Auteur : Choupette
Titre : Sacrifice
Disclaimer : G-boys pas à moi.
Couples : 2x13, 3x4...
Chapitre 5
Les pilotes étaient assis dans le bureau de J. Aucun ne disait un mot. La colère était la seule expression qu'ils pouvaient voir sur le visage du scientifique. Ce dernier fulminant ne pouvait s'empêcher de tapoter de ses doigts le bureau.
"-Les cinq meilleurs soldats qu'il y ait sur cette Terre et les colonies, se sont faits avoir… tous en même temps et sont retenus pendant plus de dix mois sans qu'aucun de nos services d'informations ne puisse en retrouver la moindre trace."
Un crayon qui s'était malencontreusement retrouvé dansla pince voal en éclats.
" -Les Gundams disparaissent par la même occasion. Et un jour, ces mêmes soldats réapparaissent comme si de rien n'était, alors que Treize Kuschrenada s'évapore dans la nature, et sans une seule égratignure…
Ah, si ! Regardez…
Je n'en ai rien à foutre de votre cas 02 !01 j'attends un rapport précis, sinon ça va chauffer et vous aller retourner en cellule! Vous pouvez m'expliquer ce qu'il s'est passé ?"
Le silence s'installa dans la pièce, aucuns des pilotes ne souhaitant réellement engager la conversation.
" -Ne répondez pas tous en même temps !En attendant, vous allez passer des tests physiques et psychologiques. S'il y a le moindre truc qui cloche vous serez abattus sans la moindre hésitation. C'est compris !
Oui.
Bien. 01 expliquez-moi plus en détail votre détention.
Tout sera dans mon rapport.
En quelques mots s'il vous plaît.
Les ozzis ont essayé de nous faire parler pendant plusieurs mois, notre silence les a refroidi. Ils nous ont donc abandonné au fond d'une cellule attendant de pouvoir se servir de nous comme monnaie d'échange.
Dans ce cas-là, pourquoi n'avons-nous pas eu de demande ?
Ils ont appris par leurs informateurs que personne en dehors de nous ne savait où étaient les Gundams ni ne savait s'en servir. Les Gundams ne représentaient plus une menace, or il s'agissait de leur problème majeur dans la guerre. Par ailleurs, même s'ils avaient eu des requêtes à formuler ils ne savaient pas à qui, étant donné que les preventers ne sont pas nos supérieurs. Nous sommes toujours passés pour des terroristes indépendants donc sans aucune valeur aux yeux de leurs opposants qui nous méprisent parfois autant qu'eux.
Logique. Alors pourquoi vous garder ? Pour le plaisir peut-être ? "
Heero prit soin de choisir ses mots, son cerveau n'avait trouvé qu'une seule solution pour mettre fin à cet interrogatoire. De plus l'impatience et la colère qui se lisaient sur le visage du prof étaient de plus en plus intenses, si cela continuait la tête de J sauterait comme le couvercle d'une cocote minute.
"-C'est exact.
Qu... Comment ça ?
Ils nous ont gardé pour le plaisir. "
Ces mots eurent l'avantage de fermer son clapet au savant fou. Pour corroborer à la version de Heero, les autres pilotes jouèrent le jeu et baissèrent la tête, concentrés sur les lacets de leurs chaussures, simulant une quelconque honte, ce qui marcha au plus haut point. Quelle belle invention que le mensonge.
" -Bon, passons à un autre problème. Le général Kuschrenada a disparu il y a quelques jours, lors de l'explosion d'une base en Suisse. Il est apparemment accusé de trahison. Il faut absolument mettre la main dessus pour extirper le maximum d'informations avant de le tuer.
Pourquoi le tuer alors qu'il pourrait travailler pour nous ?
Cela représente un danger trop grand. S'il a retourné sa veste une fois, rien ne l'empêchera de recommencer. Sa mort est inéluctable. "
Duo lança un regard mauvais à pince à glaçons. Quelle joie ce serait de pouvoir glisser ses mains autour de son cou et de serrer jusqu'à ce qu'il devienne blanc et froid. Il pourrait aussi bien jouer aux fléchettes, le nez : 10 points, les yeux : 15, les c... : inestimable. Duo jubilait presque à la pensée de cette torture.
"-Pour le moment vos n'aurez pas de missions, le temps de vérifier les détails de votre rapport auprès de nos espions. Mais dès que vous serez à nouveau opérationnels vous devrez vous lancer à sa poursuite. "
Les pilotes sortirent enfin du bureau, les jours qui suivraient allaient être éprouvant. Entre les visites médicales, les interrogatoire et les tests... Duo râlait déjà, rien que l'image d'une piqure lui faisait pousser des cris d'agonie. Mais il fallait bien qu'ils se remettent dans le bain. Treize ou pas, ils étaients soldats avant tout, leur but était toujours de détruire Oz.
/-
Trois mois après l'explosion de la base, Treize était toujours la cible des recherches d'Oz., les informations diffusaient encore sa photo, des affiches étaient même placardées. En ce qui concernait J, ils faisaient semblant d'être absorbés par leurs missions pour se soustraire à la chasse au Treize1, ce qui donnait lieu à de belles crises d'histérie, lorsque Heero avait le malheur d'allumer son portable en même temps que le savant.
Les pilotes avaient trouvé comment" utiliser " la présence de l'ex-général. Lors des missions d'infiltrations il était en binôme avec Heero, ce qui leur faisait gagner un temps précieux. Treize ayant une connaissance aigue de presque toutes les bases.
Il pouvait aussi remplacer l'un des pilotes lorsqu'ils étaient blessés. Il leur avait, de plus, désigné tous les espions qui avaient infiltré l'organisation de preventers. Oz avait de plus en plus de mal à étendre son pouvoir et perdait , peu à peu, de son influence.
En ce qui concernait leur vie de tous les jours, les pilotes avaient été surpris par les relations qui unissaient le général et le pilote. Si Trowa et Quatre se montraient discrets, pudiques, révélant un amour profond mais encore hésitant ; Duo et Treize affichaient tendresse et passion au grand jour, un amour complet qui semblait avoir toujours existé. On aurait dit un vieux couple dont la tendresse est l'un des ingrédients principaux et qui font toujours rire les jeunes. Ils ne supportaient qu'à peine, d'être séparés et c'est pour cela que Duo faisait la tête depuis trois jours, Treize étant parti effectuer une mission avec Heero.
Le natté en avait marre. En trois jours, il avait peint cinq toiles et commençait à être en panne d'inspiration et de photos. L'Arabe, lui, était pourtant ravi d'accrocher les tableaux dans toute la maison, même si le manque de place n'allait pas tarder à se faire ressentir. Il y en avait même jusque dans leurs chambres respectives.
Duo avait peint une parcelle de désert pour Quatre, à partir d'une vieille photo que celui-ci lui avait donnée et qui passait dorénavant beaucoup de temps à observer ce morceau de mémoire.
Heero avait hérité, non pas d'un glacier, mais d'une montagne calme et imposante d'où descendait un ruisseau, symbole de son humanisation. Duo s'était beaucoup amusé à peindre cette toile. Lorsqu'il lui avait donné, le Japonais l'avait pris dans ses bras pour une étreinte fraternelle… une fois les autres pilotes retournés à leurs affaires.
Wufeï et Trowa n'avaient rien voulu, préférant attendre un moment plus propice pour mettre à profit son talent. Les toiles qui se trouvaient quant à elles dans la chambre de Treize et de Duo, représentaient des forêts sombres, des paysages semblant sortir du fin fond de la Bavière, d'un pays germanique, européen. Les pilotes avaient supposé que c'était en rapport avec les origines de Treize, mais avaient préféré se taire plutôt que de poser la question.
Tout ce qui concernait la vie de Duo était posé dans un coin de la pièce, face au mur. Duo avait interdit que l'on y jette le moindre coup d'œil. Il ne voulait pas que les autres connaissent les rues miséreuses de L2, peuplées de crève-la-faim dont il faisait partie, ou bien l'église Maxwell. Il souhaitait conserver cette joie qui n'était plus une façade depuis que Damian était avec lui. Lui seul était au courant de ce qu'avait été réellement sa vie.
Heero avait appris, grâce à ses recherches, la tragédie de l'église mais ne savait rien avant cela. Chacun avait souffert, chacun savait que Duo avait peut-être été le moins épargné, il avait été ballotté par son destin jusqu'à sa rencontre avec G. Les autres avaient d'une certaine manière réussit à choisir un chemin à un moment de leur vie et à influer sur la fatalité.
La peinture avait permis à Duo d'extérioriser sa douleur et de l'accepter. Shinigami avait disparu à jamais, même lors des combats. Il était maintenant conscient de sa colère et pouvait la gérer, de ce fait il était encore plus redoutable et Heero comprenait désormais ce qu'était le mode perfect soldier et cela l'avait surpris de le voir sur le visage du natté. Bien sûr les « Shinigami's lives » raisonnaient encore, mais ils n'avaient plus aucun sens. Duo avait trouvé l'équilibre.
Le natté regardait donc le bout de ses pinceaux. Il venait de passer en revue, encore une fois, la base de donnée du PC, où étaient classées les photos. Il tomba sur celle prise lors de l'anniversaire de Quatre et où ils se trouvaient tous les cinq. Il aurait bien voulu la reproduire mais il ne s'était jamais essayé au portrait. Au pire, il pourrait dire qu'il s'agissait d'une caricature, s'il ratait la toile. Mais il ne fallait pas trop y penser.
Ses pensées furent interrompues par Wufeï, qui le sabre à la main, faisait son entraînement quotidien. Il démarra alors comme un V2 et monta dans sa chambre où il prit le sabre de son amant. Quelle meilleure occasion qu'un petit duel, pour soutirer des informations à Wufeï à propos d'une certaine personne…
Wufeï s'entraînait comme tous les matins. Torse nu, la sueur ruisselait sur son buste, son sabre fendait l'air envoyant des éclats de soleil sur les brins d'herbe. Pour une fois il était seul, il avait pourtant pris l'habitude de ces duels à l'aube avec Treize mais ce dernier n'était pas là. Duo apparut sur le seuil de la véranda, vêtu d'un pantalon de toile blanche et d'une chemise entrouverte de la même couleur, laissant entrevoir un semblant de bronzage, dorure de ce début d'été. Le chinois fut surpris de le voir avancer vers lui avec ce sabre à la poignée d'or et d'azur qu'il connaissait bien. Ses cheveux détachés, coulaient sur ses épaules, s'engouffraient dans sa chemise. Le sourire aux lèvres il se mit face à lui.
"-Qu'est-ce que tu veux Duo ?
Tu m'as toujours dit que tu me découperais en rondelles. Je viens tester... et puis ça me faisait de la peine de te voir tout seul.
Tu n'as jamais fait d'escrime, non ?
Je m'y suis un peu mis durant notre enfermement. J'ai eu un excellent professeur.
Huit mois…
Cinq, cinq mois.
Cinq mois ne suffisent pas à remplacer des années d'entraînement.
Wufeï, je ne suis pas venu pour gagner, il y a presque un mois que je n'ai pas touché un sabre, de plus celui-ci n'est pas à moi.
Bien commençons.
Avant de commencer je voulais te dire que si je gagne tu me devras quelques chose.
Ne rêve pas. "
Les deux hommes se mirent en garde et Wufeï du avouer que Duo tenait la position à merveille, permettant de parer, d'attaquer, de se soustraire à l'ennemi. Le Chinois engagea le combat, portant une attaque de front, grossière pour tester les réflexes de son adversaire. Duo para le coup d'un simple mouvement de poignet. Le geste avait été exécuté avec souplesse et agilité sans trahir aucune hésitation. Le combat s'avérait être plus intéressant que prévu. Wufeï mima une grimace. Si son niveau n'égalait pas encore celui de Treize, de huit ans son aîné, il pouvait prétendre lui donner du fil à retordre. Se battre contre son élève était un réel défi.
Les attaques et parades s'enchaînèrent peu à peu, prenant de la vitesse, de l'ampleur et de la grâce. Des éclairs aveuglants fuyaient des lames d'acier, se mirant dans les prunelles d'onyx, luisant dans les mèches d'or et de cuivre. La sueur perlait sur les visages, leurs muscles, leur peau, rien n'arrêtait plus ce ballet de lumière alors que les rayons du soleil s'élevaient au-dessus des arbres, tombant dans la clairière.
Leur respiration s'accéléra, leurs mouvements se précipitèrent. Les coups n'étaient plus le résultat d'un respect, d'une amitié mutuelle ; le but était de prendre le dessus, montrer le degré de son art, non sa supériorité. Wufeï accéléra soudain le rythme et Duo commença à reculer. La première blessure fut infligée, une mèche de cheveux tomba à terre.
Duo reculait de plus en plus, puis il fendit l'air d'un seul coup. Un énième cliquetis tinta avant que la poignée d'or et d'azur ne touche le sol. La lame sous la gorge, un sourire illumina le visage de l'Américain alors qu'il tentait de reprendre son souffle. Wufeï était ébahit par le niveau qu'il avait atteint en si peu de temps, mais le fait était là…
"-Duo, tu as perdu.
En es-tu si sûr ? "
Duo se releva et posa son doigt sur l'emplacement du foie, le Chinois ne retint qu'à peine un grincement de douleur. Lorsque son regard se posa sur la blessure, il vit une croix vermeille qui brillait sur la peau satinée. Deux fois, il l'avait touché deux fois et il ne s'en était même pas rendu compte.
"-Ton envie de vaincre t'a perdu. Tu n'arrives pas à contenir cette envie de te surpasser.
Le plus impatient de nous cinq me donne une leçon de self-control.
J'ai beaucoup de défauts mais j'ai une qualité et vous ne pouvez me surpasser dans ce domaine…
Ta faculté d'adaptation, même si le milieu est totalement contraire à ta personnalité profonde. Tu nous l'as assez répété.
J'ai appris beaucoup de chose ces derniers temps et ce, dans tous les domaines. Allez Wuwu fais pas cette tête, maintenant tu as une bonne raison de t'entraîner. Viens Quatre nous appelle, il est l'heure de manger.
Quoi ? Nous avons combattu pendant deux heures.
Eh, oui ! J'ai faim. Aààààà taaaable ! »
Duo partit en courant, traversant toute l'étendue verte, s'arrêtant pour ramasser sa mèche de cheveux, un regard meurtrier pour le Chinois. Certaines choses ne changent jamais, l'estomac maxwellien est immuable.
Quatre les obligea à aller se doucher avant de passer à table, un miracle se produisit alors, dont Wufeï fut le seul témoin puisque Duo finit sa douche avant lui et l'attendait calmement dans sa chambre.
"-Qu'est-ce que tu veux encore ?
J'ai gagné, tu me dois quelque chose.
C'est vrai, malheureusement.
Bien, je veux simplement que tu ailles voir une certaine personne pour lui dire ce que tu ressens.
Quoi ! Comment tu… Ce n'est pas le problème, c'est hors de question, je n'ai pas envie de me faire refouler et surtout je ne veux pas lui faire… peur ou brusquer les choses et qui lui vienne l'idée de fuir.
Te taire n'est pas mieux et tu oublies que tu as donné ta parole.
On verra.
En attendant on va manger. "
Bip, bip, bip.
" -Nooonnnn ! "
Cette sonnerie fatale annonçait une nouvelle mission, ils devaient partir tous les quatre. Duo ne perçut pas le regard de Wufeï, plein de tristesse et d'abattement, alors qu'il pestait contre les mads.
/-
Ils rentraient enfin de cette fichue mission. Heero ne supportait plus la présence de l'ex-général bien plus concentré sur son retour à la planque et donc dans les bras de Duo que sur ce qu'il faisait. Heureusement que ce dernier restait très professionnel...de temps à autres.Heero avait aussi hâte de revoir Wufeï pour s'expliquer sur ce qui s'était passé quelques jours avant leur départ. La scène se répétait encore et encore dans sa tête.
¤ Flash back ¤
Encore cette impression.
Heero se retourna, pourtant il n'y avait que Wufeï dans le hangar avec lui. Cela faisait quelque temps déjà qu'il se sentait observé alors qu'il était seul où en compagnie de ses amis, à bien y réfléchir cela avait déjà commencé alors qu'ils étaient prisonniers. Il sentait un regard posé sur lui, son instinct le mettait en garde, du moins l'alertait que quelque chose n'allait pas. Il balaya du regard la pièce encore une fois.
Rien.
Wufeï « parlait » à Nataku de morale, d'honneur et de conduite, ce qui n'avait rien de surprenant. Le Japonais aimait bien écouter ces speachs, il était d'accord avec les valeurs que défendait le Chinois même s'il ne les respectait pas à la lettre.
Il se remit au travail sur le Wing et sans qu'il s'en aperçoive réellement la nuit commença à tomber tout comme la pénombre dans le hangar. Une voix leur annonça que le dîner était prêt et tous deux descendirent de leur Gundam. Tâtonnant jusqu'à la sortie, le bruit d'une chute, suivie d'un juron stoppa Heero.
"-Ça va ?
Oui, je me suis juste pris les pieds dans quelque chose. "
Après avoir allumé la lumière, Heero pu voir que Wufeï s'était empêtré dans un amas de tuyaux d'arrosage que Duo avait laissé traîner. Heero lui tendit la main pour l'aider à se relever mais tout ce qu'il réussit à faire fut de glisser pour tomber sur le Chinois.
Ses mains posées de chaque côté du visage de Wufeï, Heero ne pouvait décrocher son regard du visage de ce dernier. Aucun n'osait bouger. La gorge serrée le Japonais sentait son cœur accélérer sans qu'il ne comprenne pourquoi. Il n'était pas en mission, il n'était pas entouré par des dizaines de MS ou de soldats, pourtant son taux d'adrénaline augmentait, sa respiration devenait saccadée. Ce qui le surprenait surtout, était qu'il en était de même pour le Chinois.
Lorsque la main de ce dernier vint effleurer sa joue il comprit alors… Il comprit lorsque cette main exerça une pression sur sa nuque pour rapprocher leur visage. Pour la première fois depuis longtemps, il avait perdu le contrôle la situation. Il laissait Wufeï le guider, il laissa les lèvres se poser sur les siennes, la langue passer ses lèvres pour entrer en contact avec la sienne. Heero laissa son corps s'allonger sur celui du pilote tandis qu'une deuxième main caressait son dos et ses reins. Il se sentait dépossédé de ses moyens, il n'avait plus de souffle alors que Wufeï avait prit possession de ses lèvres et s'en délectait avidement, goûtant à leur douceur, ressentant leur moindre frémissement. Il surprit l'une de ses propres mains se glissant sous le haut et dévoilant une peau satinée et légèrement hâlée.
La baiser s'interrompit au bout de quelques minutes. Essoufflés, ils n'arrivaient à prononcer un seul mot.
Le cri de Quatre retentit une nouvelle fois pour leur dire de venir manger. Heero sortit soudain de sa torpeur et se releva aussitôt. Il ouvrit plusieurs fois la bouche mais aucun mot ne sortait. Wufeï, quant à lui, était aux anges, mais il appréhendait tout de même la réaction du soldat.
"-Je… C'est… "
Wufeï commençait à imaginer tous les mots qui pourraient continuer la phrase : fantastique, génial, ce dont je rêvais depuis longtemps, pas trop tôt, quand c'est que l'on recommence/ que l'on va plus loin…
"-… une erreur. "
Comment ça une erreur ? Celui-là ne faisait absolument pas partie des possibilités et ces deux petits mots lui firent un mal fou, son cœur s'était serré instinctivement.
"-Tu as raison, c'était…
Juste une pulsion, rien de plus.
Oui, cela doit être ça. "
Heero tourna les talons et ils se dirigèrent vers la planque. Wufeï en retrait de quelques pas avait alors eut un mal fou à contenir ses larmes.
¤ Fin du flash back ¤
A bien y repenser, Heeroétait persuadé d'avoir aperçu un instant de la douleur sur son visage lorsqu'il avait prononcé le mot « erreur ». A bien y repenser il ne voyait plus ce baiser comme une pulsion, mais comme quelques chose longtemps désiré.
Heero et Treize garèrent le 4x4 devant le hangar dont l'entrée était ouverte. Heero s'avança et alluma la lumière. Treize, resté à côté du véhicule observait le Japonais qui ne bougeait plus dans l'encadrement de la porte. Il le vit chercher un soutien au chambranle de la porte et s'approcha pour jeter un coup d'œil dans le bâtiment. Un courant électrique passa sur sa colonne vertébrale, laissant un frisson sur chaque parcelle de sa peau, une peur dans son esprit.
1 Je vous rassure ce gibier est maintenant protégé... enfin cela dépend des auteurs, mais pour cette fic, il a été mis sous garde rapprochée. Lol.
Je sais que le couple 1x5, n'est pas celui qui fait l'unanimité, mais je n'allais quand même pas mettre Wufeï avec Réléna et Heero avec Sally... ou le contraire. Plutôt mourir, surtout que mon esprit torturéa déjà trouvé quelqu'un pour Réléna... Qui? vous le saurez plus tard. Puisque cette fic aura une suite.
Sinon, j'espère que vous ne vous êtes pas ennuyé dans ce chapitre, et que vous avez toujours envie d'avoir la suite.
Pour les reviews je remercie profondément : Kaorulabelle, Kikunosuke, Carthae, Mytiane( :-) ), Mayu-chuu et ma louloute. Merci BEAUCOUP à toutes.
