NEKOTOPIA
Auteur : Sahad.
Note : je viens de réavaler 6 tomes de Fruit Basket, alors ça me donne envie d'en écrire encore plus! ^--^
Chapitre 2 :
Kyô se recoucha sur le dos pour réfléchir, il ne savait s'il devait ignorer cela ou s'il devait courir après Yuki pour s'excuser ; ne sachant que faire, il demeura de longues minutes allongé à scruter le plafond comme si celui-ci pouvait lui donner une réponse. Il finit tout de même par se lever et aller vagabonder dans la maison à l'éventuelle recherche du rat, arrivant dans la cuisine, il croisa Tohru, celle-ci le regarda :
« Pourquoi tu me regardes comme ça ? T'as quelque chose à me reprocher ? grogna le chat.
- Non. Tu me fais de la peine. »
Disant cela, elle passa à côté de lui, le plantant là à regarder encore l'endroit où elle se trouvait quelques minutes plus tôt, il se retourna et courut la rattraper :
« Qu'est-ce que tu racontes ?!
- C'est pourtant simple. répondit la brune. Je ne comprend pas pourquoi tu te forces.
- Me forcer ??? s'étonna le rouquin. Mais à quoi ?
- Te forcer à te cacher derrière une image ! s'exclama la jeune fille. Tu fais toujours celui qui n'est jamais content ! Pourtant je suis sûre que ce n'est pas toujours le cas, je me trompe ?! »
Les yeux du félin s'aggrandirent, il ne savait que répondre face à cette accusation. Il était vrai qu'il se cachait souvent derrière cette éternelle façade, mais il ne savait pas pourquoi et ne pouvait s'en empêcher. Il finit cependant par murmurer :
« Je suis comme ça. Un point c'est tout. »
Et il s'éloigna alors que Tohru regrettait un peu ce qu'elle venait de lui dire, elle n'était pas habituée à faire des reproches, avait-elle bien fait ? Elle souhaitait plus que tout autre chose que Yuki et Kyô se rapprochent, mais n'y allait-elle pas un peu fort ? La jeune fille demeura silencieuse, se rendantdans sa chambre pour aller se coucher ; de son côté, le rouquin pestait mentalement, contre lui-même ? Contre Tohru ? Yuki ? Le monde entier ? Il ne savait pas, il pestait et c'était tout. Cependant une conversation l'arrêta :
« Qu'est-ce qui ne va pas, Yuki ?
- Shiguré. J'ai été stupide. répondit l'intéressé. J'ai cru que Kyô avait changé. Quel idiot je fais. !
- Ne dis pas ça, Yuki ! le réprimanda l'écrivain. Il ne faut pas uniquement juger sur les apparences, tu sais ? Kyô a beau faire le méchant garçon en grognant à tout bout de champ, il n'en demeure pas moins quelqu'un de sensible à la moindre petite réflexion.
- Que veux-tu dire, Shiguré ? demanda le garçon aux cheveux argentés.
- Yuki. Tu sais, en lisant, j'ai trouvé une phrase que j'apprécie beaucoup. répliqua le chien. ''On peut dire de quelqu'un de froid qu'il cherche à protéger son être, que c'est quelqu'un de sensible ; en revanche, il ne faut pas croire qu'un bouffon n'aie rien à cacher et hurle sa joie de vivre à tous vents.''
- Tu veux dire que Kyô.
- Cherche à se protéger. » conclut Shiguré.
Le chat resta un moment sans rien dire puis s'en retourna dans sa chambre. Toutes sortes de pensées l'assaillaient :
Quel con ce Shiguré ! Il croit tout savoir sur tout ! Et qu'est-ce qu'il peut bien savoir de moi, hein ?! Et l'autre là qui croit tout ce qui lui déballe ! Mais quels idiots !
Le félin se tourna et se retourna dans son lit, jamais il ne lui avait été si dure de trouver le sommeil, bien qu'il soit de nature un animal nocturne, le fait de vivre de jour l'épuisait suffisamment pour qu'il dorme quelques heures durant la nuit, mais cette fois-ci, le sommeil ne venait pas. Il soupira, se leva et s'habilla : s'il ne pouvait pas dormir, autant se balader dans la nuit qui lui était si familière, rassurante. Il sortit de sa chambre avec toute la souplesse d'un chat, ne faisant pas le moindre bruit ni même grincer la moindre latte de bois ; il ouvrit la porte d'entrée et s'engouffra dans l'obscurité, laissant ses yeux le guider dans la pénombre. La nuit était fraîche, le vent s'engouffrait dans ses cheveux et sur son visage aussi bon qu'une douce caresse, c'était une accumulation de ces petits détails qui le rendait serein ne fussent que quelques instants. Ce qu'il n'avait pas vu, c'était qu'une ombre le suivait.
Kyô s'assit sur un rocher depuis lequel il pouvait admirer le ciel, puis sa voix s'éleva dans le calme de la nuit, l'ombre l'écouta attentivement, sa voix était claire, belle, et il semblait même qu'il mettait tout son être, toute son âme dans cette chanson :
Crucify my love If my love is blind
Crucify my love If it sets me free
Never know Never trust ''That love should see a color''
Crucify my love If it should be that way
Swing the heartache Feel it inside out
When the wind cries I'll say good bye
Tried to learn Tried to find
To reach out for eternity
Where's the answer Is this forever
Like a river flowing to the sea
You'll be miles away, and I will know
I know I can deal with the pain
No reason to cry
Crucify my love If my love is blind
Crucify my love If it sets me free
Never know Never trust ''That love should see a color''
Crucify my love If it should be that way
'' Til the lonliness shadows the sky
I'll be sailing down and I will know
I know I can clear clouds away
Oh is it a crime to love
Swing the heartache Feel it inside out
When the wind cries I'll say good bye
Tried to learn Tried to find
To reach out for eternity
Where's the answer Is this forever
If my love is blind crucify my love
If it sets me free
Never know Never trust
''That love should see a color''
Crucify my love If it should be that way
Il ferma les yeux sur les dernières paroles de cette chanson de X Japan qu'il aimait tant. Un craquement attira son attention, il se retourna vivement, le dos rond tel un chat, fixant l'obscurité, mais il ne vit rien de suspect. Se calmant un peu, il se rassit sur le rocher, en tailleur cette fois, et ferma les yeux. Attendant comme quelque chose. Un bruit ! Il s'élança et plaqua la source de ce bruit contre l'arbre derrière lequel elle se cachait et il tomba nez à nez avec :
« Yuki ???
- Kyô. Heu. Tu peux me lâcher. ? »
Le chat s'exécuta, lâchant le rat qui se remit un peu de sa frayeur, bien que la peur demeurait : il n'avait rien à faire là. Et il le savait bien. D'ailleurs, le rouquin lui lança :
« Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je me promène.
- La nuit ?
- Oui, il fait bon.
- T'es sûr ?
- Oui.
- Vraiment ?
- Oui.
- Tu t'fous d'ma gueule ?
- Ou. Non, non !!! s'exclama le garçon aux cheveux gris.
- Tu m'as entendu ? lâcha le félin.
- Ou.Oui. admit le rat. C'était. Très beau.
- Pardon ??? s'étonna le chat.
- J'ai trouvé ça. Magnifique. » renchérit-il.
Kyô dévisagea Yuki avec surprise, il s'attendait à une quelconque moquerie mais pas à un compliment, tout sauf ça. Il demeura silencieux. Puis il se détourna :
« N'en parle à personne. Ou je t'écorche ! »
Il s'en alla mais ce ne fut que bien tard dans la nuit qu'il rentra et se coucha, le soleil pointait déjà à l'horizon, il avait attendu toute la nuit que le sommeil vint l'emmener dans un pays sans rêve, il voulait dormir, car c'était sa seule façon d'échapper entièrement au monde. Ses yeux se fermèrent doucement et il se laissa aller dans les bras de Morphée ; quelques heures plus tard, dans la salle à manger, Tohru murmura :
« Il faudrait apporter le petit déjeuner à Kyô. L'un de vous deux veut bien le faire pendant que je fais la vaisselle et commence à préparer le repas de midi ? »
Elle laissa le chien et le rat attabl ainsi qu'un plateau sur la table, Yuki considéra longtemps le bol de lait qui y trônait ainsi que les quelques tartines, ce fut Shiguré qui le sortit de sa rêvasserie :
« J'ai pas fini de manger, tu peux le faire, s'il te plaît ?
- Ha ? Heu. Oui, bien sûr. »
Le rat prit le plateau et l'emmena, il s'arrêta devant la porte de la chambre. Devait-il entrer ? Ou serait-il expulsé comme la veille ? Il ouvrit doucement la porte et pénétra dans la pièce ; il découvrit le rouquin, tout habillé, qui dormait profondément. S'approchant doucement, il déposa le plateau près du lit et posa sa main sur l'épaule du dormeur, il le secoua doucement en murmurant :
« Kyô, ton petit déj' est prêt. Réveille-toi.
- Hmmmmmmmm. grogna le garçon.
- Allez ! Debout. ! » reprit Yuki en le secouant de plus belle.
Dans sa secousse, la tête de Kyô vint trouver sa place sur les jambes de la souris, Yuki sursauta. Le chat ne semblait pas vouloir se réveiller et, par son visage, il venait de trouver un oreiller confortable. Le garçon, dont les cheveux argentés flottait à une légère brise en provenance de la fenêtre ouverte, demeura interdit quelques minutes.
POV Yuki :
Que faire ?? Je ne peux pas le repoussé, s'il se réveille, ça sera ma fête. Mes yeux se posent sur son visage, il est si paisible. Quelle différence avec celui qu'il affiche d'habitude. Je passe distraitement ma main sur son visage, il bouge un peu, sourit et ronronne. Ça me fait sourire aussi. Il est si attendrissant. Ses mêches oranges se découpent bien sur mon pantalon noir, il est si. Kawai ? Oui, c'est le mot. Je n'aurais jamais cru penser ça un jour mais il est si mignon. Je murmure :
« Pourquoi est-ce qu'on se repousse toujours ?. Non. C'est moi qui te repousse, toi, tu as fait des efforts que j'ai été incapable de les voir. Pardonne-moi. »
En disant cela, je continue à caresser doucement son visage, mes doigts glissent doucement sur sa joue. C'est si doux. Comme le pelage d'un chat. Et son sourire. Il semble si heureux. Tout doucement, poussé par je ne sais quelle force, je me penche et pose mes lèvres sur les siennes. Elle sont chaudes, douces. Je dépose plusieurs baiser comme ça sur ses lèvres, ses joues, son front. Toutes ses choses qui m'étaient jusque là interdite. Il dort toujours. Je colle à nouveau mes lèvres aux siennes, c'est une sensation enivrante, si plaisante. En me reculant un peu, je chuchote :
« Pourras-tu un jour seulement me pardoner. ?
- Mouiiiii. »
Je sursaute à cette réponse et le regarde intensément, il ne dormait pas ?! Ah, si. Il dort toujours. C'est vrai que Shiguré m'avait dit que les gens pouvait répondre à des questions pendant leur sommeil sans se douter de rien une fois réveillées. Des questions. Je me lance :
« Kyô. Est-ce que tu me détestes ?
- Mnooooon. grogne-t-il, ça me fait chaud au c?ur.
- Et est-ce que tu. M'aimes ? j'ai peur en posant cette question, mon c?ur bat à 100 à l'heure.
- Mouiiiii. »
Je me sens fondre. Ça me fait. Si plaisir. je sens quelques chose sur ma joue, j'y passe ma main. Une larme. ? Mais. Je pleure. ! Je sèche vite ces larmes : il faut le réveiller. Mais avant. Pardonne-moi, Kyô, c'est trop tentant. Je l'embrasse encore une fois. Peut-être n'aurais-je plus jamais l'occasion de le faire. Je le pousse doucement sur lit lit et le secoue à nouveau :
« Kyô, réveille-toi. ! Je t'ai apporté ton p'tit déj. ! »
Cette fois-ci, il ouvre lentement les yeux, il ne semble pas comprendre où il est. Puis il se lève et me regarde quelques secondes avant de beugler :
« Mais qu'est-ce que tu fous dans ma chambre, toi ?!
- Je. Je t'ai ap. mon c?ur me fait mal tout à coup. Rien ! Je t'ai amené ce que Tohru a préparé pour toi. C'est tout. Elle n'avait pas le temps de le faire alors je me suis sacrifié. »
Ces paroles étaient froides. dures, mais je ne peut pas le laisser voir que je suis blessé. Non. Il a dit m'aimer mais il dormait à ce moment- là ! Ça ne veut rien dire ! Peut-être a-t-il confondu ma voix avec celle de quelqu'un d'autre ! J'ai remis mon masque d'impassibilité, je me lève et lance :
« Tu rapporteras le plateau dans la cuisine quand tu auras fini. »
Je me dirige vers la porte mais juste lorsque je vais l'ouvrir, une petie voix m'arrête, j'ai peine à la reconnaître, elle est si différente de d'habitude, si faible :
« Yuki. Je voulais. M'excuser pour. Hier soir. Et pour. Tout à l'heure aussi. Je n'aurais pas dû te crier dessus. Je. Je suis désolé. Je. »
Je le regarde, il a la tête baissée, il cherche ses mots et n'ose même aps me regarder. Et, chose dont je me croyais incapable en sa présence, je m'approche de lui et me met à genoux pour relever sa tête avec ma main. Ses yeux me regarde avec de l'incompréhension, de la peur. Ils fuient. Ils ME fuient. Je murmure :
« Kyô. Je ne t'en veux pas. Absolument pas. Et je tenais moi aussi à m'excuser.
- Hein ? il me regarde à nouveau mais cette fois c'est de la pure incompréhension, de l'incrédulité aussi.
- Hier. Tu ne m'as pas appelé ''Sale Rat'' comme à ton habitude. Et je ne l'ai même pas vu. »
Ses yeux s'agrandissent de surprise, il me considère quelques secondes puis tourne la tête et grogne :
« J'm'en étais pas aperçu. ! J'ai même pas fait exprès. !
- Faut toujours que tu te planques derrière cette façade. je chuchote.
- Hein ? il me dévisage.
- Non, rien. ! je me lève et commence à partir.
- Non, vas-y ! Dis ! Qu'est-ce que tu viens de dire ??? J'ai pas entendu ! s'exclame-t-il.
- Mais rien.. ! »
Ma main se lève pour ouvrir la morte, lorsque je me sens saisi par l'épaule, on me retourne et me plaque contre le mur. C'est Kyô ! Il me fusille du regard. Il ne se rend pas compte à quel point nos corps sont proches l'un de l'autre. Je sens son souffle sur mon visage, son bassin contre le mien. Il gronde :
« Qu'est-ce que tu as dit ?
- Tu tiens tant que ça à le savoir ? je lance ironiquement.
- Bien sûr ! Sinon, je ne te le demanderais pas ! il s'appuie encore plus sur moi, je vais perdre la tête si ça continue !
- C'était un truc sans intérêt ! ma voix n'est pas aussi sûr que je le voudrais. !
- Dis quand même ! insiste-t-il.
- Je. J'ai dit. »
Je ne termine pas ma phrase, au diable les habitudes ! J'entoure son cou de mes bras et l'embrasse ! Je sens que je vais me prendre un coup de poing ou pire. ! Hein ? Il ne réagit pas. ? Je sens ses bras passer dans mon dos, il me serre contre lui et répond à. Mon baiser. ? J'ai peine à y croire. ! Ses mains glissent sous mon haut, je peux les sentir sur ma peau. Ça me fait frissonner. En m'écartant, je lève les yeux vers lui. Il me sourit. C'est un peu maladroit mais il est si beau. Il baisse la tête, je sens son souffle et ses lèvres dans mon cou. Il y dépose une multitude de baisers. Je ne peux pas m'empêcher de gémir. C'est si bon. !
Ses mains caressent mon dos, mon ventre, mes épaules. Je suis haletant. Mon c?ur bat à la chamade. Son bassin fait pression sur le mien. Je nage dans un océan de sensation que jusque là je croyais impossible. ! Sa langue laisse une marque chaude dans mon cou. Ses lèvres remontent par mon menton pour venir reprendre les miennes, il m'embrasse tendrement. Sa langue passe sur mes lèvres, je les entrouve. Elle joue avec la mienne dans un tourbillon de folie, c'est si bon, si doux. J'en veux plus ! Je resserre mon étreinte sur sa nuque, approfondissant encore ce baiser que, je le comprend maintenant, j'attendais tant ! Il s'écarte un peu, ses yeux sont si doux. Son sourire si tendre. Il murmure :
« Je ne pensais pas que tu serais si affamé.
- Je ne pensais pas que tu m'aimerais. je chuchote.
- Baka Nezumi. Je. Je t'aime depuis toujours. m'avoue-t-il.
- Comment ?? O_O Mais. Pourquoi étais-tu si. ?
- Et toi ? riposte-t-il. Toi aussi, t'étais vache ! Et pourtant tu. »
Il ne finit pas, il recule un peu. Non ! Je ne veux pas qu'il parte ! Je resserre mes bras auttour de son coup, je ne veux pas le laisser partir ! Pas maintenant ! Pas maintenant que je sais qu'il m'aime, que tout a commencé ! Je ne peux pas m'empêcher d'éclater en sanglots :
« Ne me laisse pas ! S'il. S'il te plaît...! Kyô. Je t'aime ! Je 'ai jamais voulu l'admettre parce que je croyais que tu me détestais mais ne pars pas! Ne me laisse pas tout seul ! Je t'en prie ! Je t'en conjure. ! Ne me laisse pas. »
Je sens son corps revenir contre le mien, ma tête va se nicher au creux de son épaule, il me berce doucement en murmurant :
« Ne pleure pas. jamais je ne te laisserais. Maintenant que je sais que tu ne me détestes pas. Je ne veux plus te voir peiné. Plus comme autrefois. Plus comme dans cette chambre noire où Akito t'enfermais. Et qu'il m'empêchait d'approcher lorsque je voulais te voir.
- Tu voulais me voir. ??? je m'étonne.
- Oui. Mais lui ne voulait pas. Il m'a frappé le jour où j'ai essayé d'ouvrir la porte. »
Je vois une larme, je le serre dans mes bras. Je ne savais pas. Ça me fait plaisir. Puis je pose mon front contre le sien. Une autre larme perle sur sa joue. Ce souvenir est si douloureux. Je m'approche et prend cette larme avec ma langue. C'est salé. Il me regarde et sourit. Il me rend mon étreinte. Je souris.
--- A SUIVRE :
Sahad : Content, je ne t'ai pas martyrisé !
Kyô : Tu parles ! C'est quoi tout ce blabla ?!
Yuki : Depuis quand j'aime Kyô ? Et surtout.
K et Y : Depuis quand Shiguré est-il intelligent ?!
Shiguré : Vous êtes méchants ! Ouin ! Ayamé !
Ayamé : Vi ?
Shiguré : Aide-moi ! Je t'en prie !!
Ayamé : Oh ! Heu. N'embêter pas mon amour, ssssssssinon vous zzzzzzzallez le regretter !
K et Y : . . . . . .
Sahad : . . . . . . Bon ben @+ !
Auteur : Sahad.
Note : je viens de réavaler 6 tomes de Fruit Basket, alors ça me donne envie d'en écrire encore plus! ^--^
Chapitre 2 :
Kyô se recoucha sur le dos pour réfléchir, il ne savait s'il devait ignorer cela ou s'il devait courir après Yuki pour s'excuser ; ne sachant que faire, il demeura de longues minutes allongé à scruter le plafond comme si celui-ci pouvait lui donner une réponse. Il finit tout de même par se lever et aller vagabonder dans la maison à l'éventuelle recherche du rat, arrivant dans la cuisine, il croisa Tohru, celle-ci le regarda :
« Pourquoi tu me regardes comme ça ? T'as quelque chose à me reprocher ? grogna le chat.
- Non. Tu me fais de la peine. »
Disant cela, elle passa à côté de lui, le plantant là à regarder encore l'endroit où elle se trouvait quelques minutes plus tôt, il se retourna et courut la rattraper :
« Qu'est-ce que tu racontes ?!
- C'est pourtant simple. répondit la brune. Je ne comprend pas pourquoi tu te forces.
- Me forcer ??? s'étonna le rouquin. Mais à quoi ?
- Te forcer à te cacher derrière une image ! s'exclama la jeune fille. Tu fais toujours celui qui n'est jamais content ! Pourtant je suis sûre que ce n'est pas toujours le cas, je me trompe ?! »
Les yeux du félin s'aggrandirent, il ne savait que répondre face à cette accusation. Il était vrai qu'il se cachait souvent derrière cette éternelle façade, mais il ne savait pas pourquoi et ne pouvait s'en empêcher. Il finit cependant par murmurer :
« Je suis comme ça. Un point c'est tout. »
Et il s'éloigna alors que Tohru regrettait un peu ce qu'elle venait de lui dire, elle n'était pas habituée à faire des reproches, avait-elle bien fait ? Elle souhaitait plus que tout autre chose que Yuki et Kyô se rapprochent, mais n'y allait-elle pas un peu fort ? La jeune fille demeura silencieuse, se rendantdans sa chambre pour aller se coucher ; de son côté, le rouquin pestait mentalement, contre lui-même ? Contre Tohru ? Yuki ? Le monde entier ? Il ne savait pas, il pestait et c'était tout. Cependant une conversation l'arrêta :
« Qu'est-ce qui ne va pas, Yuki ?
- Shiguré. J'ai été stupide. répondit l'intéressé. J'ai cru que Kyô avait changé. Quel idiot je fais. !
- Ne dis pas ça, Yuki ! le réprimanda l'écrivain. Il ne faut pas uniquement juger sur les apparences, tu sais ? Kyô a beau faire le méchant garçon en grognant à tout bout de champ, il n'en demeure pas moins quelqu'un de sensible à la moindre petite réflexion.
- Que veux-tu dire, Shiguré ? demanda le garçon aux cheveux argentés.
- Yuki. Tu sais, en lisant, j'ai trouvé une phrase que j'apprécie beaucoup. répliqua le chien. ''On peut dire de quelqu'un de froid qu'il cherche à protéger son être, que c'est quelqu'un de sensible ; en revanche, il ne faut pas croire qu'un bouffon n'aie rien à cacher et hurle sa joie de vivre à tous vents.''
- Tu veux dire que Kyô.
- Cherche à se protéger. » conclut Shiguré.
Le chat resta un moment sans rien dire puis s'en retourna dans sa chambre. Toutes sortes de pensées l'assaillaient :
Quel con ce Shiguré ! Il croit tout savoir sur tout ! Et qu'est-ce qu'il peut bien savoir de moi, hein ?! Et l'autre là qui croit tout ce qui lui déballe ! Mais quels idiots !
Le félin se tourna et se retourna dans son lit, jamais il ne lui avait été si dure de trouver le sommeil, bien qu'il soit de nature un animal nocturne, le fait de vivre de jour l'épuisait suffisamment pour qu'il dorme quelques heures durant la nuit, mais cette fois-ci, le sommeil ne venait pas. Il soupira, se leva et s'habilla : s'il ne pouvait pas dormir, autant se balader dans la nuit qui lui était si familière, rassurante. Il sortit de sa chambre avec toute la souplesse d'un chat, ne faisant pas le moindre bruit ni même grincer la moindre latte de bois ; il ouvrit la porte d'entrée et s'engouffra dans l'obscurité, laissant ses yeux le guider dans la pénombre. La nuit était fraîche, le vent s'engouffrait dans ses cheveux et sur son visage aussi bon qu'une douce caresse, c'était une accumulation de ces petits détails qui le rendait serein ne fussent que quelques instants. Ce qu'il n'avait pas vu, c'était qu'une ombre le suivait.
Kyô s'assit sur un rocher depuis lequel il pouvait admirer le ciel, puis sa voix s'éleva dans le calme de la nuit, l'ombre l'écouta attentivement, sa voix était claire, belle, et il semblait même qu'il mettait tout son être, toute son âme dans cette chanson :
Crucify my love If my love is blind
Crucify my love If it sets me free
Never know Never trust ''That love should see a color''
Crucify my love If it should be that way
Swing the heartache Feel it inside out
When the wind cries I'll say good bye
Tried to learn Tried to find
To reach out for eternity
Where's the answer Is this forever
Like a river flowing to the sea
You'll be miles away, and I will know
I know I can deal with the pain
No reason to cry
Crucify my love If my love is blind
Crucify my love If it sets me free
Never know Never trust ''That love should see a color''
Crucify my love If it should be that way
'' Til the lonliness shadows the sky
I'll be sailing down and I will know
I know I can clear clouds away
Oh is it a crime to love
Swing the heartache Feel it inside out
When the wind cries I'll say good bye
Tried to learn Tried to find
To reach out for eternity
Where's the answer Is this forever
If my love is blind crucify my love
If it sets me free
Never know Never trust
''That love should see a color''
Crucify my love If it should be that way
Il ferma les yeux sur les dernières paroles de cette chanson de X Japan qu'il aimait tant. Un craquement attira son attention, il se retourna vivement, le dos rond tel un chat, fixant l'obscurité, mais il ne vit rien de suspect. Se calmant un peu, il se rassit sur le rocher, en tailleur cette fois, et ferma les yeux. Attendant comme quelque chose. Un bruit ! Il s'élança et plaqua la source de ce bruit contre l'arbre derrière lequel elle se cachait et il tomba nez à nez avec :
« Yuki ???
- Kyô. Heu. Tu peux me lâcher. ? »
Le chat s'exécuta, lâchant le rat qui se remit un peu de sa frayeur, bien que la peur demeurait : il n'avait rien à faire là. Et il le savait bien. D'ailleurs, le rouquin lui lança :
« Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je me promène.
- La nuit ?
- Oui, il fait bon.
- T'es sûr ?
- Oui.
- Vraiment ?
- Oui.
- Tu t'fous d'ma gueule ?
- Ou. Non, non !!! s'exclama le garçon aux cheveux gris.
- Tu m'as entendu ? lâcha le félin.
- Ou.Oui. admit le rat. C'était. Très beau.
- Pardon ??? s'étonna le chat.
- J'ai trouvé ça. Magnifique. » renchérit-il.
Kyô dévisagea Yuki avec surprise, il s'attendait à une quelconque moquerie mais pas à un compliment, tout sauf ça. Il demeura silencieux. Puis il se détourna :
« N'en parle à personne. Ou je t'écorche ! »
Il s'en alla mais ce ne fut que bien tard dans la nuit qu'il rentra et se coucha, le soleil pointait déjà à l'horizon, il avait attendu toute la nuit que le sommeil vint l'emmener dans un pays sans rêve, il voulait dormir, car c'était sa seule façon d'échapper entièrement au monde. Ses yeux se fermèrent doucement et il se laissa aller dans les bras de Morphée ; quelques heures plus tard, dans la salle à manger, Tohru murmura :
« Il faudrait apporter le petit déjeuner à Kyô. L'un de vous deux veut bien le faire pendant que je fais la vaisselle et commence à préparer le repas de midi ? »
Elle laissa le chien et le rat attabl ainsi qu'un plateau sur la table, Yuki considéra longtemps le bol de lait qui y trônait ainsi que les quelques tartines, ce fut Shiguré qui le sortit de sa rêvasserie :
« J'ai pas fini de manger, tu peux le faire, s'il te plaît ?
- Ha ? Heu. Oui, bien sûr. »
Le rat prit le plateau et l'emmena, il s'arrêta devant la porte de la chambre. Devait-il entrer ? Ou serait-il expulsé comme la veille ? Il ouvrit doucement la porte et pénétra dans la pièce ; il découvrit le rouquin, tout habillé, qui dormait profondément. S'approchant doucement, il déposa le plateau près du lit et posa sa main sur l'épaule du dormeur, il le secoua doucement en murmurant :
« Kyô, ton petit déj' est prêt. Réveille-toi.
- Hmmmmmmmm. grogna le garçon.
- Allez ! Debout. ! » reprit Yuki en le secouant de plus belle.
Dans sa secousse, la tête de Kyô vint trouver sa place sur les jambes de la souris, Yuki sursauta. Le chat ne semblait pas vouloir se réveiller et, par son visage, il venait de trouver un oreiller confortable. Le garçon, dont les cheveux argentés flottait à une légère brise en provenance de la fenêtre ouverte, demeura interdit quelques minutes.
POV Yuki :
Que faire ?? Je ne peux pas le repoussé, s'il se réveille, ça sera ma fête. Mes yeux se posent sur son visage, il est si paisible. Quelle différence avec celui qu'il affiche d'habitude. Je passe distraitement ma main sur son visage, il bouge un peu, sourit et ronronne. Ça me fait sourire aussi. Il est si attendrissant. Ses mêches oranges se découpent bien sur mon pantalon noir, il est si. Kawai ? Oui, c'est le mot. Je n'aurais jamais cru penser ça un jour mais il est si mignon. Je murmure :
« Pourquoi est-ce qu'on se repousse toujours ?. Non. C'est moi qui te repousse, toi, tu as fait des efforts que j'ai été incapable de les voir. Pardonne-moi. »
En disant cela, je continue à caresser doucement son visage, mes doigts glissent doucement sur sa joue. C'est si doux. Comme le pelage d'un chat. Et son sourire. Il semble si heureux. Tout doucement, poussé par je ne sais quelle force, je me penche et pose mes lèvres sur les siennes. Elle sont chaudes, douces. Je dépose plusieurs baiser comme ça sur ses lèvres, ses joues, son front. Toutes ses choses qui m'étaient jusque là interdite. Il dort toujours. Je colle à nouveau mes lèvres aux siennes, c'est une sensation enivrante, si plaisante. En me reculant un peu, je chuchote :
« Pourras-tu un jour seulement me pardoner. ?
- Mouiiiii. »
Je sursaute à cette réponse et le regarde intensément, il ne dormait pas ?! Ah, si. Il dort toujours. C'est vrai que Shiguré m'avait dit que les gens pouvait répondre à des questions pendant leur sommeil sans se douter de rien une fois réveillées. Des questions. Je me lance :
« Kyô. Est-ce que tu me détestes ?
- Mnooooon. grogne-t-il, ça me fait chaud au c?ur.
- Et est-ce que tu. M'aimes ? j'ai peur en posant cette question, mon c?ur bat à 100 à l'heure.
- Mouiiiii. »
Je me sens fondre. Ça me fait. Si plaisir. je sens quelques chose sur ma joue, j'y passe ma main. Une larme. ? Mais. Je pleure. ! Je sèche vite ces larmes : il faut le réveiller. Mais avant. Pardonne-moi, Kyô, c'est trop tentant. Je l'embrasse encore une fois. Peut-être n'aurais-je plus jamais l'occasion de le faire. Je le pousse doucement sur lit lit et le secoue à nouveau :
« Kyô, réveille-toi. ! Je t'ai apporté ton p'tit déj. ! »
Cette fois-ci, il ouvre lentement les yeux, il ne semble pas comprendre où il est. Puis il se lève et me regarde quelques secondes avant de beugler :
« Mais qu'est-ce que tu fous dans ma chambre, toi ?!
- Je. Je t'ai ap. mon c?ur me fait mal tout à coup. Rien ! Je t'ai amené ce que Tohru a préparé pour toi. C'est tout. Elle n'avait pas le temps de le faire alors je me suis sacrifié. »
Ces paroles étaient froides. dures, mais je ne peut pas le laisser voir que je suis blessé. Non. Il a dit m'aimer mais il dormait à ce moment- là ! Ça ne veut rien dire ! Peut-être a-t-il confondu ma voix avec celle de quelqu'un d'autre ! J'ai remis mon masque d'impassibilité, je me lève et lance :
« Tu rapporteras le plateau dans la cuisine quand tu auras fini. »
Je me dirige vers la porte mais juste lorsque je vais l'ouvrir, une petie voix m'arrête, j'ai peine à la reconnaître, elle est si différente de d'habitude, si faible :
« Yuki. Je voulais. M'excuser pour. Hier soir. Et pour. Tout à l'heure aussi. Je n'aurais pas dû te crier dessus. Je. Je suis désolé. Je. »
Je le regarde, il a la tête baissée, il cherche ses mots et n'ose même aps me regarder. Et, chose dont je me croyais incapable en sa présence, je m'approche de lui et me met à genoux pour relever sa tête avec ma main. Ses yeux me regarde avec de l'incompréhension, de la peur. Ils fuient. Ils ME fuient. Je murmure :
« Kyô. Je ne t'en veux pas. Absolument pas. Et je tenais moi aussi à m'excuser.
- Hein ? il me regarde à nouveau mais cette fois c'est de la pure incompréhension, de l'incrédulité aussi.
- Hier. Tu ne m'as pas appelé ''Sale Rat'' comme à ton habitude. Et je ne l'ai même pas vu. »
Ses yeux s'agrandissent de surprise, il me considère quelques secondes puis tourne la tête et grogne :
« J'm'en étais pas aperçu. ! J'ai même pas fait exprès. !
- Faut toujours que tu te planques derrière cette façade. je chuchote.
- Hein ? il me dévisage.
- Non, rien. ! je me lève et commence à partir.
- Non, vas-y ! Dis ! Qu'est-ce que tu viens de dire ??? J'ai pas entendu ! s'exclame-t-il.
- Mais rien.. ! »
Ma main se lève pour ouvrir la morte, lorsque je me sens saisi par l'épaule, on me retourne et me plaque contre le mur. C'est Kyô ! Il me fusille du regard. Il ne se rend pas compte à quel point nos corps sont proches l'un de l'autre. Je sens son souffle sur mon visage, son bassin contre le mien. Il gronde :
« Qu'est-ce que tu as dit ?
- Tu tiens tant que ça à le savoir ? je lance ironiquement.
- Bien sûr ! Sinon, je ne te le demanderais pas ! il s'appuie encore plus sur moi, je vais perdre la tête si ça continue !
- C'était un truc sans intérêt ! ma voix n'est pas aussi sûr que je le voudrais. !
- Dis quand même ! insiste-t-il.
- Je. J'ai dit. »
Je ne termine pas ma phrase, au diable les habitudes ! J'entoure son cou de mes bras et l'embrasse ! Je sens que je vais me prendre un coup de poing ou pire. ! Hein ? Il ne réagit pas. ? Je sens ses bras passer dans mon dos, il me serre contre lui et répond à. Mon baiser. ? J'ai peine à y croire. ! Ses mains glissent sous mon haut, je peux les sentir sur ma peau. Ça me fait frissonner. En m'écartant, je lève les yeux vers lui. Il me sourit. C'est un peu maladroit mais il est si beau. Il baisse la tête, je sens son souffle et ses lèvres dans mon cou. Il y dépose une multitude de baisers. Je ne peux pas m'empêcher de gémir. C'est si bon. !
Ses mains caressent mon dos, mon ventre, mes épaules. Je suis haletant. Mon c?ur bat à la chamade. Son bassin fait pression sur le mien. Je nage dans un océan de sensation que jusque là je croyais impossible. ! Sa langue laisse une marque chaude dans mon cou. Ses lèvres remontent par mon menton pour venir reprendre les miennes, il m'embrasse tendrement. Sa langue passe sur mes lèvres, je les entrouve. Elle joue avec la mienne dans un tourbillon de folie, c'est si bon, si doux. J'en veux plus ! Je resserre mon étreinte sur sa nuque, approfondissant encore ce baiser que, je le comprend maintenant, j'attendais tant ! Il s'écarte un peu, ses yeux sont si doux. Son sourire si tendre. Il murmure :
« Je ne pensais pas que tu serais si affamé.
- Je ne pensais pas que tu m'aimerais. je chuchote.
- Baka Nezumi. Je. Je t'aime depuis toujours. m'avoue-t-il.
- Comment ?? O_O Mais. Pourquoi étais-tu si. ?
- Et toi ? riposte-t-il. Toi aussi, t'étais vache ! Et pourtant tu. »
Il ne finit pas, il recule un peu. Non ! Je ne veux pas qu'il parte ! Je resserre mes bras auttour de son coup, je ne veux pas le laisser partir ! Pas maintenant ! Pas maintenant que je sais qu'il m'aime, que tout a commencé ! Je ne peux pas m'empêcher d'éclater en sanglots :
« Ne me laisse pas ! S'il. S'il te plaît...! Kyô. Je t'aime ! Je 'ai jamais voulu l'admettre parce que je croyais que tu me détestais mais ne pars pas! Ne me laisse pas tout seul ! Je t'en prie ! Je t'en conjure. ! Ne me laisse pas. »
Je sens son corps revenir contre le mien, ma tête va se nicher au creux de son épaule, il me berce doucement en murmurant :
« Ne pleure pas. jamais je ne te laisserais. Maintenant que je sais que tu ne me détestes pas. Je ne veux plus te voir peiné. Plus comme autrefois. Plus comme dans cette chambre noire où Akito t'enfermais. Et qu'il m'empêchait d'approcher lorsque je voulais te voir.
- Tu voulais me voir. ??? je m'étonne.
- Oui. Mais lui ne voulait pas. Il m'a frappé le jour où j'ai essayé d'ouvrir la porte. »
Je vois une larme, je le serre dans mes bras. Je ne savais pas. Ça me fait plaisir. Puis je pose mon front contre le sien. Une autre larme perle sur sa joue. Ce souvenir est si douloureux. Je m'approche et prend cette larme avec ma langue. C'est salé. Il me regarde et sourit. Il me rend mon étreinte. Je souris.
--- A SUIVRE :
Sahad : Content, je ne t'ai pas martyrisé !
Kyô : Tu parles ! C'est quoi tout ce blabla ?!
Yuki : Depuis quand j'aime Kyô ? Et surtout.
K et Y : Depuis quand Shiguré est-il intelligent ?!
Shiguré : Vous êtes méchants ! Ouin ! Ayamé !
Ayamé : Vi ?
Shiguré : Aide-moi ! Je t'en prie !!
Ayamé : Oh ! Heu. N'embêter pas mon amour, ssssssssinon vous zzzzzzzallez le regretter !
K et Y : . . . . . .
Sahad : . . . . . . Bon ben @+ !
