Titre : Un avenir incertain
Base : Gundam Wing
Auteur : Shali Maxwell
Genre : Romance, death, triste, yaoï
Couple(s) : 1x2, 3x2, 4x2, 2+5.
Disclaimer : Les personnages, aussi mignon sont-ils ne sont pas à moi, sauf peutêtre les méchants de l'histoire -
Commencé le 19/09/2004
Un avenir incertain
Chapitre 13Zechs se dirigeait avec appréhension vers le bureau de son Boss et de son meilleur ami, qui travaillait comme rédacteur en chef d'un petit journal local« La Wing gazette » (1). Il inspira profondément et frappa deux petits coups avant d'entrer. Il trouva son ami, dos à la porte occupait à regarder la ville à travers la baie vitrée de son spacieux bureau.
-Tu voulais me voir ?
Aussitôt, Zechs se fit fusiller par deux prunelles cobalt, froide et menaçante.
-Tu peux m'expliquer ce qu'il s'est passé ?
-Heero…
-J'avais pourtant donné l'ordre que personne ne soit tué ! Répliqua ledit Heero d'une voix qui claqua comme un coup de fouet.
-Je sais, mais…
-Il y avait des rebelles parmi eux !
-Comment ?
-Zechs, il va peutêtre falloir un jour que tu comprennes que tous les Allemands ne sont pas responsables de ce qui se passe ! Ce sont seulement les nazis qui sont à l'origine des camps de concentrations, et il y avait de nombreux rebelles allemands parmi les S.S que vous avez tué, et l'infirmière était un de mes agents infiltrés. (2)
-Je… Je ne savais pas…
-Vous avez tué de nombreux innocents !
-Je…
Ça suffit ! Dis-moi plutôt ce qu'il s'est réellement passé !
-Un de nos hommes s'est laissé aller et à tuer les dirigeants du camp, ce qui a provoqué une rébellion parmi certain S.S, l'un d'entre eux à réussi à se saisir de l'arme d'un de nos hommes et à tiré sur Maxwell. Les hommes ont vit rouge et ont fusillé tout le monde. Je n'ai rien pu faire.
Heero leva brutalement les yeux.
-Qu'est-ce que tu as dit ?
-Que je n'ai rien pu faire !
-Non, pas ça, le nom que tu as prononcé !
-Maxwell ?
-Oui.
Duo regarda Zechs totalement abasourdi. Il se rassit lentement sur son fauteuil.
-Qu'est-ce qui se passe ? Demanda-t-il avec inquiétude alors qu'il voyait son ami pratiquement sans réaction. Heero ?
-La seconde épouse de Treize s'appelait Maxwell, mais ça ne peut pas être un de ses fils… Ils ont été déclarés morts, il y a des années… Duo n'aurait pas pu survivre…
-Duo ? Fit le blond en échos.
Deux personnes ne pouvaient pas avoir un même prénom aussi originale. Zechs comprit la réaction de son ami, puis quelques bribes de conversation qu'il avait eu avec Duo par le passé lui revinrent en mémoire.
-Son père était allemand. C'était un passeur.
-A quoi ressemble-t-il ?
-Ben… Environ ta taille, des cheveux châtain et toujours tressé, des yeux bleus avec d'étranges reflets violets, un peu comme les améthystes, et un visage d'ange.
-Duo…Murmura Heero. Pendant toutes ces années, je les ais crus mort tous les trois, alors que le cadet avait survécu. Et qu'il faisait parti des rebelles.
Puis réalisant une chose, il s'exclama :
-Ou est-il ?
-A l'hôpital militaire.
Aussitôt eut-il répondit, que Heero se précipitait déjà hors de son bureau.
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Péniblement, il ouvrit les yeux et une douleur dans son dos fusa. Il étouffa un gémissement de douleur et fixa la première chose qui lui tomba sous les yeuxà savoir un immonde plafond blanc avec des taches d'humidités. Il était encore dans un hôpital. Il soupira et maudit Zechs de l'avoir encore envoyé dans un de ses établissements de torture. Il essaya de se rappeler les derniers évènements, il revit Zechs de lui crier de faire attention, puis les balles qui se dirigeaient vers lui. Il s'en souvenait à présent, un S.S lui avait tiré dessus. Il étouffa de nouveau un gémissement de douleur quand il essaya de bouger.
-Tu es enfin réveillé ! Fit une voix masculine qu'il ne connaissait pas.
Croyant avoir à faire à un médecin, il se tourna dans la direction ou se tenait la personne, mais ce ne fut pas un médecin. Il vit seulement un homme assit dans un siége, près de son lit. Il fixa l'inconnu qui lui rappelait vaguement quelqu'un, il fouilla dans sa mémoire et se figea complètement quand il reconnut les deux cobalts qui le fixaient à cet instant.
-…
-Tu as mal ? Attend, je vais aller chercher un médecin.
-Hee… Heero ?
L'appelé se retourna et lui fit un petit sourire.
-Je suis heureux de te revoir Duo. Fit-il en sortant.
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Après qu'un médecin soit venu l'examiner, Duo et Heero restèrent seuls dans la pièce. Duo n'avait toujours pas réussi à décrocher un mot, trop choqué pour pouvoir parler. Ce fut donc Heero qui débuta le récit de son passé.
-Après que vous m'aviez conduit à la gare, Wufei et toi, j'ai réussi sans problème à quitter l'Allemagne. J'ai ensuite un petit moment avant de rejoindre Paris. Là-bas, j'ai retrouvé le frère de Relena, Zechs.
-Zechs ?
-Oui, de son vrai nom, Milliardo Peacecraft. Ensuite, j'ai mené ma petite affaire et j'ai monté un journal, le « Wing gazette ». Deux ans plus tard, j'ai constitué le réseau de résistance, dont tu fais parti. Je recevais très souvent des nouvelles d'Allemagne, et j'ai appris la mort de ton père, quant à Wufei et à toi, vous avez également été déclaré mort. Si j'avais su, je t'aurais recherché, pour t'aider comme vous, vous l'avez fait.
-Tu ne pouvais pas savoir. Fit Duo dans un murmure.
-J'aurais quand même dû essayer. Et toi ? Comment as-tu fais ?
-Le lendemain de ton départ, les autorités allemandes sont venues à la maison. Mon père leur a dit qu'il ne savait que tu étais un passeur, mais ils ne l'ont pas cru. Alors, nous avons décidé de partir. Afin de ne pas éveiller les soupçons, il avait été décidé que Père emmènerait Wufei en Suisse, et qu'ensuite il reviendrait me chercher. Mais Hilde, l'une de nos servantes, nous a trahi. Muller a pris possession de la maison et m'a fait arrêter. J'ai été interrogé et battu et ils allaient certainement me tuer, mais un soldat est intervenu, il a réussi à convaincre le Colonel de le laisser sous sa garde et m'a conduit loin des geôles.
-Qui était-ce ?
-Le lieutenant Trowa Barton.
-Un brave garçon au grand cœur.
-Tu le connaissais ?
-J'avais déjà eu l'occasion d'avoir affaire à lui par le passé. C'était quelqu'un de respectable. Que s'est-il passé ensuite ?
-Trowa m'a offert l'hospitalité, puis ensuite, j'ai appris de mon père et de mon frère. Ils avaient tué près de la frontière. Trowa m'a aidé à surmonter ma peine. Un an plus tard, il a trouvé la mort dans un bombardement. À la rue et sans ressource, j'ai alors quitté l'Allemagne clandestinement et j'ai rejoint les Amériques. Là-bas, j'ai fait la connaissance de Quatre Raberba Winner, il m'a aidé financièrement et m'a offert un travail, puis j'ai rencontré Zechs qui m'a fait une proposition. Et me voilà ici.
Volontairement, il omit de dire les relations intimes qu'il avait entretenu avec Trowa et Quatre.
-Tu as du traverser des choses horribles.
-J'ai appris à faire avec.
-Mais j'y pense, si tu as quitté l'Allemagne clandestinement, alors tu as été déclaré mort dans les registres, et tu es sans papier.
-Exact.
-Tu risques d'être renvoyé là-bas.
-Ne t'en fais pas, j'ai appris à me débrouiller jusqu'à maintenant, j'arriverais à m'en sortir.
-Hn. Je vais te laisser, j'ai encore du travail qui m'attend. Je repasserais demain.
-D'accord. À demain.
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Cela faisait pratiquement un mois que Duo se trouvait à l'hôpital, ses blessures s'étant presque refermées, il ne lui restait plus que quelques jours encore à passer dans cet endroit. Cependant, histoire de papier posait encore problème, et son passage à l'hôpital n'arrangeais pas les choses, comment allait-il faire pour payer les frais, alors qu'il n'avait aucune identité ? Mais au moins, il avait retrouvé Heero après presque quatre ans de solitude.
Un coup frappé à la porte le fit sortir de ses pensées et Heero pénétra dans la pièce.
-Bonjour.
-Bonjour. Ça va ?
-Beaucoup mieux. Je pourrais sortir dans quelques jours.
-Ou iras-tu ?
-Je rejoindrais le camp pendant quelques temps, puis ensuite j'aviserais.
-Hn.
Un long silence s'installa entre les deux jeunes hommes, avant que Heero n'arrive au point culminant du problème.
-Je ne veux pas que tu te fasses expulser ! Pas maintenant alors que nous venons de nous retrouver.
-Cette situation ne m'enchante pas Heero, mais je n'ai pas le choix.
Épouse-moi !
La phrase avait été dite d'une voix rapide, si rapide, que Duo se demanda un instant s'il n'avait pas imaginé la voix. Mais Heero le regardait avec détermination.
-Quoi ?
Épouse-moi ! Répéta le brun.
-Mais…
-Ce sera un mariage blanc, j'ai acquis la nationalité française et m'épousant, tu l'obtiendras également.
-Mais…
-Considère ma demande comme un règlement de dette. Je dois beaucoup à ton père, alors je veux te rendre ce service.
-Mais on est deux hommes, et… Toi ? Si un jour tu tombe amoureux ? Ou moi ?
-Alors on avisera, mais avoue que ma proposition est tentante non ?
-Euh… Oui…
-Alors, dois-je considérer que tu acceptes ?
Duo ne répondit pas, mais hocha néanmoins la tête. Si cela lui permettait de ne pas retourner en Allemagne, alors il le ferait, et puis Heero était son ami, ce n'était pas si mal. Une semaine plus tard, le natté emménagea chez Heero, dans le vaste appartement, près du journal de ce dernier. Ils avaient rempli quelques papiers prouvant leur union, et le brun avait remis une fine alliance en or à Duo.
-Pourquoi ? Demanda le natté en observant le bijou.
Heero l'avait fixé un moment sans rien dire, avant de répondre :
-Il paraît que c'est la tradition.
C'est ainsi que Duo se retrouva encore une fois sous la protection d'un homme, mais cette fois, il était marié à cet homme.
À suivre…
(1) Je ne savais pas quoi inventer comme nom de journal, alors j'ai pris le premier qui me passait pas la tête, d'où le nom bidon.
(2) Bon, j'ai essayé de rattraper le coup du « Ton côté américain d'honore » dans le chapitre précédent. Et j'espère que personne ne s'est sentit insulté parce que c'est vrai que les Allemands ne sont pas tous responsables de ce qui est arrivé aux juifs, c'est la faute des nazis. Gomen.
