Titre : Un avenir incertain

Base : Gundam Wing

E-mail : shalimar33tele2.fr

Auteur : Shalimar

Genre : Romance, death, triste, yaoï, lemon

Couple(s) : 1x2, 3x2, 4x2, 25.

Disclaimer : Les personnages, aussi mignon sont-ils ne sont pas à moi, sauf peut-être les méchants de l'histoire --

Un avenir incertain

Chapitre 3

Treize entraîna son cadet dans la bibliothèque.

- Si par malheur, je ne revenais pas, je veux que tu prennes ceci.

Il se dirigea vers la bibliothèque en en retira un livre. Duo remarqua alors qu'il s'agissait d'un livre factice. Son père l'ouvrit, révélant une liasse de billet importante et des bijoux, ainsi que des documents.

- Avec ça, tu pourras repartir dans la vie.

- Mais…

- Écoute-moi, si dans deux semaines, je ne suis pas revenu, je veux que tu quittes le pays ! D'accord.

- D'accord.

- Un bateau part chaque semaine en direction de l'Amérique. Prend-le.

- Entendu. Mais je suis sûr que tu reviendras.

Le père et le fils s'étreignirent une dernière fois, puis Duo alla dire au revoir à son frère.

- Promet-moi d'être prudent Duo.

- Oui. Et toi, reste en vie.

- T'inquiète, j'ai toujours juré qu'un jour je te ferais bouffer ta natte. Je ne mourrais pas tant que je ne l'aurais pas fait.

- Très drôle Fei.

- Je te revois dans quelques jours.

- Bien sur !

Puis les deux frère échangèrent une étreinte fraternelle, émut tous les deux.

Cinq minutes plus tard, ils partirent laissant un Duo mort d'inquiétude. Une silhouette avait assisté de loin au départ du maître de maison et de son aîné, elle se dépêcha de rejoindre le camps militaire afin de prévenir le colonel.

Deux ombres se faufilèrent à travers les bois, aussi silencieuses que des animaux, cela faisait déjà plusieurs jours qu'elles marchaient à travers les bois. Arrivé à proximité d'un sentier, le plus âgé fit signe à son fils de se coucher à terre et de ne faire aucun bruit. Wufei s'exécuta, et une sentinelle balaya les alentours avec un faisceau lumineux, avant de continuer son chemin.

- Ils vont revenir d'ici cinq minutes. Nous devons traverser ces barbelés de l'autre côté pour continuer.

- Compris.

Ils reprirent la route, mais les fils barbelés leur causèrent quelques problèmes, ils s'écorchèrent les mains en essayant de les écarter. Finalement, après quelques minutes de lutte, ils réussirent à passer. Et continuèrent à marcher à travers les bois, alors que les premières lueurs de l'aube apparaissait à l'horizon.

Enfin, en milieu de matinée, ils arrivèrent enfin à la frontière de l'Allemagne, et ce, sans encombre.

- Ceci, Wufei, est la terre de liberté !

- C'est magnifique.

Ce dernier observait la vallée verdoyante qui s'étendait à perte de vue, les montagnes à l'horizon, et quelques troupeaux de moutons qui broutaient tranquillement.

Quelques minutes plus tard, ils se retrouvèrent dans une auberge, où la patronne leur servait un bon repas.

- Vous resterez un petit moment j'espère ?

- Oui. Mon fils restera mais je devrais repartir demain. Cela ne vous dérange pas ?

- Non. Votre fils est le bien venu.

- Merci madame ! Fit Wufei.

- Appellez-moi Lucrécia.

- Entendu Lucrécia.

- Je vous paierais la chambre pour le mois demain avant de partir.

- D'accord. Bon appétit.

Pendant ce temps en Allemagne, Duo rentrait de cours quand il trouva des soldats dans la maison.

- Que faites-vous ici ? De quel droit vous permettez-vous ?

En haut de l'escalier, le colonel Muller le regardait, se prenant pour le maître de maison.

- J'ai réquisitionné cette maison. Où sont votre père et votre frère ?

- Partis à un congrès !

- Ne les protégez pas ! Cela ne servirait à rien !

- Servirait à quoi ? Je ne protège personne, je vous dis la vérité.

- Ce n'est pas ce qu'on m'a dit ! J'ai entendu dire que votre père avait fui avec votre frère.

- Et vous croyez de telles sornettes ?

- Quand on remarque qu'il à vidé la moitié des son compte en banque, oui, je crois en ces sornettes. Tout comme je crois que votre père aide les juifs à quitter le pays.

- Qui à bien pu vous raconter ces choses-là ?

Comme répondant à ses question, une ombre s'avança au coté du colonel. Duo la reconnut immédiatement. Une taille moyenne, des cheveux noir au reflet bleuté, de grand yeux bleu.

- Hilde !

- Soldat ! Conduisez ce jeune homme en cellule, et veuillez à ce qu'il reste sous bonne garde.

- Comment as-tu pu nous faire ça Hilde ? Alors que mon père t'avait recueilli quand tu mourrais de froid dehors !! Comment as-tu nous trahir !! S'écria Duo alors que deux soldats l'emmener.

La jeune fille le regarda dans les yeux, puis baissa la tête honteusement. Elle avait trahi ceux qui lui avait offert une vie, mais elle est resté fidèle à son pays.

Duo fut jeté sans ménagement dans une cellule sombre. Il se recroquevilla dans un coin, en espérant sincèrement que son père ne reviendrais pas tout de suite. Il ignora combien de temps il resta ainsi dans le noir, il n'avait plus aucune notion du temps, mais quand deux soldats vinrent le chercher pour un interrogatoire, il sut que les ennuis commençaient vraiment.

Il fut conduit jusque dans une salle et assit sur une chaise. Un garde armé se tenait près de la porte et le Colonel Muller trônait au milieu de la pièce.

- Vous avez une très jolie maison, Duo. Je peux vous appelez Duo ?

- ….

- Elle fera un bon quartier général.

- Quand mon père reviendra, il…

- Quand il reviendra, il serra jeté en prison pour haute trahison envers son pays. Tout comme vous.

- ….

- Mais votre cas peut encore s'arranger.

- Comment ça ?

- Donnez-moi le nom de celui qui fait passer en terre libre !

- Je ne le connais pas.

- Ne jouez pas avec moi ! Je sais que vous le connaissez. Votre père n'était pas assez imprudent pour s'en charger lui-même. C'était Yuy n'est-ce pas ?

- Je n'en sais rien.

Énervé par son manque de collaboration, le colonel le frappa alors violemment au visage. Mais malgré ce traitement, Duo ne dit un mot. Et ce fut contorsionné de partout, et la lèvre ensanglanté qu'il réintégra sa cellule pour quelques heures de repos.

En Suisse, dans la chambre qu'ils partageaient, Treize s'apprêtait à retourner en Allemagne.

- Soit prudent surtout. Ce n'est plus de ton âge tout ça.

- Ne t'inquiète pas. La chambre est payé pour le mois à venir. Tu pourras continuer à subvenir à tes besoins avec la somme que je t'ai laissé.

- Je sais.

- Au cas où tu aurais besoin de plus d'argent, vend ceci ! Fit Treize en sortant une toile de taille moyenne de son sac.

Elle représentait Nataku, la déesse chinoise de la justice en train de libérer un village de l'emprise du mal.

- Père, mais ce tableau est dans notre famille depuis des générations.

- Je sais. Ce tableau doit représenter la justice que nous les Khushrenada nous respectons. Mais maintenant que l'Allemagne est derrière nous, nul besoin de rappel.

Wufei en fut émut. Mais intérieurement, il se promit de vendre ce tableau qu'en cas d'extrême urgence.

- Il faut que je me mette en route. La nuit tombera d'ici quelques heures.

- Ramène-moi ce shazi de frère.

- Wufei, si par malheur je ne revenais pas, change de nom. Tu pourras prendre le nom de ta mère. Les papiers sont déjà changé.

- Entendu.

Puis Treize se mit en route. Tout aussi vigilant qu'à l'aller, guettant la moindre sentinelle. Mais à la différence que cette fois-ci, il était seul. Arrivé à la barrière de fils barbelé, il se prit les vêtements dedans. Essayant de déchirer le tissu, il remarqua le char de la sentinelle revenir. Enfin, le vêtement céda, et il se releva en toute panique en partit en courant à travers les bois. Malheureusement, la sentinelle l'avait vu et deux coups de feu retentirent dans l'aube du petit matin.

Il eut l'impression qu'il venait à peine de s'endormir, quand il entendit de nouveau les verrous de sa cellule s'ouvrir. Cela faisait une semaine qu'il était emprisonné, et le colonel demander à le voir tous les jours afin qu'il dénonce son père, mais Duo avait tenu bon. Mais pour combien de temps ?

Quand la lumière du couloir l'aveugla il ne put apercevoir la silhouette, mais bien vite il reconnut…

- Trowa ?

Sans un mot, le lieutenant s'approcha de lui afin de le relever doucement.

- Que faites-vous ?

- Vous êtes libre Duo, venez.

Mais Duo était à bout de force, aussi, il s'écroula dans les bras du lieutenant.

À suivre…

Duo et Wufei : Notre père est mort !! Pourquoi es-tu si cruelle Shalimar ?

Shalimar : Parce que j'aime ça.

Treize : Et pourquoi m'as tu tué ?

Shalimar : Parce que tu devais mourir.

Relena : Te plains pas, toi elle ne t'a pas torturé, moi je me suis fait carrément égorgée.

Shalimar : Toi c'est normal, tu ne servais à rien dans l'histoire, à part faire chier Heero.

Heero : Encore heureux que tu l'as tué.

Trowa : Maintenant, je me tape Duo ?

Shalimar : Oui.

Heero : NANI !!!

Duo : WHAT !!

Trowa : hé hé hé

Quatre : commentaire quand même, snif