Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ce rêve. Comme un fantôme
seulement perceptible dans ces rêves, ce jeune homme se tenait là devant
elle. Elle ne pouvait discerner les traits de son visage. Elle savait
seulement que c'était lui, celui qu'elle avait attendu depuis toujours,
sans savoir qui il était réellement. Un rêve, un espoir ou tout simplement
une illusion inaccessible. Elle savait seulement que dans ses rêves les
plus secrets, c'était lui qui apparaissait dans ses moment de détresse
qu'elle devait affronter de plus en plus régulièrement ces temps-ci. Sans
se poser davantage de questions, elle s'avança vers lui mais ce fut ce
dernier qui fit le premier geste. Il lui prit la main avec un tendresse
immense. Elle avait déjà vécu cela. Mais où ? Dans ses songes cachés. Plus
le temps de réfléchir cependant. Elle était désormais dans ses bras, et
également dans un état second. Sentir cette chaleur protectrice, comme si
plus rien n'existait était pour elle un moment de bien-être qu'elle
n'éprouvait qu'a ce moment. Elle pouvait enfin voir ses yeux, mais, c'était
étrange. Elle le connaissait mais était-il bien réel ? Pourquoi ne se
souvenait-elle jamais de son visage ? Mais au moment précis où elle
plongeait de plus en plus intensément son regard dans le sien, tout devint
flou. Le décor semblait tourner de plus en plus vite, les détails n'étaient
plus perceptible, elle était seule. Pourquoi fallait-il toujours qu'il
disparaisse ? Elle était désormais dans un immense pré comme celui qu'elle
avait imaginé dans sa vision de la rencontre du prince charmant. Alors il
viendrait la chercher. Elle se sentait bien, mais également seule.
Espérant, priant pour qu'il revienne, lui, qu'elle ne connaissait même pas,
elle avançait dans l'immense prairie. Il n'y avait pas d'oiseaux, seulement
un soleil radieux. Le vent caressait son visage, et les fleurs se
balançaient d'un rythme lent et sécurisant. Elle se laissa tomber au milieu
de l'herbe tendre pour rêver encore, éternellement à ce jeune homme. Elle
ferma les yeux, aveuglée par le soleil ; elle aurait voulu qu'il vienne ;
elle aurait voulu que ce moment ne finisse jamais. Elle s'endormit là,
espérant qu'à son réveil, elle retrouverait son bien aimé.
Mais le destin ne voulu pas qu'il en soit ainsi. Elle se releva brusquement, réveillée par un bruit sourd et destructeur. Le sol tremblait, la prairie avait disparu. Le ciel était noir, aucune source de lumière ne traversait les nuages sombres et grondants. Il fallait s'enfuir. Où était- elle désormais ? Elle ne le savais pas, elle ne sentait qu'une ombre malfaisante s'abattre sur elle et aux alentours. Devant elle s'étendait un désert sans frontière. Où étaient passés les arbres, et tous ces éléments qui faisait de cet endroit un cadre si plaisant auparavant ? Elle n'avait plus le temps de réfléchir à tout cela. Le sol se déchirait et un bruit comme une plainte s'éleva de la terre. Un gouffre immense s'ouvrait alors sous ses pieds. Elle ne pouvait s'enfuir. Dans un dernier effort, elle parvint à se raccrocher de justesse au bord de ce ravin semblant surgi de nul part. Elle n'arrivait pas à se hisser. Mais elle entendit alors quelque chose d'horrible. Une voix glaciale, une voix. a déchirer les ténèbres, une voix inconnue. Une voix. Celle de la mort. Un homme se tenait devant elle arborant un sourire invisible sous sa cagoule noire. C'est en cet instant qu'elle espérait le retour de celui qu'elle aimait tant. Arriverait-il ? L'homme vêtu de noir, comme le ciel, éclata d'un rire sinistre. Qui était- il ? Elle senti ses forces l'abandonner elle ne put tenir bon plus longtemps. Soudain, elle se senti tomber. Lion de ses pensées, loin de la vie. Elle tombait.
*
Miss Evans ! La voix stridente du professeur McGonagall réveilla la jeune fille en sursaut et la renversa presque de sa chaise provoquant un éclat de rire quasi général dans la classe. Pourriez vous me dire quelle est la particularité de la métamorphose d'un pitiponk ? Le professeur Mcgonagall était une femme âgée d'environ 30 ans, et les premiers signes de vieillesse apparaissaient derrière ses lunettes carrées, lunettes qui avaient la particularité de rendre son regard encore plus sévère, ce qui était particulièrement exaspérant quand on devait l'affronter. . Miss Evans ? Je ne sais pas professeur, dit-elle d'une voix quasi imperceptible Peut-être auriez-vous su me répondre si vous aviez écouté d'une oreille plus attentive durant les derniers cours dit le professeur avec un regard sévère. J'attends plus d'attention de votre part dorénavant. Excusez-moi professeur, ça ne se reproduira plus, s'empressa de répondre la jeune fille encore endormie et perdue. Le professeur ne répondit pas mais la regarda d'un air soupçonneux.
Nan mais regarde moi cette fille ! murmura un garçon assit au dernier rang penché vers son ami. Elle ne peut même pas tenir debout ! Elle est vraiment bizarre. C'est une folle qui étudie du matin au soir ! Elle n'a jamais décoché un mot ! pas en ma présence en tous cas. Mr Potter, ce petit incident est clos, il est inutile d'en profiter pour bavarder ! A moins qu'il s'agisse d'une remarque sur le cours, si c'est le cas, faites-nous en profiter ! Euh non professeur, il n'y a rien. Excusez moi. Il reprit d'une voix plus basse. Tu crois pas qu'elle est un peu tarée ? James voyons tu ne la connais même pas. Enfin c'est vrai qu'elle est assez distraite. Regarde Rogue est encore entrain de la regarder ! Quel crétin celui-là ! Vaut mieux pas qu'elle se rendorme ! si elle se réveille en voyant sa tronche elle va plus tomber de sa chaise mais se tirer en courant ! Ils éclatèrent tous deux d'un rire sonore qu'ils ne purent contenir.
- Messieurs Black et Potter vous aurez une retenue dit-elle d'une voix ferme qui ne tremblait étonnamment pas d'exaspération. Encore ? ! s'exclama James la bouche grande ouverte comme si on venait de le soumettre à des travaux ménagers à perpétuité. Si vous vous appliquiez davantage à prendre des notes par exemple, ou a faire preuve d'une attitude exemplaire, vous n'auriez pas à endurer de telles « souffrances », comme vous avez qualifié vos dernières retenues ! Mais professeur., protesta Sirius, le jeune homme qui discutait avec lui. Nous ne parlions même pas ! Enfin pas trop.. rectifia James. Vous viendrez me voir à la fin de l'heure s'il vous plaît, dit elle 'une voix menaçante.
Au second rang, Rogue, un jeune homme aux cheveux noirs comme de l'encre riait en silence, lançant aux deux concernés un regard noir et méprisant.
Jt'ai sonné toi ? Mr Potter ! Je suis extrêmement. Oui bon d'accord, j'arrête ! Il avait dit cela en soutenant le visage de Rogue.
Une demi-heure plus tard, le cours était terminé et le professeur McGonagall avait également « convié » Lily Evans à son bureau pour discuter de son attitude plutôt étrange lors es derniers cours . James et Sirius attendaient un peu plus qu'elles en ai fini, pour que la sentence soit enfin prononcée. Remus, leur ami était resté avec eux. Ils pouvaient entendre la conversation
Miss Evans, je m'évertue à croire que vous êtes une de nos meilleures élèves. Discrète soit, mais plutôt distraite ces temps-ci. Avez vous quelque chose à me dire qui vous préoccupe ? Lily la regarda avec une expression de crainte. Elle repensait à ce rêve. qu'elle avait déjà fait plusieurs fois. Ce n'était qu'un rêve, certes. Mais si réel ! Non. Non il n'y a rien. Dit-elle d'un ton qui ne convaincrait personne. Eh bien alors je vous conseille de vous reprendre en main. Je ne doute pas que vous y parviendrez. Rejoignez votre salle commune à présent. Mr Potter, Mr Black voulez-vous bien avancer ? Et elle pourquoi elle a rien ? s'exclama Sirius d'un ton qui exprimait l'injustice. Cela ne vous regarde pas maintenant, discutons de votre « retenue » et des atroces souffrances que vous devrez endurer si vous le voulez bien. James aurait volontiers répondu non à la requête du professeur mais il s'abstint.
Lily remontait au dortoir, repassant dans sa tête ce rêve continuel, ce rêve qui l'empêchait de dormir. Elle se demandait qui étaient ces deux personnages qu'elle en pouvait discerner. Qui étaient-ils ?
Mais le destin ne voulu pas qu'il en soit ainsi. Elle se releva brusquement, réveillée par un bruit sourd et destructeur. Le sol tremblait, la prairie avait disparu. Le ciel était noir, aucune source de lumière ne traversait les nuages sombres et grondants. Il fallait s'enfuir. Où était- elle désormais ? Elle ne le savais pas, elle ne sentait qu'une ombre malfaisante s'abattre sur elle et aux alentours. Devant elle s'étendait un désert sans frontière. Où étaient passés les arbres, et tous ces éléments qui faisait de cet endroit un cadre si plaisant auparavant ? Elle n'avait plus le temps de réfléchir à tout cela. Le sol se déchirait et un bruit comme une plainte s'éleva de la terre. Un gouffre immense s'ouvrait alors sous ses pieds. Elle ne pouvait s'enfuir. Dans un dernier effort, elle parvint à se raccrocher de justesse au bord de ce ravin semblant surgi de nul part. Elle n'arrivait pas à se hisser. Mais elle entendit alors quelque chose d'horrible. Une voix glaciale, une voix. a déchirer les ténèbres, une voix inconnue. Une voix. Celle de la mort. Un homme se tenait devant elle arborant un sourire invisible sous sa cagoule noire. C'est en cet instant qu'elle espérait le retour de celui qu'elle aimait tant. Arriverait-il ? L'homme vêtu de noir, comme le ciel, éclata d'un rire sinistre. Qui était- il ? Elle senti ses forces l'abandonner elle ne put tenir bon plus longtemps. Soudain, elle se senti tomber. Lion de ses pensées, loin de la vie. Elle tombait.
*
Miss Evans ! La voix stridente du professeur McGonagall réveilla la jeune fille en sursaut et la renversa presque de sa chaise provoquant un éclat de rire quasi général dans la classe. Pourriez vous me dire quelle est la particularité de la métamorphose d'un pitiponk ? Le professeur Mcgonagall était une femme âgée d'environ 30 ans, et les premiers signes de vieillesse apparaissaient derrière ses lunettes carrées, lunettes qui avaient la particularité de rendre son regard encore plus sévère, ce qui était particulièrement exaspérant quand on devait l'affronter. . Miss Evans ? Je ne sais pas professeur, dit-elle d'une voix quasi imperceptible Peut-être auriez-vous su me répondre si vous aviez écouté d'une oreille plus attentive durant les derniers cours dit le professeur avec un regard sévère. J'attends plus d'attention de votre part dorénavant. Excusez-moi professeur, ça ne se reproduira plus, s'empressa de répondre la jeune fille encore endormie et perdue. Le professeur ne répondit pas mais la regarda d'un air soupçonneux.
Nan mais regarde moi cette fille ! murmura un garçon assit au dernier rang penché vers son ami. Elle ne peut même pas tenir debout ! Elle est vraiment bizarre. C'est une folle qui étudie du matin au soir ! Elle n'a jamais décoché un mot ! pas en ma présence en tous cas. Mr Potter, ce petit incident est clos, il est inutile d'en profiter pour bavarder ! A moins qu'il s'agisse d'une remarque sur le cours, si c'est le cas, faites-nous en profiter ! Euh non professeur, il n'y a rien. Excusez moi. Il reprit d'une voix plus basse. Tu crois pas qu'elle est un peu tarée ? James voyons tu ne la connais même pas. Enfin c'est vrai qu'elle est assez distraite. Regarde Rogue est encore entrain de la regarder ! Quel crétin celui-là ! Vaut mieux pas qu'elle se rendorme ! si elle se réveille en voyant sa tronche elle va plus tomber de sa chaise mais se tirer en courant ! Ils éclatèrent tous deux d'un rire sonore qu'ils ne purent contenir.
- Messieurs Black et Potter vous aurez une retenue dit-elle d'une voix ferme qui ne tremblait étonnamment pas d'exaspération. Encore ? ! s'exclama James la bouche grande ouverte comme si on venait de le soumettre à des travaux ménagers à perpétuité. Si vous vous appliquiez davantage à prendre des notes par exemple, ou a faire preuve d'une attitude exemplaire, vous n'auriez pas à endurer de telles « souffrances », comme vous avez qualifié vos dernières retenues ! Mais professeur., protesta Sirius, le jeune homme qui discutait avec lui. Nous ne parlions même pas ! Enfin pas trop.. rectifia James. Vous viendrez me voir à la fin de l'heure s'il vous plaît, dit elle 'une voix menaçante.
Au second rang, Rogue, un jeune homme aux cheveux noirs comme de l'encre riait en silence, lançant aux deux concernés un regard noir et méprisant.
Jt'ai sonné toi ? Mr Potter ! Je suis extrêmement. Oui bon d'accord, j'arrête ! Il avait dit cela en soutenant le visage de Rogue.
Une demi-heure plus tard, le cours était terminé et le professeur McGonagall avait également « convié » Lily Evans à son bureau pour discuter de son attitude plutôt étrange lors es derniers cours . James et Sirius attendaient un peu plus qu'elles en ai fini, pour que la sentence soit enfin prononcée. Remus, leur ami était resté avec eux. Ils pouvaient entendre la conversation
Miss Evans, je m'évertue à croire que vous êtes une de nos meilleures élèves. Discrète soit, mais plutôt distraite ces temps-ci. Avez vous quelque chose à me dire qui vous préoccupe ? Lily la regarda avec une expression de crainte. Elle repensait à ce rêve. qu'elle avait déjà fait plusieurs fois. Ce n'était qu'un rêve, certes. Mais si réel ! Non. Non il n'y a rien. Dit-elle d'un ton qui ne convaincrait personne. Eh bien alors je vous conseille de vous reprendre en main. Je ne doute pas que vous y parviendrez. Rejoignez votre salle commune à présent. Mr Potter, Mr Black voulez-vous bien avancer ? Et elle pourquoi elle a rien ? s'exclama Sirius d'un ton qui exprimait l'injustice. Cela ne vous regarde pas maintenant, discutons de votre « retenue » et des atroces souffrances que vous devrez endurer si vous le voulez bien. James aurait volontiers répondu non à la requête du professeur mais il s'abstint.
Lily remontait au dortoir, repassant dans sa tête ce rêve continuel, ce rêve qui l'empêchait de dormir. Elle se demandait qui étaient ces deux personnages qu'elle en pouvait discerner. Qui étaient-ils ?
