Titre : Un avenir incertain

Base : Gundam Wing

E-mail : shalimar33tele2.fr

Auteur : Shalimar

Genre : Romance, death (mort pas importante), triste (petit peu), yaoï, lemon...

Couple(s) : 1x2, 3x2, 4x2, 25.

Disclaimer : Les personnages, aussi mignon sont-ils ne sont pas à moi, sauf peut-être les méchants de l'histoire --

Un avenir incertain

Chapitre 4

Duo sentait une douce chaleur l'envahir, et était installé confortablement. Il sentait quelque chose de mouillait sur son torse, à l'endroit exact ou il recevait les coups de fouet. Il ouvrit délicatement les yeux, et tomba dans une étendue verte.

- Content de voir que tu es réveillé, comment te sens-tu ?

- Trowa… Ou suis-je ?

- En sécurité chez moi, tu n'as rien à craindre.

- Pourquoi ?

- Parce qu'ils n'ont pas le droit de traiter un être humain comme ils l'ont fait avec toi !

- Tu vas avoir des problèmes.

- J'ai demander la permission de te faire venir ici, bien qu'ils soient réticent au début, j'ai pu les convaincre.

- Hn.

Il voulut demander autre chose, mais il fut prit d'une violente toux.

- Doucement, respire calmement.

- Mer…Merci.

- De rien. Duo, j'ai une nouvelle à t'apprendre.

Devant le visage sérieux de son « ami », Duo sentit une appréhension l'envahir.

- Le corps de ton père à été retrouvé.

- Non !

- Il a été abattu alors qu'il passé la frontière.

- Non ! Non !

- Calme-toi.

- Mon père, mon père est mort.

Il s'écroula en sanglot, et Trowa le prit dans ses bras pour le consoler.

- Je suis désolé Duo, je ne voulais pas te blesser.

Mais il ne répondit pas, trop occupé à pleurer la mort de son père.

Cela faisait déjà plus de deux mois que Wufei n'avait revus son père, ignorant si lui et son frère vivaient encore. Ce matin là, il descendit à la réception. Lucrécia était à son comptoir. Il s'approcha d'elle.

- Bonjour Wufei, tu viens réglé le mois ?

- Oui.

- Bien. Sais-tu quand ton père reviendra ?

- Je l'ignore. Il aurait déjà dû être là depuis longtemps, et je dois dire que cela m'inquiète beaucoup.

- Je suis sûre qu'il va vite rentrer. Lui dit la jeune femme avec un sourire amical.

- À ce propos Lucrécia, j'aurais une faveur à vous demander.

- Laquelle ?

- Est-que… Est-ce que vous n'auriez pas un travail à me confier ? Je n'aurais bientôt plus de quoi vous payer et je…

- As-tu de l'expérience ?

Le chinois baissa la tête de honte.

- Aucune. Mais j'apprend très vite.

- Ce n'est pas dans mes habitudes de satisfaire ce genre de requête.

- S'il vous plaît Lucrécia, j'en ai vraiment besoin, je ne peux pas partir tant que mon père et mon frère ne seront pas là !

- Je le comprend mais…

- Non vous ne comprenez pas. Vous n'avez même pas idée de ce que j'endure !!

Le jeune homme s'apprêtais à faire demi-tour quand l'aubergiste le retint.

- Écoute, je peux seulement te proposer de faire la plonge et à l'occasion le service et cela en paiement de ta chambre.

- Je vous remercie.

- Tu ne me remercieras plus après une semaine de travail, c'est pas facile de faire la plonge.

- Je ne suis pas du genre à me plaindre.

- Tu commences à partir de la semaine prochaine.

- Entendu.

Wufei reparti un direction de sa chambre, le cœur plus léger. Le problème financier était réglé, mais ou était son père ? Il était bien tenté de partir à sa rencontre, mais il n'avait pas idée du chemin prendre, et ne savais pas ou les sentinelles plantaient près de la frontière se trouvait. Il était inutile pour venir en aide à sa famille, et cela l'énervait au plus au point. Jamais il n'aurait dû laisser son père partir seul, tout comme il n'aurait dû laisser son frère seul avec la menace qui pesait. Il regarda le tableau que son père lui avait laissé.

- Nataku, je t'en pris protège les miens. Murmura-t-il.

Cela faisait pratiquement trois semaines maintenant que Duo vivait chez Trowa. Comme il l'avait craint au début, le lieutenant n'avait pas cherché à abuser de la situation ni à le mettre en confiance pour lui faire révéler des informations. Cependant, il fallait qu'il retourne chez lui, pour récupérer le livre que son père lui avait laisser. Le soir-même, il en fit par à son ami.

- Trowa ?

- Oui ?

- J'aimerais retourner chez moi !

Trowa releva sa tête brusquement sous la surprise. Cherchant à savoir si son compagnon plaisantait. Mais de toute évidence, il était sérieux.

- La maison est sous la juridiction de l'armée maintenant. Elle ne t'appartient plus.

- Ça je me doute. Mais j'aimerais récupérer certaines choses auxquels je tiens.

- Je…

- S'il te plait Trowa. C'est les seules choses qu'il me reste de mon père et de mon frère, il faut que je les récupère.

Le natté le regardait avec une expression de tristesse et de douleur mêlée que Trowa ne put résister longtemps.

- Je t'y emmènerais demain. C'est mon jour de repos.

- Merci.

Le lendemain comme prévu, Trowa conduisit Duo dans son ancienne demeure. Le colonel Muller y régnait en maître des lieux, couvé par son ancienne servante et amie, Hilde.

- Duo, vous êtes venu voir ce que devenait votre demeure ? Elle est très belle n'est-ce pas ?

- Hm.

- Mon colonel, monsieur Khushrenada est venu récupéré des effets personnels, je lui en ai donné la permission.

- De quels effets s'agit-il ?

- Un livre. Répondit Duo.

- Oui, votre père à une bibliothèque volumineuse, et très intéressante.

À ces mots, le cœur de Duo rata un battement, est-ce que Muller avait trouvé le livre factice ? Sans montrer plus longtemps sa crainte, il se dirigea vers l'ancien bureau de son père, ignorant le drapeau portant l'emblème des nazis.

Heureusement le livre n'avait pas bougé, il l'ouvrit afin de voir si tout y était et fut à nouveau rassuré. Des bruit de pas se fit entendre.

- Voltaire ? Je ne savais pas que tu t'intéressais à ce genre de lecture.

- Oui. Tu ignores encore beaucoup de chose, et pourtant tu me fais confiance, pourquoi ?

Trowa le regarda dans les yeux puis leva la main pour caresser sa joue.

- Parce que j'écoute mon cœur plutôt que ma raison. Murmura-t-il.

Il se pencha légèrement et déposa ses lèvres sur celles du natté. Ce n'était qu'un chaste baiser, mais pour Duo, il voulait tout dire.

- On ne doit pas trop s'attarder. Viens !

Il entraîna alors Duo hors de la bibliothèque, mais Muller les retint.

- Au fait Duo, toutes mes condoléances pour votre père et votre frère !

- Mon frère ?

- Nous venons de retrouver son corps.

- Non…

- Malheureusement pour vous. Vous n'avez plus rien. Qui sait, quand vous aurez des information à me livrer, viendrez-vous me voir ?

- On peut y aller Trowa.

- Oui.

Le lieutenant fit un salut militaire et entraîna son « captif » hors de la demeure. Durant tous le trajet du retour, Duo resta silencieux, et Trowa respecta son silence. Mais le natté se mit à parler soudainement.

- Je m'y attendais tu sais.

- Quoi ?

- La mort de Wufei. Après l'annonce de celle de mon père, je m'y étais préparé.

- Je suis sincèrement désolé.

- Tu n'y est pour rien Trowa.

- Mais je suis un soldat.

- Un soldat qui m'a aidé. Merci.

Ils échangèrent un regard. Quelque chose était naît entre eux. Quelque chose de plus fort que l'amitié, quelque chose qu'ils avaient créé tous les deux…

À suivre…

Shalimar : Et un chapitre de fini !

Duo : Tu en as mis du temps à le pondre celui-là.

Shalimar : Ouais je sais, mais je voulais avancer dans « la rédemption ».

Heero : Encore une fic ou on souffre.

Shalimar : Ouais, comme d'hab.

Quatre : Dis moi Shal, j'apparaîs quand dans cette histoire ?

Shalimar : Mais bientôt Quat-chan, très bientôt.

Heero : Et pourquoi Trowa se tape Duo ? TU veux mourir ?

Shalimar : Non, je tiens à la vie. Mais si tu continue, prend son carnet et un stylo, toi TU vas mourir.

Heero : Même pas peur.

Trowa : Moi j'aime bien ce chapitre.

Heero : Omae o korosu !! se tourne vers Duo, pourquoi tu dis rien toi ?

Duo : Ben je l'aime bien cette fic, puis…. Euh…. On continue la suite ?