NEKOTOPIA

Auteur : Sahad.

Note : Je sais pas. Ah si ! Thanks pour les reviews ! Et aussi, pour les couleurs, ce sont celles qu'il y a sur les capes des mangas.

Chapitre 3 :

Les deux adolescents étaient collés l'un contre l'autre, le rouquin passa les doigt d'une de ses mains dans les cheveux gris de son compagnon, celui-ci ferma les yeux, savourant seulement la douceur de ce toucher. N'osant réellement croire à ce moment de bonheur, peur que cet instant si fragile soit rompu. Le ventre de Kyô se mit à hurler famine :

« Ah. Heu. je crois que tu devrais manger, Kyô.

- Heu. Oui. »

Le chat alla docilement s'asseoir devant son plateau-repas que lui avait apporter le rat, il mangea lentement, son esprit était vide, il ne savait que pensait, il savait seulement qu'il était heureux, vraiment heureux pour la première fois de sa vie. Un sourire effleura ses lèvres, celui-ci n'échappa pas à Yuki, qui murmura :

« Kyô. Pourquoi voulais-tu me voir ?

- Hein ?

- Quand j'étais enfermé dans la chambre. ? ce souvenir lui coûtait.

- Ben. Même si déjà à l'époque je te repoussais. C'est parce que j'étais maladroit et je te voyais pleurer car tes amis avaient la mémoire effacée. J'ai voulu te consoler car je ne voulais pas que tu pleures. Mais je n'ai rien osé dire à Akito. Pardonne-moi. »

Disant cela, le félin baissa la tête en signe d'impuissance et de honte. Le garçon aux cheveux argentés s'approcha et pris le visage de son compagnon entre les main en chuchotant :

« Ne t'en veux pas, tu étais petit à ce moment-là. »

De l'autre côté de la porte, un sourire se dessina sur le visage d'une brune, elle était satisfaite de ce qu'elle venait d'entendre. Elle s'éloigna à pas de loup.

POV Kyô :

L'après-midi est bien avancée. Je m'entraîne durement, je ne sais pas vraiment pourquoi puisque je ne compte plus me battre contre Yuki. Maintenant que je lui ai avoué mes sentiments, je ne peux pas me battre. Mon poing s'arrête après avoir fendu l'air, je le considère quelques minutes. Oui, je ferais mieux de rentrer. Je tourne les talons et me dirige vers la maison de Shiguré. Mais. C'est quoi ce bruit ?

*** FIN POV.

Un hurlement de chien ce fit entendre dans tout le voisinage, Shiguré écoutait attentivement ce qu'il signifiait lorsque Yuki apparut :

« Qu'est-ce qui se passe ? Un autre ébloulement de terrain ?

- Oui, mais cette fois, c'est grave ! Prend de quoi déblayer et appelle tes amis les rats ! répondit l'intéressé en prenant une pelle.

- Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Que veulent dire ces hurlements ???? s'inquiéta alors le garçon aux cheveux argentés.

- Ils disent : ''la terre est tombée, ensevlissant une tignasse orange''. Je sais où. »

Ces derniers mots glacèrent le rat : la tignasse orange ne pouvait être autre que Kyô ! Il était parti s'entraîner ! Son c?ur manqua un battement avant de lui devenir extrêmement douloureux, il porta sa main à sa poitrine tout en sortant précipitemment de la maison ; déjà une multitude de rongeur l'entouraient et le suivait derrière Shiguré. Lorsqu'ils arrivèrent, la même scène leur réapparu, comme le jour à c'était la tente de Tohru qui y était passée. Yuki ne perdit pas de temps, enfonçant profondément ses mains dans la terre, les rats et souris creusaient de leurs petites pattes tandis que le chien, à l'aide de sa pelle, envoyait voler une grosse quantité de terre. Les cheveux argentés lui collaient au visage mais une force surhumaine montait en lui, celle de la crainte et du désespoir, il fallait qu'il le retrouve ! A tout prix ! Les minutes qui passaient lui semblaient des heures, les larmes emplissaient ses yeux, sa poitrine lui faisait mal, il en avait une boule dans l'estomac !

Ses mains buttèrent contre quelque chose, il regarda de plus près et découvrit une main, au poignet il pu voir un bracelet de perles blanches et noires : Kyô ! Il appela à lui tous les rongeurs qui se mirent aussitôt à recreuser, Shiguré vint l'aider à extirper le chat inconscient, le rat tremblait de peur : les yeux de son compagnon étaient clos et sa respiration était très lente tout comme les battements de son c?ur étaient irréguliers, mais au moins, il était vivant.

« Shiguré ! Appelle Hatori ! le supplia Yuki.

- Tout de suite ! »

Le chien sortit son portable et composa rapidement le numéro, pendant se temps, presque inconsciemment, Yuki passait frénétiquement la main sur la jour de son amour, il ne voulait pas le perdre comme ça ! Pas maintenant ! C'était beaucoup trop tôt et il n'était pas près à l'accepter comme il ne le serait probablement jamais. Les minutes passaient et la peur du rat était grandissante, il suppliait Dieu s'il existait pour qu'il sauve celui qu'il aimait de tout son c?ur et de toute son âme, faisant mille promesse, espérant un miracle. Une voiture arriva en trombe, le garçon aux cheveux argentés reconnu son frère et le médecin, Hatori arriva à bout de souffle :

« Je l'emmène chez nous, ici, je n'ai pas le matériel nécessaire pour le faire !

- Je t'en prie, sauve-le !!!! hurla le garçon en pleurs. Sauve-le, Hatori ! Sauve-le ! »

Le médecin partit en trombe, laissant là le rat qui gémissait en pleurant dans les bras d'Ayamé, son c?ur pleurait, son âme pleurait, il avait si mal. Le serpent caressait doucement son frère en le berçant, lui répétant sans cesse cette litanie de mots rassurants espérant calmer le petit rongeur qui agrippait désespérément ses vêtements. Jamais son frère n'avait exprimer de l'amour envers lui, mais aujourd'hui il avait plus que jamais besoin de lui.

***

Hatori avait étendu le corps inerte du félin sur une civière et commençait la réanimation, les battements du c?ur commençaient à se régulariser tout comme la respiration devenait plus normale ; le dragon s'efforçait de le ramener, se rappelant cette scène : Yuki complètement désespérer et pleurant toute les larmes de son corps en le suppliant de sauver celui que tous croyaient être son rival. C'était ce qu'il n'aurait jamais pu imaginer, mais il exécutait son métier du mieux qu'il le pouvait. Cependant, une voix le fit sursauter :

« Il est toujours vivant ?

- Akito. Oui. répondit le médecin.

- Bon, ce n'est pas grave. murmura l'autre. Efface sa mémoire.

- Pardon ?! le docteur se dit qu'il devait avoir mal entendu.

- J'ai dit : ''efface sa mémoire''. répéta le garçon.

- Mais. Pourquoi ? s'entêta le jeune homme.

- Yuki m'appartient et en aucun cas je ne le cederais à cette chose.

- Mais. ! Tu ne pense pas que Yuki a déjà assez. !

- Fais-le ! le coupa le chef de la famille Soma. Il serait dommage qu'il arrive un malencontreux accident à Kana, n'est-ce pas ? »

Ces paroles glacèrent le sang du médecin : oserait-il faire ça ? Aller jusqu'au bout pour arriver à ses fins ? La main tremblante, il l'avança jusqu'à la hauteur des yeux du jeune garçon encore inconscient, il murmura tout doucement :

« Pardonnez-moi. Kyô. Yuki. Pardonnez-moi. »

*** Quelques jours plus tard.

Une voiture vint s'arrêter devant la maison du chien, Ayamé ourit la porte mais ce fut Yuki le premier sorti de la maison, ses yeux voyaient avec joie son compagnon, ce garçon dont les cheveux oranges se soulevaient au vent qui soufflait doucement, il alla jusqu'à lui et l'enlaça avec force, mais il se vit aussitôt repoussé :

« Qu'est-ce qui t'prend, sale rat ? grogna le chat. Que je sache, je ne t'ai jamais autorisé à poser tes sales pattes de rongeur sur moi ! »

Yuki en était muet de stupeur, son c?ur lui semblait transpercé de mille lames. Comment son amour pouvait-il lui dire cela ? Ces choses si blessantes ? Il retint ses larmes de couler. Tout était redevenu comme au premier jour de leur cohabitation. Il s'en rendait compte, mais ne l'acceptait pas. Alors que le félin allait dans sa chambre, le garçon aux mèches argentées se rua sur le médecin en rageant :

« Espèce de salaud !!! Pourquoi ?! Qu'est-ce que je t'ai fait pour mériter ça ?! Pourquoi ?! Pourquoi t'as fait ça ?!

- Yuki. murmura Hatori.

- T'es qu'un connard !!! Je te hais !! Tu as toujours fait ça avec les êtres qui m'étaient chers! T'es qu'un salopard !!

- Yuki ! intervint Ayamé. Arrête ça !

- Lâche-moi ! Je vais le tuer !!! hurla le jeune garçon de plus belle.

- Oh non ! Tu ne le feras pas. » l'assura le serpent en lui donnant un violent coup à la nuque.

Le jeune rat tomba inconscient dans les bras de son frère qui lança un regard interrogateur au médecin, celui-ci se contenta de fermer les yeux et de s'en retourner vers sa voiture.Mais Ayamé tenait à en avoir le c?ur net :

« Hatori, pourquoi ?

- .

- Pourquoi as-tu effacé la mémoire de Kyô ? insista le serpent.

- Je n'avais pas le choix. répondit simplement le docteur.

- Il s'en prendrait à Kana autrement, ne ? intervint Shiguré.

- Comment as-tu. ?! le dragon était plus que surpris.

- Ce n'est pas dur à deviner, Hatori. murmura le chien. Je te connais depuis longtemps et je sais que tu ne fais rien pour rien. Et je sais aussi que Kana est ton point faible, ça, je ne suis pas le seul à le savoir apparemment. »

Hatori ne répondit rien, il avait fait ce qu'il pensait être la meilleure solution entre les deux qui lui avaient été imposées, il se dirigeait vers la voiture lorsque un bras passa autour de ses épaules, il tourna la tête et vit ses deux compagnons qui lui souriaient :

« Ne t'inquiète pas. Nous n'aurions pas fait mieux, n'est-ce pas Ayamé ?

- Moui. Même si cela m'attriste de voir mon frère dans cet état, je ne peux pas t'en blâmer Hato-chan !

- Eh ? O_O Comment tu m'as appelé là ?

- Hato-chaaaaaaaaaan !!!! Tu sais que nous, on t'aime, on ne peut pas t'en vouloir !!! »

Disant cela, Ayamé se jeta dans les bras de Hatori alors que Shiguré lui souriait, le dragon esquissa un sourire, il était vrai que ses deux là étaient bien à présent les êtres les plus chers à ses yeux.

Tohru avait couché Yuki qui était toujours inconscient, elle se leva pour aller chercher de l'eau et une petite serviette qu'elle trempa et déposa sur le front du rat : la tristesse était-elle qu'il en tombait malade. Il avait une forte poussée de fièvre et, bien qu'inconscient, des gémissements lui échappaient par moments. Des pas attirèrent l'attention de la jeune fille qui leva les yeux pour se retrouver nez à nez avec le chat, celui-ci lança un regard à yuki et demanda :

« Qu'es-ce qu'il a ?

- Il est. Malade. murmura la brune.

- Pff. Il serait moins faible s'il s'entraînait souvent. ricanna-t-il. A force de grandir dans du coton il devient de plus en plus. »

Il n'eut pas le temps de terminer, Tohru lui avait couper la parole d'une grande claque, il la considéra avec de grands yeux surpris, il le fut bien plus lorsqu'il vit les larmes qui perlaient sur les joues de la fille, elle ne baissait pas les yeux pour autant et se mit à crier :

« Tu es un monstre ! Tant que tu te comportera comme tel tu souffrira et ça sera bien fait pour toi ! Je t'interdit de te moquer de Yuki qui t'a sauvé la vie ! Sans lui tu serais mort sous ce tas de terre ! Tu m'entend ?! Mort ! Tu as beau mentir, tu ne mens qu'à toi-même ! Comment peut-on être aussi. Insensible. ? »

Prononçant ses derniers mots, elle tomba à genous en pleurs sous les yeux du rouquin qui était trop surpris pour tenter quoique ce soit. La jeune fille sortit de la pièce, laissant le félin en compagnie du rat, celui-ci s'approcha du dormeur et murmura :

« Yuki. Comment se fait-il que tu souffres à ce point ? Comment as-tu pu tomber si malade ? J'aimerais tant pouvoir t'aider. Mais. Je suis si maladroit. Je n'arrive pas à être naturel quand je suis devant toi. Je ne peux pas. Pourtant, j'aimerais tant te dire que tu compte pour moi plus que tout. Et ce depuis toujours. J'aimerais pouvoir te dire que je t'aime. Mais j'ai trop peur. »

Il déposa un tendre baiser sur le front de celui qu'il amait et se retira, soupirant qu'il était lâche et s'en excusant auprès de Yuki. Le rat n'ouvrit les yeux que bien des heures plus tard, il était vide, il n'avait aucune envie, rien ne l'amusait, il chassa les rongeurs qui étaient venu à lui en sentant sa détresse. Il s'assit dans ses couvertures, son c?ur lui était toujours aussi douloureux. Il massa sa poitrine de sa main, comme si elle pouvait effacer ses blessures si profondes. Il sentit quelque chose perler le long de sa joue, il ne chercha même pas à savoir ce que c'était : il le savait, une larme parmis tant d'autres. Puis il ne parvint à prononcer qu'un seul mot :

« Kyô. »

--- A SUIVRE !

Yuki : .

Kyô : .

Sahad : Yatta ! Un autre chapitre de fini !!!!

Kyô : Je vais te tueeeeeeeeeeeeeeeeeer !!

Sahad: Uwa!!!

Yuki : Je vais quand même pas devenir un légume ?!

Sahad : Mais non ! Tu vois tout en noir !

Ayamé : Y a une chose que je voudrais savoir.

Sahad : Quoi donc ?

Ayamé : Par hasard, tu ne nous aurais pas mis ensemble, Hatori, Shiguré et moi ?

Sahad : Ça se voit tant que ça ? D'habitude, je préfère quand c'est deux personnes qui s'aiment mais là j'arrivais pas à me décider alors c'est un amour à trois. Ça t'embête ?

Ayamé : Moi ? Non !!! ^__^

Shiguré : A trois ? C'est pas très pratique.

Hatori : . -_-' je me sens très fatigué tout à coup.

Ayamé : Je vais dormir avec toi ! Tu viens, Shiguré ?

Hatori : Pas question ! è_éx

Ayamé : Ouin !

Sahad : Hahahahaha ! Bon ben à la prochaine alors ! Reviews ?