NEKOTOPIA
Auteur : Sahad.
Note : Thanks pour les reviews et. Pour les fans d'Akito, je n'ai qu'une chose à dire : attendez la suite ! (je dis ça surtout pour une certaine personne qui, je pense, se reconnaîtra).
Chapitre 4 :
Shiguré c'était rendu à la demeure principale des Soma, chose assez rare si ce n'étaient ses quelques visites à Hatori, Momiji ou Hatsuharu qui était le plus clair du temps absent. Cette fois, il n'était pas venu voir le médecin, ses pas le dirigeaient vers la chambre du chef de la famille, il espérait intérieurement ne pas le trouver en plein dans une de ses crises de colère même s'il avait appris à les maîtriser. Arrivant à la hauteur de la porte, il demeura interdit quelques secondes avant de se décider à frapper ; il entra après avoir entendu un bref ''entrez''.
Le chien entra dans la salle sombre, le jeune chef de la famille, toujours vêtu d'un kimono trop grand pour lui et mal ajusté, lui donnant un air plus imposant. Les yeux du jeune garçon dévisagèrent le nouveau venu avant de se détourner pour aller observer un papillon sur une fleur à proximité de la fenêtre :
« Que veux-tu, Shiguré ? Je sais que tu ne viens jamais me voir pour rien.
- Akito. Je viens pour te parler. répondit l'écrivain.
- De quoi ? murmura l'interpelé.
- De Yuki et de Kyô. »
Cette simple phrase fit faire un volte-face violent du garçon qui lui lança un regard des plus haineux, il lança :
« Je n'ai rien à te dire sur ce sujet. !
- Akito. Je sais bien que tu n'es pas aussi méchant que tu veux le faire croire. lâcha le chien.
- Tu sais, tu sais, tu ne sais rien, oui ! s'énerva le chef de la famille.
- Ecoute, pour comprendre tes décisions, il faut savoir lire entre les lignes, mais Yuki et Kyô n'en sont pas capables, ils ont beau être intelligents, pour comprendre tes paroles, il faut d'abord te comprendre. C'est pour leur bien que tu le fais, n'est-ce pas ?
- . Akito demeura silencieux.
- Tu as peur que cette histoire ne soit qu'une aventure et que Yuki souffrent davantage et quitteà passer pour un monstre tu cherches à le protéger. Mais sais-tu qu'à force de le surprotéger, tu lui fais mal ? Il ne comprend pas tes décisions et ça le pousse à te haïr et encore plus profondément dans le désespoir. Il est malheureux.
- Et que puis-je faire, alors ? murmura le jeune garçon dont les yeux étaient à présent perdus dans le vague.
- Laisse-les aller. répondit l'écrivain. Même s'ils devaient le regretter après, chacun est libre de choisir s'il veut ou non garder ses souvenirs. En effaçant la mémoire de Kyô, tu as violé le territoire de son âme, il n'était pas d'accord. S'ils souffrent, Hatori fera le nécessaire, qu'en penses-tu ? »
Akito demeura silencieux une nouvelle fois, il ne savait que répondre face à cela, Shiguré avait toujours réussi à voir ses arrières pensées ou lire ses sentiments les plus profonds. Levant les yeux vers lui, il murmura :
« Je crois que j'étais aussi un peu jaloux de leur relation. Si tu savais comme c'est dur de savoir le jour même de sa naissance que l'on est destiné à mourir. Je ne veux pas que l'on me pleure ou que les gens souffrent lorsque je partirais. Si les éloigner de moi peut les préserver, alors je le ferais !
- Akito. Ce n'est jamais bon d'être seul, il faut avoir des personnes sur qui compter, des amis. Je pense que les garçons seraient d'accord de t'emmener quelque part. Tout le monde est destiné à mourir un jour, alors autant profiter de la vie pendant qu'il en est encore tant, tu ne crois pas ? »
Le jeune garçon se contenta de hausser les épaules, il ne savait pas, pour la première fois de sa vie, il ignorait ce qu'il devait ou non faire, il était perdu dans un espace sans fin où aucune solution ne s'offrait à lui. Shiguré se dirigea vers la sortie mais avant d'en franchir le seuil, il lâcha :
« Ne crois pas que tout le monde te déteste, il y a une personne pour qui tu es cher. Réfléchis à ma proposition, je vais en parler aux garçons. »
Une tignasse blanche regarda s'éloigner le jeune homme, le retenir, non. La conversation était parvenue à ses oreilles. Serait-ce l'opportunité tant attendue ?
***
POV Kyô :
Je reste à la maison en ce moment, heureusement que ce sont les vacances. Mais en même temps, je suis préoccupé : Yuki ne fait rien de ses journées, il reste assis devant sa fenêtre à fixer dehors. Il ne mange presque plus, juste ce qu'il faut pour survivre. Oui, survivre. Quelque chose est en train de le détruire, mais je ne sais pas quoi. J'aimerais tant pouvoir l'aider, mais à chaque fois que je m'approche, mon c?ur bat fort, vite, et je perd le contrôle de moi-même, submergé par mes propres sentiments. J'en viens à me trouver pitoyable. Tohru a repris ses habitudes, depuis ce soir où je suis rentré, elle affiche à nouveau un sourire, une joie intarissable. Mais elle a beau le cacher, je sais qu'elle s'inquiète au sujet de Yuki. Tout comme moi.
Je l'observe depuis la porte de sa chambre, depuis longtemps ? Je ne sais pas, peut-être. Peut-être cela fait-il une heure, ou bien seulement 15 minutes. J'ai perdu la notion du temps. Mes yeux sont rivés sur lui et je ne sais pas quel est le mal qui le ronge. Comment puis-je l'aider si je ne sais pas ce qui le détruit ? Je soupire. Un peu trop fort car Yuki se retourne vers moi, mon c?ur manque un battement, mais quelque chose attire mon attention, ses yeux vides. Si vides. Il me regarde quelques minutes, comme s'il attendait quelque chose, un geste de ma part peut-être ? Je reste interdit, il détourne les yeux et j'entend. Oui ! J'entend un murmure, comme un début mélodieux. Une chanson. Yuki est en train de chanter. Mais. Je connais cette chanson ! Comment Yuki peut-il la connaître, il n'écoute pas X Japan !?
Quelque chose me dit qu'il me manque. Une chose. Un souvenir. Puis d'un seul coup, je me sens couper du monde, comme dans le néant, il fait tout noir ! Quelque chose me vient à l'esprit, je vois. Deux personnes, l'une debout près de la porte d'une chambre, l'autre est parterre, assise dans un lit. Ses lèvres bougent, j'écoute :
« Yuki. Je voulais. M'excuser pour. Hier soir. Et pour. Tout à l'heure aussi. Je n'aurais pas dû te crier dessus. Je. Je suis désolé. Je. »
Yuki ? Tout à coup, la personne près de la porte m'apparaît clairement : c'est Yuki ! Mais. Et l'autre alors ?. Je regarde l'autre, un sentiment étrange se hisse en moi. Yuki s'avance et dit :
« Kyô. Je ne t'en veux pas. Absolument pas. Et je tenais moi aussi a m'excuser. »
L'autre personne, c'est moi ! Tout m'apparaît clairement à présent ! Nous deux, moi le plaquant contre le mur, lui m'embrassant, ces paroles qui résonnent dans ma tête.
« Il est toujours vivant ? cette voix.
- Oui. je connais ces voix !
- Bon, ce n'est pas grave. Efface sa mémoire. »
D'autre images m'apparaissent, Yuki qui se précipite dans mes bras, moi qui le repousse en râlant :
« Qu'est-ce qui t'prend, sale rat ? Que je sache, je ne t'ai jamais autorisé à poser tes sales pattes de rongeur sur moi ! »
Yuki semble si triste.
« Tu es un monstre ! Tant que tu te comportera comme tel tu souffriras et ça sera bien fait pour toi ! Je t'interdis de te moquer de Yuki qui t'a sauvé la vie ! Sans lui tu serais mort sous ce tas de terre ! Tu m'entend ?! Mort ! Tu as beau mentir, tu ne mens qu'à toi-même ! Comment peut-on être aussi. Insensible. ? »
Tohru. Je me souviens ! Je me souviens maintenant ! Tout me reviens !!
*** FIN POV
Le rouquin était haletant, reprenant son souffle, il se leva et s'approcha du jeune garçon aux cheveux argentés qui ne chantait plus ; il sentit le corps frémir sous son étreinte et la voix qui arriva à ses oreilles était si douce :
« Kyô. ?
- Pardon ! Pardonne-moi, Yuki. !. J'ai été odieux. Je t'en prie, pardonne- moi. ! les larmes perlaient le long des joues du chat. Si tu savais comme je m'en veux. Pardon. ! Je t'ai fait souffrir.
- Kyô. le rat se retourna et enlaça le félin. Enfin tu es revenu. Je ne te pardone pas. Car tu n'as rien à te faire pardonner. Je sais que ce n'était pas ta faute. »
Kyô hésita, même si sa mémoire était de retour, il hésitait à agir, ce fut Yuki qui le fit, rapprochant leurs deux visages et l'embrassant passionnément, mêlant caresses et baisers, les deux garçons se retrouvaient. Le chat s'écarta pour admirer le sourire de la souris qui lui avait tant manqué, lui souriant à son tour, heureux de retrouver cet être qu'il considérait comme étant son âme s?ur. Il murmura :
« Tu dois manger, tu dois reprendre des forces ! T'es trop faible, là.
- La faute à qui, baka neko ? grimaça son compagnon.
- Hey ! Me traite pas comme ça ! réplique aussi sec le rouquin.
- Autant de fois que tu veux ! ricanna le rat. Baka neko baka neko baka neko baka neko baka neko !!!!
- Baka nezumi ! »
Les deux garçons continuèrent encore de se chamailler pendant quelques minutes avant que Tohru n'apparaissent à la porte, elle les regarda quelques secondes et puis sourit, elle avait une vision attendrissante sous les yeux : Yuki était allongé parterre, la tête sur les jambes de Kyô et celui-ci avait passé son bras par-dessus le corps de son amour. Oui, tout était redevenu comme avant, elle sourit :
« Je suis heureuse que tout aille pour le mieux. Je vous apporte à manger, bon appétit. »
Les deux garçons la remercièrent avant de se jeter sur la nourriture comme s'ils avaient peur que celle-ci s'envole (ça arrive parfois, même plus souvent qu'on ne le pense). La jeune fille sourit à nouveau et les laissa en tête à tête.
***
Pendant ce temps, dans la demeure de la famille Soma, une silhouette se dessinait sur le toit de la maison, Hatori sortit et lança :
« Descend de là, Haru !
- Ça devrait être ''Saru'' son surnom ! s'exclama Momiji en riant.
- Baka. lâcha le b?uf perché sur son toit. Je descend, pas la peine de beugler. »
Il commença à descendre, mais au moment où il posa son pied sur l'une des tuiles.
***
Dans la petite maison de Shiguré des rires s'élevaient, la joie règnait, mais alors qu'ils s'étaient affalés devant la télévision, le téléphone sonna, le chien alla décrocher ; quelques minutes s'écoulèrent jusqu'à ce qu'il reviennent en courant et s'exclamant :
« Vite, tout le monde se prépare ! Hatori vient nous prendre en voiture !
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda Kyô.
- Hatsuharu a fait une mauvaise chute, il est à l'hôpital ! Allez ! dépêchez-vous ! »
Les adolescents se levèrent d'un coup et se préparèrent plus vite que jamais, ne faisant pas attendre le médecin qui arriva rapidement ; ils se rendirent aussi vite que possible à la clinique, là, ils retrouvèrent Momiji en pleurs et Ayamé qui tentait veinement de la calmer. Apercevant les autres, il leur fit un signe de la main, Shiguré demanda :
« Alors ?
- Plutôt critique, c'est ce qu'ont dit les médecins d'ici. murmura Ayamé.
- Comment va-t-il ?? s'inquiéta Tohru.
- Il est dans le coma. »
Les dernières paroles d'Ayamé plongèrent la salle dans un sinistre silence.
--- A SUIVRE !
Sahad : Voilààààààààà !!! Et pas de reproche pour Haru ! C'est un de mes personnages préférés !
Kyô : Donc il va s'en tirer. ?
Sahad : Ptêt ben qu'oui, ptêt ben qu'non.
Yuki : Mais tu disais que tu aimais les Happy End !!!
Sahad : C'est vrai, mais ne vous en faites pas. J'ai fait une promesse. Et je m'y tiendrais.
Hatori : Donc Hatsuharu s'en sortira, n'est-ce pas ?
Sahad : Rooooooh ! Ouieuh ! Z'êtes chiants dans vot'genre! Il s'e sortira. Mais pas tout seul ! -_O Voilà, c'est tout pour l'instant, @+ ! Reviews, svp ! **yeux larmoyants**
Auteur : Sahad.
Note : Thanks pour les reviews et. Pour les fans d'Akito, je n'ai qu'une chose à dire : attendez la suite ! (je dis ça surtout pour une certaine personne qui, je pense, se reconnaîtra).
Chapitre 4 :
Shiguré c'était rendu à la demeure principale des Soma, chose assez rare si ce n'étaient ses quelques visites à Hatori, Momiji ou Hatsuharu qui était le plus clair du temps absent. Cette fois, il n'était pas venu voir le médecin, ses pas le dirigeaient vers la chambre du chef de la famille, il espérait intérieurement ne pas le trouver en plein dans une de ses crises de colère même s'il avait appris à les maîtriser. Arrivant à la hauteur de la porte, il demeura interdit quelques secondes avant de se décider à frapper ; il entra après avoir entendu un bref ''entrez''.
Le chien entra dans la salle sombre, le jeune chef de la famille, toujours vêtu d'un kimono trop grand pour lui et mal ajusté, lui donnant un air plus imposant. Les yeux du jeune garçon dévisagèrent le nouveau venu avant de se détourner pour aller observer un papillon sur une fleur à proximité de la fenêtre :
« Que veux-tu, Shiguré ? Je sais que tu ne viens jamais me voir pour rien.
- Akito. Je viens pour te parler. répondit l'écrivain.
- De quoi ? murmura l'interpelé.
- De Yuki et de Kyô. »
Cette simple phrase fit faire un volte-face violent du garçon qui lui lança un regard des plus haineux, il lança :
« Je n'ai rien à te dire sur ce sujet. !
- Akito. Je sais bien que tu n'es pas aussi méchant que tu veux le faire croire. lâcha le chien.
- Tu sais, tu sais, tu ne sais rien, oui ! s'énerva le chef de la famille.
- Ecoute, pour comprendre tes décisions, il faut savoir lire entre les lignes, mais Yuki et Kyô n'en sont pas capables, ils ont beau être intelligents, pour comprendre tes paroles, il faut d'abord te comprendre. C'est pour leur bien que tu le fais, n'est-ce pas ?
- . Akito demeura silencieux.
- Tu as peur que cette histoire ne soit qu'une aventure et que Yuki souffrent davantage et quitteà passer pour un monstre tu cherches à le protéger. Mais sais-tu qu'à force de le surprotéger, tu lui fais mal ? Il ne comprend pas tes décisions et ça le pousse à te haïr et encore plus profondément dans le désespoir. Il est malheureux.
- Et que puis-je faire, alors ? murmura le jeune garçon dont les yeux étaient à présent perdus dans le vague.
- Laisse-les aller. répondit l'écrivain. Même s'ils devaient le regretter après, chacun est libre de choisir s'il veut ou non garder ses souvenirs. En effaçant la mémoire de Kyô, tu as violé le territoire de son âme, il n'était pas d'accord. S'ils souffrent, Hatori fera le nécessaire, qu'en penses-tu ? »
Akito demeura silencieux une nouvelle fois, il ne savait que répondre face à cela, Shiguré avait toujours réussi à voir ses arrières pensées ou lire ses sentiments les plus profonds. Levant les yeux vers lui, il murmura :
« Je crois que j'étais aussi un peu jaloux de leur relation. Si tu savais comme c'est dur de savoir le jour même de sa naissance que l'on est destiné à mourir. Je ne veux pas que l'on me pleure ou que les gens souffrent lorsque je partirais. Si les éloigner de moi peut les préserver, alors je le ferais !
- Akito. Ce n'est jamais bon d'être seul, il faut avoir des personnes sur qui compter, des amis. Je pense que les garçons seraient d'accord de t'emmener quelque part. Tout le monde est destiné à mourir un jour, alors autant profiter de la vie pendant qu'il en est encore tant, tu ne crois pas ? »
Le jeune garçon se contenta de hausser les épaules, il ne savait pas, pour la première fois de sa vie, il ignorait ce qu'il devait ou non faire, il était perdu dans un espace sans fin où aucune solution ne s'offrait à lui. Shiguré se dirigea vers la sortie mais avant d'en franchir le seuil, il lâcha :
« Ne crois pas que tout le monde te déteste, il y a une personne pour qui tu es cher. Réfléchis à ma proposition, je vais en parler aux garçons. »
Une tignasse blanche regarda s'éloigner le jeune homme, le retenir, non. La conversation était parvenue à ses oreilles. Serait-ce l'opportunité tant attendue ?
***
POV Kyô :
Je reste à la maison en ce moment, heureusement que ce sont les vacances. Mais en même temps, je suis préoccupé : Yuki ne fait rien de ses journées, il reste assis devant sa fenêtre à fixer dehors. Il ne mange presque plus, juste ce qu'il faut pour survivre. Oui, survivre. Quelque chose est en train de le détruire, mais je ne sais pas quoi. J'aimerais tant pouvoir l'aider, mais à chaque fois que je m'approche, mon c?ur bat fort, vite, et je perd le contrôle de moi-même, submergé par mes propres sentiments. J'en viens à me trouver pitoyable. Tohru a repris ses habitudes, depuis ce soir où je suis rentré, elle affiche à nouveau un sourire, une joie intarissable. Mais elle a beau le cacher, je sais qu'elle s'inquiète au sujet de Yuki. Tout comme moi.
Je l'observe depuis la porte de sa chambre, depuis longtemps ? Je ne sais pas, peut-être. Peut-être cela fait-il une heure, ou bien seulement 15 minutes. J'ai perdu la notion du temps. Mes yeux sont rivés sur lui et je ne sais pas quel est le mal qui le ronge. Comment puis-je l'aider si je ne sais pas ce qui le détruit ? Je soupire. Un peu trop fort car Yuki se retourne vers moi, mon c?ur manque un battement, mais quelque chose attire mon attention, ses yeux vides. Si vides. Il me regarde quelques minutes, comme s'il attendait quelque chose, un geste de ma part peut-être ? Je reste interdit, il détourne les yeux et j'entend. Oui ! J'entend un murmure, comme un début mélodieux. Une chanson. Yuki est en train de chanter. Mais. Je connais cette chanson ! Comment Yuki peut-il la connaître, il n'écoute pas X Japan !?
Quelque chose me dit qu'il me manque. Une chose. Un souvenir. Puis d'un seul coup, je me sens couper du monde, comme dans le néant, il fait tout noir ! Quelque chose me vient à l'esprit, je vois. Deux personnes, l'une debout près de la porte d'une chambre, l'autre est parterre, assise dans un lit. Ses lèvres bougent, j'écoute :
« Yuki. Je voulais. M'excuser pour. Hier soir. Et pour. Tout à l'heure aussi. Je n'aurais pas dû te crier dessus. Je. Je suis désolé. Je. »
Yuki ? Tout à coup, la personne près de la porte m'apparaît clairement : c'est Yuki ! Mais. Et l'autre alors ?. Je regarde l'autre, un sentiment étrange se hisse en moi. Yuki s'avance et dit :
« Kyô. Je ne t'en veux pas. Absolument pas. Et je tenais moi aussi a m'excuser. »
L'autre personne, c'est moi ! Tout m'apparaît clairement à présent ! Nous deux, moi le plaquant contre le mur, lui m'embrassant, ces paroles qui résonnent dans ma tête.
« Il est toujours vivant ? cette voix.
- Oui. je connais ces voix !
- Bon, ce n'est pas grave. Efface sa mémoire. »
D'autre images m'apparaissent, Yuki qui se précipite dans mes bras, moi qui le repousse en râlant :
« Qu'est-ce qui t'prend, sale rat ? Que je sache, je ne t'ai jamais autorisé à poser tes sales pattes de rongeur sur moi ! »
Yuki semble si triste.
« Tu es un monstre ! Tant que tu te comportera comme tel tu souffriras et ça sera bien fait pour toi ! Je t'interdis de te moquer de Yuki qui t'a sauvé la vie ! Sans lui tu serais mort sous ce tas de terre ! Tu m'entend ?! Mort ! Tu as beau mentir, tu ne mens qu'à toi-même ! Comment peut-on être aussi. Insensible. ? »
Tohru. Je me souviens ! Je me souviens maintenant ! Tout me reviens !!
*** FIN POV
Le rouquin était haletant, reprenant son souffle, il se leva et s'approcha du jeune garçon aux cheveux argentés qui ne chantait plus ; il sentit le corps frémir sous son étreinte et la voix qui arriva à ses oreilles était si douce :
« Kyô. ?
- Pardon ! Pardonne-moi, Yuki. !. J'ai été odieux. Je t'en prie, pardonne- moi. ! les larmes perlaient le long des joues du chat. Si tu savais comme je m'en veux. Pardon. ! Je t'ai fait souffrir.
- Kyô. le rat se retourna et enlaça le félin. Enfin tu es revenu. Je ne te pardone pas. Car tu n'as rien à te faire pardonner. Je sais que ce n'était pas ta faute. »
Kyô hésita, même si sa mémoire était de retour, il hésitait à agir, ce fut Yuki qui le fit, rapprochant leurs deux visages et l'embrassant passionnément, mêlant caresses et baisers, les deux garçons se retrouvaient. Le chat s'écarta pour admirer le sourire de la souris qui lui avait tant manqué, lui souriant à son tour, heureux de retrouver cet être qu'il considérait comme étant son âme s?ur. Il murmura :
« Tu dois manger, tu dois reprendre des forces ! T'es trop faible, là.
- La faute à qui, baka neko ? grimaça son compagnon.
- Hey ! Me traite pas comme ça ! réplique aussi sec le rouquin.
- Autant de fois que tu veux ! ricanna le rat. Baka neko baka neko baka neko baka neko baka neko !!!!
- Baka nezumi ! »
Les deux garçons continuèrent encore de se chamailler pendant quelques minutes avant que Tohru n'apparaissent à la porte, elle les regarda quelques secondes et puis sourit, elle avait une vision attendrissante sous les yeux : Yuki était allongé parterre, la tête sur les jambes de Kyô et celui-ci avait passé son bras par-dessus le corps de son amour. Oui, tout était redevenu comme avant, elle sourit :
« Je suis heureuse que tout aille pour le mieux. Je vous apporte à manger, bon appétit. »
Les deux garçons la remercièrent avant de se jeter sur la nourriture comme s'ils avaient peur que celle-ci s'envole (ça arrive parfois, même plus souvent qu'on ne le pense). La jeune fille sourit à nouveau et les laissa en tête à tête.
***
Pendant ce temps, dans la demeure de la famille Soma, une silhouette se dessinait sur le toit de la maison, Hatori sortit et lança :
« Descend de là, Haru !
- Ça devrait être ''Saru'' son surnom ! s'exclama Momiji en riant.
- Baka. lâcha le b?uf perché sur son toit. Je descend, pas la peine de beugler. »
Il commença à descendre, mais au moment où il posa son pied sur l'une des tuiles.
***
Dans la petite maison de Shiguré des rires s'élevaient, la joie règnait, mais alors qu'ils s'étaient affalés devant la télévision, le téléphone sonna, le chien alla décrocher ; quelques minutes s'écoulèrent jusqu'à ce qu'il reviennent en courant et s'exclamant :
« Vite, tout le monde se prépare ! Hatori vient nous prendre en voiture !
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda Kyô.
- Hatsuharu a fait une mauvaise chute, il est à l'hôpital ! Allez ! dépêchez-vous ! »
Les adolescents se levèrent d'un coup et se préparèrent plus vite que jamais, ne faisant pas attendre le médecin qui arriva rapidement ; ils se rendirent aussi vite que possible à la clinique, là, ils retrouvèrent Momiji en pleurs et Ayamé qui tentait veinement de la calmer. Apercevant les autres, il leur fit un signe de la main, Shiguré demanda :
« Alors ?
- Plutôt critique, c'est ce qu'ont dit les médecins d'ici. murmura Ayamé.
- Comment va-t-il ?? s'inquiéta Tohru.
- Il est dans le coma. »
Les dernières paroles d'Ayamé plongèrent la salle dans un sinistre silence.
--- A SUIVRE !
Sahad : Voilààààààààà !!! Et pas de reproche pour Haru ! C'est un de mes personnages préférés !
Kyô : Donc il va s'en tirer. ?
Sahad : Ptêt ben qu'oui, ptêt ben qu'non.
Yuki : Mais tu disais que tu aimais les Happy End !!!
Sahad : C'est vrai, mais ne vous en faites pas. J'ai fait une promesse. Et je m'y tiendrais.
Hatori : Donc Hatsuharu s'en sortira, n'est-ce pas ?
Sahad : Rooooooh ! Ouieuh ! Z'êtes chiants dans vot'genre! Il s'e sortira. Mais pas tout seul ! -_O Voilà, c'est tout pour l'instant, @+ ! Reviews, svp ! **yeux larmoyants**
