les autres pilotes, même si parfois ses attitudes puériles et spontanées refaisaient surface puisque inhérentes à ce qu'il était. Il exposait dorénavant une facette qu'il avait cachée. La réalité, dure et froide, il n'avait plus besoin de la voiler, ne serait-ce que pour quelques instants. Ils avaient tous compris qu'eux seuls pouvaient créer un bonheur, qu'il fallait « reliefer » son existence. Duo n'avait plus besoin de modeler un semblant d'humanité joyeuse, ils le feraient désormais par eux-mêmes. Mûrs, hommes, ils n'en étaient que meilleurs en tant que soldats et adolescents.

Treize finissait les branchements de l'ordinateur, l'appareil photo et le matériel posé à ses côtés, dans la lumière.

Heero descendit jusqu'à la cuisine où Quatre finissait de préparer le déjeuner.

« Tu t'es enfin débranché ?

Comme tu peux le voir.

Qu'est-ce que c'est que tout ce bazar ?

Tu es devenu aveugle, tu le vois bien ce que c'est.

Oui mais… Duo ne nous a jamais montré qu'il était capable de… qu'il avait des aptitudes dans ce domaine.

J'ai hâte de voir le résultat. »

Une porte claqua mettant fin à leur discussion. Treize était parti rejoindre son cher et tendre.

« Je crois que ton vœu va être exaucé. »

Quelques minutes plus tard, Treize revint avec l'Américain.

« Fais attention !

Mais tu as les mains sur mes yeux, comment veux-tu que je vois les obstacles ?

Stop ! Mais attends, j'ouvre la porte.

Aïe ! »

La traversée du salon qui s'en suivit se révéla des plus périlleuses. Treize, qui se tenait derrière Duo, ne voyait pas plus que celui qui avait les yeux cachés, gêné par la taille de Duo. Le canapé, la table basse et les poufs leurs furent presque fatals, mais ils n'arrivèrent à la porte de la véranda.

Derrière eux se tenaient Quatre et Heero, espérant enfin comprendre.

« Tu es prêt ?

Ça, c'est une question intelligente ! Allez, s'il te plaît, laisse-moi voir !

Tadam !

… »

Duo ne bougeait pas, complètement abasourdi. Une minute passa, il restait immobile. Quatre et Heero s'approchèrent, le silence chez Duo n'avait jamais été une bonne chose. Quatre sentait ses yeux se remplir de larmes, il mit vite en place ses barrières mentales.

Treize le contourna et passa sa main devant ses yeux.

« Houhou ! Duo, ça va ? Tu pleures ?

Nan, c'est… c'est pas… vrai. Je ne… pleure… jamais. Merci. »

Duo entoura de ses bras la taille de Treize, posant sa tête au creux de son cou, tandis que la main de celui-ci caressait les cheveux soyeux.

« Tu aimes ?

J'adore, je t'aime. Ça me fait vraiment plaisir.

J'en étais sûr…

Vantard.

… j'espère que tu auras le temps. Je n'en ai pas eu pour prendre des photos par contre.

Ce n'est pas grave.

Dites vous pourriez nous expliquer. Pourquoi as-tu acheté du matériel de peinture (chevalet et toiles comprises), un ordinateur et l'appareil photo ?

Je peins, enfin j'essaie…

Et il y arrive très bien.

Ouais on va dire ça comme ça. Vu que je ne pouvais pas sortir, Treize prenait des photos à l'extérieur pour que j'aie de nouveaux supports… autres que mes souvenirs. »

Les deux amants se regardaient tendrement. Au moment où ils échangèrent un baiser, les deux autres pilotes s'éclipsèrent se sentant de trop.

/-

« Duo on ne va pas tarder à manger !

Je crois que tu peux enlever son assiette…

Quoi ! »

Quatre paires d'yeux se dirigèrent vers l'ex-général. Les mots sortant de sa bouche étaient une aberration : Duo ne pouvait pas rater un repas, c'était impossible. Les blessures, le Deathscythe, les dessins animés, l'embêtement journalier de Wufeï, les engueulades avec Heero (le typhon humanoïde… houlà je m'égare là, c'est plus la même série 2), rien n'avait pu l'empêché de venir à table.

Juste après le déjeuner il s'était installé devant son chevalet et n'en avait plus bougé. Treize, lui, avait attrapé l'appareil photo et s'était engouffré dans les bois sous le regard suspicieux de Wufeï qui avait fini par l'accompagner.

« Tant qu'il n'a pas fini ce qu'il a commencé, il ne s'arrête pas.

Ce n'est pas possible, Maxwell n'a jamais raté un repas de sa vie… »

Le cœur de Treize se pinça à cette phrase, il connaissait le passé de Duo. Des repas il n'en avait que trop manqué.

« … la nourriture est aussi sacrée que son lit, voir plus que le Deathscythe.

Vous n'arriverez pas à le faire bouger. La dernière fois que j'ai essayé, je me suis pris son poing dans la figure. Il s'est ensuite excusé les larmes aux yeux… toujours assis devant sa toile. Mais ce n'est pas grave, il faut juste éviter de prendre des toiles trop grandes.

Comment ça ?

Je vous l'ai dit, il ne s'arrête pas tant qu'il n'a pas fini. Un jour, je ne sais pas comment, il a réussi à commander une toile de deux mètres sur trois. J'étais absent, quand je suis revenu il l'avait déjà commencée. Une toile représentant une plage avec toutes les nuances de bleu possibles, le sable, une forêt de palmiers... Il a passé quatre jours et trois nuits sur cette peinture. Au bout du deuxième jour je me suis pris un coup, je n'ai pas eu le cœur à l'en empêché, de toute manière cela n'aurait fait qu'empirer les choses, sa colère et sa détermination peuvent avoir une telle force. Lorsqu'il a eu fini, il s'est levé pour s'écrouler sur le sol. J'ai passé une semaine à son chevet avant qu'il ne se soit remis.

Duo est une vraie tête de mule et c'est peu de le dire. C'est quand même étonnant, je n'aurais jamais cru qu'il puisse s'investir à ce point-là, j'ai hâte de voir ce qu'il peint.

Oui, ben en attendant on mange !

Oui, oui. »

La soirée se passa tranquillement. Quatre alluma la lumière de la véranda alors que la nuit tombait, sans que Duo ne s'en rende vraiment compte. Plus tard Trowa rejoignit l'Arabe, monté dans leur chambre. Wufeï ne tarda pas à aller se coucher. Treize et Heero discutèrent jusqu'aux environs de minuit. S'ils n'avaient pas encore de missions, le sort de Treize posait problème : recherché par Oz qui voulait sa mort et ils ne savaient pas encore qu'elle serait la réaction des mads.

Il fallait trouver un moyen pour qu'il puisse les aider sans risquer sa vie. Pour le moment Treize allait les tenir au courant des derniers projets d'Oz, des cibles qu'ils leur fallait à tous prix détruire.

« Bon je vais y aller aussi.

Je reste un peu, le bulletin d'information de 00h00 ne va pas tarder.

Tu ne peux pas t'en empêcher.

Jamais je ne pourrais. »

Treize se faufila jusqu'à la véranda, après un sourire au perfect soldier, il déposa un baiser sur la nuque de Duo. Celui-ci ne se retourna pas, mais Heero réussit à entendre quelques sons passer ses lèvres : « Bonne nuit mon amour ». Treize sortit et grimpa les escaliers, laissant Heero, un pincement au cœur. D'une certaine manière il les enviait, lui, il n'avait personne avec qui partager ce genre d'intimité. Il oublia le JT et se dirigea vers l'« atelier de peinture ». Se tenant derrière le dé-natté en l'occurrence, il observait les mouvements du pinceau sur la toile, les touches de couleur qui la parcouraient et esquissaient une cascade au milieu d'une forêt.

« Tu te débrouille vraiment bien. C'est très beau déjà, alors que ce n'est même pas fini.

Tu nous a manqué tu sais… Tu m'as manqué.

Duo, tu es heureux ?

Oui... maintenant je le suis… comme je ne l'ai jamais été à vrai dire.

Bonne nuit Duo.

Heero, tu te rends compte que tu pourrais être à ma place si tu le voulais. »

Un sourire franc éclaira le visage du japonais, Duo avait toujours su ce qu'il se tramait dans son cœur sans qu'il ne le sache lui-même. Duo était le seul qui savait voir au-delà du masque de glace et c'est pour cela qu'il était son meilleur ami. Heero sortit quelque chose de sa poche et s'approcha de Duo. L'Américain observa les mains du Japonais maintenant de chaque côté de sa tête. Quelque chose de froid entra en contact avec sa poitrine.

« Tu avais oublié ça à la base.

Je te l'avais confié, ce n'est pas pareil. Merci, elle m'a manqué. »

Alors qu'Heero montait dans sa chambre, le natté observait le reflet d'une croix scintillante dans la vitre de la véranda.

/-

Lorsque Quatre se leva, Duo peignait encore. Sans rien dire il prépara le petit déjeuner comme tous les matins. Il posa cinq bols, cinq petites cuillères… Malgré leur emprisonnement il n'avait rien oublié de leur petite routine. Le quotidien reprenait le dessus, il s'étonnait lui-même d'avoir cette impression que ces dix mois n'avaient été peut-être qu'un mauvais rêve… mais les cicatrices elles, étaient bien présentes sur sa peau. Il les sentait aussi lorsque ses mains parcouraient le torse du français.

Heero entra dans la cuisine interrompant ses pensées.

« Bonjour !

Hm.

De bonne humeur à ce que je vois.

Quatre, Heero est un cas désespéré. Si j'étais toi j'abandonnerais.

Bonjour Wufeï.

Je suis de bonne humeur à cause du programme de ces prochains jours.

C'est-à-dire ?

Remettre en état les Gundams, prévenir les mads. »

Fait étrange aucun d'entre eux n'avait encoresérieusementpensé aux vieux rochons. Reprendre contact avec eux les enchantaient au plus haut point. Treize et Trowa descendirent à leur tour et se mirent à table. Un quart d'heure plus tard Duo émergea de la véranda pour se lover sur les genoux de Treize, l'air totalement endormi. Sans qu'aucun mot ne soit prononcé, les quatre pilotes se levèrent comme un seul homme et se précipitèrent pour voir le résultat.

« Tu as faim ?

Oui, mais je crois que je vais plutôt aller me coucher. Rien que pour éviter de prendre part aux corvées de la journée.

Tu nous as entendu ?

J'avais déjà fini. Je ne veux pas voir l'autre abruti avec sa pince à glaçon.

Ça je m'en doute. Fraise ou abricot ?

Hein ?

La confiture sur les tartines.

Un peu des deux. Qu'est-ce qu'ils font ?

Ils apprécient ton travail. Je vois que tu l'as récupéré.

Hm hm. »

Quelques minutes plus tard les pilotes revinrent s'asseoir sans un bruit. Treize et Duo les regardaient attendant le verdict.

« C'est franchement injuste, je ne peux même pas me moquer de toi.

Wufeï a raison, c'est… carrément remarquable. Tu es vraiment doué. C'est… c'est…

En gros on est sur le cul.

Bravo. »

Duo était muet : Quatre n'arrivait pas à exprimer ses émotions, Wufeï souriait comme un demeuré, Trowa utilisait un langage très… il utilisait un langage tout court à vrai dire et Heero lui adressait un compliment, même s'il ne le faisait qu'en un seul mot. Duo décida d'aller se coucher car apparemment il rêvait.

Lorsqu'il se leva quelques heures plus tard ils étaient tous dans le salon, devant le portable de Heero. Duo posa une main sur l'épaule de Treize avant de prendre la parole.

« On ne devrait pas leur faire connaître sa présence. On ne sait pas ce qu'ils savent à propos de la base, de sa fuite. On ne sait même pas s'ils connaissaient notre propre présence dans la base. On doit d'abord se renseigner.

Je suis d'accord avec Duo. Nous n'avons pas toutes les données, il vaut peut-être mieux s'en tenir au strict minimum.

Bien. »

Heero alluma son PC. Après quelques manœuvres, il réussit à retrouver le canal de communication le reliant aux professeurs. Treize quitta la pièce à cause des webcams.

Chacun était tendu, cela faisait dix mois que personne n'avait de leur nouvelle. Heero entama une série de codes complexes avant de tomber face à un écran noir. Quelques minutes passèrent, puis le visage de J apparut. La stupeur se lut aussitôt sur son visage, c'était la première fois qu'ils pouvaient voir une quelconque émotion sur le visage du vieillard. Sa bouche s'ouvrit plusieurs fois sans qu'un seul son ne sorte.

« 01… Au rapport.

Ça risque d'être très long, d'autres questions ?

Les autres ?

Tous en vie.

Tous, même 0… enfin… Que s'est-il passé ?

Nous sommes restés prisonniers dans les geôles d'Oz pendant dix mois.

Dix mois ? Quand pouvez-vous venir au QG ?

D'ici une semaine environ.

Les coordonnées pour vous joindre.

Inutile que vous les sachiez. À dans une semaine.

Bien. »

Certaines choses sont immuables et les discussions entre le professeur foldingue et sa« création » en faisaient partie. Avant même qu'ils n'aient pu prononcé un seul mot, le visage de G éclaira l'ordinateur.

« Duo ? Duo ! Répond tête de mule.

Je suis là… papy.

J'y crois pas, vous êtes vivant.

Alors qu'elles sont les nouvelles ?

C'est toi qui me demandes ça ? Ça fait des mois que l'on vous cherche sans résultats, on n'avait pas la moindre idée de l'endroit où vous pouviez être. Tous nos informateurs se sont révélés inutiles, rien sur les Gundams… Même Réléna n'a pas réussit à trouver le moindre indice.

Ouais ben tant mieux sinon elle aurait attaqué la base à coups de discours et de morceaux de guimauves, ce qui aurait été extrêmement efficace.

Le problème, c'est qu'elle nous harcèle car elle croit que nous savons où vous êtes.

Quelle plaie ! Bon de toute façon on se voit dans une semaine.

Ok gamin. »


1 Pourquoi Damian ? Désoleé mais vous n'aurez pas la réponse tout de suite.

2 Il s'agit de Trigun pour les incultes qui n'ont pas reconnu. Non je déconne on a parfaitement le droit de ne pas connaître.